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M. Boussaid : Le ministère de l’Economie et des finances oeuvre à répondre à la problématique des délais de paiement

Le ministère de l’Economie et des finances a mené des actions sur le plan réglementaire, législatif et opérationnel, afin de répondre au mieux à la problématique des délais de paiement, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid. Sur le plan réglementaire et législatif, le ministère a agi à travers la loi n°49-15 modifiant et complétant la loi n° 15-95 formant code de commerce relatif aux délais de paiement et la promulgation du décret fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques, a indiqué M. Boussaid qui coprésidait avec le patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, une réunion sous le thème « climat des affaires et délais de paiement ». Au niveau opérationnel, M. Boussaid a expliqué que le ministère est intervenu à travers une série d’actions, en essayant notamment de normaliser l’exécution de la loi de finances, faisant observer à cet égard qu’une plateforme informatique dédiée aux réclamations des fournisseurs sur les délais de paiement des établissements et entreprises publics (EEP) a été mise en ligne afin d’interagir avec l’ensemble des fournisseurs des EEP et régler les obstacles qui se dressent face à ces délais de paiement. M. Boussaid, qui a rappelé que le ministère a entrepris une action importante en remboursant ses arriérés de TVA, a noté que des actions en matière de trésorerie des établissements publics ont également été menées pour remédier aux problèmes qui allongeaient les délais de paiement. Pour sa part, M. Mezouar a souligné que la problématique des délais de paiement s’est également aggravée au sein du secteur privé et des entreprises, soulignant qu’il est important pour le secteur privé de s’accorder avec l’Etat sur la dynamique, les messages à transmettre et les actions à mener, du fait qu’il est « un acteur aux côtés de l’Etat, en relation avec l’Etat et pourvoyeur de l’Etat ». S’agissant de la question de la TVA et des crédits de TVA, M. Mezouar a noté que des engagements ont été pris et que des solutions ont été trouvées, précisant que la CGEM cherche à inscrire ces solutions dans une optique de durée et d’avenir et à assurer « une bonne fois pour toutes » la neutralité de la TVA. Il a par ailleurs exprimé sa volonté de traiter, en collaboration avec le ministère de l’Economie et des finances, la question « épineuse » des délais de paiement de manière à veiller à ne pas pénaliser ceux qui en sont victimes, à travers un traitement adéquat dans une logique d’équité fiscale. Le patron de la CGEM a également suggéré de créer une cellule dont la mission sera de traiter un certain nombre de dossiers spécifiques concernant les délais de paiement et le paiement de la créance étatique. Ont pris part à cette réunion des représentants du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, de Bank Al-Maghrib ainsi que du groupement professionnel des banques du Maroc. Cette réunion a été l’occasion de tenir la première réunion de l’Observatoire des délais de paiement, une instance consultative au service des autorités gouvernementales, visant à offrir une plateforme d’échange, de concertation et de proposition de mesures et d’actions afin de réduire les retards de paiement et maîtriser les dettes des fournisseurs. Elle a également été marquée par la présentation de plusieurs thématiques liées aux délais de paiement dans les secteurs public et privé, à savoir « l’évolution des délais de paiement des EEP », « la présentation de l’Observatoire des délais de paiement », « le projet de plateforme électronique des réclamations des fournisseurs sur les délais de paiement des EEP », « l’évolution des délais de paiement des administrations et des collectivités territoriales », « le cadre légal et réglementaire des délais de paiement », « l’évolution des délais de paiement dans le secteur privé » et « l’évolution des remboursements du crédit de TVA ». MAP

M. Akhannouch : Des mesures sont mises en place pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage à l’occasion de Aïd Al Adha

Une série de mesures ont été mises en place pour assurer la qualité du cheptel destiné à l’abattage à l’occasion de Aïd Al Adha et déclencher des poursuites contre les contrevenants, a assuré, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Pour assurer la protection du consommateur, le secteur concerné sera contrôlé durant toute la période qui précède Aïd Al Adha, en identifiant le cheptel à travers la pose de boucles et en enregistrant les éleveurs engraisseurs, a précisé M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion tenue avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit et en présence des professionnels du secteur. Ces opérations « permettront de garantir la traçabilité du produit » et éventuellement identifier les contrevenants et l’origine du problème, a-t-il précisé au terme de cette rencontre organisée dans le cadre des préparatifs de Aïd Al Adha et en rapport avec les mesures préventives entreprises pour circonscrire et parer à d’éventuels risques sanitaires et économiques liés à certaines pratiques relevées dans l’engraissement du cheptel destiné à l’abattage. Afin que chacun assume ses responsabilités et pour éviter l’utilisation des produits interdits, ces mesures ont été initiées en concertation avec toutes les parties concernées, à savoir la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR), la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), l’Ordre national des vétérinaires et l’Ordre national des pharmaciens, a ajouté le ministre, assurant que « l’État jouera son rôle » et fera le nécessaire contre les contrevenants. Il a également fait savoir qu’une campagne de sensibilisation sera lancée pour donner des conseils au consommateur sur les bonnes pratiques de conservation et d’utilisation de la viande. Pour sa part, le président de la FIVIAR, M’hammed Karimine, a rappelé que parmi les 6 millions de têtes d’ovins qui devront être bouclées avant Aïd Al Adha, un total de 2,4 millions a déjà été identifié, notant que l’ensemble du bétail destiné à la commercialisation sera identifié avant la fête de l’Aid au niveau de tout le territoire marocain. En concertation avec le ministère de tutelle, il sera également procédé au suivi de l’état du cheptel pendant au moins 15 jours avant l’Aïd, a-t-il poursuivi. Le chef de division de la sécurité sanitaire des produits et sous-produits animaux et aliments pour animaux à l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), Abdeghani Azzi, a souligné, quant à lui, que l’établissement a travaillé en collaboration avec les services du ministère de l’Intérieur et les professionnels du secteur dans le but de recenser toutes les fermes d’engraissement du bétail destiné à l’abattage. En cas de transgression des règlements en vigueur, les services de l’ONSSA interviennent pour prendre les mesures nécessaires conformément aux lois en vigueur, a-t-il mis en garde. Cette réunion s’est déroulée aussi en présence du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, du Général de Division, Commandant de la Gendarmerie Royale et du directeur général de l’ONSSA. MAP

Loi Organique n°130-13 relative à la loi de Finances : M. Boussaid préside la réunion de lancement du Jumelage Maroc-UE

Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Hakama » qui s’inscrit dans le partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne (UE), M. Mohammed Boussaid, ministre de l’Economie et des Finances, a présidé le 9 juillet 2018 à Rabat la réunion de lancement du jumelage institutionnel «Renforcement des capacités dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi Organique n°130-13 relative à la loi de Finances (LOF) ». Ont pris part à cette réunion, SE l’Ambassadeur de l’UE, Mme Claudia Widey, SE l’Ambassadeur de France, M. Jean-François Girault, ainsi que les hauts responsables des administrations marocaine et française. « La loi organique relative à la Loi de Finance est en quelque sorte la constitution financière du Royaume. En plus d’être aux normes internationales dans ce domaine, elle structure l’élaboration, le vote et l’établissement d’un équilibre budgétaire au sein de la loi de finances.  La mise en application de cette loi organique a démarré en 2015 et prendra fin en 2020. Cela se traduira sur le terrain par plus de transparence, par une meilleure gouvernance et une simplification de la lecture de la loi de finance.», rappelle M. Boussaid avant d’indiquer l’importance de ce projet de jumelage « qui va marquer l’administration marocaine pour les années à venir ».   Au cours de son exposé, M. Boussaid a rappelé que la Loi Organique n°130-13 relative à la loi de Finances « repose sur trois principes : la performance, la transparence et la reddition des comptes. Elle a pour ambition de transformer l’administration marocaine et renforcer la culture du résultat, afin que celles-ci puissent mieux répondre aux attentes de l’ensemble des citoyens ». Financé par l’UE à hauteur de 1,2 millions d’euros et géré avec l’appui de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures, le jumelage en question s’étale sur une durée de deux années et se concrétise via une coopération entre la Direction du Budget du Ministère de l’Economie et des Finances marocain et l’agence française d’expertise technique internationale, Expertise France. « L’objet du présent jumelage est d’appuyer la conduite et le déploiement de la formation sur les différentes thématiques de la LOF au profit de 1500 formateurs et gestionnaires issus de l’administration marocaine », fait savoir M. Boussaid avant de préciser que le contenu des formations à caractère opérationnel intègre les bonnes pratiques internationales en tenant compte de l’acquis de l’administration marocaine (textes législatifs et réglementaires, circulaires, guides opérationnels, etc.). Outre ces activités de formation, des visites d’études au sein des différentes administrations nationales et européennes viendront compléter ce dispositif de renforcement des capacités.  Pour sa part, Expertise France va mobiliser plus d’une trentaine de fonctionnaires issus des directions et services des ministères économique et financier français ainsi que des ministères et opérateurs sectoriels. Les experts dans le domaine des finances publiques appuieront ce transfert de connaissance et de savoir-faire. In fine, « ce jumelage tend à inscrire le projet dans une logique de renforcement des capacités des gestionnaires, assurer un transfert de savoir-faire en faveur des cadres des administrations marocaines et à assurer la durabilité des acquis, dans le respect des spécificités de la LOF », conclut le ministre de l’économie et des finances.

Saisie par la Gendarmerie Royale de près de 2 tonnes de sacs en plastique destinées à la commercialisation

Les éléments de la police judiciaire de la Gendarmerie Royale de Mohammedia, soutenus par des éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie Royale à Caidat Sidi Moussa Ben Ali, ont procédé, mercredi soir, lors d’une perquisition de deux dépôts à Douar Moualine Lâarssa, commune Sidi Moussa Ben Ali, à la saisie de près de deux tonnes de sacs en plastique qui était destinés à la commercialisation, a-t-on appris auprès des autorités locales de la préfecture de Mohammedia. Les éléments de la Gendarmerie Royale, sous la supervision des autorités compétentes, ont arrêté les exploitants de ces deux dépôts accusés de tentative de corrompre un agent de la Gendarmerie Royale d’une somme estimée à 3.000 dirhams et de création d’un atelier industriel sans autorisation, ajoute-t-on de mêmes sources Il a été également procédé lors de cette opération à la saisie des outils et équipements utilisés dans la fabrication de ces sacs, ainsi que d’une voiture légère servant pour le transport des sacs en plastique, selon la même source. MAP

Festival Timitar: Débat autour de la place de l’art et de la culture au sein de la société

« L’art et la culture, à quoi servent-ils vraiment ? » est l’interrogation qui a servi de point de départ aux débats de la table ronde organisée mercredi à l’ouverture de la 15ème édition du festival Timitar d’Agadir. La thématique a été traitée sous différents angles par un panel composé de l’islamologue, politologue et auteur franco-marocain, Rachid Benzine, l’universitaire et poète, Hassan Ouahbi et le réalisateur et metteur en scène Abderrazzak Zitouny. Partant du fait que l’art et la culture ont toujours suscité le débat, les intervenants sont revenus sur les question de la place, la fonction ou encore l’utilité de cette activité propre à l’humain: est-ce une priorité ou un luxe ? Cette question qui divise encore aujourd’hui beaucoup de sociétés découlent du fait que certains pensent que l’art et la culture sont complément ostentatoire à l’heure où il y a tellement de besoins en termes d’éducation, de santé et d’infrastructures. D’autres pensent, par contre, que seuls l’art et la culture sauveront le monde car ils incarnent la beauté et nourrissent les âmes et les esprits. Une œuvre d’art, un objet culturel, un festival, un film, un livre ou une pièce de théâtre ont-ils une fonction sociale autre que nous distraire ? En ces temps difficiles, il est de plus en plus fréquent de voir le verre à moitié vide et céder à la démagogie voire au désespoir, relève-ton lors de ce débat. Les panélistes n’ont pas manqué, par ailleurs, de soulever les questions de la différence entre art et culture, du rôle de l’intellectuel et de l’artiste au sein de sa société ainsi que de la dimension transversale de la culture et l’impact de son développement sur la société dans son ensemble. Cette table ronde fait partie d’une série de rencontres du programme culturel de Timitar qui comporte également un débat sur la sauvegarde du patrimoine immatériel marocain, un spectacle de théâtre sous le titre «Lettres à Nour » d’après le roman de Rachid Benzine, mis en scéne par Abderrazzak Zitouny, et une rencontre sur l’appui à la production musicale amazighe avec comme exemple cette année la sortie de l’album « Amarg» du groupe Ribas Fusion. Tout au long de quatre jours, cette 15ème édition propose une quarantaine de spectacles de musique sur trois scènes animées par quelque 400 artistes marocains et étrangers. MAP

SM le Roi félicite le président américain à l’occasion de la fête de l’Indépendance de son pays

SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au président des Etats-Unis d’Amérique, M. Donald Trump à l’occasion de la fête de l’Indépendance de son pays. Dans ce message, le Souverain exprime Ses chaleureuses félicitations et Ses sincères vœux de santé et de bonheur au président Trump et de davantage de progrès et de prospérité au peuple américain ami. SM le Roi fait part également de Sa fierté des liens d’amitié historiques et solides, d’estime mutuelle et de coopération fructueuse unissant les deux pays, réitérant Sa détermination à continuer à œuvrer de concert avec le Président américain pour les enrichir davantage et les hisser à des niveaux supérieurs, de nature à donner au partenariat stratégique maroco-américain une dynamique forte et renouvelée. Tout en saluant le dialogue stratégique instauré entre les deux pays, SM le Roi réaffirme au président américain l’importance accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de la concertation et de la coordination avec les Etats-Unis aux niveaux bilatéral et multilatéral, en ce qui concerne les questions régionales et internationales d’intérêt commun, au service des intérêts suprêmes des deux peuples amis et en vue de contribuer à la consolidation des valeurs de la liberté, de la coexistence, de la sécurité et de la paix dans le monde.
MAP

Le 31eme sommet de l’Union africaine adopte la mise en place de l’Observatoire Africain des Migrations au Maroc

Le 31eme sommet de l’Union africaine, qui a clos ses travaux lundi soir à Nouakchott, a adopté la mise en place de l’Observatoire Africain des Migrations au Maroc, suite à la proposition de SM le Roi Mohammed VI en sa qualité de Leader de l’UA sur la question de la migration. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA avait adopté le 11 mai 2018 la proposition de SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Leader de l’UA sur la question de la migration, d’établir un Observatoire africain des migrations. Cet observatoire, dont le travail sera basé sur le triptyque «comprendre, anticiper et agir», aura pour mission de collecter les informations et de développer l’échange d’informations ainsi que la coordination entre les pays africains. Outre la question migratoire, le sommet de Nouakchott a examiné plusieurs questions relatives notamment à lutte contre la corruption, la réforme institutionnelle de l’UA, la mise en oeuvre de la feuille de route principale de l’UA sur les mesures pratiques pour faire taire les armes à feu en Afrique à l’horizon 2020 et d’autres questions en relation avec la paix et la sécurité dans le continent.
MAP

Interdiction des sacs en plastique : Bilan « extrêmement satisfaisant et encourageant »

Deux ans après sa mise en œuvre, le bilan de la loi n°77-15 portant interdiction des sacs en plastique est « extrêmement satisfaisant et encourageant », avec une utilisation exclusive des produits de substitution au niveau des segments de la grande et moyenne distribution et du commerce de proximité organisé, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. L’application de cette loi se fait via une démarche concertée et des mesures d’accompagnement comprenant un fonds de reconversion de 200 millions de dirhams (MDH) dédié aux entreprises impactées par ladite loi, a-t-il dit lors d’une rencontre sur l’avancement de la mise en œuvre de ladite loi, faisant savoir que ce fonds a profité à 25 entreprises, dont 18 se sont reconverties dans la fabrication de produits de substitution, avec la création de 600 emplois additionnels. Quelques 19 projets d’investissement ont par ailleurs bénéficié du fonds d’appui à la compétitivité des entreprises pour une enveloppe totale de 52 MDH, ayant contribué à la création de 1.177 emplois, a précisé M. Elalamy. L’éradication de l’usage des sacs en plastique reste toutefois limitée à cause de l’apparition de nouveau modes d’approvisionnement et de distribution, comme les ateliers de fabrication clandestins, la contrebande et la distribution à la sauvette, a-t-il déploré, notant que dans le cadre des efforts menés pour remédier à cette situation, quelques 3.826 infractions ont été enregistrées, ayant donné lieu à 757 jugements et un total de 5 MDH d’amendes. Un projet de modification de loi a également vu le jour visant à renforcer le contrôle et à élargir son champs d’intervention et à éviter les intermédiaires pour certaines catégories de sacs et leur utilisation, a poursuivi M. Elalamy Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a estimé que la loi relative à l’interdiction des sacs en plastique a porté ses fruits avec des résultats concrets sur le plan environnemental. « On remarque une sorte de prise de conscience, mais aussi un changement au niveau de l’appréhension du problème des sacs en plastique. Mais il reste un long chemin à parcourir », a-t-il relevé. Il faut notamment poursuivre les opérations de sensibilisation en vue de permettre aux citoyens de prendre conscience des dangers de ces sacs en plastique, a-t-il noté, soulignant qu’au niveau du secteur privé, d’importants investissements ont été mobilisés pour mettre en place une offre diversifiée de produits de substitution. Cette rencontre, marquée par la présence d’industriels, de membres associatifs et de représentants de la société civile, a traité de plusieurs thématiques, dont « l’accompagnement à la reconversion des industriels », les « alternatives aux sacs en plastique » et le « rôle de la société civile » MAP

Beni Mellal-Khénifra : La production de céréales d’automne devrait atteindre 13 millions de quintaux

La production de céréales d’automne dans la région de Beni Mellal-Khénifra au titre de l’actuelle campagne agricole devrait atteindre 13 millions de quintaux sur 574.000 hectares , soit 13 pc de la production nationale. Selon un rapport de la direction régionale d’agriculture, 8460 hectares ont été consacrés à la multiplication des semences avec des prévisions de production oscillant entre 350 et 400 milles quintaux (34 pc de la production nationale). En ce qui concerne la betterave à sucre, une superficie cultivée de 13.500 ha a été atteinte et une production totale de 1 million de tonnes devrait être réalisée avec un rendement compris entre 70 et 75 tonnes par hectare. La superficie totale arrachée est de 6830 ha (50 pc de la superficie réalisée), avec une production de 450 000 tonnes, un taux de rendement de plus de 65 tonnes par hectare et une richesse en sucre de 17,86 pc. Pour ce qui est des arbres fruitiers, la production totale d’olives est estimée à 180 000 tonnes, soit une augmentation de 20 pc par rapport à la saison 2016-2017 à la faveur des conditions climatiques favorables alors que la production d’agrumes a atteint 450.850 tonnes soit un taux de rentabilité de 26 tonnes par hectare. Cette production représente plus de 19 pc de la production nationale d’agrumes. La direction régionale d’Agriculture a par ailleurs relevé le retard et la faiblesse des pluies au début de la saison agricole 2017-2018 à Beni Mellal Khenifra qui ont retardé l’achèvement des programmes cultures, ajoutant qu’à partir de décembre, les pluies étaient abondantes et régulières favorisant l’amélioration de la nappe phréatique et les retenus des barrages. Le taux de remplissage des barrages varie actuellement entre 79 pc et 75 pc respectivement pour les barrages Ahmad El-Hansali et Bin El-Ouidan contre 30 et 16 pc auparavant.
MAP

Arrestation par le BCIJ de quatre individus partisans de Daech s’activant à Casablanca, Tanger, Nador et Tiznit

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a procédé lundi à l’arrestation de quatre individus soupçonnés d’être liés à l’organisation dite « Etat islamique » (EI), âgés entre 19 et 24 ans et s’activant dans les villes de Casablanca, Tanger, Nador et Tiznit, indique le ministère l’Intérieur.

Outre leur adhésion totale à l’agenda destructeur de Daech et aux actions de propagande en faveur de cette organisation terroriste, les investigations menées par les services de sûreté ont révélé que les éléments arrêtés s’activaient en vue d’acquérir des compétences dans le domaine de la fabrication d’explosifs pour commettre des opérations terroristes dans le Royaume, précise le ministère dans un communiqué.

Cette opération a permis la saisie de différents appareils électroniques, manuscrits et documents faisant l’apologie de l’idéologie extrémiste de Daech, en plus d’armes blanches, souligne la même source, ajoutant que l’un des suspects entretenait des liens étroits avec un des éléments arrêtés suite au démantèlement en mai dernier au Maroc et en Espagne d’une cellule terroriste liée à ce groupe radical. Cette opération sécuritaire, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour identifier les éléments extrémistes porteurs de projets terroristes, confirme la poursuite des menaces terroristes de Daech et de ses partisans partout dans le monde et leur intention de mener des opérations terroristes en représailles aux revers que cette organisation subit sur la scène syro-irakienne.

Les suspects seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué. (MAP).

M. Bourita : Le projet d’autonomie du Sahara marocain s’inscrit dans le cadre des efforts du Royaume pour l’édification d’une société démocratique et moderne

Le projet marocain d’autonomie pour la région du Sahara s’est inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts du Maroc pour l’édification d’une société démocratique et moderne, fondée sur l’Etat de droit, les libertés individuelles et collectives ainsi que le développement économique et social, a affirmé, lundi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.

Dans une allocution lue en son nom par l’ambassadeur, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, M. Omar Hilale, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence Académique Internationale « Modèles d’autonomie territoriale: Points communs et différences », qui se tient les 2 et 3 juillet à Dakhla, M. Bourita a souligné que cette initiative marocaine a été établie dans le cadre de la légalité internationale « pour garantir l’ensemble des droits collectifs et individuels tels qu’arrêtés par les instruments internationaux notamment ceux relatifs aux droits de l’homme, aux ressources naturelles, et au principe d’autodétermination ».

« Le projet d’Autonomie présentée par le Maroc a été établi pour garantir à tous les Sahraouis à l’extérieur comme à l’intérieur, dans leur composition plurielle, tribale, intergénérationnelle, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusivité, dans les instances et institutions de la région et de la Nation », a ajouté le ministre.

Ainsi, le projet d’Autonomie présentée par le Maroc prévoit la mise en place d’un ordre de principes constitutionnels et politiques élevés de grande portée, qui permettra aux habitants du Sahara de gérer démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives, a-t-il expliqué, faisant observer que les régions sahariennes disposeront des ressources financières nécessaires à leur développement, dans tous les domaines tout en participant de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.

A cet effet, M. Bourita a fait remarquer que la ville de Dakhla, qui abrite cette conférence, « constitue une illustration exemplaire des efforts consentis par le Royaume du Maroc et de sa vision pour le développement des provinces du Sud ». « A l’instar de toutes les autres villes sahariennes, Dakhla a connu au courant des dernières années une transformation profonde et des avancées substantielles à tous les niveaux et qui en ont fait aujourd’hui une ville phare et exemplaire tant pour le Royaume du Maroc qu’à l’échelle internationale », a-t-il relevé, notant qu’elle accueille aujourd’hui les plus grandes conférences internationales, à l’instar du forum Crans Montana, et s’est érigée en une véritable capitale touristique et sportive accueillant les grandes compétitions aquatiques internationales.

De même, le ministre a rappelé que sur Hautes Instructions Royales, un nouveau plan de développement pour les provinces du Sud a été mis en place, précisant que, dans ce sens, une enveloppe budgétaire de plus de 77 milliards de dirhams a été consacrée pour différents projets dans les domaines économique et industriel, l’agriculture et les pêches maritimes, le tourisme et la promotion de culture hassanie, les services de santé, l’éducation la haute technologie, et les infrastructures.

Les efforts de développements des provinces du Sud ont été, dès le départ, adossés à l’impératif de la mise en place d’une gouvernance responsable tout en veillant à améliorer les indicateurs, d’éducation, de formation, de savoir, de santé ainsi que les politiques de lutte contre la pauvreté, a-t-il souligné. L’objectif du Royaume du Maroc est de permettre au Sahara marocain de jouer le rôle historique qui est le sien en tant que trait d’union et de plaque-tournante pour les échanges entre le Maroc et l’Afrique et aussi avec les pays du Nord, a expliqué le ministre, notant qu’en outre, le Sahara marocain sera érigé en un espace géostratégique de référence, pour la paix, la stabilité et la prospérité partagée pour l’ensemble de la région euro-africaine ainsi que pour le reste des autres pays de la région sahélo sahélienne.

« Les opportunités offertes par la régionalisation avancée et les efforts de développements menés par le Maroc feront de la région du Sahara un pôle économique intégré et permettront de favoriser la réussite du Plan d’autonomie des provinces proposées par le Royaume du Maroc pour le règlement de ce différend artificiel », a fait savoir le ministre. Etalée sur deux jours, la conférence Académique Internationale « Modèles d’autonomie territoriale: Points communs et différences », qui connait la participation de nombreux chercheurs, politologues et think tank internationaux, sera marquée par plusieurs panels thématiques portant notamment sur les « aspects institutionnels », « droits humains et démocratie », « aspects économiques et fiscaux », « aspects internationaux » outre le lancement officiel du « Réseau académique international pour l’autonomie » et une rencontre avec les responsables locaux. (MAP).

Chambre des représentants: Séance plénière lundi consacrée aux questions orales relatives à la politique générale

La Chambre des représentants tiendra, lundi prochain, une séance plénière consacrée aux questions orales relatives à la politique générale, auxquelles répondra le chef du gouvernement. Cette séance, qui débutera à 15 h 30, intervient en application des dispositions de l’article 100 de la Constitution et conformément aux articles 278 et 283 du règlement intérieur de la Chambre, indique vendredi l’institution législative dans un communiqué.
MAP
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