Ouverture devant la Cour d’appel de Paris du procès d’anciens cheminots marocains contre la SNCF pour discrimination

SAR la Princesse Lalla Salma a inauguré lundi l’exposition « Face à Picasso » au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain à Rabat.
Organisée par la Fondation Nationale des Musées (FNM), en collaboration avec le Musée national Picasso-Paris, cette exposition réunit plus d’une centaine d’œuvres (tableaux, sculptures, céramiques, photographies, dessins et estampes), issues des collections du Musée national Picasso-Paris.
A cette occasion, SAR la princesse Lalla Salma, accompagnée du président de la Fondation Nationale des Musées (FNM), M. Mehdi Qotbi et des membres de la Fondation et du Musée, a visité l’exposition avant de prendre une photo souvenir.
Un catalogue sur Picasso a été remis à Son Altesse Royale par Mme Androula Michael, co-commissaire de l’exposition et Mme Mouna Mekouar, curateur de la FNM.
Un timbre postal commémoratif de l’exposition a été également remis à SAR la Princesse Lalla Salma par Mme Hind El Ayoubi, conservatrice adjointe de la FNM et Mme Fatima Zahra Lakrissa, responsable de la programmation de la FNM.
Ventilée en onze sections explorant chacune un pan du génie de Picasso, l’exposition se veut, foncièrement, un périple à la fois chronologique et thématique qui condense, avec une savante pondération, le meilleur de Picasso, entre peintures, sculptures, dessins, gravures, céramiques, estampes et photographies.
Des années de jeunesse de Picasso jusqu’aux derniers autoportraits, « Face à Picasso » est l’occasion d’une réflexion sur la notion, riche d’une histoire pluriséculaire, de « modèle » qu’il a constamment exploré et revisité tout au long de sa vie.
C’est une exposition pluridisciplinaire qui, en faisant dialoguer peintures, sculptures et gravures, donne un aperçu complet de tout ce que Picasso a pu créer tout au long de sa vie.
Avec une physionomie chrono-thématique, cette exposition revient sur tous les domaines de création de Pablo Picasso, son entourage et l’ensemble de sa vie. Les 11 sections aménagées pour l’occasion sont autant de petites expositions sur ce que Picasso a créé.
Avec MAP
Le Maroc est la boussole dont le monde a besoin pour consacrer une culture de l’art du vivre ensemble, a affirmé, dimanche à Ouazzane, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi. « Aujourd’hui, les valeurs de respect, de tolérance, de convivialité et de proximité aussi bien intellectuelle, philosophique, religieuse que morale ont déserté beaucoup de rivages autour de nous. Le Maroc est cette boussole dont le monde a besoin, que les autres ont perdu et que nous avons su sauvegarder », a indiqué M. Azoulay lors d’un colloque sous le thème « La tolérance: spécificités de la pensée religieuse au Maroc » en clôture du Moussem religieux de Moulay Abdallah Chérif.
Cette boussole marocaine part aujourd’hui d’Ouazzane qui détient dans l’histoire une place centrale, a-t-il assuré, expliquant que « l’héritage que cette ville nous a donné et que chacun de nous porte, dont les valeurs les plus profondes et l’enracinement de notre civilisation marocaine qui a légué au monde entier cet art du possible et cette proximité que l’islam et le judaïsme ont réussi à protéger, à nourrir et à sauvegarder, pendant plus d’un millénaire ».
« Il ne s’agit pas simplement d’une lettre d’Ouazzane envoyée au reste du Maroc, mais d’un message marocain que le Royaume adresse à la communauté des nations pour que la culture de l’art du vivre ensemble soit entendue, connue et partagée », a-t-il souligné.
Par ailleurs, M. Azoulay s’est réjoui de voir la reconnaissance du Moussem d’Ouazzane devenir aujourd’hui une réalité et de pouvoir, dans une convergence spirituelle, philosophique et religieuse exemplaire entre la Hilloula et le Moussem, donner cette leçon marocaine dont le monde a besoin et qui revêt à la fois toute sa profondeur et toute sa symbolique.
« Il faut que chacun d’entre nous soit conscient de cette responsabilité qui est la notre », a-t-il insisté, disant être « incapable de citer un autre pays où cette convergence entre Islam et Judaïsme s’exprime comme elle s’exprime chez nous, qui n’est que le fruit du leadership de SM le Roi Mohammed VI et d’une construction de la société civile marocaine ».
Il a également souligné la nécessité de sauvegarder ce consensus, de le nourrir et l’enseigner de génération en génération, précisant que ce message intemporel de convivialité n’est pas celui d’une génération, d’un individu ou d’une ville, mais le fruit d’une grande histoire qui appartient à tous les Marocains.
« Le Maroc d’aujourd’hui comme celui d’hier est porteur de ce message. Ce n’est pas simplement un constat théorique que je vous fais en ma qualité de conseiller de SM le Roi. C’est le citoyen marocain riche de son histoire, fier de sa mémoire, de sa marocanité, de son judaïsme et de la relation qu’il a réussi à construire avec toutes les civilisations composant le Maroc, en l’occurrence les grandes civilisations berbère et arabo-musulmane », a assuré Azoulay.
« Je suis fier et très attaché à mes origines souiris, mais à Ouazzane je me sens chez moi », a-t-il conclu sans manquer d’exprimer sa gratitude d’avoir eu l’occasion de partager des moments de marocanité la plus emblématique de ce que l’histoire a légué.
Organisé quatre jours durant à l’initiative conjointe du Conseil provincial d’Ouazzane, de la Commune urbaine et de la Zaouia Ouezzania, sous le signe « Invocation et pensée », le Moussem religieux et culturel de Moulay Abdallah Chérif a pour objectif de renforcer le développement humain et socioéconomique de la ville via la programmation d’une série d’activités spirituelles, culturelles et sociales.
MAP
La mise en œuvre des mécanismes de contrôle et de moralisation constitue une garantie pour l’évaluation du système judiciaire, a souligné, lundi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.
« Le système judiciaire nécessite une implication sérieuse basée sur les principes de la gouvernance administrative et sur l’approche participative », a indiqué M. Aujjar, lors d’un colloque organisé par le ministère de la Justice, sous le thème « Le contrôle et la moralisation: Bilan et défis ».
Il a ajouté que la promotion de l’élément humain dans ce secteur constitue un chantier stratégique, compte tenu du rôle central qu’il joue au sein de l’administration judiciaire.
M. Aujjar a aussi noté que son département est déterminé à accorder l’attention nécessaire aux ressources humaines relevant du département de la justice et à élaborer une vision globale pour améliorer et diversifier les services sociaux offerts par la Fondation Mohammadia des œuvres sociales des magistrats et fonctionnaires de la Justice.
A cet égard, il a appelé à la mise en œuvre en urgence d’une série de mécanismes d’exécution et de procédures relatives à l’élément humain, que ce soit au niveau de la réhabilitation, de la motivation ou des conditions de travail.
Le ministre a, par ailleurs, relevé que les indicateurs de performance judiciaire, d’exécution et de recouvrement ont enregistré, lors de l’année 2016, des chiffres exceptionnels, se félicitant, dans ce sens, des efforts consentis par le personnel et l’abnégation et le dévouement des cadres et des fonctionnaires relevant de l’administration.
Avec MAP
Le Conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a affirmé le lancement de l’opération d’indemnisation graduelle des pêcheurs d’Al Hoceima dont les filets ont été endommagés par les dauphins noirs « negroes ». Lors d’une réunion tenue, en fin de semaine dernière, entre le président du Conseil de la région, Ilyas El Omari, le président de la Chambre des pêches maritimes de la Méditerranée, Youssef Benjelloun et les présidents des associations des propriétaires de barques de pêche artisanale à M’diq, El Jebeha, Cala Iris et Al Hoceima, il a été convenu d’entamer, au cours des prochains jours, l’indemnisation des pêcheurs dont les filets ont été endommagés en leur versant une avance fixée à 25%, souligne-t-on dans un communiqué. Il a été aussi procédé à l’examen des mesures urgentes pour assurer le suivi de la mise en œuvre de la convention conclue entre les ministères de l’Intérieur et de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts et le Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima visant à limiter les risques causés par les negroes dans les ports de pêche sur les côtes méditerranéennes, via l’indemnisation des propriétaires de barques pour l’acquisition de nouveaux filets de pêche des poissons pélagiques, selon la même source.
MAP
Un forum parlementaire économique entre les chambres des conseillers du Maroc et du Japon a été créé, ont annoncé, lundi à Tokyo, les présidents respectifs des deux chambres, Hakim Benchamach et Chuichi Date.
M. Benchamach a souligné lors d’un entretien avec son homologue japonais, que l’objectif de sa visite de travail au Japon est de prospecter de nouvelles perspectives pour la coopération entre les deux pays et de hisser leurs relations dans les différents domaines.
Le président de la chambre des conseillers a présenté à son homologue japonais un aperçu sur la chambre et ses spécificités dans la représentation régionale, en tant que voix des régions, notant que la délégation marocaine comprend des présidents de régions prometteuses qui disposent d’énormément de ressources et offrent des opportunités d’investissement, ainsi que des chefs d’entreprises.
De son côté, le président de la chambre des conseillers japonaise a mis en avant la dynamique marquant les relations entre les chambres des deux pays.
Le responsable japonais s’est félicité aussi des relations distinguées entre les deux pays sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et l’Empereur Akihito du Japon, rappelant le rôle de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc.
La délégation accompagnant le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchamach, comprend le président du groupe de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Abdelilah Hafidi, le président de la Commission des affaires étrangères à la chambre des conseillers Mohamed Razma, le président de l’Association d’Amitié Maroc-Japon ainsi que les présidents des régions de Rabat-Salé-Kenitra et de l’Oriental.
L’accord portant sur la coopération entre le Maroc et le Nigéria dans le domaine des engrais est « une grande opportunité » pour le Nigéria, a affirmé, lundi à Rabat, le ministre nigérian des Affaires étrangères, M. Geoffrey Onyeama.
Dans une déclaration à la presse à l’occasion de la cérémonie de signature d’accords relatifs au projet du Gazoduc Nigéria-Maroc et à la coopération maroco-nigériane dans le domaine des engrais, présidée lundi au Palais Royal à Rabat, par SM le Roi Mohammed VI, le ministre nigérian a souligné que l’accord de coopération dans le domaine des engrais « que le Souverain a généreusement facilité est une grande opportunité pour le Nigéria dans sa quête de l’autosuffisance agricole ».
« Pendant des années, nous nous sommes concentrés sur le pétrole et avons négligé l’agriculture. Aujourd’hui, nous en souffrons les conséquences », a regretté M. Oneyama, ajoutant toutefois que grâce aux engrais et ressources en phosphates dont dispose le Maroc, « nous sommes désormais sur la voie de bâtir une forte infrastructure agricole ».
Un protocole d’accord a été signé lundi à Rabat, sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, entre le groupe OCP et l’Association nigériane des producteurs et fournisseurs d’engrais (FEPSAN) pour le renforcement des capacités de production et de distribution d’engrais au Nigeria.
Ce protocole d’accord jette les bases d’un partenariat à long-terme entre les deux pays qui contribuera à améliorer la productivité agricole et à favoriser la sécurité alimentaire et le développement rural.
MAP