Le public de la scène de Salé a vécu, lundi soir, dans le cadre de la 16ème édition du festival Mawazine rytmes du monde, une soirée de transe inoubliable aux rythmes des guembris, hajhouj et crotales des incontournables maâlem Hamid Kasri, Mustapha Bakbou et Mehdi Nassaouli.
Les trois maâlems gnaouis ont livré, tour à tour, aux fans de cet art ancestral venus nombreux assister à cette soirée, un show haut en couleurs et en émotion à la mesure de l’immense talent de ces artistes connus et reconnus aux niveaux national et international.
Ouvrant le bal de cette soirée, le jeune Mehdi Nassouli a émerveillé le public par sa maîtrise totale du hajhouj, un instrument qu’il affectionne depuis son jeune âge, donnant ainsi un avant-goût de ce que le public allait vivre tout au long du spectacle.
Accompagné de son groupe, Mehdi Nassouli, a inauguré sa prestation par « Alek » avant d’enchaîner avec « Ikbida », deux belles chansons de ce jeune talent influencé par la musique traditionnelle marocaine.
Débordant d’énergie et de talent, Mehdi Nassouli a sillonné les continents, en collaborant avec de grands noms de la world music tels que Justin Adams, Nneka, Andy Emler, Sami Waro ou encore Alpha Blondy. Juillet dernier, Mehdi Nassouli a signé un album, « Taziri », en featuring avec le célèbre Titi Robin.
Après ce jeune artiste, c’est au tour du mâalem Mustapha Bakbou de prendre le relais, en faisant une entrée de scène des plus spectaculaires aux rythmes de Sali Ala Nabina, une entrée qui a suscité la grande joie du public qui a entonné en chœur les paroles.
S’en est suivi Maâlem Hamid El Kasri qui prend les commandes avec son orchestre, en chantant a capella « Moulay Ahmed », très apprécié par le public.
Hamid Kasri, Maâlem qui a donné un coup de jeune à la musique gnaouie avec la fusion des rythmes de cet art avec d’autres styles musicaux, a enchaîné muni de son guembri avec « Chalaba » et « Baba mimoun ».
