S. M le Roi en contact étroit et permanent avec les différentes parties à la crise entre les pays du Golfe

Le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT) Guy Ryder s’est félicité, vendredi à Genève, de l’engagement fort du Maroc en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) et de la promotion des conventions collectives. Au cours d’un entretien avec le ministre du travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Yatim, en marge de la Conférence internationale du travail, M. Ryder a fait part de sa satisfaction de la qualité des relations de coopération entre l’agence onusienne et le Royaume. Le chef de l’OIT, qui était accompagné de plusieurs responsables de l’institution, s’est dit déterminé à parachever la mise en oeuvre du programme pays pour la promotion du travail décent auquel adhère pleinement le Maroc.
Rappelant la tenue à Marrakech de la Conférence mondiale sur le climat (COP22), le directeur général a fait part de la volonté de l’organisation de soutenir et d’accompagner les Etats-parties à la convention-cadre sur les changements climatiques. M. Yatim a de son côté exprimé sa fierté quant à la coopération solide avec l’organisation internationale du travail, comme en témoignent les programmes de coopération initiés entre les deux parties et la ratification par le Maroc d’une série de conventions internationales relatives au travail. Il a dans ce cadre plaidé en faveur d’un programme global de coopération Maroc-OIT axé sur l’agenda du travail décent dans des domaines aussi variés que les droits fondamentaux des travailleurs, la protection sociale et les droits des migrants. Le ministère du travail, a-t-il suggéré, est disposé à préparer et mettre en œuvre un plan dans ce sens dans un esprit de coopération Sud-Sud.
M. Yatim, qui préside la délégation marocaine tripartite à la Conférence annuelle de l’OIT qui se tient du 5 au 16 juin, a souligné la détermination du gouvernement à renforcer la négociation collective, à institutionnaliser le dialogue social et à élaborer une charte sociale encadrant la relation entre les partenaires sociaux. « Nous sommes déterminés à promouvoir le rôle des centrales syndicales comme l’atteste l’appel de l’exécutif à ouvrir des dialogues sectoriels dans la perspective d’un dialogue global », a relevé le ministre, rappelant à ce propos la signature récente de deux conventions collectives. Il a également cité la charte sociale tripartite qui sert de modèle au niveau de la région de Casablanca, une expérience que l’exécutif ambitionne d’étendre aux autres régions, appelant le Bureau international du travail à l’accompagner dans cette orientation visant à consolider la négociation collective.
En marge de sa participation à la Conférence du travail à Genève, M. Yatim a eu des entretiens avec le ministre tunisien des affaires sociales, Mohamed Trabelsi, le ministre du travail palestinien Maamoun Abu Shahla et son homologue des Iles Comores, Salime Mohamed.
Le Maroc est représenté à cette 106ème session de la Conférence internationale du travail par une délégation tripartite, présidée par le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle et composée des représentants du gouvernement, des organisations professionnelles des employeurs et des organisations syndicales les plus représentatives. Cet événement a été marqué par la présentation du rapport du directeur général sur le travail et le changement climatique « l’initiative verte » ainsi que de rapports sur l’application des conventions et recommandations et sur les migrations de main d’œuvre, l’emploi et le travail décent au service de la paix et de la résilience.
MAP
Une équipe internationale, dirigée par le Pr Jean-Jacques Hublin de l’Institut Max Planck d’Anthropologie Evolutionnaire (Leipzig, Allemagne) et le Pr Abdelouahed Ben-Ncer de l’Institut national d’Archéologie et du patrimoine de Rabat, vient de découvrir les plus anciens Homo Sapiens à Jebel Irhoud au Maroc.
Les découvertes de Jebel Irhoud font reculer les origines de notre espèce de 100.000 ans et révèlent un scénario évolutif complexe de l’humanité qui implique l’ensemble du continent africain, ont-ils souligné lors d’une conférence de presse à Paris, précisant qu’elle démontrent qu’il y a 300.000 ans, d’importantes modifications biologiques et comportementales avaient déjà eu lieu chez nos ancêtres directs à travers l’Afrique.
Les données génétiques sur les populations actuelles comme les trouvailles paléontologiques désignent sans ambigüité l’Afrique comme le continent d’origine de notre espèce Homo sapiens, ont-ils dit, expliquant que les restes fossiles découvertes sont celles de 3 adultes, un adolescent et un enfant.
« L’Afrique du Nord a longtemps été négligée dans les débats entourant les origines de notre espèce. Les découvertes spectaculaires de Jbel Irhoud démontrent en fait les connections étroites entre le Maghreb et le reste du continent africain à l’époque de l’émergence d’Homo sapiens », a indiqué M. Ben-Ncer.
« Nous avons pris l’habitude de penser que le berceau de l’humanité moderne peut être localisé en Afrique de l’Est il y a 200.000 ans, mais nos travaux démontrent sans ambigüité qu’Homo sapiens était probablement déjà présent sur l’ensemble du continent africain il y a 300.000 ans. Bien longtemps avant la sortie d’Afrique d’Homo sapiens, il y a eu une dispersion ancienne à l’intérieur de l’Afrique », a affirmé, de son côté, le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin.
Le site marocain de Jebel Irhoud est connu depuis les années 1960 pour des découvertes de restes humains et ses outillages de « Middle Stone Age ». Cependant l’interprétation des hommes de Jebel Irhoud a longtemps été obscurcie par l’imprécision persistante qui entourait leur âge géologique. Les nouvelles fouilles entreprises dans le site à partir de 2004 ont livré de nouveaux fossiles d’Homo sapiens in situ. Leur nombre est passé de 6 à 22, faisant de Jebel Irhoud le plus ancien et le plus riche gisement africain du « Middle Stone Age ». et documentant la première phase évolutive de notre espèce.
« En Afrique, les sites bien datés de cette période sont exceptionnellement rares et il est très heureux que le site de Jebel Irhoud ait préservé autant de silex brulés », a affirmé, de son côté l’expert de géochronologie de l’équipe Daniel Richter.
Selon les chercheurs, les hommes de Jebel Irhoud possèdent déjà une face et une denture d’allure moderne et aussi une boîte crânienne de grande taille mais avec une forme oblongue et par certains aspects archaïques.
L’équipe a utilisé les techniques avancées de la tomographie informatisée et de l’analyse statistique de forme sur des centaines de mesures tridimensionnelles pour montrer que la morphologie faciale des fossiles de Jebel Irhoud est presque indiscernable de celle des hommes actuels.
La morphologie et l’âge des fossiles de Jebel Irhoud confirment l’interprétation d’un fragment crânien énigmatique provenant de Florisbad en Afrique du sud et âgé de 260.000 ans comme un autre jalon ancien de notre espèce.
Quelque 713 détenus sont candidats libres aux épreuves nationales de baccalauréat au titre de la session de juin 2017, soit une hausse de 17,46pc par rapport à la saison scolaire précédente, a indiqué la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
La première journée des épreuves a connu la présence de 634 détenus-candidats, répartis sur 13 centres d’examens, soit une hausse de 13pc par rapport à la saison précédente, précise la DGAPR dans un communiqué.
Par filières, les détenus-candidats se répartissent entre les Lettres (35,47pc), les Sciences humaines (30pc), la Charia’a (12,261 pc), les Sciences de la vie et de la terre (9,34pc), les Sciences économiques (3,35pc), les Sciences physiques (3,06pc) et autres branches (6,56pc).
MAP
Les autorités publiques se sont engagées à respecter scrupuleusement le droit de rassemblement pacifique lors des manifestations survenues dans la province d’Al-Hoceïma, sans recours à la force pour disperser les protestataires ou les violenter, a affirmé, mardi, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.
Répondant à des questions orales à la Chambre des représentants relatives aux poursuites judiciaires engagées à l’encontre de certaines personnes, suite aux incidents qui se sont produits dans la province d’Al-Hoceïma, M. Aujjar a souligné que le gouvernement, en application des Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, s’engage à respecter et protéger les droits et libertés des individus, tels qu’ils sont énoncés dans la Constitution, et les conventions internationales ratifiées par le Royaume, en particulier le droit au rassemblement pacifique.
« Le traitement qu’ont réservé les autorités publiques à ces incidents constitue une preuve de l’adoption d’une politique pénale flexible, d’une interaction positive avec les revendications légitimes des habitants de la province et d’une politique de communication efficace avec la société civile, les élus et l’ensemble des citoyens pour trouver des solutions efficientes aux problématiques de développement dans la région, conformément à une approche participative », a estimé M. Aujjar.
Toutefois, le ministre a exprimé son regret de voir ces « manifestations sortir parfois du cadre pacifique et dégénérer, sous l’incitation de certains éléments ayant des objectifs suspects et douteux, ce qui a exacerbé la situation et causé des actes répréhensibles par la loi ayant endommagé de manière considérable les biens publics et privés et porté préjudice à l’intégrité physique des forces de l’ordre ».
Devant une telle situation, les autorités compétentes ont l’obligation d’assumer leur devoir d’intervention pour protéger les biens et les personnes et faire respecter la loi et les institutions afin de garantir la sécurité et la stabilité, a-t-il dit.
A cet effet, le ministre a rappelé que plusieurs personnes soupçonnées d’être impliquées dans les actes précitées ont été interpellées, ajoutant que la police judiciaire, sous la supervision directe de Parquet, a mené les investigations nécessaires et pris à leur encontre les dispositions qui s’imposent, en vertu de la loi.
« Le 26 mars dernier à Imzouren, 17 personnes, dont un mineur, ont été arrêtées pour tentative préméditatire d’incendie », a-t-il rappelé, ajoutant que lors prêche du vendredi 26 mai, 49 individus ont été arrêtés, dont 25 poursuivis et en état d’arrestation. Ils sont poursuivis pour outrage aux forces de l’ordre lors de l’exercice de leur fonction, désobéissance, destruction d’objet d’intérêt public et manifestation sans-autorisation, et rassemblement armé sur la voie publique.
En outre, 6 personnes ont été poursuivies en état d’arrestation pour outrage aux forces de l’ordre, désobéissance, violence et manifestation sur la voie publique sans autorisation, tandis que 7 autres, en état de liberté, sont poursuivies pour désobéissance et manifestation sur la voie publique. Un mineur a été poursuivi en état de liberté, alors que les cas de 10 personnes ont été classés sans suite, a-t-il poursuivi.
Évoquant le cas des personnes faisant l’objet de recherches par la brigade nationale de la police judiciaire, le ministre a relevé que, suite aux investigations sur des individus soupçonnés d’actes attentatoires à la sûreté intérieure de l’Etat, 38 ont été placés en garde-à-vue jusqu’à aujourd’hui, dont 32 d’entre eux ont été différés devant le Parquet près la cours d’appel de Casablanca qui les a transférés au juge d’instruction de la même juridiction, qui a ordonné la mise en détention de 31 et d’un seul sous-contrôle judiciaire.
M. Aujar a également rappelé que cinq personnes parmi celles arrêtées à Al-Hoceïma ont été déférées devant le Parquet près la cour d’appel d’Al-Hoceïma, précisant qu’après leur présentation devant le juge d’instruction de la même cour, celui-ci a ordonné leur détention. Ces personnes ont été transférées devant le juge d’instruction près de la cour d’appel de Casablanca sur décision de la Chambre criminelle près la Cour de cassation, en date du 02 juin, dans le but de préserver la sécurité publique.
Le ministre a souligné que les autres personnes seront déférées devant le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca, notant que le ministère suit de près les derniers développements des incidents d’Al-Hoceïma.
M. Aujar a, d’autre part, souligné que les Parquets sont appelés à veiller à ce que les personnes arrêtées bénéficient des garanties stipulées par la loi, que ce soit au niveau de la poursuite ou celui de l’enquête ou le procès, y compris la présomption d’innocence en tant que principe, faisant savoir que toutes les garanties ont été respectées, notamment la notification aux familles des personnes arrêtées, la permission de faire appel aux avocats et la soumission de personnes, se disant victimes de violence, aux examens médicaux.
Le ministère, ajoute M. Aujar, veille à instaurer une politique de communication régulière avec les médias et les différents acteurs concernés par ce dossier, ainsi que par les procédures judiciaires entreprises à leur encontre.
Pour des considérations humaines, le ministre de la Justice a indiqué que la Cour a décidé d’accordé la liberté pour deux personnes pour leur permettre de se présenter à l’examen du Baccalauréat, ainsi qu’à une personne souffrant d’une maladie grave.
Selon M. Aujar, les manifestations des habitants d’Al-Hoceïma sont légitimes et garanties par la loi, notant que le gouvernement poursuivra son interaction positive avec les revendications dans la province d’Al-Hoceïma et dans d’autres régions du Royaume, tout en se félicitant des efforts déployés par les autorités territoriales et les différentes instances en vue d’agir dans le cadre de la loi et de l’Etat de droit et des institutions.
MAP
La Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), Irina Bokova, a salué, mardi à New York, la forte présence de la femme dans le domaine de la recherche dans les sciences halieutiques au Maroc.
« Il convient aujourd’hui de fêter l’égalité homme-femme et la forte présence des femmes scientifiques marocaines investies dans l’environnement et dans les sciences sur l’océan », a déclaré à la MAP Mme Bokova, en marge d’une cérémonie lors de laquelle le Maroc a été primé pour ses efforts de promotion de l’approche genre dans la recherche des sciences halieutiques.
Il est “extrêmement important” de célébrer cette “belle combinaison”, la science de l’océan et la forte présence de la femme dans ce domaine, a dit Mme Bokova, ajoutant : “c’est pourquoi on a célébré et primé le Maroc”.
La directrice générale de l’UNESCO a également félicité le Royaume pour son engagement à la protection de l’environnement et au combat contre le changement climatique.
Revenant sur la COP22, la haute responsable onusienne a fait remarquer que cette conférence revêt une importance particulière du fait qu’elle a été la première après l’adoption de l’Accord de Paris sur le changement climatique.
“La COP22 à Marrakech a été particulièrement importante parce que c’était la première conférence après l’adoption de l’Accord de Paris, et c’est pourquoi le rôle du Maroc a été clé”, a-t-elle souligné.
Mme Bokova a aussi salué le rôle prépondérant de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement dans l’éducation pour le développement durable.
Le prix décerné par l’UNESCO a été présenté par Mme Bokova, et reçu au nom du Maroc par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch et ce, lors d’une cérémonie organisée par la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO en marge de la Conférence de l’ONU sur les océans.
MAP
La compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé mardi qu’elle « ne peut pas assurer des vols » vers les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, le Yémen, les Maldives, le Bahreïn et l’Égypte via le hub de Doha, en raison de l’annulation des vols reliant la capitale qatarie à ces pays.
Dans un communiqué, RAM précise que seuls sont concernés, les vols vers et en provenance de ces six pays avec escale à Doha, la ligne aérienne entre Casablanca et Doha étant quant à elle opérationnelle.
Par ailleurs, les vols directs de la compagnie nationale marocaine reliant le Royaume du Maroc à l’Egypte et à l’Arabie Saoudite opéreront normalement, a fait savoir le communiqué.
RAM invite les clients qui sont programmés sur les prochains vols vers ou en provenance de ces destinations, à prendre contact avec les services de la compagnie sur les numéros de téléphone: 0890000800 et +212522489797 (numéro international), pour se renseigner sur les dispositions mises en place à ce sujet.
« Royal Air Maroc présente ses excuses aux clients concernés pour les désagréments causés par cette situation indépendante de sa volonté », a conclu le communiqué.
MAP