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Saisie de plus de 600 tonnes de marchandises de contrebande à Casablanca et ses environs

Un total de 600 tonnes de marchandises de contrebande ont été saisies lors d’une opération d’envergure menée par les services douaniers, conjointement avec la police et la Gendarmerie Royale au niveau de certains entrepôts clandestins dans à Casablanca et ses environs. Des perquisitions ont permis de saisir une quantité très importante de marchandises de contrebande principalement constituées de produits et denrées alimentaires notamment des céréales, des légumineuses, des fruits secs et des épices, indique l’Administration des Douanes et impôts indirects. La saisie de cette importante quantité de marchandise, dont la valeur est estimée à plus de 6 millions de dirhams, est le fruit d’un travail minutieux de renseignement et de filature effectuée par les services spécialisés de la Douane. MAP

Jeux méditerranéens Tarragone-2018: Bassou remporte le bronze, 4 médailles pour la Maroc

Le Judoka marocain Imad Bassou a remporté, mercredi, la médaille de bronze des 18è Jeux méditerranéens, soit la 4è médaille du Maroc dans ces compétitions qui se déroulent à Tarragone en Espagne du 22 juin au 1er juillet. Bassou s’est incliné en demi-finale (60Kg-66Kg) face à l’Italien Manuel Lombardo sur un score de (100-10). Et c’est précisément ce dernier qui va s’adjuger le titre de cette épreuve aux dépens de l’Espagnol Jereb Andraz. Il s’agit de la 4è médaille du Maroc, après l’or et l’argent des Karatékas Ameknassi et Sayah et le bronze de l’escrimeur Elkord. Un total de 113 sportifs représentent le Maroc dans cette compétition sportive, engagés dans 20 disciplines: 23 en athlétisme, en football (18), judo (10), taekwondo (8), karaté (7), boxe (7), lutte, golf et sports équestres (5), Beach volley (4), natation, cyclisme et sports boules (3), haltérophilie, triathlon, tennis, tir et pétanque (2) et escrime et gymnastique (1). Les Jeux Méditerranéens sont plus qu’un événement de transformation social et projection international, ils représentent aussi la possibilité d’être plus qu’un rassemblement sportif: un trait d’union fondé sur la solidarité et la concorde dans le Méditerranéen.

Le film tunisien « Mustapha Z » remporte le Grand prix du Festival maghrébin du film d’Oujda

Le long-métrage « Mustapha Z » du réalisateur tunisien Nidal Chetta a remporté le Grand prix de la 7ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda qui a eu lieu du 23 au 27 juin sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.  »Mustapha Z’’ a raflé aussi le prix de la meilleure interprétation masculine qui a été décerné à l’acteur Abdelmonem Chouayet. La cérémonie de remise des prix de cette édition s’est déroulée mercredi soir au théâtre Mohammed VI d’Oujda en présence de plusieurs personnalités de divers horizons. Le jury de la catégorie long-métrages, présidé par le dramaturge Abdelkrim Berchid, a décerné, par ailleurs, les prix du meilleur scénario et de la meilleure réalisation au long-métrage algérien « Until the end of the time’’ de Yasmine Chouikh. Quant au prix du jury, il est revenu au film ‘’Nouhe ne sait pas nager’’ de Rachid El Wali, alors que le prix de la meilleure interprétation féminine a été accordé ex-æquo aux actrices Sarah Perles et Sondos Belhassen pour leurs rôles respectivement dans le film marocain ‘’Papillon’’ de Hamid Basket et le film tunisien ‘’Benzine’’ de Sara Laabidi. Pour la catégorie des courts-métrages, le jury, présidé par la journaliste Fatima Ifriqui, a décerné le Grand prix au film tunisien ‘’Aya’’ de Moufida Fedhila, qui a remporté aussi le prix du meilleur scénario, en sus du prix Don Quichotte décerné par la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc. Le film algérien ‘’Terrain vague’’ de Latifa Said s’est adjugé le prix de la meilleure réalisation. Le jury a accordé le prix de la meilleure interprétation masculine à Abdellah El Omrani pour son rôle dans ‘’Le retour du roi Lear’’ de Hicham El Wali, alors que Souhir Ben Amara a été récompensée pour son rôle dans le court-métrage tunisien ‘’When the sky began to scream’’. Le prix mention spécial du jury a été remis au court-métrage marocain ’’Ales’’ de son réalisateur Faiçal Ben. Six long-métrages (2 marocains, 2 algériens et 2 tunisiens) et douze court-métrages étaient en lice lors de cette édition du Festival maghrébin du film d’Oujda tenue sous le thème « le cinéma, un langage universel ». Les court-métrages en lice pour s’adjuger l’un des prix du festival sont « Les secrets des vents » de Imenr Nassiri Boulos,  » Page blanche » de Mohamed Najib Lamraoui, « Aya » de Moufida Fedila, « Roujoula » de Ilias Al Faris,  » Ajrass » de Mai Mustapha Ekhou, « When the sky began to scream » de Qayss Mejri, « Le retour du roi Lear » de Hicham El wali, « Human » de Issam Taachit,  » Naji’s corpse » de Raouf Bayo, « Terrain vague » de Latifa Said, « Ales » de Faissal Ben et  » Fast love » de Choukri Rouha. La cérémonie de clôture du festival, organisé par l’association CinéMaghreb, a été marquée aussi par un vibrant hommage rendu au wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad Al Jamai, au directeur régional de la Culture, Omar Abbou, et à l’artiste Mohamed Chaabane qui est un grande figure de la musique andalouse à Oujda, et ce en récompense à leur apport considérable à la promotion et au développements des secteurs de l’art et de la culture dans la région de l’Oriental. Outre les projections de films, dans le cadre de la compétition officielle ou hors-compétition, cette 7ème édition, dont le Liban était l’invité d’honneur, a livré un programme riche et varié avec une matinée « Ciné Kids » consacrée aux enfants, des débats et séminaires scientifiques, un master Class, et des rencontres artistiques avec des écrivains, dramaturges et poètes, en présence de figures artistiques, culturelles et sociales de renom. MAP

Sommet de l’UA à Nouakchott: Le Maroc pour une nouvelle vision de l’action commune africaine qui place le citoyen africain au centre de l’agenda de l’institution panafricaine

La délégation marocaine à la réunion du Comité des quinze ministres des Finances de l’Union africaine, dans le cadre des travaux de la 36ème Session du Comité des Représentants Permanents de l’UA, tenue mercredi à Nouakchott, a souligné l’importance de l’émergence d’une nouvelle vision de l’action commune africaine qui place le citoyen africain au centre de l’agenda de l’institution panafricaine.

La réunion du Comité des quinze ministres des Finances de l’UA, préparatoire du 31ème sommet de l’UA (1er et 2 juillet), a été consacrée à l’examen du projet du budget de l’Union pour l’année 2019 avant de le soumettre à la réunion du Conseil exécutif, prévue jeudi et vendredi.

La délégation marocaine, conduite par le Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et la CEA, Mohammed Arrouchi, a insisté sur la nécessité de placer le développement et la prospérité du citoyen africain parmi les priorités dans l’élaboration du budget de l’Union et ce à travers une action commune africaine efficace et efficiente.

M. Arrouchi a rappelé, dans ce sens, le discours de SM le Roi Mohammed VI devant le 28e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba dans lequel le Souverain a réaffirmé Son « engagement en faveur du développement et de la prospérité du citoyen africain ».

Le Représentant Permanent du Maroc auprès de l’UA et la CEA a indiqué que la délégation marocaine s’est inscrite en droite ligne avec la vision royale en proposant le lancement d’une réflexion sur la création d’un « fonds de l’Union africaine dédié aux projets du citoyen africain », l’objectif étant de rapprocher l’institution panafricaine du citoyen, renforcer la confiance et répondre aux attentes du citoyen africain.

M. Arrouchi a, d’autre part, noté que le sommet de Nouakchott constitue une étape majeure dans le développement de l’action commune africaine, mettant l’accent sur l’importance que revêt la crédibilité et l’efficacité de cette action commune qui doit être axée, à son tour, sur la bonne gouvernance, la clarté, la transparence et le dialogue fructueux.

La délégation marocaine, a-t-il relevé, a contribué de manière fructueuse dans les discussions en mettant l’accent sur l’importance d’affecter les ressources financières du budget de l’Union au service du développement et de l’amélioration des conditions de vie du citoyen africain.

Le Maroc, rappelle-t-on, est parmi les cinq premiers contributeurs dans le budget de l’Union africaine avec près de 10 pc du budget.

Les réunions préparatoires au sommet de Nouakchott avaient débuté lundi par la session ordinaire du Comité des représentants permanents de l’Union africaine (COREP) en prélude à la 33ème session ordinaire du conseil exécutif, prévue jeudi et vendredi, qui se tient à la veille du 31ème sommet de l’UA (1er et 2 juillet).

Devant la 36ème Session du Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP), le Maroc avait plaidé pour le renforcement de la bonne gouvernance au sein de l’UA en tant que voie incontournable pour assurer l’efficacité et l’efficience de l’action africaine commune au service du développement et de la prospérité du citoyen africain.

MAP

Sahara : M. Nasser Bourita reçoit Horst Köhler à Rabat

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, l’Envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, actuellement en visite au Maroc.
M. Köhler, qui s’est déjà rendu en Algérie et en Mauritanie, poursuivra sa visite au Maroc dans les provinces du sud du royaume, pour constater de visu les efforts réalisés en matière de développement socio-économique dans la région. Cette tournée, qui est la deuxième dans la région, intervient après l’adoption de la résolution 2414 du 27 avril 2018, par laquelle le Conseil de sécurité des Nations unies a réaffirmé la prééminence de l’Initiative marocaine d’autonomie, préconisé que le réalisme et l’esprit de compromis sont essentiels pour progresser vers une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au différend régional sur le Sahara marocain, en demandant expressément aux pays voisins, et donc à l’Algérie, « d’apporter une contribution importante au processus et de s’engager plus fortement pour progresser vers la solution politique ». En effet, la résolution 2414 du Conseil de sécurité sur le Sahara marocain est venue apporter des éclaircissements portant sur trois points essentiels. Le premier se rapporte au statut historique et juridique à l’Est du dispositif de défense et aux agissements du Polisario. Concernant ce point, le Conseil de sécurité a confirmé le statut de la zone à l’Est du dispositif de défense à savoir une zone tampon relevant des Accords de cessez-le-feu, où ne saurait y avoir d’activités civiles ou militaires. Le deuxième point définit la finalité du processus politique à savoir « parvenir à une solution politique réaliste, réalisable et durable basée sur le compromis », des termes qui s’identifient à la solution politique préconisée par le Maroc, dans le cadre de l’Initiative marocaine d’autonomie. Le troisième point identifie clairement les acteurs en demandant expressément aux pays voisins, et donc à l’Algérie, « d’apporter une contribution importante au processus et de s’engager plus fortement pour progresser vers la solution politique ». La résolution du CS confirme, ainsi, le statut de l’Algérie en tant qu’acteur et partie prenante, qui doit s’impliquer de manière forte dans la recherche de la solution politique. Côté humanitaire, la résolution du Conseil de sécurité réitère sa demande à l’Algérie d’honorer ses obligations internationales à l’égard des populations des camps de Tindouf, en lui demandant à nouveau que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé et en soulignant qu’il convient de déployer des efforts à cet égard. Sur le plan de la stabilité régionale, le Conseil de sécurité situe le différend sur le Sahara marocain dans son contexte régional, en reconnaissant qu’une solution politique à ce différend permettra le renforcement de la coopération entre les pays du Maghreb et contribuera à la stabilité et à la sécurité de la région sahélienne. A rappeler qu’à l’occasion de la réunion de Lisbonne en mars 2018 avec l’Envoyé personnel, la délégation marocaine a réaffirmé les fondamentaux de la position marocaine tels que rappelé dans le Discours du Roi à l’occasion de la commémoration du 42ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2017 : – Aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. – Les expériences passées devraient permettre de méditer sur une évidence: le problème n’est pas tant de trouver une solution à cette affaire, mais plutôt d’arriver à définir le processus à suivre pour y parvenir. Il appartient, donc, aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif; – Le plein respect des principes et fondamentaux retenus par le Conseil de Sécurité pour le traitement de ce conflit régional artificiel; l’organe onusien étant, de fait, la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement; – Le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes.

21 plages labellisées « Pavillon Bleu » pour l’été 2018

La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a décerné le label international Pavillon Bleu à 21 plages pour l’été 2018, sur 40 plages qui se sont portées candidates au Label. Introduit en 2002, ce label touristique international récompense les efforts des communes pour leur action en matière de qualité des eaux de baignade, d’information, de sensibilisation et d’éducation à l’environnement, d’hygiène et sécurité et d’aménagement et gestion des plages, indique la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans un communiqué.Parmi les plages ayant obtenu le Pavillon Bleu, Achakar (Tanger), Aglou Sidi Moussa (Tiznit), Arekmane (Nador), Ba-kacem (Tanger), Bouznika, Skhirate, Essaouira, souligne la même source, précisant que le label Pavillon Bleu est présent sur 3687 plages de 49 pays d’Europe, d’Afrique, d’Amérique.La labellisation Pavillon Bleu est une composante du programme Plages Propres dont l’objectif est la mise à niveau environnementale des plages, souligne le communiqué, notant que la labellisation vise aussi la sensibilisation et l’éducation des estivants à l’amélioration et la préservation de la qualité environnementale des plages.Dans le cadre de ce programme, les communes ont à charge de gérer, d’entretenir et d’équiper les plages qui relèvent de leur territoire, notant qu’elles sont soutenues par la Fondation qui coordonne le programme Plages Propres avec les départements ministériels concernés dans le cadre du comité national « Plages Propres ».

SM Le Roi Mohammed VI adresse un message de félicitations à M. Recep Tayyip Erdogan suite à sa réélection

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Recep Tayyip Erdogan suite à sa réélection à la président de la Turquie.
Dans ce message, le Souverain exprime au Président Erdogan ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux de réussite dans l’accomplissement de ses hautes fonctions et dans la réalisation des aspirations du peuple turc frère à davantage de progrès et de prospérité. « Cette réélection témoigne de la confiance renouvelée par le peuple turc en votre personne et de sa considération de vos efforts soutenus en faveur du progrès, du développement et du renforcement de la position de la Turquie au sein de son environnement régional et sur la scène internationale », souligne le Roi. Le Souverain exprime sa satisfaction des liens de fraternité solide et d’estime mutuelle unissant les deux peuples ainsi que des relations bilatérales basées sur la coopération fructueuse et la solidarité agissante, réaffirmant sa ferme détermination à continuer à œuvrer de concert avec le président turc en vue de raffermir ces relations et les hisser au niveau des aspirations des deux peuples frères, au service de leurs intérêts communs et en faveur de la consolidation de la sécurité, de la paix, et de la stabilité dans le monde.

162.000 enfants exercent un travail dangereux au Maroc

Dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, le HCP fait savoir que 162.000 de ces enfants exercent un travail dangereux, ce qui correspond à un taux d’incidence de 2,3%. Les enfants astreints à ce type de travail sont à 76,3% ruraux, 81% masculins et à 73% âgés de 15 à 17 ans, précise la même source, ajoutant qu’ils sont au nombre de 38.000 en milieu urbain, soit 85,6% des enfants au travail dans les villes (45.000 enfants) et 1% de l’ensemble des enfants citadins (4.026.000 enfants). Dans le cas des ruraux, fait remarquer le HCP, « ces proportions sont respectivement de 124.000, 61,4% (202.000 enfants) et 4% (3.023.000 enfants) ». L’enquête fait également ressortir que quatre régions du Royaume abritent 70% des enfants astreints à ce type de travail, avec en tête Casablanca-Settat (25,3%), suivie de Marrakech-Safi (20,3%), Rabat-Salé-Kénitra (12,7%) et Fès-Meknès (11,7%). Parmi les enfants de sexe masculin, 132.000 exercent un travail dangereux, 74,3% des garçons au travail et 3,7% de l’ensemble des garçons âgés de 7 à 17 ans respectivement, souligne le HCP, relevant que 10,6% des enfants exerçant un travail dangereux sont en cours de scolarisation, 81,4% ont quitté l’école et 8% ne l’ont jamais fréquentée. En outre, l’enquête indique que le travail dangereux reste concentré dans certains secteurs économiques et diffères selon le milieu de résidence, précisant qu’en zones rurales, les enfants exerçant un travail dangereux se retrouvent en particulier dans le secteur de l’ »agriculture, forêt et pêche » (82,6%), alors qu’en villes, ils sont concentrés dans les « services » (52,7%) et dans l’ »industrie y compris l’artisanat » (32%). Parmi les secteurs où le niveau d’exposition des enfants à ce risque est le plus élevé figure en particulier, le secteur des BTP avec 92%, suivi de l’ »industrie y compris l’artisanat » (83,7%), les « services » (82,4%) et l’ »agriculture, forêt et pêche » (58,6%), note le HCP, estimant que ce type de travail demeure l’apanage de certains statuts professionnels et diffère selon le milieu de résidence. En milieu rural, 73,3% des enfants exerçant un travail dangereux sont « aides familiales » et 19,6% « salariés », tandis que 43% des enfants sont « salariés », plus du tiers (34,6%) « apprentis » et 18,8% « aides familiales » en milieu urbain. La même source souligne par ailleurs, que si l’incidence du travail dangereux au Maroc est de l’ordre de 2,3% (1% parmi les enfants de 7 à 14 ans et 6% parmi ceux âgés de 15 à 17 ans au niveau national), elle est, selon les statistiques de l’OIT, de 4,6% à l’échelle internationale, représentant ainsi le double du niveau national, faisant remarquer que cette incidence passe de 1,5% au niveau des Etats Arabes à 3,2% dans les Amériques, puis à 3,4% dans la région Asie-Pacifique, et à 4% en Europe et Asie Centrale pour culminer à 8,6% en Afrique. En volume, sur un total d’environ 1,6 milliard d’enfants vivant dans le monde, 73 millions ou 4,6% vivent d’un travail dangereux, selon les statistiques des Nations Unies, citées dans le communiqué. Le 12 juin 2018, le monde a célébré la Journée mondiale contre le travail des enfants sous le thème « Agir pour éliminer d’urgence le travail dangereux des enfants ». Cette année, et en vue de mettre en relief l’importance de la relation entre l’abolition du travail des enfants et l’amélioration de la sécurité et de la santé des jeunes travailleurs, la Journée mondiale contre le travail des enfants et la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail se sont associées dans une campagne commune sous le thème « Génération :Sécurité et santé ». Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la promotion des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’objectif 8 visant, en particulier, l’élimination du travail des enfants sous toutes ses formes d’ici 2025 et la promotion de la sécurité et de la santé au travail pour tous les travailleurs d’ici 2030. A cet égard, le HCP rappelle que la Convention n° 182 de l’OIT, relative à « l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leur élimination », définit le « travail dangereux » pour les enfants comme étant « le travail qui, par sa nature et les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants ». Cette convention, adoptée par le BIT en 1999 et entrée en vigueur en 2000, a été ratifiée par le Maroc en janvier 2001.

L’utilisation du lait en poudre dans la fabrication des laits pasteurisé et UHT est interdite depuis décembre 2000 (ministère)

Rabat, 13/06/2018 (MAP), L’utilisation du lait en poudre dans la fabrication des laits pasteurisé et UHT est interdite depuis décembre 2000, souligne le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts dans un communiqué, en réaction aux questions soulevées dernièrement au sujet de l’utilisation de la poudre de lait dans la préparation du lait frais au Maroc. En vertu de l’article 9 du décret n 2-00-425 du 7 décembre 2000 relatif au contrôle de la production et de la commercialisation du lait et produits laitiers, toute utilisation du lait en poudre dans la fabrication des laits pasteurisé et UHT est interdite, relève le ministère, notant que « le Maroc a fait le choix d’interdire complètement son utilisation dans le lait frais pasteurisé. Pour le lait UHT, l’utilisation du lait en poudre n’est possible qu’en cas de dérogation basée sur des besoins spécifiques, explique la même source, faisant observer que l’objectif d’un tel parti pris émane de la volonté du Maroc de protéger l’amont agricole et les intérêts des petits éleveurs et paysans à travers le maintien d’une activité de collecte de lait frais constante et régulière. Le ministère précise en outre que la reconstitution du lait à partir des préparations laitières et du beurre « ne présente pas d’intérêt économique particulier ». « Compte tenu du prix actuel de ces matières, le coût du lait reconstitué se situerait à 4 dh/litre, ce qui est équivalent, voire 15% plus cher que le prix moyen du lait payé aux producteurs par les industriels laitiers », fait-il remarquer. De même, le ministère fait savoir que « compte tenu de la situation particulière survenue dans le secteur laitier et afin de prévenir toute irrégularité ou non-respect des réglementations en vigueur, plusieurs actions ont été menées afin de protéger les intérêts des éleveurs et des consommateurs ». Dans le cadre des opérations de contrôle menées par l’ONSSA sur les produits laitiers, des bilans-matière de l’utilisation du lait frais et de la poudre de lait ou préparation laitière en poudre ont été effectués sur les 5 derniers mois sur la base des registres présentés par les industriels, indique le ministère qui assure que les bilans-matière font ressortir que les quantités de lait collectées auprès des éleveurs couvrent les besoins pour la préparation du lait pasteurisé et UHT. Un reliquat de lait frais est même dégagé est utilisé selon les industriels dans la fabrication des dérivés laitiers », ajoute-t-il. « Aussi, poursuit le communiqué, les bilans matière ne peuvent démontrer une utilisation de la poudre dans la fabrication du lait pasteurisé et UHT », insiste le ministère. Le ministère relève en outre que, dans le secteur laitier, « la poudre de lait ou préparation laitière en poudre est commune et autorisée pour la préparation des dérivés laitiers, tels que les laits fermentés, yaourts, fromages et desserts lactés », faisant observer que les opérations de veille et de contrôle se poursuivent de manière régulière, et que « tout écart ou infraction aux réglementations en vigueur sera sanctionné ». Un projet de décret est également en cours dans l’objectif de renforcer le contrôle et la traçabilité de l’utilisation du lait en poudre afin de protéger la filière de tout déséquilibre, souligne la même source Notant que l’utilisation de la poudre de lait ou préparation laitière en poudre dans toutes sortes d’aliments ne représente aucun enjeu sanitaire, le ministère indique que ces matières font l’objet d’importations régulières au Maroc par les opérateurs du secteur agro-alimentaire et sont utilisées dans la fabrication de divers produits (dérivés laitiers, chocolat, biscuits, confiserie, fromage fondu, etc…). Pour les 5 premiers mois de 2018, l’importation de la poudre de lait et des préparations laitières en poudre s’est située à 14.700 T, affirme le ministère, faisant remarquer que « seuls 28% des volumes importés ont été réalisés par les industriels laitiers (4 100 T), soit 5 % de la production nationale de lait pendant cette période ». MAP

Le Comité de candidature « Maroc 2026 » félicite le trio nord-américain

Le Comité de candidature « Maroc 2026 » a félicité le trio nord-américain (USA-Canada-Mexique), choisi mercredi à Moscou par le Congrès de la FIFA pour organiser la Coupe du monde 2026 de football. « Suite au choix de la candidature United pour l’organisation de la coupe du monde 2026 par le congrès de la FIFA, qui s’est tenu à Moscou, le 13 juin 2018, le Comité de candidature Maroc 2026 félicite le trio nord-américain et lui souhaite bonne chance », a indiqué le Comité de candidature marocaine dans un communiqué. Le Comité de candidature a également remercié vivement les pays qui ont voté pour le dossier du Maroc et rend hommage à toutes les équipes qui ont participé avec professionnalisme et abnégation à la campagne de candidature Maroc 2026. « Le Maroc est fier d’avoir mené une campagne engagée, éthique et s’inscrivant totalement dans le respect des règles imposées par la FIFA. Le Maroc a démontré sa capacité à organiser une Coupe du monde, qui pour la première fois verra la participation de 48 équipes, répondant au nouveau cahier des charges exigeant de la FIFA », a souligné le président du comité de candidature, Moulay Hafid Elalamy, cité dans le communiqué. « Sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le Royaume du Maroc est déterminé à continuer sa trajectoire », affirme-t-il, notant que « les projets que nous avons présentés dans le dossier de candidature seront réalisés ». « Nous avons géré cette candidature avec un esprit sportif et nous poursuivrons notre chemin dans le même esprit », a ajouté M. Elalamy. Le Président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a indiqué, pour sa part, que « le Maroc se félicite d’avoir présenté un dossier solide où le football est au centre des préoccupations, pour une Coupe du monde authentique, profitable et avec un fort héritage ». L’organisation de la Coupe du monde 2026 de football a été attribuée, mercredi à Moscou, à la candidature du trio Etats-Unis-Canada-Mexique. « United-2026 » s’est imposé en vote finale, lors du 68ème Congrès de la FIFA, par 134 voix, devant « Maroc-2026 », qui a été soutenu par 65 Fédérations.

La production céréalière « devrait dépasser 100 millions quintaux »

La production céréalière devrait dépasser 100 millions quintaux au cours de l’actuelle saison agricole, a indiqué, mardi à Rabat, Aziz Akhannouch.
La production céréalière devrait dépasser 100 millions quintaux au cours de l’actuelle saison agricole, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Répondant à une question centrale à la Chambre des conseillers, sur « l’actuelle saison agricole », M. Akhannouch a précisé que la production prévisionnelle des 3 céréales principales est estimée à 48,1 millions quintaux de blé tendre, 22,8 millions quintaux de blé dur, et 27,3 millions quintaux d’orge. Pour les cultures sucrières, la superficie emblavée de betterave à sucre durant cette campagne agricole a atteint 48,305 hectares, soit 89% de la superficie programmée, a-t-il précisé, notant que la production prévisionnelle est estimée à 3,456 millions tonnes, soit un taux de productivité d’environ 72 tonnes par hectare. Concernant l’olivier, il a fait savoir que la production totale est estimée à 1,56 million tonnes, soit une hausse de 48% par rapport à la saison précédente, ce qui contribuera à la production d’environ 120 mille tonnes d’olives conditionnées, et près de 140 mille tonnes d’huile d’olive, sachant que l’oléiculture couvre une superficie d’environ 1,045 millions hectares, au titre de cette saison agricole. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, il est prévu que la production d’agrumes atteigne 2,28 millions tonnes, des dattes, 111,2 tonnes, et des légumineuses, 2,47 millions quintaux, soit une hausse de 3% par rapport à la dernière saison agricole. Au niveau de la production animalière, M. Akhannouch a indiqué que la production a atteint 690.000 tonnes de viande de volailles, soit près de 77% de l’objectif escompté d’ici 2020 (900.000 tonnes), 6,3 milliards d’œufs, soit 88 % de l’objectif visé en 2020 (7,2 milliards unités), ce qui permettra de répondre à 100% aux besoins de la consommation. Quant à la production de la filière des viandes rouges, elle a atteint 590.000 tonnes, soit 96 % de l’objectif visé en 2020 (612.000 tonnes), ce qui permettra de répondre à 98 % aux besoins des consommateurs, a-t-il ajouté.

« Plus de 470 migrants clandestins » sauvés par la Marine Royale

Un total de 472 migrants clandestins ont été sauvés, la nuit de vendredi à samedi en Méditerranée et en Atlantique, par la Marine Royale, indique samedi un communiqué des Forces armées royales (FAR). « La Marine Royale a porté assistance en Méditerranée et en Atlantique, la nuit du 08 juin 2018, à plusieurs embarcations en difficulté, sauvant ainsi quatre cent soixante douze (472) candidats à l’émigration clandestine, dont vingt-huit (28) femmes, vingt-sept (27) mineurs et trois (03) nourrissons », précise le communiqué. « L’ensemble des migrants et moyens nautiques utilisés ont été ramenés, à bon port », ajoute la même source.
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