Le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, a été nommé président du Conseil des Gouverneurs du groupe de la Banque islamique de développement (BID), au titre de la prochaine année qui s’achèvera à l’issue de la 44è réunion annuelle du Conseil, prévue du 02 au 04 avril 2019 à Marrakech.
Cette nomination a eu lieu lors de la 43è réunion du Conseil des Gouverneurs de la BID, tenue du 03 au 05 avril à Tunis, indique un communiqué du ministère de l’Economie et des finances, notant que M. Boussaid a souhaité, à cette occasion, la bienvenue aux gouverneurs des Etats membres de la BID au Maroc.
Selon le communiqué, le ministre, qui a participé à cette réunion à la tête d’une délégation composée de la directrice du Trésor et des finances extérieurs (DTFE), Faouzia Zaaboul, et de responsables du ministère, a tenu plusieurs rencontres avec ses homologues des pays arabes, islamiques et africains, au cours desquelles l’accent a été mis sur les moyens à même de renforcer la coopération bilatérale.
M. Boussaid a également salué le rôle de la BID dans l’élaboration de nouvelles stratégies de partenariat transversal avec les Etats membres et le renforcement de l’efficacité des interventions du groupe, outre la promotion des investissements, de l’inter-commerce et du soutien au secteur privé.
Il a ainsi mis l’accent sur les différentes contraintes auxquelles font face les pays islamiques dans cette conjoncture économique actuelle aux niveaux régional et international.
A cette occasion, M. Boussaid a appelé la BID à poursuivre sa mobilisation et son appui en faveur de ses membres afin de réaliser la diversité économique et la transition structurelle vers des secteurs plus productifs qui créeront davantage d’emplois pour les jeunes.
Par ailleurs, le ministre a souligné l’importance des initiatives de la BID visant à développer la coopération et le partenariat stratégique arabo-africain, mettant en avant le rôle pionnier du groupe bancaire dans le renforcement des échanges commerciaux arabo-africains et le financement de projets communs de développement à caractère inclusif, particulièrement après la signature d’une convention sur la création d’une zone de libre échange continentale en Afrique, conclut le communiqué.
MAP