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M. Elalamy : La « Cité Mohammed VI Tanger Tech », un modèle innovant des nouvelles zones industrielles

La » Cité Mohammed VI Tanger Tech » constitue un modèle innovant des nouvelles zones industrielles intégrant de façon harmonieuse les zones industrielles, commerciales, résidentielles, de services publics et de loisirs, a affirmé, jeudi à Casablanca, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy. « Ce projet multidimensionnel dépasse le modèle traditionnel des zones industrielles et s’inspire du modèle chinois, leader mondial dans ce domaine », a souligné M. Elalamy lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des grandes lignes du projet de construction de la » Cité Mohammed VI Tanger Tech « , notant que le savoir-faire chinois dotera la nouvelle Cité des technologies les plus évoluées et les plus adaptées aux exigences de la vie moderne. Le Maroc a décidé depuis 3 ans d’arrêter la construction des zones industrielles déconnectées des infrastructures et des habitants, a fait savoir le ministre précisant dans cette optique que le Maroc souhaite aujourd’hui rapprocher les zones industrielles des entrées de villes pour faciliter les accès et développer au fur et à mesure des cités industrielles modernes. Par ailleurs, le responsable a estimé que ce projet illustre un exemple de partenariat sino-marocain, dont les effets dépasseront le cadre de la région et bénéficieront à l’ensemble du Royaume, rappelant que suivant les Hautes directives de SM le Roi, le Plan d’accélération industrielle 2014-2020, a réservé un axe stratégique majeur au partenariat industriel Maroc-Chine, dont le moment fort a été la dernière visite royale en Chine en mai 2016. Et d’ajouter que la République populaire de Chine a développé un savoir-faire incontestable en matière de villes industrielles et de Smarts Cities. La Cité devrait accueillir plus de 200 entreprises chinoises et employer, dans le secteur industriel, de l’habitat, de la santé et de l’éducation, plus de 200.000 personnes dans les 10 ans à venir. Les parties prenantes de la convention signée devant le Souverain sont le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Économie et des finances, le ministère du Commerce et de l’Industrie, la Wilaya de Tanger, la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, aux côtés du groupe Haite et de BMCE Bank of Africa.

La Chambre des conseillers tiendra mardi une séance plénière consacrée aux réponses du Chef du gouvernement sur la politique générale

La Chambre des conseillers tiendra, mardi prochain, une séance plénière, après celle des questions orales, consacrée à la présentation des réponses du Chef du gouvernement aux questions relatives à la politique générale. Les travaux de cette séance, qui intervient en application des dispositions de l’article 100 de la Constitution, porteront sur « le bilan des politiques publiques relatives aux Marocains du monde » et sur « la convergence des politiques publiques et leur impact sur la mise en oeuvre des stratégies sectorielles », indique un communiqué de la Chambre.

Le nombre d’élèves ayant abandonné l’école a baissé de 50.639 lors de cette année scolaire

Le nombre d’élèves ayant abandonné l’école a enregistré, lors de cette année scolaire, une baisse de 50.639 élèves pour s’établir à près de 279.177, contre 329.618 élèves durant l’année 2015-2016, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad. Dans un exposé présenté lors des travaux de la 12è session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) portant sur le plan d’action du ministère pour l’application de la réforme de l’éducation, M. Hassad a relevé que le taux de décrochage scolaire du côté des filles demeure en hausse, au niveau du primaire, en comparaison avec celui des garçons, tandis qu’au niveau du cycle secondaire collégial, il est en baisse, ajoutant que ce taux est à égalité chez les filles et les garçons au niveau du cycle secondaire qualifiant. Le ministre a aussi précisé que le taux de redoublement le plus élevé, selon les niveaux scolaires, a été enregistré au niveau de la première année du primaire, de la 3ème année du collège et de la 2ème année du baccalauréat, alors que par rapport aux cycles, le taux le plus élevé a été enregistré au niveau du secondaire collégial, suivi du secondaire qualifiant, puis du primaire. Lors de la prochaine rentrée scolaire, a-t-il ajouté, il sera procédé à la mise en place du cadre de référence de l’éducation, puisque les élèves âgés de 5 ans et demi seront accueillis dans les établissements de l’enseignement public au niveau du primaire, tandis que les élèves du préscolaire (4-5 ans) y seront accueillis de manière progressive, pour atteindre un taux de scolarisation de 67% lors de l’année scolaire 2021-2022, dans la perspective d’une généralisation en 2027, conformément aux orientations de la Vision stratégique de l’enseignement. Il sera également procédé à l’amélioration de l’enseignement de la langue arabe et à l’enseignement de la langue française, en mettant l’accent sur l’expression orale, au niveau de la première année de scolarité, outre l’insistance sur cette langue aux niveaux de la 5è et 6è années du primaire et l’adoption de mesures à même de garantir la réussite scolaire à travers la réduction du nombre d’élèves en classe à 30 pour les deux premières années du primaire et à 34 élèves pour les autres niveaux, a noté le ministre. Concernant les établissement de l’enseignement supérieur, M. Hassad a souligné qu’il sera procédé à partir de l’année universitaire prochaine à la création d’un mécanisme de suivi des lauréats de chaque université à travers l’observation et l’évaluation des expériences actuelles afin de généraliser celles les plus réussies, la mise en place et l’application des mesures de transparence pour accéder aux cycles professionnels, master et doctorat et la révision de la création des instituts supérieurs privés de l’enseignement supérieur, entre autres. Au programme de cette session figure la présentation de deux rapports élaborés par l’Instance nationale d’évaluation. Le premier porte sur les facultés pluridisciplinaires et le second sur le cycle du doctorat.

Province d’Al Hoceima: Lancement d’une campagne médicale pluridisciplinaire au profit des marins pêcheurs

Une campagne médicale pluridisciplinaire sera lancée, jeudi dans la province d’Al Hoceima, au profit des marins pêcheurs, à l’initiative du ministère de la Santé, en partenariat avec le secrétariat d’État Chargé de la pêche maritime. Cette campagne de deux jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention de partenariat signée entre le ministère et le département de la pêche maritime pour la protection des marins pêcheurs et le renforcement de l’offre médicale dans la province d’Al Hoceima afin de rapprocher les services médicaux et de soins à cette catégorie, indique un communiqué du ministère de la santé. Cette initiative vise, selon la même source, à promouvoir l’éducation sur la santé et à effectuer un dépistage de certaines maladies chroniques tels que le diabète, l’hypertension, le VIH, les maladies bucco-dentaires, outre la vaccination des marins pêcheurs contre l’hépatite virale B. Le ministère a pris toutes les mesures nécessaires pour la réussite de cette opération, en mobilisant 20 cadres constitués de médecins, d’infirmiers et de techniciens pour procéder au diagnostic des maladies chroniques au profit de près de 600 marins pêcheurs du port d’Al Hoceima et mettre à disposition 7.600 doses du vaccin contre l’hépatite B au profit d’environ 2.500 pêcheurs, note le communiqué. Cette campagne, ajoute la même source, s’inscrit dans le cadre d’un programme national de médecine maritime, initié par le ministère en partenariat avec le département de la pêche maritime dans différents ports du Royaume en vue de protéger la santé et la sécurité des marins pêcheurs.

HCP: Les ménages moins pessimistes sur leur capacité future à épargner

Les ménages marocains demeurent moins pessimistes quant à leur capacité future à épargner au cours des 12 prochains mois, selon une enquête du Haut-Commissariat au Plan (HCP). En effet, 20,5% des ménages s’attendent à épargner au cours des 12 prochains mois, précise le HCP dans sa dernière note relatant les résultats de cette enquête de conjoncture, réalisée auprès des ménages au titre du 2ème trimestre 2017, notant que le solde d’opinion est resté négatif, à moins de 59,1 points, après avoir été de moins de 64,1 points un trimestre auparavant et de moins de 66,6 points l’année dernière. Concernant l’évolution des produits alimentaires, 87,5 % des ménages estiment que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours des 12 derniers mois, au moment où seuls 1,1% ont ressenti une diminution, ajoute la note. Le solde d’opinion est ainsi resté négatif à moins 86,4 points, après avoir été de moins 86,8 points le trimestre précédent et de moins 87,9 points une année auparavant, selon le HCP. Au cours des 12 prochains mois, les prix des produits alimentaires devraient continuer à augmenter selon 77,1% des ménages, fait savoir la note, soulignant que seuls 2,6% s’attendent à une baisse des prix de ces derniers. Le solde d’opinion est ainsi resté négatif, se situant à moins 74,5 points, au lieu de moins 77,7 points enregistrés un trimestre auparavant et moins 77,3 points une année passée, précise la même source. MAP

L’Union parlementaire arabe tient jeudi une réunion d’urgence autour des violations israéliennes flagrantes de la sacralité de la mosquée d’Al-Aqsa

Le parlement marocain abrite, jeudi, les travaux de la réunion d’urgence de la 25ème Conférence de l’Union parlementaire arabe (UPA) autour des violations israéliennes flagrantes de la sacralité de la mosquée Al-Aqsa. Cette conférence, qui se tient sur invitation du parlement marocain, intervient dans un contexte marqué par des agressions israéliennes de la sacralité des lieux saints et l’interdiction des fidèles d’accomplir la prière du vendredi à la mosquée Al-Aqsa, ce qui constitue une violation flagrante du droit international, un acte de provocation hostile aux sentiments de l’ensemble des musulmans, et une atteinte aux droits des palestiniens, indique, mardi, un communiqué conjoint des deux chambres du parlement. Les travaux de cette conférence seront marqués par des allocutions du président de la Chambre des représentants et président de l’UPA, Habib El Malki et du secrétaire général de la Ligue des Etats arabes (LEA), ajoute la même source, notant que des séances de travail seront consacrées aux interventions des présidents des parlements et des Conseils et des présidents des délégations parlementaires. La séance de clôture sera marquée par l’adoption de la déclaration finale et des résolutions de la Conférence. Fondée en 1974, l’UPA, qui regroupe les chambres parlementaires arabes, s’assigne pour objectifs le renforcement du dialogue et de la concertation entre les parlements arabes, la consolidation de l’action commune et la coordination des efforts parlementaires dans différents domaines. La déclaration finale de la 24e Conférence de l’UPA, tenue en mars 2017 à Rabat, a souligné l’impératif de porter la cause palestinienne en tête des préoccupations de la Oumma et de soutenir le peuple palestinien dans sa lutte contre l’occupation israélienne. MAP

Chambre des représentants: approbation à l’unanimité du projet de loi relatif à la lutte contre le dopage dans le sport

La Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, mardi, le projet de loi n° 97.12 relatif à la lutte contre le dopage dans le sport, après son renvoi muni d’amendements de certains de ses articles par la Chambre des conseillers pour une seconde lecture.

S’exprimant lors de la présentation du texte devant ladite commission, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami, a relevé que les amendements ont porté sur 23 articles sous formes d’annexes ou de modification ou vérification de certains termes.

Selon M. Talbi Alami, les amendements concernent notamment les articles 2, 9, 18, 19, 24, 27, 32, 46 et 57, outre l’ajout de l’article 58.

Concernant l’article 2, le ministre a noté que l’amendement porte sur la présentation des dispositions régissant ledit texte, en l’occurrence le respect des principes de la Convention internationale de lutte contre le dopage dans le sport ratifiée par l’Organisation des nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), paraphée le 19 octobre 2005, ainsi que le Code mondial antidopage publié au bulletin officiel conformément au Dahir n° 1.09.45 du 1er ramadan 1432 (2 août 2011).

Quant à l’article 9, le ministre a souligné que l’amendement stipule que « l’administration définit la liste des substances et moyens interdits conformément à la Convention internationale contre le dopage dans le sport », modifiant ainsi l’ancienne formule stipulant que « l’administration compétente fixe, après avis de l’Ordre national des médecins et consultations des organismes internationaux compétents en la matière, la liste des substances et des méthodes interdites ».

Quant à l’article 18, M. Talbi Alami a évoqué les résultats positifs des recherches menées par l’Agence marocaine antidopage qui « notifie également l’Agence mondiale antidopage, la Fédération internationale concernée et, le cas échéant, l’Instance nationale antidopage dont relève le sportif étranger, et ce conformément aux dispositions du Code mondial antidopage ».

L’article 24 a connu le remplacement de la formule « Conseiller juridique spécialiste en droit du sport » par celle de « Conseiller juridique ayant une bonne connaissance de la législation sportive », alors que la modification de l’article 27 postule que « tout membre de l’Agence et toute autre personne doit s’abstenir de participer à toute prise de décision ou d’effectuer toute mission au sein de l’Agence à même de le mettre dans une position de conflit d’intérêts ».

L’amendement de l’article 32 a concerné le système disciplinaire, particulièrement en ce qui concerne les principes qui régissent la gestion des résultats, la procédure adoptée devant le conseil de discipline, les périodes d’exclusion correspondant à chaque cas de violation des règles antidopage, et les périodes d’exclusion dans les cas de violations multiples, outre les cas d’élimination, de réduction et de rupture de l’exécution de de l’expulsion.

La modification de l’article 46 qualifie de « grave » toute violation de règles antidopage commise par un sportif mineur en complicité avec son personnel d’encadrement, et interdit à vie ledit personnel d’exercer toute activité d’encadrement, tandis que l’article 57 stipule que l’interprétation relative aux règles antidopage est régie par les dispositions du Code mondial antidopage.

Quant à l’article 58, qui a été ajouté, il porte sur l’entrée en vigueur des dispositions de la présente loi via la publication, au bulletin officiel, des textes organiques nécessaires à son application.

Le texte ambitionne de prévenir et de lutter contre le dopage dans le domaine sportif, préserver la santé des sportifs et éviter les pratiques portant atteinte à la déontologie du sport et sa valeur morale, et ce via la création de l’Agence marocaine antidopage.

MAP

La coopération en matière des pêches maritimes au centre d’entretiens entre Mme Bouaida et le vice-ministre des Affaires étrangères dominicain

a coopération en matière des pêches maritimes a été, mardi à Rabat, au centre d’entretiens entre la Secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime et le vice-ministre des Affaires étrangères dominicain, Hugo Rivera, en visite de travail au Maroc à la tête d’une délégation comprenant des responsables des douanes, des affaires étrangères et de l’Agence de développement de l’export Caribéen. Au cours de cet entretien, différents volets ont été abordés dans ce sens, notamment la promotion des pêcheurs artisans, les techniques de pêche et la construction des barques. A cette M. Rivera a fait part de la volonté de la République Dominicaine de développer sa coopération en matière des pêches maritimes avec le Maroc, notamment dans le domaine de la pêche artisanale. De son côté, Mme Bouaida a fait part de la disposition du Maroc à accompagner les efforts fournis par la République Dominicaine pour la promotion du secteur de la pêche maritime, comme convenu dans l’accord signé en 2014 entre les deux pays, et a exprimé le souhait du Maroc de développer une coopération régionale plus étroite dans le secteur de la pêche. Elle a, aussi, mis en avant l’excellence des relations unissant le Maroc et la République dominicaine, notant que cette rencontre a été l’occasion d’échanger les expériences et l’expertises en matière des pêches maritimes et d’élaborer un plan d’action pour la mise en œuvre de cette coopération.

M. Talbi Alami : L’adoption du texte relatif au Conseil consultatif de la jeunesse est un saut qualitatif dans la détermination du rôle important des jeunes dans l’édification sociétale marocaine

La Chambre des représentants a adopté à l’unanimité, lundi soir, en séance plénière, le projet de loi n° 89-15 relatif au Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.

Ce projet de loi a été approuvé avec 110 voix pour et 49 abstentions.

Lors de la présentation du projet de loi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Rachid Talbi Alami, a indiqué que ce texte fixe un cadre juridique complémentaire pour la présentation de la consultation dédiée à l’élaboration de politiques publiques relatives à la jeunesse et à l’action associative.

La définition de la constitutionnalité de ce conseil constitue un saut qualitatif dans la détermination du rôle important et positif des jeunes dans l’édification sociétale marocaine, a-t-il poursuivi, précisant que ce projet est aussi une reconnaissance du rôle de la jeunesse dans la consécration de la démocratie participative et la réalisation du concept de la bonne citoyenneté.

Ce texte est intervenu en application des articles 33, 170 et 171 de la constitution prévoyant la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative et conformément aux Hautes orientations royales, a ajouté M. Talbi Alami, expliquant qu’il s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume pour le renforcement des opportunités de participation institutionnelle des jeunes.

Cet organe constitutionnel et consultatif a pour objectif de formuler des recommandations et des propositions et les soumettre aux autorités compétentes pour les aider à prendre des mesures visant à élargir et généraliser la participation des jeunes dans le processus de consécration des bases du développement socioéconomique, culturel et politique du pays, promouvoir la vie associative et améliorer les conditions des jeunes et de l’action associative.

Il s’agit également de faciliter l’accès des jeunes aux différents programmes et projets élaborés par le gouvernement dans les domaines concernant cette catégorie, leur assurer les conditions favorables pour en bénéficier et les motiver à adhérer à la vie nationale dans un esprit de citoyenneté responsable.

Ce texte fixe les prérogatives du Conseil qui consistent principalement à exprimer son avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par Sa Majesté le Roi, le gouvernement et les présidents des deux Chambres du parlement et à contribuer à la préparation des stratégies élaborées par le gouvernement dans le domaine de la promotion des conditions des jeunes et le développement de l’action associative.

Le conseil sera chargé également de la réalisation d’études et de recherches ayant trait aux questions des jeunes et de l’action associative, outre l’émission de recommandations à soumettre aux autorités compétentes pour améliorer la situation des jeunes et développer l’action associative.

De même, le projet fixe la composition du conseil, constitué de l’organe chargé des questions de la jeunesse et de l’organe chargé de l’action associative, tout en prévoyant l’élargissement des sources de proposition, via l’implication des diverses autorités constitutionnelles et organisations non-gouvernementales, ainsi que le renforcement du principe de la parité et la participation des Marocains résidant à l’étranger.

Le projet comprend également des dispositions portant sur les attributions du président du conseil et sur l’organisation administrative et financière de cette instance.

MAP

Mort d’un casque bleu marocain en RCA: Le Conseil de sécurité condamne dans les termes “les plus forts” l’attaque contre le convoi de la MINUSCA

Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies ont condamné, lundi soir, dans les termes « les plus forts » l’attaque menée, le 23 juillet à Bangassou, par des éléments anti-Balaka, contre un convoi de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), ayant causé la mort d’un militaire du contingent des Forces Armées Royales et blessé trois autres.

“Les membres du Conseil ont exprimé leurs profondes condoléances et sympathie à la famille du casque bleu marocain, leur profonde sympathie aux familles des militaires blessés, ainsi qu’au Maroc et à la MINUSCA”, a souligné le Conseil de sécurité dans une déclaration rendue publique, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Dans la même veine, les membres de l’instance exécutive des Nations Unies ont condamné, dans les termes les plus forts, toutes les attaques et provocations perpétrées contre la MINUSCA par les groupes armés.

Ils ont réitéré que les attaques contre les casques bleus pourraient constituer des crimes de guerre et rappelé les obligations auxquelles sont tenues toutes les parties en vertu du droit humanitaire international.

Ils ont de même appelé le gouvernement de la République centrafricaine à diligenter rapidement une enquête sur cette attaque et à traduire ses auteurs devant la justice.

Les membres du Conseil ont, en outre, réaffirmé leur soutien total à la MINUSCA et exprimé leur profonde appréciation à l’égard des troupes de la Mission Multidimensionnelle de Stabilisation des Nations Unies en Centrafrique et des pays fournisseurs de police.

Ils ont aussi réitéré leur soutien fort au Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la RCA, Parfait Onanga-Anyanga, et pour la MINUSCA dans ses efforts visant à assister les autorités et le peuple centrafricains à asseoir la stabilité dans leur pays, conformément à la résolution du Conseil de sécurité 2301(2016).

MAP

Le Maroc, une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales d’industrie automobile

Fort de sa stabilité politique, la qualité de son tissu économique et la transparence de son climat d’investissement, ayant contribué à l’instauration d’une dynamique importante aussi bien au niveau des exportations qu’à la création d’emplois, le Maroc est devenu une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales d’industrie automobile. Dans cette perspective, le Royaume ambitionne de faire de cette industrie, un secteur intégré qui permettra de générer environ 100 milliards de dirhams (MMDH) et de relever le nombre des véhicules fabriqués et exportés du Maroc à l’étranger de 400.000 à 800.000 à l’horizon 2020, notamment après la ratification du Maroc de plusieurs conventions avec plusieurs entreprises internationales pionnières dans l’industrie automobile. Dans ce sens, le groupe « Peugeot-Citroën » a choisi de mettre en place sur la zone franche de Kénitra (l’Atlantic Free Zone), une usine qui s’étend sur une surface de plus de 64 ha et d’une valeur d’investissement estimée à 6 MMDH, un projet élaboré en vertu du protocole d’accord signé, le 19 juin 2015, entre « Peugeot- Citroën » et le Royaume, sous la présidence effective de SM le Roi, Mohammed VI. Ce complexe industriel, qui devrait être opérationnel en 2019, table sur la production de 90.000 automobiles dans une première étape, dans la perspective d’atteindre une production de plus de 200.000 véhicules et 200.000 moteurs par an. Ce projet industriel, qui vise à générer environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, sera accompagné par la mise en place d’une unité de recherche et de développement, qui emploiera 1.500 ingénieurs et technicien supérieurs, ce qui en fait un projet structuré pour la région de Rabat-Salé- Kénitra au niveau socio-économique, selon les responsables du projet. De son côté, le président du directoire du groupe « Peugeot-Citroen », Carlos Tavares, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale du groupe qui repose essentiellement sur « la croissance rentable » et donne la priorité à la qualité et à l’insertion des techniques modernes dans l’industrie automobile, notant que le groupe vise à étendre son activité au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Cette usine produirait des voitures qui répondent aux différents besoins de la clientèle, notamment en matière de nouvelles technologies et des conditions de confort et de sécurité, a-t-il dit. Il a ajouté que la région MENA a joué un rôle fondamental dans la dynamique de la croissance du groupe, faisant remarquer que le volume des ventes a doublé durant la période 2014-2016, ajoutant que le groupe ambitionne de vendre un million de véhicules d’ici 2025 et produire pas mois de 70% de véhicules dans cette région. La dynamique que connaît l’industrie automobile au Maroc constitue l’un des facteurs clés qui permettront au groupe de réaliser ses objectifs concernant cette usine, à savoir la production de voitures de haute qualité et dans des conditions économiques optimales, a-t-il souligné. Ce projet constitue un pilier essentiel dans le développement du secteur de l’industrie automobile au Maroc, qui connait au cours des dernières années une forte croissance, répondant ainsi à la demande du groupe français sur les plans technique, artistique et de ressources humaines. Il permettra également d’atteindre un taux d’intégration local de 60% dès son lancement et de 80% ultérieurement, ce qui bénéficierait aux fournisseurs locaux des équipements automobiles et aurait un effet favorable sur la concurrence entre l’ensemble des intervenants de ce secteur. Pour sa part, le président de la commune de Kénitra, Aziz Rebbah, a fait savoir que ce complexe industriel développé permettra la création d’opportunités d’investissement prometteuses pour plusieurs entreprises de manutention ainsi que la création d’une dynamique importante, notamment au niveau du marché du travail et des services, soulignant que ce projet fait objet d’engagements gouvernementaux visant à développer les infrastructures routières, ferroviaires et logistiques. Il a, en outre, fait remarquer que la construction de cette usine apportera une valeur ajoutée à la zone franche de Kénitra, faisant ainsi de cette ville, non seulement un pôle industriel mais une métropole internationale et une ville de référence dans le domaine de l’industrie automobile. Il a aussi relevé que le taux d’intégration locale s’élèvera à environ 80%, précisant que le secteur d’industrie automobile ne se limite plus au montage de véhicules, mais portera sur l’ensemble du processus de fabrication. Dans ce même contexte, la ville de Kénitra a été marquée en mars dernier par le lancement des travaux de construction d’une usine de verres, avec un investissement de 1,2 MMDH, fruit d’une joint-venture entre AGC automotive, leader mondial dans le vitrage automobile, et Induver Morocco. Spécialisée dans la production du verre trempé pour lunettes-arrières et vitres latérales ainsi que du verre feuilleté pour pare-brise, cette usine « exportera les deux tiers de sa production et contribuera à l’intégration du système automobile », a fait savoir le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Ce projet s’inscrit dans le cadre du déploiement de l’écosystème Renault, lancé sous la Présidence effective de SM le Roi Mohammed VI en avril 2016 et dont l’objectif consiste à déferrer autour du constructeur un tissu de fournisseurs pour former un écosystème performant favorisant la montée en valeur dans les filières et une intégration poussée de la chaîne de valeur de l’automobile. Le Maroc entend développer davantage ses entreprises d’investissement, notamment avec le partenaire français, afin de consolider la position du Royaume en tant que plateforme privilégiée d’industrie automobile, un secteur qui permettra selon les spécialistes de l’économie de produire jusqu’à 1 million d’automobiles annuellement, à partir du lancement de l’activité de production du groupe « Peugeot-Citroën » à Kénitra. MAP 1 pièces

La Chambre des représentants approuve 17 conventions liant le Maroc à l’UA et à des pays africains

La Chambre des représentants a approuvé, lundi à l’unanimité, 17 conventions liant le Maroc à l’Union africaine (UA) et à plusieurs pays du continent et abordant divers domaines, notamment à caractère économique. S’exprimant lors de la séance plénière consacrée à l’examen et au vote de ces conventions, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a indiqué que parmi les conventions approuvées, trois concernent l’UA et viennent consacrer le retour du Maroc au sein de sa famille institutionnelle. Elles concernent le conseil de paix et de sécurité, le parlement africain et le traité établissant la Communauté économique africaine, qui sont des organes majeurs au sein de l’UA et revêtent une grande importance pour la défense des intérêts du Royaume, notamment la question du Sahara marocain, a expliqué M. Bourita. Il s’agit, en effet, du projet de loi 28.17 portant approbation du protocole relatif à la création du Conseil de sécurité et de paix de l’UA, adopté le 9 juillet 2002, du projet de loi 29.17 portant approbation du protocole au traité instituant la Communauté économique africaine relatif au Parlement panafricain (adopté le 2 mars 2001 à Syrte) et le projet de loi 34.17 portant approbation du traité instituant la Communauté économique africaine, adopté le 3 juin 1991 à Abuja, par les pays membres de l’Organisation de l’unité africaine. Les autres conventions (14), souligne M. Bourita, ont un caractère bilatéral et sont de nature à impacter positivement l’économie nationale, notamment aux niveaux du commerce, des investissements, de l’emploi et du développement économique, notant que ces conventions s’inscrivent dans le cadre de la politique africaine initiée et promue par SM le Roi Mohammed VI et qui a assuré au Maroc une forte présence et des victoires diplomatiques importantes. La politique africaine du Maroc a connu un développement considérable, étant donné qu’elle englobe désormais l’ensemble du continent, et non pas seulement l’Afrique de l’Ouest et qu’elle est passée de l’aspect bilatéral de la coopération, vers une dimension institutionnelle dans le cadre de l’UA et, prochainement, au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, en plus de l’intérêt accordé aussi bien aux petits projets à caractère social qu’aux projets stratégiques, tel le gazoduc Nigeria-Maroc, a fait remarquer M. Bourita. Sur le plan bilatéral, la chambre des représentants a, notamment, approuvé le projet de loi 05.17 portant approbation de l’accord signé le 19 novembre 2016 à Addis-Abeba entre le Maroc et l’Ethiopie concernant les services du transport aérien, le projet de loi 04.17 portant approbation de l’accord signé le 19 novembre 2016 à Addis-Abeba entre le Maroc et l’Ethiopie en matière d’encouragement et de protection réciproque des investissements, le projet de loi 14.17 portant approbation du mémorandum d’entente signé le 19 novembre 2016 à Addis-Abeba entre le Maroc et l’Éthiopie sur le renforcement du commerce. Il s’agit également du projet de loi 03.17 portant approbation de la convention signée le 19 novembre 2016 à Addis-Abeba entre le Maroc et l’Ethiopie pour lutter contre la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu et le projet de loi 06.17 portant approbation de la convention signée à Kigali le 19 octobre 2016 entre le Maroc et la Rwanda pour éviter la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu. Parmi les lois approuvées, le projet de loi 07.17 portant approbation de la convention signée à Kigali le 19 octobre 2016 entre le Maroc et la Rwanda concernant l’encouragement et la protection mutuelle des investissements, le projet de loi 08.17 portant approbation de la convention signée à Kigali le 19 octobre 2016 entre le Maroc et la Rwanda concernant les services de transport aérien et le projet de loi 09.17 portant approbation de la convention signée le 21 novembre 2016 à Antananarivo entre le Maroc et Madagascar pour lutter contre la double imposition et l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu. La Chambre des représentants a également approuvé le projet de loi 10.17 portant approbation de la convention de coopération dans le domaine de la pêche maritime et l’aquaculture signée le 21 novembre 2016 à Antananarivo entre le Maroc et Madagascar, le projet de loi 11.17 portant approbation de la convention relative aux services aériens signée le 24 octobre 2016, à Dar Es Salam entre le Maroc et la Tanzanie, le projet de loi 12.17 portant approbation de l’accord bilatéral relatif aux services aériens signé le 2 décembre 2016, à Abuja entre le Maroc et Nigeria et le projet de loi 13.17 portant approbation du mémorandum d’entente dans le domaine de la pêche maritime, signé le 2 décembre 2016 à Abuja entre le Maroc et Nigeria. De même a été adopté le projet de loi 15.17 portant approbation de la convention de coopération dans le domaine sécuritaire signée le 19 octobre 2016 à Kigali entre le Maroc et Rwanda, le projet de loi 17.17 portant approbation de l’accord signé le 3 décembre 2016, à Abuja, entre le Maroc et Nigeria concernant la promotion et la protection mutuelle des investissements. MAP
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