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Saisie de 233 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation durant le mois de Ramadan

Un total de 233 tonnes (T) de produits alimentaires impropres à la consommation ont été saisies et détruites durant le mois de Ramadan, a annoncé mercredi l’Office National de Sécurité Sanitaire de Produits Alimentaires (ONSSA). Les produits impropres à la consommation saisis et détruits ont concerné notamment les viandes rouges et blanches (133 T), les produits de la pêche (38 T), les produits de la minoterie (23 T), les produits laitiers (14 T), les jus et boissons (5 T), le concentré tomate (4 T) les dattes (3 T) et autres produits alimentaires (13T), a précisé l’ONSSA dans un communiqué. Les actions de contrôle réalisées en commission mixtes provinciales ou par les services de l’ONSSA seuls ont concerné (77.200 T) de produits alimentaires d’origine animale et végétale (soit 13% de moins par rapport au Ramadan précédant) et ont abouti au retrait du circuit de commercialisation de (233 T) de produits impropres à la consommation soit 0,3 % du total contrôlé, selon le document. Ainsi, sur le marché local, les services de contrôle de l’ONSSA ont réalisé 15.460 visites d’inspections, dont 9.800 en commissions mixtes. 1.173 prélèvements d’échantillons ont été opérés aux fins d’analyses soit 45% de plus par rapport au Ramadan de l’année dernière, et 106 procès-verbaux de constatations directes d’infraction ont été établis et transmis au parquet pour jugement, a fait savoir l’ONSSA. En outre, 23.450 actions quotidiennes de sensibilisation en matière d’entreposage des produits alimentaires, du respect des conditions d’hygiène, d’étiquetage et de présentation des produits alimentaires ont été également menées au profit des consommateurs et des opérateurs durant ce premier tiers du mois sacré du Ramadan, a ajouté le communiqué. A l’importation, 188.400 T de divers produits alimentaires ont fait l’objet de contrôle par les services compétents de l’Office aux différents postes frontaliers, a indiqué l’ONSSA, notant qu’à l’issu de ces contrôles, (76 T) ont été refoulés pour non-conformité aux normes réglementaires en vigueur. Les services de contrôle de l’ONSSA ont renforcé durant le mois sacré de ramadan 1348 leurs actions de contrôle sanitaire des produits alimentaires largement consommés afin de protéger la santé du consommateur, selon le communiqué, ajoutant que grâce à la vigilance et le renforcement du contrôle avant et durant le mois de ramadan 1438, les quantités saisies durant ce mois ont enregistré un recul de 33% par rapport à celles du mois de ramadan de l’année dernière (338 T), a précisé la même source.

Agroalimentaire : Le CGAM dévoile son nouveau dispositif de financement

Le groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM) a dévoilé aujourd’hui son nouveau dispositif de financement pour accompagner le nouveau contrat programme entre l’État et les professionnels du secteur de l’agroalimentaire. La présentation a eu lieu au centre des conférences de Skhirat, en présence de M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts ainsi que des centaines de professionnels et responsables du secteur. Le 17 avril dernier, le Gouvernement a signé un Contrat-Programme pour le développement de la filière agro-industrielle et qui devrait générer plus de 12 milliards de dirhams d’investissements. Selon M. Akhannouch, « cette signature marque résolument le point de départ d’un tournant dans le développement de notre agriculture et de notre production alimentaire nationale ». En effet, la filière devrait à terme créer un Chiffre d’Affaires additionnel de plus de 41 milliards de dirhams, une valeur ajoutée additionnelle de plus de 13 milliards de dirhams et créer plus de 38 000 emplois permanents. En présentant tout un arsenal de produits financiers adaptés aux besoins des investisseurs et qui complètent parfaitement l’offre du Gouvernement, le GCAM poursuit son accompagnement du Plan Maroc Vert (PMV). Il propose ainsi 8 packs composés chacun de produits dédiés à chaque phase allant de l’intrant agricole, à l’exportation en passant par la production, la valorisation du produit, mais également le développement commercial sur le marché marocain et les marchés extérieurs. Il est question de l’Agrum’pack pour la filière des agrumes ; le Pack Fruits pour la filière des fruits, frais et transformés ; le Pack Légumes pour la filière des légumes, frais et transformés ; l’OLEA Pack pour la filière huile d’olive ; le Pack Produlait pour la filière des produits dérivés du lait ; le Pack Viandes pour accompagner les filières avicole et viandes rouges ; le Pack Pâtes et Couscous ; le Pack Biscuiterie-Chocolaterie-Confiserie ; et un pack transverse dénommé pack développement durable dédié aux opérateurs désireux d’adopter des techniques respectueuses de l’environnement. Lesdits packs concernent à la fois les fournisseurs, les producteurs, les transformateurs, les exportateurs et la commercialisation locale. Ils couvrent les crédits de fonctionnement et d’investissement, les préfinancements et avances sur subventions accordées par l’Etat. En effet le Groupe CAM va proposer une avance pour « Sécurisation de l’approvisionnement ». Il s’agit là d’une facilité accordée aux entreprises agro-industrielles avant la récolte pour qu’elles puissent payer des avances aux agriculteurs sur la base d’un contrat. M. Akhannouch a précisé lors de son intervention qu’il est temps « d’influer une nouvelle dynamique au Plan Maroc Vert en continuant d’une part les efforts de développement de l’amont productif et en insufflant d’autre part une dynamique d’investissements nouveaux dans l’aval ». Une production massive nécessite, selon lui, de nouveaux débouchés. « Au marché local et celui d’export, il est temps d’ajouter la transformation. Parallèlement, le développement des industries de la transformation nécessite une sécurisation de l’approvisionnement pour créer la confiance des investisseurs », a-t-il fait savoir. Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a également rappelé les efforts de l’Etat pour l’encouragement de cette industrie. En effet, les Unités de Valorisation vont être subventionnées à hauteur de 20% jusqu’à 30% et avec des plafonds revus drastiquement à la hausse. A cela s’ajoutent des aides à l’export et des aides à la formation, la R&D et la recherche de débouchés commerciaux nouveaux. Les textes d’application du Contrat-Programme en question sont d’ores et déjà signés et introduits dans les circuits d’approbation et de publication. Selon M. Akhannouch, leur publication aurait vraisemblablement lieu parallèlement au lancement de la prochaine campagne agricole à la sortie de l’été.

M. Boussaid : La réforme du régime de change vise à accompagner l’ouverture du Maroc sur l’économie mondiale

    La réforme du régime de change vise à accompagner l’ouverture du Maroc sur l’économie mondiale et les transformations structurelles de l’économie nationale, ainsi que son intégration dans les chaînes de valeur mondiales, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid. En réponse à une question devant la Chambre des conseillers, M. Boussaid a affirmé que cette réforme vise à préserver et à renforcer la compétitivité économique marocaine, à améliorer le taux de croissance et de l’emploi, à consolider la capacité de l’économie nationale de faire face à l’éventualité d’un choc extérieur et à réduire la pression sur les réserves en devise. Cette réforme s’assigne également pour objectifs d’accompagner le développement du secteur financier national et de contribuer au renforcement de la dimension régionale du pôle financier de Casablanca, a-t-il ajouté. Pour le ministre, la réussite de la réforme du régime de change est tributaire de fondements macro-économiques solides, d’un secteur financier ferme capable de faire face aux fluctuations du taux de change du dirham et d’un marché des changes relativement développé assurant aux acteurs les outils nécessaires pour couvrir les risques, en plus d’une politique monétaire crédible et d’une capacité de maîtriser le taux d’inflation. L’impact de la variation du taux de change sur le taux d’inflation reste limité selon les appréciations du ministère des Finances et du Fonds monétaire international, a-t-il assuré, précisant qu’une hausse de 1pc du cours du dirham hisse de 0,15pc à 0,25pc, seulement, le taux d’inflation. De même, M. Boussaid a mis l’accent sur la poursuite de l’amélioration du cadre macro-économique à moyen terme et l’adoption d’une démarche graduelle et prudente pour la transition vers un régime de change plus flexible, tout en maintenant le contrôle du change sur les opérations de capital pour les résidents. MAP

Accès à l’eau potable: Plus d’un milliard de DH alloués annuellement au monde rural

      Le volume des investissements consacré à l’adduction en eau potable dans le monde rural s’élève à un milliard de dirhams (MMDH) annuellement, ce qui permet d’atteindre un taux de couverture en matière d’approvisionnement en eau de 96,5%, avec des disparités dans certaines régions, a indiqué, mardi à Rabat, la Secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afilal. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, Mme Afilal a expliqué que ces investissements, qui ne dépassaient pas 200 millions DH (MDH) par an pendant les années 90, ont eu un impact positif sur l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural, le développement humain et la scolarisation, en particulier de la fille rurale. Concernant les disparités entre les régions en matière d’approvisionnement en eau potable, la secrétaire d’Etat a relevé qu’il existe un projet de loi pour surmonter ces dysfonctionnements à travers la réhabilitation territoriale des régions montagneuses, notant qu’une enveloppe de 700 MDH a été allouée à ce projet dédié en particulier aux zones montagneuses dans lesquelles le taux d’approvisionnement en eau potable demeure inférieur à la moyenne nationale. Elle a, de même, ajouté que ce projet est mis en place en partenariat avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), les collectivités territoriales et la Direction générale des collectivités locales (DGCL) relevant du ministère de l’Intérieur, soulignant que le Maroc déploie « des efforts considérables » en matière de généralisation de l’approvisionnement en eau potable, en particulier en milieu rural. MAP

La date d’entrée en service des banques participatives est désormais connue

    Les banques participatives entreront en service dans les prochaines semaines, après le parachèvement de toutes les dispositions légales et techniques et l’agrément par Bank Al Maghreb des établissements offrant ce genre de services, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Bousaïd. Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, le ministre a précisé qu’il sera procédé prochainement à l’émission de sukuks (obligations) pour doter ces banques des liquidités nécessaires à leur fonctionnement, relevant que l’importance de ce projet nécessite de temporiser « pour lui assurer un lancement réussi ». Il a noté que les banques participatives joueront un rôle important en matière de diversification des sources de financement, de stimulation de l’épargne et de promotion des investissements. M. Boussaïd a rappelé que le travail législatif pour concrétiser ce genre de banques a débuté il y a des années, après l’adoption en 2014 de la loi relative aux établissements de crédits et organismes assimilés, y compris les banques participatives, ainsi que l’avis favorable, rendu en novembre 2016, par le Comité des Etablissements de Crédit, composé de Bank al Maghrib et du ministère de l’Economie et des finances, dans lequel il donne l’agrément à cinq banques marocaines pour l’exercice d’activités dans ce domaine, en partenariat avec des banques du Golfe.   MAP

M. Elalamy : Le millionième véhicule à l’usine Renault-Nissan, une réussite d’un partenariat édifiant entre le Maroc et le Groupe Renault

La fabrication du millionième véhicule à l’usine Renault-Nissan de Tanger, depuis son ouverture en 2012, est une réussite d’un partenariat édifiant entre le Maroc et le Groupe Renault, a affirmé le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid ElAlamy. Dans une conférence de presse, donnée lundi à l’occasion de la célébration par le Groupe Renault Maroc du millionie me ve hicule produit à l’usine Renault-Nissan de la ville du Détroit, M. El Alami a indiqué que cette performance est le fruit d’un « bon partenariat » public-privé et entre Renault et ses salariés, d’où la signature, lundi, d’une convention collective entre le syndicat (Union Marocaine du travail-UMT) et l’usine Renault de Tanger. Dans ce sens, a-t-il ajouté, « nous avons travaillé la main dans la main » entre les secteurs public et privé pour la concrétisation de ces réalisations. De même, M. El Alami a relevé que l’écosystème Renault, en cours de déploiement, est porteur de développement et de performance pour l’industrie automobile marocaine. Dans le même ordre d’idées, le ministre a mis l’accent sur le plan d’accélération industrielle qui offre à Renault et à ses fournisseurs les meilleurs conditions d’exercice de leurs activités. De son côté, le Directeur général du Groupe Renault Maroc, Marc Nassif, a relevé l’importance de cet « événement important » pour le Groupe, qui célèbre la fabrication du millionième véhicule dans l’usine de Tanger, cinq ans seulement après son ouverture, une performance qui vient couronner la présence de Renault dans le Royaume depuis bientôt 90 ans, a-t-il dit. A cet égard, M. Nassif a rappelé qu’après l’implantation commerciale de Renault en 1928, le Groupe a commencé dès 1966 à fabriquer des véhicules à la Somaca. En 2005, Renault a lancé la production des premiers véhicules de la marque Dacia destinés au marché local. Dans le même sens, il a fait savoir que la Logan est le véhicule le plus vendu au Maroc depuis 11 ans, ajoutant que le dispositif industriel du Groupe au Maroc a pris un tournant majeur avec la construction de l’usine de Tanger. Il a également relevé que le Maroc joue aujourd’hui un rôle clé dans le système industriel mondial du Groupe Renault, ajoutant que les véhicules « made in Morocco » représentent plus de 10% des véhicules vendus par le Groupe dans le monde. Au total, 474.840 Sandero, 320.078 Dokker et 193.181 Loddy ont été fabriqués depuis le lancement de l’usine de Tanger en 2012. En plus de couvrir le marché marocain, les modèles fabriqués à l’usine de Tanger sont exportés vers plus de 73 destinations. L’usine présente aujourd’hui une capacité de production de 340.000 véhicules. Véritable moteur économique au Maroc, l’usine Renault-Nissan de Tanger soutient le développement de la marque Dacia en exportant la majorité de sa production. Une Dacia sur 2 est produite au Maroc au sein des usines de Tanger et de la Somaca à Casablanca. Le Groupe Renault est leader incontesté du marché national avec ses deux marques Dacia et Renault. 4 véhicules sur 10 vendus au Maroc sont commercialisés par le Groupe. L’usine de Renault à Casablanca (SOMACA) fabrique des modèles Renault depuis 1966 et des modèles de la gamme Dacia depuis 2005. Respectueuse de l’environnement, Renault-Nissan de Tanger, première usine du Groupe conçue Zéro émission de CO2 et zéro rejet d’effluent industriel, reste encore aujourd’hui un modèle dans l’industrie automobile. La conception « Zéro émission de CO2 » est fondée sur deux piliers: plus de 90 pc des besoins sont issus d’énergies renouvelables, notamment grâce à une chaufferie biomasse innovante, outre une efficience énergétique pour maîtriser les consommations. L’absence de rejet d’effluent industriel repose sur le recyclage à 100 pc des eaux usées industrielles (une véritable station d’épuration en boucle fermée économise environ 900m3 par jour) et la maîtrise de la consommation d’eau industrielle, grâce à l’organisation de différents process (une économie d’environ 70 pc par rapport à une usine classique de capacité équivalente. En marge de cette cérémonie, une visite aux différentes installations de l’usine Renaut de Tanger a été organisée au profit des représentants de la presse, notamment à l’Institut de formation aux métiers de l’industrie automobile Tanger Med (IMFTM), au Centre livraison expédition, aux parties de manufacturing et de l’emboutissage, ainsi qu’au département maintenance centrale et de développement durable.

Le FMI prévoir un taux de croissance de 4,8% pour le Maroc en 2017

Le taux de croissance économique au Maroc devrait rebondir à 4,8% en 2017, grâce à une reprise « vigoureuse » dans le secteur agricole, a estimé lundi à Rabat, le chef de la mission de consultation du Fonds monétaire international (FMI), Nicolas Blancher. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Rabat, à l’issue d’une mission relative à la 2ème revue de l’accord au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) en faveur du Maroc, M. Blancher a indiqué néanmoins que la croissance, hors agriculture, « s’accélérerait de manière modeste à 3,3% » (+0,2 point). En effet, les performances et les politiques macroéconomiques du Maroc sont restées « solides », en dépit de la volatilité de la production agricole, de la faiblesse de la croissance chez les partenaires commerciaux et des risques extérieurs qui demeurent « élevés », a relevé le chef de mission, qui conduisait une équipe des services du FMI en mission au Maroc du 29 juin au 10 juillet. De même, « les autorités marocaines restent déterminées à poursuivre des réformes importantes sur le plan budgétaire, financier et structurel afin de rendre l’économie plus résiliente aux chocs extérieurs et de favoriser une croissance plus élevée et plus inclusive », a-t-il estimé. Le responsable a, par ailleurs, relevé que l’’inflation devrait ralentir à 0,9% pour l’année en cours, notant toutefois que le chômage demeure élevé, en particulier chez les jeunes et dans les rangs des femmes. S’agissant du déficit budgétaire, il devrait se réduire à 3,5% du PIB en 2017 grâce à l’augmentation des recettes et à la maîtrise des dépenses, a signalé le responsable à l »Institution de Bretton Woods, rapportant que l’équipe du FMI « note avec satisfaction que les autorités marocaines ont l’intention de poursuivre les réformes budgétaires, notamment en vue de mettre en place un système fiscal plus équitable et plus juste et de réduire la dette publique à moins de 60% du PIB d’ici 2021 ». Ces efforts, a-t-il soutenu, sont essentiels pour accroître les marges de manœuvre nécessaire afin de réduire la pauvreté et de promouvoir l’emploi au moyen de dépenses publiques, en particulier l’investissement et les programmes sociaux qui profitent aux couches les plus démunies de la population et qui aident à réduire les inégalités. Selon M. Blancher, l’équipe du FMI et les autorités marocaines ont mené des discussions « approfondies » et dans de « bonnes conditions » concernant la 2ème revue de l’accord au titre de la LPL. L’achèvement de la revue par le Conseil d’administration permettra au Maroc, a-t-il dit, d’accéder à 2.504 milliards de DTS (environ 3,42 milliards de dollars) au titre de cet accord LPL. Le Conseil d’administration du FMI avait approuvé, en juillet 2016, un accord LPL en faveur du Maroc pour un montant de 2.504 milliards de DTS (environ 3,42 milliards de dollars) . La première LPL du Fonds s’élevait à 6,21 milliards de dollars et avait été octroyée en août 2012, tandis que la deuxième, d’un montant de 5 milliards, a été approuvée en juillet 2014. Sur un autre registre, M. Blancher a estimé que le déficit des transactions extérieures courantes devrait se réduire à 4% du PIB en 2017, du fait de « la croissance continue des exportations et en dépit d’une augmentation des importations énergétiques », ajoutant que les réserves internationales brutes devraient avoisiner 24 milliards de dollars à fin 2017, soit environ 6 mois d’importations. Ainsi, les services du FMI souscrivent à « l’assouplissement du régime de change auquel les autorités ont l’intention de procéder de manière progressive, et qui permettra à l’économie marocaine de mieux absorber les chocs extérieurs et de rester compétitive à l’avenir », a-t-il ajouté. Tout en se félicitant des progrès enregistrés par le Maroc en matière de renforcement de la solidité du secteur financier, l’équipe du FMI tient à encourager le Royaume à accélérer les réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires et la gouvernance, à lutter contre la corruption, à réduire le taux de chômage, en particulier chez les jeunes, à palier les disparités régionales et sociales et à réformer le système éducatif, a fait savoir M. Blancher.

Arrestation à Casablanca de cinq individus en possession de près de 4.000 comprimés psychotropes

    La brigade de la police judiciaire du district d’Ain Chok à Casablanca a procédé, dimanche soir, à l’arrestation de 5 individus, membres d’une bande criminelle spécialisée dans le trafic de comprimés psychotropes et à la saisie en leur possession, de 3891 comprimés psychotropes, indique la direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les mis en cause, dont trois faisaient l’objet de mandats d’arrêt nationaux pour violence et trafic de drogue, ont été interpellés dans différentes zones de Casablanca, ajoute la DGSN dans un communiqué, précisant que les perquisitions ont permis la saisie de 2205 comprimés de type « Rivotril» et 1686 comprimés Extasy, ainsi qu’une quantité de cocaïne. Les prévenus ont été placés en garde à vue alors que les recherches se poursuivent pour interpeller les autres complices et les traduire devant la justice. MAP

Timitar : Plus de 250 000 spectateurs pour la soirée de clôture

La soirée de clôture du Festival Timitar, signes et cultures, a drainé plus de 250.000 spectateurs. Le public venu nombreux samedi sur Place Al Amal, a eu droit à des artistes de grand renom. Il a ainsi pu voir défiler sur scène Mizane Tiout, un groupe de musique traditionnel qui vient tout droit de l’Oasis de Tiout, la diva Fatima Tabaamrant, et la star à grand succès Asmaa Lmnawar qui, à chacun de ses passages, a enflammé la scène du Festival avant de la céder au maître de la musique chaâbie Abdelaziz Stati. Festival Timitar, signes et cultures s’est tenu du 5 au 8 juillet. Quatre jours de fête où Agadir a accueilli plus de 40 spectacles sur 3 scènes, animées par plus de 400 artistes d’ici et d’ailleurs.

M.Aujjar appelle à œuvrer à l’élaboration d’un avant projet de loi autour la responsabilité du médecin en cas d’erreur médicale

  Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a appelé, vendredi à Rabat, à l’élaboration d’un avant projet de loi autour de la responsabilité du médecin en cas d’erreur due à ses interventions médicales. Lors d’un colloque international organisé en partenariat avec l’Union internationale des avocats (UIA) et l’association des Barreaux d’avocats du Maroc (ABAM), sous le thème « l’indemnisation des préjudices résultant des erreurs médicales », M. Aujjar a souligné que les critères adoptés dans la définition du concept d’erreur médicale et sa durée, doivent tenir compte du niveau technique et technologique atteint par la médecine et du niveau de la compétence et de l’expertise disponible dans le pays en question. M. Aujjar s’est félicité de la place de choix qu’occupent les médecins dans la société, vu leurs rôle majeur en cas de maladie, ce qui reflète la confiance dont jouit le médecin dans sa relation avec le patient. Il a, e revanche, relevé que la relation entre le médecin et le patient peut être entachée par certaines erreurs pouvant nuire à cette confiance, soulignant que le manque d’obligation de soin, suite à une à négligence lui rend responsable des préjudices qu’il a commis. M. Aujjar a mis l’accent, dans ce sens, sur les dispositions juridiques régissant la responsabilité des médecins ayant commis des erreurs et des négligences de soins, qui sont stipulées dans le Dahir des obligations et contrats DOC qui remonte à un siècle, malgré le progrès qu’a connu la médecine qui soulèvent des problématiques d’ordre religieux, moral et philosophique, difficiles à résoudre en se basant uniquement sur les règles juridiques générales. Il a, en outre, évoqué la responsabilité du médecin quant à la délivrance des certificats médicaux accordés aux justiciables, notant que cela peut avoir de graves effets et conduire à l’usurpation de droits. Pour sa part, la présidente du comité national de l’UIA, Saida El Iraki, a relevé qu’il y a plusieurs problématiques qui varient selon la nature de l’erreur médicale et le préjudice qui en découle nécessitant ainsi une solution à travers l’élaboration d’un cadre juridique adéquat. Les erreurs médicales ont connu une recrudescence ces dernières années, malgré le développement des techniques et la multiplication des méthodes de soins, des opérations chirurgicales et des spécialités, de nature à établir une délimitation des responsabilités en cas de préjudice et d’indemnisation, a ajouté Mme El Iraki. Ce colloque de deux jours est une occasion pour débattre de plusieurs sujets, dont les évolutions comparées des législations nationales (le concept d’erreur médicale et de réparation du préjudice), les développements en cours au Maroc et l’évaluation du montant de dédommagement. MAP

Incendie de la Forêt de Cap Spartel-Médiouna-Souilka maitrisée, la replantation démarre en juillet 2018

    Le feu de forêt qui s’est déclaré le vendredi 30 juin dans les forêts de Cap Spartel, Mediouna et Sloukia à Tanger dans le Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) de Cap Spartel est maîtrisé depuis mardi dernier, a annoncé le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts. Selon un communiqué du ministère, la situation est sous contrôle actuellement grâce aux efforts combinés des équipes du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et la Lutte Contre la Désertification, du ministère de l’Intérieur, de la Protection Civile, de la Gendarmerie Royale, des Forces Royales Air, des Forces Auxiliaires, des Forces Armées Royales et des Autorités locales. La chaleur excessive combinée aux vents forts dont la vitesse a atteint les 80 km/h ont amené les intervenants à opérer selon une approche au triple objectifs de maîtriser l’incendie, veiller à la sécurité des installations et agglomérations et à la sécurité des équipes d’intervention et du matériel aérien et terrestre, explique le ministère, ajoutant que les équipes mobilisées ont mené les opérations avec professionnalisme et efficacité, ce qui a permis de restreindre le feu sur une superficie de 230 ha d’un massif forestier s’étendant sur une superficie de 5500 ha. 45 % de la superficie parcourue par le feu est constituée d’essences secondaires et de strate herbacée et 55 % de formations arborées (65% calcinées et 35% léchées), selon le ministère, signalant qu’un plan de reconstruction et de réhabilitation du site sinistré sera engagé dès cette année et s’étalera sur 3 ans. Ce programme, qui nécessitera un budget approximatif de 8 millions dirhams (MDH), s’articule autour de plusieurs composantes, notamment l’engagement immédiat de l’opération de nettoiement en totalité du site incendié, tous statuts juridiques des terres confondus, précise le ministère, notant que cette opération sera exécutée sous forme de coupe d’exploitation ou d’autres opérations sylvicoles. Il s’assigne pour objectifs la reconstitution et la replantation du couvert selon une vision qui garantit la stabilisation des sols et la lutte contre l’érosion, à travers un programme d’intervention biologique et mécanique, fait savoir le communiqué, ajoutant qu’une fois les travaux de préparation du sol achevés, les opérations de replantation devront être entamée à partir de juillet 2018. Ledit programme vise aussi la mise en place des équipements et des d’infrastructures pour le renforcement du dispositif anti-feu existant (réseau de desserte, tranchées pare-feu, bouches d’incendies et postes vigies) et le Renforcement du réseau de surveillance et de vigilance approprié au site pour assurer un pré-dispositionnement des équipes d’intervention et une réactivité rapide au besoin, précise le ministère. Au niveau national, la situation des incendies de forêts depuis le 1er janvier 2017 fait état de 376 ha de superficie forestière parcourue par le feu, soit une réduction de 25% des superficies incendiées par rapport à la moyenne des 10 dernières années à la même période, selon le communiqué, ajoutant que 56 % est constituée essentiellement d’essences secondaires et de formations herbacées. Malgré les opérations de lutte et de prévention réunissant toutes les conditions pour des interventions efficaces dans le respect des normes de sécurité, la vigilance reste de mise en cette saison d’été où des actes de négligence peuvent avoir de lourdes conséquences, indique le communiqué, faisant savoir que les citoyens et tous les utilisateurs des espaces forestiers (campeurs, apiculteurs, éleveurs, ouvriers…) sont appelés à éviter l’utilisation du feu pendant la période estivale et alerter les autorités compétentes de toute fumée ou départ de feu et tout autre indice pouvant occasionner un incendie. MAP

Lancement des inscriptions aux établissements de l’université Mohammed V de Rabat pour l’année 2017-2018

L’université Mohammed V de Rabat (UM5) a annoncé le lancement de la pré-inscription électronique à ses différents établissements au profit de nouveaux étudiants au titre de l’année universitaire 2017-2018.

Il s’agit de trois Facultés des Sciences juridiques, économiques et sociales, la Faculté des sciences, la Faculté des lettres et des sciences humaines et la faculté des sciences de l’éducation, ainsi que de l’Ecole des sciences de la technologie (EST), l’Ecole supérieure de l’enseignement technique (ENSET) et L’école normale supérieure (ENS).

La préinscription électronique des nouveaux étudiants au Diplôme universitaire de technologie (DUT) a eu lieu entre le premier et le 30 juin, alors que l’annonce des inscriptions dans la liste principale et la liste d’attente aura lieu le 27 juillet, indique, vendredi, un communiqué de l’UM5.

Le dépôt des dossiers d’inscription au service des affaires estudiantine à l’institution choisie par les nouveaux étudiants, se déroulera entre le 5 et le 7 septembre 2017 et les nouveaux étudiants seront accueillis le 7 septembre, précise le communiqué.

Pour la licence en étude fondamentale (LEF), la préinscription électronique a lieu du 26 juin et au 28 juillet, tandis que le dépôt des dossiers d’inscription à l’établissement est prévu entre le 17 et le 29 juillet.

Quant à la réinscription des anciens étudiants, elle aura lieu du 10 au 29 juillet, avant de reprendre entre le 22 et le 30 août 2017.

Concernant la licence professionnelle et le Master, l’UM5 souligne que les préinscriptions en ligne sot ouvertes du 19 juin au 16 juillet, faisant savoir que l’annonce de la liste des candidats, le déroulement des examens écrits et oraux, et l’annonce des listes finales des candidats admis auront lieu durant la période allant du 17 juillet à 9 septembre, et du 11 juillet jusqu’à 09 septembre 2017 pour accomplir l’inscription.

La préinscription électronique via le site de l’université est accessible et obligatoire via le site ( www.preinscription.um5.ac.ma) et le dépôt des dossiers d’inscription se fait auprès du service des affaires estudiantine au niveau des différents établissements.

L’UM5 a également mis à la disposition des étudiants toute l’information concernant les parcours de formation disponibles adéquates aux compétences des étudiants via le site électronique de l’université ( www.um5.ac.ma/um5r) ainsi qu’auprès du service des affaires estudiantines.

MAP

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