”100 Jours, 100 Villes” est un programme lancé par le Rassemblement National des Indépendants. Il a pour objectif l’écoute des propositions et des priorités des habitants des villes marocaines, en particulier des petites et moyennes villes.
Le programme est l’expression de la conviction du parti que les citoyens devraient participer à la prise de décisions et être consultés sur les politiques publiques qui les concernent.
“Ici, au lieu d’économiser pour acheter du blé ou de l’huile, on pense d’abord à laisser de l’argent pour avoir de quoi nous chauffer. Le boisement qui est devenu plus rare qu’avant et les variations climatiques font qu’on ramène le bois des autres régions et c’est donc plus cher. Quand on fait brûler un morceau de bois, cela revient à faire brûler 5 dirhams. Toute la ville souffre de l’hiver rude de la région et nous n’avons pas de subvention dans ce sens, malgré nos doléances.”
“Les murs sont là, mais pour appeler cela un hôpital : non ! [...] à chaque fois qu’une femme doit accoucher, on l’envoie à Khouribga. Et quand on donne naissance à Khouribga, on est obligé d’enregistrer la naissance de l’enfant là-bas. Alors évidemment, à chaque fois qu’on a besoin d’un papier administratif, il faut faire l’aller-retour. “
“Moi je suis optimiste par rapport à tous les sujets, à l’exception de celui de la santé. Ce secteur s’est dégradé à un point inimaginable. Nous avons un grand centre hospitalier, mais à l’intérieur… je ne sais comment vous dire. En gros, quand tu y vas, quel que soit le problème dont tu souffres, tu ne trouveras pas le spécialiste qu’il faut pour te prendre en charge!”
“L’éducation que nous avons reçue à l’école pendant les années soixante-dix est meilleure que celle d’aujourd’hui [...] les jeunes qui décrochent des diplômes, et pour lesquels l’État a dépensé de l’argent, cherchent juste une occasion de quitter le pays. “
“Le citoyen lorsqu’il se rend à l'hôpital public doit être accueilli avec dignité parce que c’est avec l’argent du contribuable que le personnel médical est payé. Il doit sentir de l’attention et de la considération dès qu’il franchit les portes de l’hôpital parce que s’il est là, c’est qu’il se sent mal ! “
“Il est vrai qu’Assilah est une ville touristique et culturelle, mais nous ne voulons plus travailler qu’un seul mois par an. Malheureusement, tout le monde ne profite pas des retombées du tourisme. Il nous faut des opportunités de travail pendant toute l’année.”
“Ceux qui ne sont pas fonctionnaires, avec un salaire décent qui arrive à la fin de chaque mois, ont du mal à se procurer un logement digne. Parce que même les logements économiques n’existent pas à Bouarfa.”
“Certaines réalisations ont pu donner une belle image et une notoriété à Ben Guerir comme l’Université Mohammed VI Polytechnique, mais quand on rentre dans la ville, au milieu des quartiers populaires, on constate que la réalité est bien différente. Les gens se plaignent des eaux usées, de l’électricité, des routes et de l’infrastructure de manière générale.”
“... Ça me rappelle un autre problème auquel nous sommes confrontés, la situation économique ne nous permet pas d’inscrire nos enfants à la crèche. Comme il n’y a pas de crèches publiques, les familles qui ont les moyens inscrivent leur enfants dans des garderies privées, alors que celles qui sont en difficulté attendent le CP pour les scolariser et souvent ils ne sont pas prêts ou bien ils sont en décalage par rapport à ceux qui sont passés par le préscolaire. “
"La maison des jeunes est délabrée, elle est en ruines. Il est très rare d’y voir une animation. À Erfoud il y a des peintres, des musiciens ou des comédiens capables de redonner vie à ce centre, mais ces animateurs ont besoin de quelque chose de stimulant pour le faire, “un certificat de participation” c’est ce que cet effort vaut aux yeux des responsables ? C’est ce qui va les encourager ? Que vont-il faire de ce certificat ?”