Les émigrants originaires de la région de Tadla-Azilal, sont en grande majorité des hommes, soit un taux de 77%, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
« Les émigrants vivant à l’étranger originaires de la région de Tadla-Azilal, sont en grande majorité des hommes (77%) aux âges mûrs » indique le HCP qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée auprès des Marocains Résidant à l’Etranger dans la région de Tadla-Azilal, à l’occasion de la journée nationale des MRE, précisant que ceux âgés entre 30 et 39 ans représentent 43%.
Les plus jeunes (15-29 ans) sont 27% et les plus de 50 ans, moins de 9%. La totalité de ces émigrants de plus de 15 ans sont nés au Maroc et jouissaient de la nationalité marocaine à la naissance, ajoute l’enquête, notant qu’ils sont essentiellement des ruraux à hauteur des deux-tiers environ (61%).
Mais par-delà la diversité des destinations allant du Japon au Canada, du Sénégal à la Russie, deux pays s’imposent comme pôles d’attraction des émigrants de la région de Tadla-Azilal: l’Espagne (48%) et l’Italie (32%), précise le HCP, notant que la France, n’arrive qu’en troisième position (11%).
Les émigrants des générations anciennes, âgés de plus de 60 ans, sont surtout allés en France et marginalement en Espagne et en Italie, à l’opposé des plus jeunes (moins de 40 ans), qui se sont orientés vers ces deux pays.
En majorité, les émigrants ne se sont rendus que dans un seul pays d’émigration (84%), souligne le HCP, notant qu’avec la montée en âge, ils deviennent plus nombreux à s’être rendus dans plus de deux pays d’émigration.
La hiérarchie des pays d’accueil s’est beaucoup modifiée au fil du temps, entre le pays à l’arrivée et le pays actuel de résidence des émigrants. Ainsi, la France est dans une position marginale qui s’effrite de surcroît, précise la même source, ajoutant que l’Espagne recule comme pays d’accueil tandis que l’Italie avance.
