La mise en œuvre des mécanismes de contrôle et de moralisation constitue une garantie pour l’évaluation du système judiciaire, a souligné, lundi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.
« Le système judiciaire nécessite une implication sérieuse basée sur les principes de la gouvernance administrative et sur l’approche participative », a indiqué M. Aujjar, lors d’un colloque organisé par le ministère de la Justice, sous le thème « Le contrôle et la moralisation: Bilan et défis ».
Il a ajouté que la promotion de l’élément humain dans ce secteur constitue un chantier stratégique, compte tenu du rôle central qu’il joue au sein de l’administration judiciaire.
M. Aujjar a aussi noté que son département est déterminé à accorder l’attention nécessaire aux ressources humaines relevant du département de la justice et à élaborer une vision globale pour améliorer et diversifier les services sociaux offerts par la Fondation Mohammadia des œuvres sociales des magistrats et fonctionnaires de la Justice.
A cet égard, il a appelé à la mise en œuvre en urgence d’une série de mécanismes d’exécution et de procédures relatives à l’élément humain, que ce soit au niveau de la réhabilitation, de la motivation ou des conditions de travail.
Le ministre a, par ailleurs, relevé que les indicateurs de performance judiciaire, d’exécution et de recouvrement ont enregistré, lors de l’année 2016, des chiffres exceptionnels, se félicitant, dans ce sens, des efforts consentis par le personnel et l’abnégation et le dévouement des cadres et des fonctionnaires relevant de l’administration.
Avec MAP