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Inauguration à Marrakech du Centre d’hémodialyse de l’hôpital Ibn Tofail

Le Centre d’hémodialyse de l’hôpital Ibn Tofail relevant du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mohammed VI a été inauguré, vendredi à Marrakech, après son aménagement et son équipement. Les travaux d’aménagement et d’équipement de ce centre, dont le coût financier s’est élevé à 500.000 dirhams, ont porté sur l’acquisition de 13 nouvelles machines d’hémodialyse (générateurs) pour atteindre un nombre de 23 machines et une salle dédiée au stockage, ainsi que sur l’aménagement et l’équipement de la salle d’hémodialyse. Ce centre, qui a été inauguré par le Wali de la région Marrakech-Safi, Abdelfettah Labjioui, se compose de 3 salles de dialyse, 3 bureaux, une salle d’attente, un bureau pour les médecins internes, une pharmacie, une salle pour le stockage et d’autres espaces. Dans une déclaration à la MAP, le professeur de néphrologie et chef de service au centre d’hémodialyse Ibn Tofail, Inass Laouad, a indiqué que la réalisation de ce centre a mobilisé un montant global de plus de 2,24 millions de dirhams (MDH) dont la construction d’une station de traitement d’eau, ajoutant que l’acquisition de nouvelles machines permettra de répondre à la demande croissante en opérations de dialyse par les patients souffrant d’insuffisance rénale dans la région Marrakech-Safi. En 2016, cet établissement a accueilli environ 610 patients souffrant d’insuffisance rénale aiguë, alors que quelque 4.889 patients ont effectué des opérations de dialyse. Cette cérémonie, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 18è anniversaire de la fête du trône, s’est déroulée en présence du directeur général du CHU de Marrakech, Hicham Nejmi, du directeur régional de la santé, Khalid Zenjari, et des cadres de la santé, outre des personnalités civiles et militaires. MAP

Trump félicite SM le Roi à l’occasion de la Fête du Trône

SM le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du président américain Donald Trump, à l’occasion du 18è anniversaire de l’accession du Souverain au trône de Ses glorieux ancêtres. Dans ce message, M. Trump exprime Ses chaleureuses félicitations à SM le Roi et au peuple marocain, se félicitant des relations d’amitié entre le Maroc et les États-Unis qui ont duré plus de 240 années et qui ont été marquées par une étroite coopération pour assurer la stabilité régionale et les opportunités économiques. Le président américain saisit cette occasion pour saluer le leadership continu du Maroc dans ces domaines et fait part de sa détermination à œuvrer de concert pour faire avancer les objectifs communs dans le continent africain. « Les Etats-Unis veulent continuer de travailler de concert avec Sa Majesté le Roi et les citoyens du Maroc pour lutter contre l’extrémisme et promouvoir la prospérité, l’Etat de droit et la sécurité », conclut M. Trump. MAP

SM le Roi reçoit le Wali de Bank Al Maghrib

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, samedi au Palais Royal à Tétouan, M. Abdellatif Jouahri, Wali Bank Al-Maghrib, qui a présenté au Souverain le rapport annuel de la Banque Centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2016. Dans son allocution devant Sa Majesté le Roi, M. Jouahri a indiqué qu’en 2016, la croissance de l’économie nationale s’est nettement repliée, s’établissant à 1,2 pc, dans un contexte marqué par le ralentissement de l’économie mondiale et par des conditions climatiques défavorables. Ceci n’a pas manqué de se répercuter sur le marché du travail qui a enregistré une perte d’emplois et une nouvelle baisse du taux d’activité, a précisé M. Jouahri. Au niveau des équilibres macroéconomiques, Wali Bank Al-Maghrib a affirmé que le déficit budgétaire a atteint 4,1 pc du PIB et que le déficit du compte courant s’est aggravé à 4,4 pc du PIB, tandis que les réserves de change ont poursuivi leur renforcement, couvrant ainsi plus de six mois et demi d’importations. Il a précisé que, dans ces conditions, l’inflation s’est stabilisée à 1,6 pc. Au regard de ces évolutions, a-t-il ajouté, Bank Al-Maghrib a maintenu l’orientation accommodante de sa politique monétaire en vue de soutenir l’activité économique. Elle a ainsi réduit son taux directeur à 2,25 pc, tout en poursuivant son programme de soutien au financement des très petites, petites et moyennes entreprises. Bank Al-Maghrib a également poursuivi les réformes inscrites dans son programme prudentiel visant à atténuer les risques encourus par les banques marocaines, qui sont parvenues à préserver un bon niveau de rentabilité et de capitalisation, grâce notamment à leur expansion en Afrique et à la diversification de leurs activités. Par ailleurs, M. Jouahri a indiqué que dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle loi bancaire, Bank Al-Maghrib a intensifié ses efforts pour finaliser la mise en place du cadre réglementaire des banques participatives ainsi que les circulaires relatives à la gestion des risques et à la protection de la clientèle. M. Jouahri a, par ailleurs, affirmé que les évolutions qui ont marqué l’année 2016 laissent conclure que notre économie présente encore des fragilités importantes et reste vulnérable aux aléas de la conjoncture internationale et des conditions climatiques. Malgré le maintien d’un niveau élevé d’investissement et en dépit des différentes stratégies sectorielles lancées ces dernières années et les mesures déployées pour améliorer le climat des affaires, notre économie, a-t-il précisé, reste toujours en quête d’une véritable voie et d’un modèle de développement qui la placerait durablement sur un sentier de croissance plus élevé. Pour relever ces défis, il est impératif d’initier une nouvelle génération de réformes à même d’améliorer la productivité et de renforcer la résilience de l’économie dans un environnement international incertain, a poursuivi M. Jouahri, notant que c’est dans ce cadre que s’inscrit la flexibilisation progressive du régime de change. «Cette réforme renforcera la capacité de notre économie à absorber les chocs externes et contribuera à préserver sa compétitivité», a-t-il dit. Sur un autre registre, M. Jouahri a indiqué que le défi de l’emploi ne peut pas être relevé seulement en réalisant des taux de croissance plus élevés, mais requiert également l’amélioration de la capacité du système d’éducation et de formation à répondre aux besoins du marché du travail, indiquant dans ce sens que la réforme du système éducatif s’impose aujourd’hui comme la priorité absolue pour notre pays. Il n’a pas manqué de souligner que ce chantier interpelle toutes les parties prenantes, en vue d’instaurer un climat de paix et de solidarité entre les différents acteurs afin d’assurer les meilleures chances pour la réussite de sa mise en œuvre et son aboutissement dans des délais raisonnables. Le renforcement du caractère inclusif de la croissance passe également par des politiques de redistribution de la richesse nationale pour atténuer les inégalités sociales et territoriales, a affirmé Wali Bank Al-Maghrib. A la fin, M. Jouahri a déclaré qu’en dépit de ces défis internes, le Maroc continue sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi de jouir d’un statut d’îlot de paix et de stabilité dans la région et bénéficie d’une grande confiance sur la scène internationale. A cet égard, toutes les forces du pays, autorités, entreprises et partenaires sociaux, sont appelées à se mobiliser et à œuvrer pour transformer le bénéfice latent de cette confiance en retombées concrètes permettant d’accélérer la croissance et de renforcer son caractère inclusif. M. Abdellatif Jouahri a, à cette occasion, remis à SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le rapport annuel de la Banque centrale sur la situation économique, monétaire et financière au titre de l’exercice 2016. MAP

Fête du Trône : Grâce Royale au profit de 1.178 personnes

A l’occasion du 18ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses glorieux ancêtres, le Souverain a bien voulu accorder Sa grâce à 1.178 personnes, dont certaines se trouvent en détention et d’autres en état de liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume, indique samedi un communiqué du ministère de la Justice. En voici la traduction: « Louange à Dieu, et Paix et Salut sur le Prophète et Ses compagnons. Dans le cadre de la liesse générale qui accompagne les célébrations par l’ensemble des Marocains du 18ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses glorieux ancêtres, et qui consacrent la mobilisation totale et permanente du peuple marocain autour de Sa Majesté, garant de la sécurité de la Nation, son unité et sa stabilité, pour la réussite du processus du développement global et le parachèvement des fondements du modèle démocratique et moderne du Royaume, lequel est basé essentiellement sur la réalisation d’une croissance économique accélérée, le renforcement de la solidarité sociale en concomitance avec le respect des droits et des devoirs et des valeurs sacrées nationales et la primauté de l’intérêt suprême de la nation. En concrétisation de la haute bienveillance et bonté de Sa Majesté le Roi et de Sa volonté d’associer les pensionnaires des établissements pénitentiaires à cette joie, d’intégrer ceux parmi eux qui adhèrent à des programmes de mise à niveau et de réinsertion, dans la société, Sa Majesté, que Dieu le Préserve, a bien voulu accorder Sa grâce à un ensemble de personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par les différents tribunaux du Royaume. Ces personnes, au nombre de 1.178, se répartissent comme suit : * Les bénéficiaires de la grâce royale qui se trouvent en état de détention sont au nombre de 911 détenus se répartissant comme suit : – Grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 04 détenus. – Réduction de la peine d’emprisonnement ou de réclusion au profit de 881 détenus. – Commutation de la peine capitale en perpétuité au profit d’un détenu. – Commutation de la peine à perpétuité en peine à temps au profit de 25 détenus. * Les bénéficiaires de la grâce royale qui sont en état de liberté sont au nombre de 267 personnes se répartissant comme suit : – Grâce sur la peine d’emprisonnement ou son reliquat au profit de 58 personnes. – Grâce sur la peine d’emprisonnement avec maintien de l’amende au profit de 07 personnes. – Grâce sur les peines d’emprisonnement et d’amende au profit de 22 personnes. – Grâce sur la peine d’amende au profit de 180 personnes. Total général: 1.178. En cette glorieuse occasion, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a bien voulu accorder Sa Grâce à un ensemble de détenus qui n’ont pas commis de crimes ou d’actes gravissimes lors des événements qu’a connus la région d’Al Hoceima en considération de leur situation familiale et humaine et en concrétisation de la Haute bienveillance et la bonté dont Sa Majesté, que Dieu Le préserve, entoure Ses fidèles sujets et particulièrement les fils de cette région. Partant de ces mêmes considérations et à l’occasion de cette glorieuse Fête, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu accorder Sa Grâce aux jeunes appartenant au Parti de la Justice et du Développement détenus pour apologie du terrorisme. Puisse Dieu préserver Sa Majesté le Roi, perpétuer Sa gloire, couronner Ses grands efforts de succès et réaliser Ses aspirations pour la Nation en termes de grandeur, de gloire, de prospérité, de sécurité et de stabilité. Puisse le Très-Haut renouveler pareille occasion pour le Souverain dans la santé et la quiétude, et de combler SM le Roi en la personne de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de l’ensemble des membres de l’illustre Famille Royale. Dieu l’audient exauce les voeux de ceux qui L’implorent ». MAP

Texte intégral du discours royal à l’occasion de la Fête du Trône

SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé samedi un discours à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône, qui coïncide cette année avec le 18-ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres. Voici le texte intégral du discours royal: « Louange à Dieu,. Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons. Cher peuple,. La date d’aujourd’hui marque le dix-huitième anniversaire de la Glorieuse Fête du Trône, célébré dans un contexte national riche en acquis et chargé en défis. C’est, pour Nous, une occasion annuelle de renouveler les liens de la Beia qui Nous unissent mutuellement, et de Nous arrêter avec toi sur l’état de la Nation. Les projets de développement, les réformes politiques et institutionnelles que Nous menons poursuivent un seul objectif : servir le citoyen, là où il vit dans notre pays, sans distinction entre le nord et le sud, l’est et l’ouest, ni entre citadins et ruraux. Certes, les moyens dont dispose le Maroc sont limités. Et il est vrai que de nombreuses régions ont un besoin accru en services sociaux de base. Mais le Maroc, Dieu soit loué, se développe à un rythme soutenu. Clair et manifeste, ce progrès est unanimement attesté dans les domaines les plus divers. Cependant, nous vivons aujourd’hui un paradoxe irrécusable, mais difficile à admettre. En effet, d’une part, le Maroc jouit d’une grande crédibilité à l’échelle continentale et internationale, et bénéficie de l’estime de nos partenaires, de la confiance de grands investisseurs comme « Boeing », « Renault » et « Peugeot ». Et pourtant, d’autre part, Nous constatons avec contrariété que, dans certains secteurs sociaux, le bilan et la réalité des réalisations sont en-deçà des attentes. N’a-t-on pas honte de signaler que ces résultats sont le fait du Maroc d’aujourd’hui ?. Nous avons réussi dans la mise en œuvre de nombreux plans sectoriels comme ceux de l’agriculture, de l’industrie et des énergies renouvelables. Néanmoins, les projets de développement humain et territorial, qui ont un impact direct sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens, ne Nous font pas honneur et restent en-deçà de Notre ambition. Dans bon nombre de domaines, cet état de choses tient essentiellement au faible niveau du travail en commun et à l’absence d’une vision nationale et stratégique. Il résulte aussi du fait que la dysharmonie l’emporte trop souvent sur la cohérence et la transversalité, que la passivité et la procrastination remplacent l’esprit d’initiative et l’action concrète. Cette réalité paradoxale est encore accentuée lorsqu’on établit un parallèle entre, d’une part, le secteur privé rendu efficient et compétitif grâce à un modèle de gestion organisé autour des notions de suivi, de contrôle et d’incitation, et, d’autre part, le secteur public, en particulier l’Administration publique, qui souffre d’une faible gouvernance et d’une productivité insuffisante. En effet, le secteur privé attire les meilleurs cadres formés dans notre pays, lesquels participent aujourd’hui à la gestion des plus grandes compagnies internationales installées au Maroc, et administrent les petites et les moyennes entreprises nationales. En revanche, les fonctionnaires publics, pour la plupart d’entre eux, manquent de compétences et d’ambition et n’ont pas toujours des motivations liées au sens des responsabilités, liées à leur mission. Mieux encore, certains d’entre eux pratiquent l’absentéisme, se satisfaisant d’un traitement mensuel sûr, pour modique qu’il est, ne manifestant aucune ardeur au travail et ne nourrissant aucune ambition professionnelle. L’un des problèmes qui entravent aussi le progrès du Maroc, réside dans la faiblesse de l’Administration publique, en termes de gouvernance, d’efficience ou de qualité des prestations offertes aux citoyens. A titre d’exemple, les Centres régionaux d’Investissement, si l’on en excepte un ou deux, constituent un problème et un frein au processus d’investissement : ils ne jouent pas leur rôle de mécanisme incitatif ; eux qui ont, en principe, vocation à régler les problèmes qui se posent régionalement aux investisseurs, à leur épargner le besoin de se déplacer auprès de l’Administration centrale. Ce dysfonctionnement a des retombées négatives sur les régions qui souffrent d’une insuffisance, voire d’une inexistence de l’investissement privé, autant que de la faible productivité du secteur public. Cette situation ne manque pas d’affecter les conditions de vie des citoyens. En effet, elle accentue les difficultés de certaines régions qui ont un grand déficit en installations et en prestations sanitaires, éducatives et culturelles, ainsi qu’en opportunités d’emploi. Dans ces régions, il est nécessaire de recourir à une mutualisation accrue des efforts qui leur permettra de rattraper le retard accumulé, de combler le manque existant et, in fine, de s’arrimer au train du développement. En revanche, on constate que les régions qui connaissent une activité intense du secteur privé comme Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger, vivent au rythme d’un dynamisme économique fort, générateur de richesse et d’emplois. Pour mettre fin à ces dysfonctionnements, il appartient donc au gouverneur et au caïd, au directeur et au fonctionnaire, ainsi qu’au responsable communal, etc., d’adopter les méthodes actives de travail et les objectifs ambitieux des cadres du secteur privé. Mus par le sens des responsabilités, ils doivent faire honneur à l’Administration, et aboutir à des résultats concrets. Car, en définitive, leur responsabilité est de veiller sur les intérêts des gens. Cher peuple,. Nos choix en matière de développement restent globalement pertinents. Mais, le problème a trait à l’immobilisme des mentalités, et aux carences en termes d’exécution et d’innovation. En effet, l’évolution politique du Maroc et ses progrès en matière de développement ne se sont pas répercutés positivement sur l’attitude affichée par les partis, les responsables politiques et les administratifs, au regard des aspirations et des préoccupations réelles des Marocains. En effet, quand le bilan se révèle positif, les partis, la classe politique et les responsables s’empressent d’occuper le devant de la scène pour engranger les bénéfices politiques et médiatiques des acquis réalisés. Mais, quand le bilan est décevant, on se retranche derrière le Palais Royal et on lui en impute la responsabilité. Voilà pourquoi les citoyens se plaignent, auprès du Roi, des administrations et des responsables qui font preuve de procrastination dans le règlement de leurs doléances et le traitement de leurs dossiers. Voilà pourquoi ils sollicitent Son intervention pour mener leurs affaires à bonne fin. Le devoir exige que les citoyens reçoivent, dans des délais raisonnables, des réponses convaincantes à leurs interrogations et à leurs plaintes. A cet égard, il est impératif d’expliquer les décisions prises et d’en justifier la teneur, même quand elles sont sanctionnées par un refus. A ce propos, tout refus doit reposer sur un fondement juridique : soit que la demande introduite constitue une infraction à la loi, ou que le citoyen n’a pas rempli toutes les formalités requises. Face à cet état de fait, le citoyen est en droit de se demander : à quoi servent les institutions en place, la tenue des élections, la désignation du gouvernement et des ministres, la nomination des walis et des gouverneurs, des ambassadeurs et des consuls, si, visiblement, un fossé sépare toutes ces instances du peuple et de ses préoccupations ? De fait, les pratiques de certains responsables élus poussent un nombre de citoyens, notamment les jeunes, à bouder l’engagement politique et la participation aux élections. La raison en est qu’ils ne font tout simplement pas confiance à la classe politique, et que certains acteurs ont perverti l’action politique en la détournant de la noble finalité qui lui est assignée par définition. Si le Roi du Maroc n’est pas convaincu par certaines pratiques politiques, s’il ne fait pas confiance à nombre de politiciens, que reste-t-il, donc, au peuple ? A tous ceux qui déçoivent les attentes du peuple, Je dis : « Assez ! Ayez crainte de Dieu pour ce qui touche à votre patrie… Acquittez-vous pleinement des missions qui sont les vôtres, ou bien éclipsez-vous ! Car le Maroc compte des femmes et des hommes honnêtes et sincères envers leur pays. Désormais, cette situation ne peut perdurer car ce qui est en jeu, ce sont les intérêts de la Nation et ceux des citoyens. Et là, Je pèse mes mots et j’exprime ici avec force et conviction le fruit d’une profonde méditation. Cher peuple,. La charge et l’honneur de servir le citoyen vont de la satisfaction de ses simples demandes jusqu’à la réalisation de projets, quelle qu’en soit l’envergure. Car, comme Je le dis souvent, il n’y a pas de petits et de grands projets. Il n’y a que des projets qui visent à satisfaire les besoins des citoyens. Qu’il soit réalisé à l’échelle d’un quartier, d’un douar, d’une ville ou d’une région, ou qu’il concerne tout le pays, un projet a toujours le même objectif : celui de servir le citoyen. En ce qui me concerne, Je considère que le creusement d’un puits et la construction d’un barrage revêtent la même importance, dans la mesure où ces réalisations visent le bien-être des citoyens. La notion de responsabilité a-t-elle encore un sens, si celui qui en est dépositaire perd de vue son exigence la plus élémentaire, à savoir la nécessité d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens? Je ne comprends pas comment un responsable qui ne fait pas son devoir, peut sortir de chez lui, se mettre au volant de sa voiture, s’arrêter au feu rouge, et avoir l’impudence, l’effronterie de lever les yeux sur les passants, ses administrés, ceux qui (et il le sait) sont parfaitement informés de son manque de scrupules. N’ont-ils pas honte, ces responsables qui n’accomplissent pas leur devoir alors qu’ils ont prêté serment devant Dieu, la Patrie et le Roi ? Ne conviendrait-il pas de destituer tout responsable à chaque fois qu’on établit une négligence ou un manquement de sa part dans l’exercice de ses fonctions ? Ici, Je mets l’accent sur la nécessité d’une application stricte des dispositions de l’alinéa 2 de l’Article premier de la Constitution, alinéa qui établit une corrélation entre responsabilité et reddition des comptes. Le temps est venu de rendre ce principe pleinement opérationnel. En effet, tout comme la loi s’applique à tous les Marocains, elle doit s’imposer en premier lieu à tous les responsables, sans exception ni distinction, à l’échelle de tout le Royaume. Nous nous trouvons à une nouvelle étape de notre action publique : il n’y a pas de différence entre le responsable et le citoyen en termes de droits et d’obligations liés à la citoyenneté, et il n’y a pas lieu de se dérober à ses responsabilités ou de jouir de l’impunité. Cher peuple,. J’insiste ici sur la nécessité d’une mise en œuvre entière et judicieuse de la Constitution. Je réaffirme que cette responsabilité collective concerne tous les acteurs, chacun selon son domaine de compétence : gouvernement, parlement, partis et institutions. Par ailleurs, lorsqu’un responsable, poussé par des calculs politiques ou personnels, arrête ou retarde un projet de développement ou à caractère social, un tel agissement ne constitue pas uniquement un manquement au devoir, mais bien une trahison, en ce sens qu’il porte préjudice aux intérêts des citoyens et les prive de leurs droits légitimes. Ce qui est surprenant, c’est que, parmi les responsables qui ont échoué dans leur mission, il y en ait certains qui pensent mériter une promotion ! Ces agissements et ces dysfonctionnements accréditent l’idée répandue chez l’ensemble des Marocains que la course aux postes est un moyen d’engranger les bénéfices de la rente ; ils résonnent comme des exemples d’abus d’autorité et de trafic d’influence. Et les occurrences avérées sur le terrain poussent certains, hélas, à admettre la validité de cette thèse. Mais, Dieu soit loué, ce constat ne concerne pas tous les responsables administratifs et politiques : nombre d’entre eux sont, au contraire, des personnes honorables, connues et reconnues pour leur patriotisme sincère, leur intégrité, leur impartialité et leur engagement au service de l’intérêt général. Cher peuple,. Les événements, qui se sont produits dans certaines régions, ont révélé, hélas, une irresponsabilité sans précédent. En effet, au lieu que chaque partie remplisse son devoir national et professionnel, et que prévalent l’esprit de coopération et la volonté de mise en commun des efforts pour régler les problèmes des habitants, la situation a dérapé à tel point que les différents acteurs se sont rejeté mutuellement la responsabilité. Au moment où se sont imposés les calculs politiques étriqués, la notion de patrie s’est éclipsée et les intérêts des citoyens ont été malmenés. Certains partis politiques pensent que leur mission consiste à tenir leurs congrès, à réunir leurs bureaux et leurs comités exécutifs, et qu’elle s’interrompt à la fin des campagnes électorales ! Et lorsqu’il s’agit de communiquer avec les citoyens et de régler leurs problèmes, ces partis sont aux abonnés absents et ne remplissent nullement leur mission. C’est là une attitude inadmissible, de la part d’instances dont la fonction est de représenter, d’encadrer les citoyens et de servir leurs intérêts. Il ne M’était pas venu à l’esprit que la lutte partisane et les règlements de comptes auraient pu, à ce point, léser les intérêts des citoyens. De fait, la gestion des affaires publiques doit rester bien à l’écart des intérêts personnels et partisans, à l’abri des discours populistes. Elle ne doit pas non plus être entachée par certaines expressions étranges qui entachent l’action politique. Or, Nous avons constaté que la plupart des acteurs préfèrent raisonner en termes de gain et de perte, qu’ils s’évertuent à préserver leur capital politique, voire à le renforcer, et que, de ce fait, ils agissent au détriment de la patrie et contribuent à la détérioration de la situation. La renonciation des partis politiques et de leurs représentants à remplir leur rôle, parfois à dessein et de propos délibéré, et, d’autres fois, par défaut de crédibilité et de patriotisme, a rendu la situation plus précaire encore. Devant ce vide regrettable et dangereux, les forces publiques, qui se sont trouvées face à la population, ont assumé leur responsabilité avec courage, patience, retenue et ont fait preuve d’un grand respect de la loi. Elles ont ainsi préservé la sécurité et la stabilité. Je parle ici d’Al-Hoceima, même si la description de ce qui s’y est passé est valide pour toute autre région. Le constat que Je dresse ici contredit les allégations portées par certains concernant le recours à ce qu’ils désignent abusivement sous le nom d’approche sécuritaire. Leur vision donne l’impression que le Maroc est assis sur un volcan, et qu’à chaque foyer, à chaque citoyen correspond un policier qui surveille. Il y en a même qui affirment l’existence de deux courants, l’un radical, et l’autre modéré, ayant des vues divergentes sur l’attitude à adopter face à ces événements. Cette allégation est totalement fausse. Les Marocains savent que les tenants de cette thèse caduque s’en servent comme un fonds de commerce, et que leurs propos sont dénués de toute crédibilité. La vérité, c’est que, pour garantir la sécurité des citoyens et préserver leurs biens, il y a une seule ligne à appliquer : la loi ; un engagement ferme à respecter : les institutions. Est-ce donc l’appareil sécuritaire qui gère les affaires du pays ? Est-ce lui qui contrôle les ministres et les responsables ? C’est peut-être lui aussi qui fixe les prix ? En réalité, les agents des forces de l’ordre consentent d’énormes sacrifices, travaillent jour et nuit, dans des conditions difficiles, pour remplir le devoir qui leur incombe: assurer la sécurité et la stabilité du pays, intérieurement et extérieurement, et veiller sur la tranquillité, la quiétude et la sûreté des citoyens. A cet égard, les Marocains ont le droit, et même le devoir, d’être fiers de leur appareil sécuritaire. Et là, Je l’affirme avec force et sans la moindre hésitation ni complexe d’infériorité: Si certains nihilistes ne veulent ni admettre ni proclamer cette vérité, c’est leur problème à eux-seuls. Cher peuple, . Le modèle institutionnel marocain est parmi les systèmes politiques avancés. Cependant, ce modèle est resté, en grande partie, lettre morte, car l’application menée sur le terrain reste insuffisante. Je suis pleinement et fermement attaché au respect des attributions des institutions et au principe de séparation des pouvoirs. Mais si les responsables rechignent à faire leur devoir et mettent ainsi en péril les affaires de la Nation et des citoyens, Mes responsabilités constitutionnelles me commandent de garantir la sécurité et la stabilité du pays, de sauvegarder les intérêts des gens, leurs droits et leurs libertés. Dans le même temps, Nous n’admettrons aucun retour en arrière par rapport aux acquis démocratiques, ni aucune entrave au fonctionnement des institutions. Car, la Constitution et la loi sont claires et les attributions qui y sont énoncées n’ont nul besoin d’interprétation. Il appartient à chaque responsable d’exercer les prérogatives qui lui sont dévolues, en toute autonomie. Il ne doit pas justifier son incapacité à agir, en ressassant le refrain : « Ils m’empêchent de faire mon travail » ! S’il n’en est pas capable, qu’il présente sa démission, personne ne l’en empêche ! En effet, au-dessus de tous, au-dessus des partis, au-dessus des élections, au-dessus des postes administratifs, c’est le Maroc qui doit prévaloir. Cher peuple,. Je m’enorgueillis d’être à ton service et d’y rester jusqu’à mon dernier souffle, car J’ai été éduqué à l’amour de la patrie et à l’engagement au service de ses enfants. Je prends Dieu à témoin et m’engage, devant toi, à continuer à agir avec sincérité et constance pour satisfaire tes demandes et concrétiser tes aspirations. Permets-Moi de te livrer sincèrement ce qui mûrit en mon for intérieur, maintenant que dix-huit années se sont écoulées, depuis que M’est échue la mission de présider à tes destinées. De fait, Je ne peux omettre d’évoquer certaines choses que tu connais parfaitement bien. Et J’ai pour obligation de te dire la vérité, sinon je faillirais à mon devoir à ton égard. Tu as dû remarquer, cher peuple, que Je n’ai pas évoqué avec toi, la question de notre intégrité territoriale, celles de l’Afrique ou de tout autre sujet de politique extérieure. Bien évidemment, la question du Sahara marocain n’est pas matière à débattre, et demeure en tête des priorités. Mais aujourd’hui, ce à quoi Nous nous attachons, dans toutes les régions du Maroc, c’est à impulser concrètement ta nouvelle marche; elle ambitionne la réalisation du développement humain et social, l’égalité et la justice sociale, au profit de tous les Marocains. Pour Nous, en effet, il est inconcevable que ce progrès ne soit pas commun à l’ensemble des régions de notre pays, sans exclusive. Nous pouvons mettre au point le plus efficient des modèles de développement, les meilleurs plans et les stratégies les plus pointues. Mais : -sans un changement des mentalités, -sans une administration dotée des meilleurs cadres, -sans partis politiques faisant appel aux élites les plus qualifiées pour la gestion des affaires publiques ; et -faute d’un esprit de responsabilité et d’engagement civique, Nous ne pourrons pas concrétiser Notre vœu : voir tous les Marocains bénéficier des conditions d’une vie libre et digne. Je ne voudrais pas, cher peuple, que tu penses, après avoir suivi ce Discours, que Je suis pessimiste. Loin s’en faut…Tu connais Mon réalisme et Ma propension à dire la vérité, si dure soit-elle. Être pessimiste, c’est manquer de volonté, être à court de perspectives, être dépourvu d’une approche concrète de la réalité. Mais, Dieu soit loué, outre une volonté forte et sincère, Nous possédons une vision claire et déployée sur le long terme. Car Nous savons qui nous sommes et dans quelle direction nous marchons. Par la grâce de Dieu, le Maroc a réussi, au cours de sa longue histoire, à surmonter les difficultés, à la faveur de la symbiose forte entre le Trône et le peuple. Aujourd’hui, nous avons d’ores et déjà franchi ensemble des étapes avancées dans les domaines les plus divers ; et aujourd’hui, nous voilà en train de marcher avec assurance et détermination, en quête d’autres acquis et de nouvelles prouesses. Dieu a dit : «Certes, Allah vous commande de rendre les dépôts à leurs ayants-droit, et quand vous jugez entre des gens, de juger avec équité». Véridique est la parole de Dieu. Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh ». MAP

Message de condoléances et de compassion de SM le Roi à la famille de Abdelmjid Dolmy

SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion aux membres de la famille de l’ancien international Abdelmjid Dolmy, décédé jeudi soir à Casablanca à l’âge de 64 ans. Dans ce message, SM le Roi affirme avoir appris avec une profonde émotion et une grande affliction la triste nouvelle de la disparition de ce joueur de talent, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde et l’accueille dans Son vaste paradis. « En cette douloureuse circonstance, Nous vous exprimons ainsi qu’à vos proches, et à travers vous à l’ensemble des amis et admirateurs du défunt et à toute la famille sportive nationale, les vives condoléances et les sincères sentiments de compassion, implorant le Très Haut de vous accorder patience et réconfort », indique le message. Avec la disparition de Dolmy, ajoute le message, « le Maroc a perdu l’un de ses meilleurs footballeurs, reconnu pour ses grandes performances durant plus de 20 années, que ce soit au sein du club du Raja de Casablanca ou parmi la génération dorée de l’équipe nationale, au cours des années 70 et 80 du siècle dernier. Le défunt a été ainsi l’exemple du grand sportif, grâce à son talent et ses qualités techniques ce qui lui a valu le surnom de Maestro, ainsi qu’à son engagement, son calme, son esprit sportif et sa grande combativité ». Le Souverain rend hommage aux qualités humaines du défunt, son humilité et sa sagesse, suscitant le respect et la considération des amoureux du sport, à l’intérieur des terrains tout comme ailleurs, et de tous les Marocains qui l’ont connu de près ou suivi son parcours footballistique jalonné de titres et de performances. « Tout en partageant votre tristesse en cette douloureuse et imparable épreuve, Nous vous exprimons Notre bienveillance et Notre haute sollicitude », souligne le message royal implorant Dieu de répandre sur le défunt Sa bénédiction et Sa mansuétude, de l’accueillir dans Son vaste paradis et de le rétribuer pour les services méritoires rendus à la Nation. MAP

Disparition d’Abdelmajid Dolmy, le football national tourne une glorieuse page de son histoire

La disparition du maestro Abdelmajid Dolmy, décédé jeudi soir à l’âge de 64 ans, met fin à une légende qui a marqué l’histoire du football national et africain par ses gestes hauts en couleurs, ses qualités humaines et sa bonne réputation. Les amis du défunt, comme son public et les joueurs qui l’ont côtoyés, gardent en mémoire l’image d’un joueur et d’un être humain hors pair. Ses anciens coéquipier, son public et ceux qui l’ont connu se sont rassemblés devant sa demeure à Anfa, se rappelant des moments de gloire qu’ils ont partagé avec le défunt. Emus et surpris par sa disparition, ils n’ont cessé d’évoquer les caractères nobles de celui qui portait le flambeau du « fair-play ». Dans une déclaration à la MAP, l’ancien joueur, Aziz Bouderbala, qui composait aux coté de Dolmy le onze national qui a brillamment participé à la coupe du monde « Mexico 1986 », a estimé que le défunt était l’exemple à suivre pour trois générations. Dolmy, l’être humain, a-t-il ajouté, constituait un phénomène à part entière. C’est un être généreux et rigoureux au service de sa patrie et de son public. De son côté, l’ancien administrateur au sein du Raja de Casablanca, Ahmed Brija a indiqué que le Maroc perd une légende qui a longtemps marqué l’histoire du football marocain, africain et mondial, ajoutant que le joueur jouissait d’une bonne réputation à l’intérieur comme à l’extérieur des stades. Aussi, Pour Rachid Boussayri, ancien responsable au sein du RCA, Dolmy n’était pas seulement un joueur de renom, mais il constitue l’un des grands symboles des verts. Pour Abdelwahed Selami Rahal, l’un des amis du défunt, Dolmy est l’un des meilleurs noms qui marqueront à jamais l’histoire du football. Surnommé le « Maâllem » (Maestro), Dolmy fait partie de ces joueurs qui ont illustré au mieux la légendaire équipe ayant disputé le mondial de Mexico 86. Le défunt, qui marquera à jamais la mémoire du football national avec son riche parcours et ses qualités humaines, a entamé sa carrière en 1971 au Raja de Casablanca. D’abord libéro puis milieu de terrain de la sélection marocaine et du Raja Club Athletic de Casablanca, équipe avec laquelle il a remporté trois coupe du Trône, Dolmy a joué toujours le rôle de « porteur d’eau » qui assurait la couverture et la récupération des balles et alimentait l’attaque avec d’excellentes relances d’où son surnom « Le maestro ». Joueur discipline dans le terrain et très discret ailleurs, Dolmy, pierre angulaire au RCA et de la sélection marocaine notamment avec l’entraîneur José Mehdi Faria, permettait à son équipe de dominer le milieu de terrain, quelque soit l’adversaire, grâce à son omniprésence. Il a fait ses débuts avec les Lions de l’Atlas en 1974 lors d’un match contre le Sénégal avant de remporter, avec la génération d’or du football marocain, la Coupe d’Afrique des nations en Ethiopie, unique titre continental dans le palmarès du ballon rond national. De Dolmy, on gardera toujours l’image de cet excellent numéro 6 qui, lors de la coupe du monde Mexico 1986 lors du match Maroc – Angleterre (0-0) a été noté 9/10 par le Journal spécialisé « L’Équipe ». Avec au compteur 140 sélections, et 20 années de carrière, il avait obtenu le « prix du fair-play » décerné par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le 15 octobre 1992, pour récompenser un « joueur dont la moralité et la courtoisie exemplaires le font unanimement considérer par ses partenaires ou adversaires comme un ambassadeur du football ». L’emblématique numéro 6 de l’équipe nationale et numéro 4 du Raja de Casablanca marquera à jamais les esprits en tant que l’un des plus grands footballeurs de l’histoire du Maroc. MAP

M. Bourita appelle à une action internationale pour relancer le processus politique palestino-israélien

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita a assuré, jeudi au Caire, que l’escalade dangereuse que connaissent les Lieux saints et les territoires palestiniens, suite aux pratiques israéliennes qui profitent de l’absence d’une solution politique à la crise palestinienne, requiert une réponse rapide de la communauté internationale à même de relancer le processus de paix palestino-israélien, à travers de nouvelles négociations sérieuses, sur la base de la solution à deux Etats, de l’initiative arabe de paix et des résolutions de la légalité internationale. « La poursuite par Israël de ses pratiques qui ne respectent nullement ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale, notamment la politique de colonisation et ce, en dépit d’une résolution prise par le conseil de sécurité dans ce sens, témoigne de l’urgence d’une action internationale à même d’épargner à la région le risque d’explosion et de conduire les deux parties à la paix et la sécurité, à travers la proclamation d’un Etat palestinien, dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al Qods Est comme capitale », a indiqué M. Bourita dans son intervention lors de la réunion extraordinaire du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des ministres des affaires étrangères, consacrée à l’examen des dernières agressions israéliennes contre la ville occupée d’Al Qods et la mosquée sainte d’Al-Aqsa. Dans ce sens, M. Bourita a souligné que les Arabes sont appelés à transcender leurs différends et problèmes et à s’engager dans cette action de manière agissante, plaidant pour davantage de vigilance pour ne pas tomber dans les pièges visant à fragmenter le monde arabe et attenter à ses sacralités. Les agressions que subissent les lieux sacrés de l’Islam ne peuvent être isolées de ce que connait la ville d’Al Qods depuis des mois, à travers des tentatives israéliennes visant à modifier sa structure démographique et son cachet arabo-islamique, en flagrante violation du droit international et des résolutions du conseil de sécurité. Ces pratiques illégales et provocatrices des sentiments des musulmans pourraient conduire à un sentiment de haine et dévier la trajectoire de cette crise de la défense des droits politiques légitimes du peuple palestinien à une bataille religieuse ouverte sur l’inconnu, à même de donner lieu à davantage de violence, d’extrémisme et de fanatisme, susceptible d’exploser la situation sécuritaire dans toute la région, a-t-il ajouté. SM le Roi, président du Comité d’Al Qods, a adressé une lettre au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, l’appelant à agir pour amener Israël à annuler les mesures qu’elle a prises afin de changer le statu quo, a rappelé le ministre, réitérant le refus du Royaume du Maroc de porter atteinte au caractère historique et légal d’Al Qods Acharif. Il a dans ce sens tenu à saluer la résistance exprimée par les Palestiniens qui a contraint Israël à renoncer aux dernières mesures prises, et l’attachement des Maqdissis à leurs droits historique et politique dans la ville d’Al Qods et la mosquée sainte d’Al Aqsa, réaffirmant la nécessité de poursuivre la pression collective pour retourner à la situation d’avant le 14 juillet 2017 et garantir la liberté d’accès des Maqdissis aux différentes dépendances d’Al Aqsa. Le consensus autour de la cause palestinienne ne doit pas être occasionnel ou dicté par une réaction à un acte provocateur, mais doit s’insérer dans une stratégie basée sur la pression continue pour que le peuple palestinien puisse recouvrer l’ensemble de ses droits et préparer le terrain pour une intégration régionale équilibrée garante de la paix, la sécurité et le développement durable pour l’ensemble des pays de la région, a conclu M. Bourita. MAP

M. Boussaid : L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,8% en 2017

L’économie nationale devrait enregistrer une croissance de 4,8% en 2017 contre 1,2% en 2016, une année marquée par une sécheresse inédite depuis plus de 30 ans, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid. Dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué que M. Boussaid a précisé, devant le Conseil de gouvernement, lors d’un exposé sur le bilan de l’exécution du budget 2017 et le cadre général de préparation du Projet de Loi de Finances (PLF) 2018, que 102 millions de quintaux de céréales ont été récoltés au courant de cette année, contre 30 millions de quintaux seulement l’an écoulé. Le déficit budgétaire devrait, quant à lui, être revu à la baisse, passant de 4,1% l’an dernier à 3,5% cette année, a fait observer M. Boussaid, précisant que le déficit du compte courant du PIB devrait reculer à 4% cette année, après 4,4% l’année dernière. L’inflation, pour sa part, s’est située à 0,9% au cours des six premiers mois de l’année, a indiqué M. Boussaid, notant une hausse des revenus des investissements étrangers qui ont atteint 17,7 milliards de dirhams (MMDH). Concernant les avoirs extérieurs, le ministre a relevé qu’ils ont connu une baisse négative en passant de 6 mois et 25 jours l’an dernier à 6 mois et 3 jours seulement au mois de juin 2017. On constate une accélération du taux de croissance économique en 2017 grâce à l’amélioration de la valeur ajoutée du secteur agricole suite aux dernières récoltes, outre le maintien par les autres secteurs non-agricoles du même taux de croissance, a souligné M. Boussaid, qualifiant la performance des secteurs non-agricoles de « satisfaisante ». Ainsi, la production de phosphates a augmenté de 26%, et celle de ses dérivés de 35%, a-t-il fait remarquer, précisant que l’indice de production industrielle a connu une hausse de 2,3%, tandis que l’indice de production nette d’énergie s’est apprécié de 5,2%, et celui du tourisme de 8,7% au niveau des arrivés et de 16,7% au niveau des nuitées. L’indice de consommation du ciment a enregistré, à son tour, une baisse de 9,2%, a noté le ministre. S’agissant du chômage, le Conseil s’est attardé sur trois indices soulevés par le ministre qui a expliqué que si le taux de chômage se situe à hauteur de 10,7% au niveau national, il frôle 15,7% au niveau urbain, 20,7% chez les détenteurs de diplômes et 23,2% chez les jeunes, soulignant que ces défis nécessitent la multiplication des efforts pour répondre aux attentes. De même, le ministre a fait savoir que le déficit commercial a augmenté de 8,2% à cause de la hausse de la facture énergétique, les prix du pétrole ayant connu une hausse de 29% au niveau mondial, ajoutant qu’en matière d’exportations, elles ont connu une évolution positive de 6,6%. L’exposé a également présenté plusieurs données relatives au dynamisme des exportations. Ainsi, l’industrie automobile a enregistré une hausse de 2,9% pour atteindre 29,9 MMDH au titre de 2017, un chiffre qui a doublé en quatre ans. Le secteur du textile et du cuir s’est apprécié, pour sa part, de 1,6%, soit 18 MMDH, l’agroalimentaire de 14,9 MMDH (6,5%), et l’aéronautique de 5,1 MMDH, avec une hausse de 11,2%.

Plusieurs membres du gouvernement s’engagent à prendre les mesures nécessaires pour la mise en oeuvre des recommandations de la Cour des comptes

Plusieurs membres du gouvernement se sont engagés à prendre les mesures nécessaires pour la mise en oeuvre des recommandations contenues dans l’exposé de la Cour des comptes sur les activités de cette institution au titre de 2015, présenté, le 04 juillet, par le premier président de la Cour devant les deux chambres du parlement. Répondant aux questions des groupes de la majorité et de l’opposition à la Chambre des représentants, les membres du gouvernement ont mis en avant les contenus de cet exposé et les efforts déployés par la Chambre pour son élaboration. Dans ce sens, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid a souligné que la méthodologie adoptée, par les gouvernements précédents, dans le calcul du déficit budgétaire est la plus performante, expliquant qu’il est difficile de recouvrer le butoir relatif aux institutions publiques à court terme, vu la différence entre la TVA collectée et la TVA payée, surtout que ce butoir, compte plusieurs accumulations vu qu’il est resté non reconnu jusqu’à 2014 et n’engage pas l’Etat. Concernant les comptes privés de la trésorerie, le ministre a mis en avant les efforts déployés dans le but de réduire ces comptes qui ont connu une réduction considérable (à savoir 156 comptes en 2001, 75 en 2008, 74 en 2016 et 71 en 2017), précisant qu’il sera procédé en vertu de la loi organique des finances, et à partir de l’année prochaine à la suppression de tous les comptes qui n’ont pas enregistré de dépenses au cours des trois dernières années. Pour ce qui est de la dette publique, M. Boussaid a souligné que le rapport de la Cour des comptes a enregistré une baisse dans le service de la dette de la trésorerie, qui se manifeste par une baisse des prix de l’intérêt de 36 points de bases en moyenne par rapport à 2015. Pour sa part, le ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, Aziz Rebbah, a souligné la nécessité de poursuivre les réformes lancées par le gouvernement précédent, tout en exposant les grandes lignes de la stratégie nationale énergétique, dont les défis, explique-t-il, consistent en la transition de l’usage des énergies fossiles aux énergies renouvelables. Le Maroc ambitionne d’atteindre 52% des énergies renouvelables d’ici 2030, ce qui permettra de réduire d’une manière considérable la dépendance énergétique de l’étranger, a-t-il rappelé. De son côté le ministre de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara a relevé que le secteur de l’équipement a dépassé ce qui était décidé dans les dépenses de la Caisse de financement routier (CFR), expliquant que les estimations des revenus de cette caisse a enregistré 2,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 2,9 MMDH, en tant que revenus effectifs. L’Office national des chemins de fer (ONCF) œuvrera à intégrer les recommandations de la Cour dans la feuille de route et à les mettre en oeuvre dans le cadre d’un plan d’action, de même qu’il procédera à la nomination d’une commission spéciale chargée de suivre les recommandations, a-t-il dit. Pour sa part, le Secrétaire d’Etat chargé du développement durable et des eaux et forêts, Hammou Ouheli, a relevé qu’après sa désignation pour la supervision du Fonds de développement agricole (FDA), le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime a œuvré pour la mise en place d’une nouvelle stratégie, basée sur la convergence des politiques publiques, le partenariat et la contractualisation avec les acteurs et élus locaux et la société civile. Il a également fait savoir que les ressources mobilisées par le FDA durant la période 2008-2016 ont atteint 6,4 MMDH, au lieu de 8,3 milliards dans le budget prévu, faisant savoir que lors de cette période il n’y avait pas de plan unifié entre les différents secteurs concernés, outre l’absence de mécanismes de coordination. Le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohammed Hassad, a souligné, de son côté, que le ministère entend mettre en oeuvre un programme de réhabilitation des établissements scolaires et des internats en vue d’améliorer les conditions d’études des élèves et combler le manque enregistré au niveau des ressources humaines, en recrutant 24.000 enseignants contractuels. Il a aussi précisé que le ministère oeuvre pour l’adoption d’une planification pédagogique en vue de définir les besoins futurs des ressources humaines, élaborer un système d’information pour la gestion et le suivi des programmes de soutien social, et consolider les attributions des académies en matière de gestion des ressources humaines. Concernant les recommandations de la Cour relatives à la gestion du dispositif didactique et les matières scientifiques, il a souligné que l’inspection générale, avec ses deux pôles, œuvrera au début de la rentrée scolaire, à suivre et mettre en oeuvre les recommandations et suggestions contenues dans la note d’urgence de la Cour des compte, a indiqué M. Hassad, ajoutant que le ministère a pris un ensemble de mesures disciplinaires à l’encontre des stagiaires responsables des abus enregistrés. Evoquant la formation professionnelle, le ministre a rappelé que la nouvelle vision du ministère vise à renforcer les prestations présentées aux jeunes dans le domaine de l’information et l’orientation, soulignant la nécessité de renforcer le partenariat avec les conseils élus dans ce domaine. Pour ce qui est de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, M. Hassad a noté que le ministère a élaboré un ensemble de mesures visant essentiellement à relever la rentabilité extérieure de ce secteur, renforcer la gouvernance universitaire et l’orientation stratégique de la recherche scientifique et l’innovation. M. Driss Jettou avait indiqué que la Cour avait accompli 28 missions de contrôle en 2015 dans le cadre du contrôle de gestion et de l’utilisation des fonds publics et publié 103 rapports judiciaire pour statuer sur les comptes des comptables publics et prendre des mesures disciplinaires relatifs au budget et aux affaires financières. Dans son exposé sur l’action de la Cour au titre de l’année 2015, présenté lors d’une séance plénière commune des deux chambres du parlement, M. Jettou a affirmé que la Cour a soumis, au ministre de la Justice, 8 dossiers comportant des actes qui peuvent nécessiter des sanctions pénales. S’agissant des Cours régionales des comptes, il a indiqué que le nombre des missions de contrôle effectuées en 2015 a atteint 58 dans différents domaines, notamment les collectivités territoriales, les services publics locaux et certaines entreprises de gestion déléguée, outre des associations bénéficiaires du soutien public. Ces Cours ont publié, selon M. Jettou, 1.891 jugements exécutoires et 25 avis sur des comptes administratifs que les conseils de concertation des collectivités territoriales n’ont pas approuvé. MAP

Le Maroc compte 42,05 millions d’abonnés mobiles

Le Maroc compte, à fin juin 2017, un total de 42,05 millions d’abonnés mobiles, en légère hausse de 0,64% par rapport au 1er trimestre 2017, a annoncé vendredi l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). « Le parc de la téléphonie mobile se consolide en enregistrant de légères hausses, trimestrielle de 0,64%, et, annuelle de 1,48%. A fin juin 2017, le parc des abonnements mobiles s’établit à 42,05 millions », a précisé l’ANRT dans un communiqué sur les chiffres du secteur des télécoms pour le 2è trimestre 2017. Le 2ème trimestre 2017 confirme également l’évolution constatée durant les derniers trimestres pour le parc mobile postpayé qui atteint près de 3,2 millions d’abonnés, enregistrant une croissance annuelle de près de 11%, a souligné l’ANRT, faisant état d’un changement progressif du mode de consommation chez le client marocain, porté essentiellement par les nouvelles offres postpayées à «bas prix», lancées par les trois opérateurs mobiles. Quant au parc des abonnés mobiles prépayés, il atteint 38,86 millions d’abonnés et enregistre des hausses annuelle de 0,77% et trimestrielle de 0,44%, selon l’ANRT. Le parc des abonnés fixes s’établit à plus de 2 millions d’abonnés dont près de 245.000 en mobilité restreinte, fait savoir le communiqué, ajoutant qu’il poursuit sa tendance baissière et marque une baisse annuelle de 3,7%. Le nombre moyen de minutes mobiles consommées par client par mois atteint 109 minutes à fin juin 2017, contre 112 minutes une année auparavant, souligne le communiqué, précisant que pour le segment fixe, l’usage moyen sortant mensuel baisse de 5% entre fin juin 2016 et fin juin 2017, passant de 124 à 118 minutes par mois. Ces légers reculs sont essentiellement liés à la baisse du trafic international (sortant et entrant), explique l’ANRT. Pour ce qui est du revenu moyen par minute (ARPM ) pour le segment mobile, il enregistre une quasi-stagnation par rapport à juin 2016 et s’établit à 0,23 DHHT/min à fin juin 2017, tandis qu’il est en hausse pour le segment fixe, passant de 0,95 à 0,98 DHHT/min. Pour sa part, le revenu moyen par client Internet s’établit, au 30 juin 2017, à 25 DH HT/mois (vs 24 DH HT au 30 juin 2016), fait savoir la même source, notant que le revenu moyen de l’Internet mobile enregistre une hausse de 18% et s’établit à 20 DH HT/client à fin juin 2017, confirmant la dynamique observée sur ce segment depuis 2016. MAP

M. Boussaid : Et c’est parti pour les banques participatives au Maroc 

L’agence de Rabat d’Umnia Bank, première banque participative à avoir ouvert ses portes au grand public, a été inaugurée officiellement vendredi par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohammed Boussaid et le Président Directeur Général du CIH BANK, Ahmed Rahhou. « Et c’est parti pour les banques participatives au Maroc ! C’est une bonne nouvelle pour le secteur financier national », a déclaré à la presse M. Boussaid, faisant remarquer que le démarrage des banques participatives est venu couronner un long processus visant l’éclosion d’un modèle proprement marocain en la matière. Ces banques participatives joueront un rôle important dans la mesure où elles contribueront à la diversification des moyens de financement de l’économie, a relevé le ministre, assurant que les efforts se poursuivent pour finaliser le système d’assurance takaful et émettre dans les plus brefs délais les sukuks. Avec le démarrage de ces banques, c’est toute une panoplie de nouveaux produits innovants qui vont étoffer et compléter l’offre bancaire nationale existante, et qui cibleront une clientèle qui voit en les banques participatives la solution la plus adéquate pour financer ses propres projets, a souligné le ministre, à qui des explications ont été fournies, à cette occasion, concernant divers points, dont le système d’informations, les produits proposés et l’ouverture de comptes. Pour sa part, M. Rahhou a assuré qu’après accord du Conseil supérieur des oulémas sur les premiers produits, la nouvelle banque participative, Umnia Bank peut maintenant recevoir ses clients, ouvrir des comptes et assurer même des financements. Il a précisé qu’à ce jour les agences d’Umnia Bank, qui étaient ouvertes dès le mois de mai au grand public, ont reçu des milliers de clients venus découvrir les nouvelles solutions proposées par la banque, en l’occurrence le financement de l’immobilier, l’investissement ou encore l’épargne. M. Rahhou a fait, par ailleurs, remarquer que la nouvelle banque participative mise sur la digitalisation. « Aujourd’hui les clients qui ont déjà ouvert leur comptes, peuvent y avoir accès sur internet, et dans quelques jours via application mobile. Nous sommes une banque digitale d’emblée ». De son côté, Abdessamed Issami, Président du directoire d’Umnia bank a tenu à préciser que celle-ci a ouvert ses portes depuis le 23 mai, pour être à l’écoute des aspirations des Marocains concernant l’offre bancaire participative, affirmant qu’Umnia Bank propose l’ensemble des services que propose une banque traditionnelle. « Dieu merci, nous avons accueilli des milliers de clients à qui nous avons expliqué le fonctionnement de la banque participative, et dès mercredi, nous avons commencé à ouvrir des comptes et accepter des dossiers pour financer des biens immobiliers ou de voitures », a confié à la MAP M. Issami. « En 3 jours et sur 3 agences, nous avons ouvert des centaines de comptes, et nous attendons encore des clients, auxquels nous promettons des avantages promotionnels », a souligné le responsable. Après Rabat et Casablanca, la nouvelle banque participative pourra accueillir, dès la semaine prochaine, de nouveaux clients dans les villes d’Oujda et de Tanger et puis à Marrakech et Agadir, une semaine après. En mai dernier, Qatar International Islamic Bank (QIIB) a annoncé le début effectif de son partenariat au Maroc, avec l’ouverture d’ »Umnia Bank », fruit d’un partenariat avec CIH Bank et la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Auparavant en janvier dernier, ce sont cinq agréments de banques ainsi que trois fenêtres participatives qui ont été accordés par le Comité des établissements de crédit les autorisant à entamer leurs offres bancaires participatives dans le Royaume. Il s’agit du CIH Bank en partenariat avec le Qatar International Islamic Bank, BMCE Bank of Africa conjointement avec le groupe saoudi/bahreini Dalla Al Baraka, la Banque Centrale Populaire avec le groupe saoudien Guidance (société financière spécialisée dans le financement immobilier), Crédit Agricole du Maroc avec l’Islamic Corporation for the Development of the Private Sector « ICD », filiale de la Banque Islamique de Développement « BID », et Attijariwafa Bank, avec sa nouvelle banque participative, Bank Assafa.
MAP
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