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Entre 50 et 700 millions de personnes seraient contraintes d’émigrer d’ici à 2050 à cause de la dégradation des sols

lundi, 26 mars, 2018 -00:03
Si aucune mesure n’est prise pour enrayer les dégâts, entre 50 et 700 millions de personnes seraient contraintes d’émigrer d’ici à 2050 à cause de la dégradation des sols, ont mis en garde, lundi, des experts, réunis à Medellín, au nord-ouest de la Colombie, dans le cadre de la 6è session annuelle plénière de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). À moins qu’une action urgente et concertée ne soit prise, la dégradation des sols va s’aggraver à cause de la croissance démographique, de la consommation excessive, d’une économie de plus en plus mondialisée et des changements climatiques, ont estimé ces experts dans un rapport global réalisé pour la première fois sur ce sujet. Cette détérioration des sols, conjuguée aux effets des changements climatiques, affecte déjà le bien-être de 3,2 milliards d’être humains, soit 40% de la population mondiale, a ajouté le rapport élaboré par des experts bénévoles de 45 pays. L’Amérique centrale et du Sud, l’Afrique subsaharienne et l’Asie seront les régions les plus touchées par ce phénomène, précisent les auteurs de ce rapport, ajoutant que la détérioration des sols en 2050 va provoquer une réduction à hauteur de 10% en moyenne des cultures à l’échelle mondiale, et jusqu’à 50% au niveau de certaines régions. La disponibilité des pâturages destinés à l’élevage continuera de diminuer à l’avenir, en raison de la dégradation des terres, indique le rapport, selon lequel la perte de biodiversité, causée par ce phénomène, devrait atteindre 38% à 46% à l’horizon de 2050. En outre, la dégradation des sols serait aussi un facteur de guerres: « la diminution de productivité des sols rend les sociétés plus vulnérables à l’instabilité sociale, en particulier dans les régions sèches, où des années de très faibles précipitations ont été associées à une hausse des conflits violents allant jusqu’à 45% », affirment les experts. Outre son impact sur la sécurité alimentaire de l’ensemble des habitants de la planète, cette dégradation des sols aura aussi un coût économique estimé à 10% du PIB annuel, précise ledit rapport. A ce jour, seulement 25% des terres de la planète n’ont pas été « significativement affectées » par l’activité humaine, un ratio qui devrait chuter à 10% d’ici à 2050, ont averti les auteurs de ce rapport, ajoutant que les bénéfices de la restauration des sols sont dix fois supérieurs à ce que cela coûte. « Prendre les mesures adéquates pour combattre la détérioration de la terre peut transformer la vie de millions de gens à travers la planète », a estimé le président de l’IPBES, Robert Watson. La 6ème session annuelle plénière de l’IPBES s’est ouverte, le 17 mars à Medellín, en présence de 750 experts issus de 116 pays dont le Maroc, représenté par une délégation du ministère délégué chargé de l’Environnement. Les représentants des pays participants doivent plancher, à huis-clos, sur cinq rapports relatifs aux dégâts sur la faune, la flore et les sols de la Terre, et préconiser des solutions à cet égard. Élaborés pendant trois ans par plus de 550 experts internationaux de premier plan, ces rapports couvrent plusieurs régions du monde, à savoir les Amériques, l’Asie, le Pacifique, l’Afrique, l’Europe et l’Asie centrale. MAP

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