M. Boussaid : Le ministère de l’Economie et des finances oeuvre à répondre à la problématique des délais de paiement

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a procédé lundi à l’arrestation de quatre individus soupçonnés d’être liés à l’organisation dite « Etat islamique » (EI), âgés entre 19 et 24 ans et s’activant dans les villes de Casablanca, Tanger, Nador et Tiznit, indique le ministère l’Intérieur.
Outre leur adhésion totale à l’agenda destructeur de Daech et aux actions de propagande en faveur de cette organisation terroriste, les investigations menées par les services de sûreté ont révélé que les éléments arrêtés s’activaient en vue d’acquérir des compétences dans le domaine de la fabrication d’explosifs pour commettre des opérations terroristes dans le Royaume, précise le ministère dans un communiqué.
Cette opération a permis la saisie de différents appareils électroniques, manuscrits et documents faisant l’apologie de l’idéologie extrémiste de Daech, en plus d’armes blanches, souligne la même source, ajoutant que l’un des suspects entretenait des liens étroits avec un des éléments arrêtés suite au démantèlement en mai dernier au Maroc et en Espagne d’une cellule terroriste liée à ce groupe radical. Cette opération sécuritaire, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour identifier les éléments extrémistes porteurs de projets terroristes, confirme la poursuite des menaces terroristes de Daech et de ses partisans partout dans le monde et leur intention de mener des opérations terroristes en représailles aux revers que cette organisation subit sur la scène syro-irakienne.
Les suspects seront déférés devant la justice dès la fin de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué. (MAP).
Le projet marocain d’autonomie pour la région du Sahara s’est inscrit dans le cadre de la poursuite des efforts du Maroc pour l’édification d’une société démocratique et moderne, fondée sur l’Etat de droit, les libertés individuelles et collectives ainsi que le développement économique et social, a affirmé, lundi à Dakhla, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Dans une allocution lue en son nom par l’ambassadeur, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, M. Omar Hilale, à l’occasion de l’ouverture de la Conférence Académique Internationale « Modèles d’autonomie territoriale: Points communs et différences », qui se tient les 2 et 3 juillet à Dakhla, M. Bourita a souligné que cette initiative marocaine a été établie dans le cadre de la légalité internationale « pour garantir l’ensemble des droits collectifs et individuels tels qu’arrêtés par les instruments internationaux notamment ceux relatifs aux droits de l’homme, aux ressources naturelles, et au principe d’autodétermination ».
« Le projet d’Autonomie présentée par le Maroc a été établi pour garantir à tous les Sahraouis à l’extérieur comme à l’intérieur, dans leur composition plurielle, tribale, intergénérationnelle, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusivité, dans les instances et institutions de la région et de la Nation », a ajouté le ministre.
Ainsi, le projet d’Autonomie présentée par le Maroc prévoit la mise en place d’un ordre de principes constitutionnels et politiques élevés de grande portée, qui permettra aux habitants du Sahara de gérer démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives, a-t-il expliqué, faisant observer que les régions sahariennes disposeront des ressources financières nécessaires à leur développement, dans tous les domaines tout en participant de manière active, à la vie économique, sociale et culturelle du Royaume.
A cet effet, M. Bourita a fait remarquer que la ville de Dakhla, qui abrite cette conférence, « constitue une illustration exemplaire des efforts consentis par le Royaume du Maroc et de sa vision pour le développement des provinces du Sud ». « A l’instar de toutes les autres villes sahariennes, Dakhla a connu au courant des dernières années une transformation profonde et des avancées substantielles à tous les niveaux et qui en ont fait aujourd’hui une ville phare et exemplaire tant pour le Royaume du Maroc qu’à l’échelle internationale », a-t-il relevé, notant qu’elle accueille aujourd’hui les plus grandes conférences internationales, à l’instar du forum Crans Montana, et s’est érigée en une véritable capitale touristique et sportive accueillant les grandes compétitions aquatiques internationales.
De même, le ministre a rappelé que sur Hautes Instructions Royales, un nouveau plan de développement pour les provinces du Sud a été mis en place, précisant que, dans ce sens, une enveloppe budgétaire de plus de 77 milliards de dirhams a été consacrée pour différents projets dans les domaines économique et industriel, l’agriculture et les pêches maritimes, le tourisme et la promotion de culture hassanie, les services de santé, l’éducation la haute technologie, et les infrastructures.
Les efforts de développements des provinces du Sud ont été, dès le départ, adossés à l’impératif de la mise en place d’une gouvernance responsable tout en veillant à améliorer les indicateurs, d’éducation, de formation, de savoir, de santé ainsi que les politiques de lutte contre la pauvreté, a-t-il souligné. L’objectif du Royaume du Maroc est de permettre au Sahara marocain de jouer le rôle historique qui est le sien en tant que trait d’union et de plaque-tournante pour les échanges entre le Maroc et l’Afrique et aussi avec les pays du Nord, a expliqué le ministre, notant qu’en outre, le Sahara marocain sera érigé en un espace géostratégique de référence, pour la paix, la stabilité et la prospérité partagée pour l’ensemble de la région euro-africaine ainsi que pour le reste des autres pays de la région sahélo sahélienne.
« Les opportunités offertes par la régionalisation avancée et les efforts de développements menés par le Maroc feront de la région du Sahara un pôle économique intégré et permettront de favoriser la réussite du Plan d’autonomie des provinces proposées par le Royaume du Maroc pour le règlement de ce différend artificiel », a fait savoir le ministre. Etalée sur deux jours, la conférence Académique Internationale « Modèles d’autonomie territoriale: Points communs et différences », qui connait la participation de nombreux chercheurs, politologues et think tank internationaux, sera marquée par plusieurs panels thématiques portant notamment sur les « aspects institutionnels », « droits humains et démocratie », « aspects économiques et fiscaux », « aspects internationaux » outre le lancement officiel du « Réseau académique international pour l’autonomie » et une rencontre avec les responsables locaux. (MAP).