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Le financement : un défi majeur qui entrave l’évolution de l’industrie cinématographique africaine

Hier comme aujourd’hui, la question du financement demeure le défi majeur qui entrave l’évolution de l’industrie cinématographique africaine, a souligné le président de la Fondation du Festival du cinéma africain de Khouribga (FFCAK), Noureddine Sail. Si le cinéma africain n’arrive toujours pas à concurrencer les autres cinématographies mondiales et à s’imposer sur le marché international, c’est parce qu’il ne produit pas assez en raison du manque des fonds de financement, a déploré M. Sail dans un entretien accordé à la MAP, en marge de la 20ème édition du festival du cinéma africain de Khouribga, qui se tient du 09 au 16 septembre. Cette question épineuse empêche de créer un marché intérieur puissant qui permet au film africain d’accéder à l’universalité, tout en préservant son identité et son originalité, a-t-il fait savoir, appelant à l’urgence de créer des structures dédiées au soutien du cinéma et à l’ouverture des salles de cinéma qui disparaissent comme une peau de chagrin. La majorité écrasante des politiques adoptées dans ce domaine sont sans vision d’ensemble, sans continuité et sans réelle volonté, a-t-il fait remarquer, notant que le cinéma est marginalisé par « les Etats africains qui n’ont pas encore pris conscience de l’importance du 7ème art pour le développement des sociétés ». Il a, par ailleurs, fait observer que le Maroc joue un rôle leader en matière de promotion de la culture cinématographique à l’échelle continentale, rappelant que le Royaume a été l’un des premiers pays africains ayant apporté soutien à cette filière. Evoquant les thématiques traitées dans le cinéma africain, le critique du cinéma a estimé que les films africains sont sortis de « leur zone de confort » en abordant des sujets osés qui relèvent de la réalité africaine et peuvent même « déranger », affirmant que pour cette 20ème édition du FCAK, les organisateurs ont sélectionnés des œuvres de fonds, qui célèbrent la grandeur de l’identité africaine. Pour ce grand homme de la cinéphilie au Maroc, le festival de Khouribga témoigne de l’existence de la cinématographique plurielle africaine. « C’est un événement qui célèbre le talent des cinéastes africains et montre que le film africain existe et qu’il a son mot à dire même en l’absence d’une vraie industrie cinématographique », a-t-il dit. Concernant l’organisation de ce festival à Khouribga, M. Sail a relevé que ce choix n’était pas fortuit, rappelant qu’en 1977 « nous étions plusieurs personnes à dire que la culture cinématographique doit arrêter de se passer uniquement à Rabat et à Casablanca, et que les autres villes loin du centre ont également le droit d’organiser des manifestations à vocation internationale ». A la question « pourquoi Khouribga? », M. Sail a noté que « la Fédération nationale des ciné-clubs du Maroc avait trouvé dans le ciné-club de khouribga un vrai partenaire qui a cru en ce projet, sans oublier la contribution significative de l’Office Chérifien de Phosphate (OCP) l’un des plus importants sponsors du festival qui joue pleinement son rôle ». Ce festival, qui souffle cette année sa 40ème bougie, était et restera un événement d’envergure continentale dont l’ambition primordial est la promotion du cinéma africain, tout en faisant de Khouribga, la capitale mondiale des phosphates, le point de convergence annuelle des passionnés du film africain en provenance de tous les coins du monde. MAP

M. Bourita : Le Maroc soucieux de faire de l’éducation et la technologie des leviers essentiels pour l’édification d’une société et d’une économie du savoir

Le Maroc a veillé à faire de l’éducation et la technologie deux leviers essentiels pour l’édification d’une société et d’une économie du savoir, a souligné, lundi à Astana, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Le Maroc a pris plusieurs mesures nécessaires pour renforcer et développer son système national de la recherche scientifique et de l’innovation, afin d’en faire un levier de développement durable, notamment à travers l’augmentation du budget alloué à la recherche scientifique qui a doublé pour atteindre 0,8% du Produit intérieur brut (PIB) avec l’ambition de le porter à 1,5% et de diversifier ses ressources, a indiqué M. Bourita qui s’exprimait lors du 1er Sommet islamique des sciences et de la technologie, qui se tient les 10 et 11 septembre dans la capitale kazakhe, à l’initiative de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Ces mesures, a-t-il poursuivi, portent également sur la modernisation des infrastructures de la recherche scientifique (laboratoires et centres) dans le cadre du partenariat international, le renforcement de l’usage commun des outils et équipements relatifs à la recherche scientifique des différents secteurs et établissements concernés ainsi que le réseautage des universités marocaines avec leurs homologues étrangères, outre l’encouragement de la formation à travers la recherche dans le cadre des centres d’études doctorales, et la consolidation de la valorisation des résultats de la recherche scientifique et de l’innovation par le biais de la création des « cités de l’innovation » au sein de plusieurs universités. M. Bourita a par ailleurs précisé que le diagnostic objectif de l’état des sciences et de la technologie dans les pays membres de l’OCI fait ressortir un grand écart en la matière entre la majorité des pays musulmans et les pays développés, appelant le monde musulman à rattraper son retard en matière de progrès scientifique dans les domaines ayant des incidences bénéfiques sur leurs peuples, particulièrement en ce qui concerne l’agriculture, la sécurité alimentaire, la santé, l’énergie, les changements climatiques et les nouvelles technologies. Afin d’encourager la science, la recherche et la technologie dans le monde musulman, le ministre a proposé d’engager une réflexion sur le développement de la recherche scientifique et d’établir un programme de mobilité des étudiants et chercheurs baptisé « Ibn Sina », qui sera financé par un Fonds portant le nom du grand savant et philosophe musulman. M. Bourita a dans ce sens proposé la création d’un espace ouvert sans visa pour les experts et les scientifiques musulmans dans le but de faciliter les procédures et la mobilité entre les pays musulmans, ainsi que d’inciter les chercheurs et scientifiques musulmans opérant dans des centres de recherche internationaux à transférer leurs expertises et connaissances à ces pays. Tout en plaidant pour la mise en place d’un système éducatif pour les prochaines générations qui dépasse l’opération « d’accumulation et de transfert de connaissances », basé sur l’encouragement de l’esprit d’innovation, de création et d’interactivité, le ministre marocain a estimé que le sommet d’Astana constitue un jalon important pour la mobilisation des gouvernements et des décideurs dans les pays membres afin d’assurer une participation efficiente à la réalisation du développement socio-économique, en tirant pleinement profit de la science et de la technologie. M. Bourita qui représente SM le Roi Mohammed VI à ce sommet, conduit une délégation composée de MM. Khalid Samadi, secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et Abdeljalil Saubry, ambassadeur du Maroc à Astana. Environ 57 chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’OCI, ainsi que 80 délégations de pays observateurs et d’organisations internationales participent à ce sommet qui a été précédé d’une réunion samedi des ministres des Sciences et de la technologie des États membres. La tenue de ce sommet qui vise à développer la coopération entre les pays de l’OCI dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’innovation et de la modernisation, intervient en application de la résolution de la douzième session du sommet de la Conférence islamique, tenu au Caire les 6 et 7 février 2013. Le sommet s’assigne pour objectif d’identifier les priorités, les buts et objectifs pour l’avancement et la promotion de la science, de la technologie et l’innovation dans les États membres de l’OCI. Il ouvrira aussi la voie à l’édification de l’avenir de la science et de la technologie, réaffirmera l’engagement du leadership en matière de science et de technologie au plus haut niveau et identifiera les priorités, objectifs et actions recommandées pour les pays musulmans dans le domaine de la science et de la technologie pour la prochaine décennie.

M. El Othmani : Le gouvernement a réalisé d’importants progrès malgré un démarrage marqué par des difficultés, des contraintes et des défis

Le Chef du gouvernement, M. Saâd Eddine El Othmani, a affirmé, lundi, que le gouvernement a accompli du progrès et d’importantes réalisations malgré le fait qu’il a entamé son action dans un contexte politique marqué par des difficultés, des contraintes et des défis. Dans un document détaillant le bilan de quatre mois de l’action du gouvernement « 120 jours, 120 mesures », M. El Othmani a indiqué que ces contraintes ont porté principalement sur le retard pris dans l’adoption de loi des finances 2017, les défis relatifs à la gestion des événements d’Al Hoceima, notant que le gouvernement a tenu à déployer des efforts supplémentaires pour se rattraper, communiquer, reprendre confiance, mobiliser les ressources nécessaires, mettre en place une coordination plus accrue entre les différents intervenants et donner une forte impulsion à l’action gouvernementale. Dans ce sens, il a précisé qu’une méthodologie renouvelée a été adoptée, ce qui a permis au gouvernement, soutenu par la majorité, de mettre en place une feuille de route qui vise plus d’efficacité dans le travail, en toute conformité avec le programme gouvernemental, relevant que cette approche s’appuie sur le dialogue, l’écoute et sur un programme qui détermine les mesures de priorité au niveau du département du Chef de gouvernement et de l’ensemble des autres départements, avec un suivi périodique. Et d’ajouter qu’il s’agit aussi d’adopter une approche participative entre les composantes de la majorité et d’assurer sa cohérence, ainsi que la concertation avec l’opposition et les acteurs économiques et sociaux. Le gouvernement a également mis en place des mécanismes de suivi et de coordination et lancé une dynamique gouvernementale basée sur « l’écoute et la réalisation », outre un programme de communication avec les Conseils régionaux et les élus visant à accompagner les projets de la régionalisation avancée, a-t-il poursuivi. Par ailleurs, M. El Othmani a estimé que le bilan des quatre premiers mois « était positif et prometteur de progrès au service du citoyen et de l’entreprise, ainsi que du renforcement du climat de confiance malgré les difficultés et les contraintes », relevant que ledit bilan « prouve encore une fois la singularité du modèle marocain qui se distingue par le sceau de la sécurité et de la stabilité ». Le Chef de gouvernement a, en outre, rappelé que les mesures et les réalisations accomplies témoignent d’une dynamique croissante qui renseigne sur un effort important et accéléré déployé par le gouvernement dans l’objectif d’honorer les engagements annoncés dans son programme. Ce bilan, a-t-il ajouté, a été aussi marqué par l’engagement du gouvernement à rattraper le retard pris dans l’exécution du programme « Al Hoceima-Manarat Al Moutawassit », lequel programme a été traité dès le premier jour du gouvernement et placé parmi ses priorités, en lui accordant un grand intérêt, notant que le gouvernement a tenu à accélérer la réalisation des projets de développement déjà entamés, outre le lancement de nouveaux chantiers. M. El Othmani a également fait savoir que le gouvernement a veillé au lancement et au suivi de plusieurs projets de développement, de nouveaux chantiers et de conventions destinés aux différentes régions du Royaume. A travers la présentation de ce bilan, le gouvernement ambitionne de poursuivre son travail avec une dynamique encore plus forte afin de consolider le choix démocratique, gagner le défi du développement économique, social et environnemental du Maroc, en veillant à répondre aux aspirations des citoyens, conformément à une logique basée sur l’écoute et la réalisation, a-t-il précisé. Selon lui, ce bilan fait ressortir un progrès notable dans la mise en œuvre du programme gouvernemental, et reflète la volonté politique du gouvernement à honorer ses engagements, à renforcer la corrélation entre la responsabilité et la reddition de comptes, à permettre au citoyen d’évaluer le rendement du gouvernement durant les premiers mois de son travail, et le degré de son interaction avec ses attentes, ainsi que le respect des programmes adoptés par la Chambre des représentants. Le bilan renseigne aussi sur une forte volonté politique de réformes qui se concrétise principalement par la poursuite des chantiers ouverts, le lancement de nouveaux projets de développement, les efforts continus visant à relever les nouveaux défis, la coordination et le suivi de la mise en oeuvre du programme gouvernemental, ainsi que l’amélioration progressive du niveau d’interaction entre les politiques et les stratégies sectorielles, a souligné M. El Othmani. Concernant les lois adoptées par le Parlement, qui sont au nombre de 48 et qui portent sur des secteurs vitaux comme la Santé, la protection sociale, les coopératives, la protection des propriétés d’autrui, les investissements, les exportations, l’économie numérique et la justice, elles ont été consignées dans une annexe, puisqu’elles font parties du bilan du Parlement, « malgré le rôle du gouvernement dans l’accélération de leur adoption après avoir fixé les projets de lois qui étaient déposées auprès du Parlement, y compris la loi des finances », a indiqué le Chef du gouvernement. Ces annexes, a-t-il poursuivi, portent également sur une liste de 18 exposés relatifs aux politiques publiques présentés lors des Conseils de gouvernement, ainsi qu’une autre liste sur les publications périodiques du Chef de gouvernement. Le bilan ne recense pas l’ensemble des réalisations du gouvernement dans tous les domaines et secteurs, mais se contente à présenter un échantillon des réalisations les plus importantes qui ont un impact sur les citoyens et les acteurs économiques et sociaux, a noté M. El Othmani, faisant remarquer que chaque département gouvernemental a élaboré son propre rapport détaillé.

Sommet Climate chance à Agadir: le Maroc de nouveau au centre de l’échiquier climatique mondial

Après la COP22 à Marrakech, le Maroc est de nouveau au centre de l’échiquier climatique mondial. A partir de lundi et jusqu’au 13 septembre, Agadir accueille une grande messe des acteurs non-étatiques engagés contre le dérèglement du climat. Ce deuxième Sommet dit « Climate Chance » se veut une plateforme de rencontres et de mobilisation pour une action collective autour de la mise en œuvre de l’accord de Paris et de la participation des acteurs non-étatiques à la réévaluation des Contributions Nationales (NDC’s). Plus que jamais en effet le chemin à parcourir pour contenir le réchauffement planétaire, semble tout aussi long que semé d’entraves. En mai dernier, le président américain, Donald Trump a asséné un coup dur à la face du monde. Le locataire de la Maison-Blanche a retiré les Etats-Unis de l’accord historique sur le climat. Selon les spécialistes, cette décision pourrait sérieusement compliquer l’objectif de réduire le réchauffement mondial dans la limite de moins 2°C, de même qu’elle inquiète sur un possible effet « boule de neige ». Une telle perspective est d’autant plus inquiétante que le dérèglement climatique est indéniablement lié aux autres défis majeurs inhérents à la lutte contre la pauvreté, l’accès à l’énergie durable, à l’eau et aux autres ressources, et au développement durable. Pour les réseaux d’acteurs de la société civile, les collectivités locales et le secteur privé, le conclave d’Agadir sert justement d’occasion propice pour faire entendre à nouveau leurs voix et mettre en évidence leurs engagements, tout en favorisant un nouvel élan de mobilisation des Etats en faveur de solutions concrètes aux enjeux de l’heure. Ces questions pressante seront au cœur des débats lors des différents forums et ateliers, telles la transition écologique et l’emploi, l’eau, les océans, l’agriculture, la forêt et la biodiversité, l’innovation et la gestion des ressources naturelles ou encore l’adaptation et le financement du climat. De l’avis des organisateurs, en l’occurrence le Conseil régional Souss Massa et l’Association Climate Chance, cet évènement d’envergure internationale « s’annonce d’ores et déjà comme un succès ». Quelque 3000 participants (membres des coalitions thématiques, élus, associations, ONG, ministres, entreprises…) sont déjà inscrits, indique-t-on, pour participer au Sommet auquel sont attendus, entre autres personnalités, les présidents de la COP20, Manuel Pulgar-Vidal, et de la COP22, Salaheddine Mezouar. Avec plus de 80 ateliers de bonnes pratiques qui seront présentés autour d’une quinzaine de thématiques, l’édition 2017 de cette rencontre internationale sera un « moment important de valorisation du progrès de l’action des acteurs non-étatiques », selon Brahim Hafidi, président du Conseil de la région Souss-Massa. Le sommet propose, en outre, des rencontres de haut niveau sur le Partenariat de Marrakech devant permettre d’amplifier l’action climatique sur les liens entre l’agenda 2030 pour le développement, le plan d’action genre et les droits de l’Homme, a fait valoir de son côté Salaheddine Mezouar, président de la COP22. Pour la championne marocaine du Climat, Hakima El Haité, une importance capitale sera accordée aussi, lors de ce rendez-vous panafricain, aux enjeux du continent en matière d’adaptation, d’urbanisation et de coopération décentralisée. Agadir est appelée à capitaliser sur les acquis du précédent rendez-vous planétaire sur le climat à Marrakech, un sommet de l’action avec une forte dimension africaine. Durant les trois jours, les participants qui afflueront des quatre coins du monde auront à coeur de contribuer, à leur tour, à remettre l’enjeu climatique au coeur de l’agenda international sur les réponses à apporter aux besoins des populations, en particulier les plus vulnérables. Force est de noter que la succession coup sur coup aujourd’hui de cyclones et de typhons, aussi puissants que destructeurs, à l’image de José, Harvey et Irma, sonne comme un douloureux rappel de l’extrême urgence d’agir face au changement climatique.
MAP

1ère Université d’été du RNI, clôture dans une ambiance enthousiaste

  Après deux jours de rencontres et d’échanges, la première édition de l’Université d’été de la jeunesse du RNI s’est clôturée dimanche 10 septembre, en présence du président du Rassemblement National des Indépendants (RNI), M. Aziz Akhannouch ainsi que les membres du bureau politiques du parti.   De la volonté, des énergies positives et beaucoup d’espoir quant à l’avenir. C’est avec quoi ressortent les 3200 jeunes participants à la première université d’été du RNI.  Ceux-ci ont scandé les valeurs de leur parti et ont fortement exprimé leur engagement et dévouement à leur famille politique.   Durant deux jours d’affilée, les jeunes du RNI ont eu l’occasion à des ateliers encadrés par 28 experts nationaux et internationaux, indépendants et du parti.  Les thématiques abordées étaient aussi intéressantes que diverses.   Entre les enjeux de la participation politique, la social-démocratie, l’éducation, l’art & patrimoine, l’emploi, le travail associatif et autres sujets non moins captivants, la jeunesse du RNI a pu élargir considérablement ses horizons de réflexion.   Lors de cette université d’été, une rencontre a été organisée avec les membres du bureau politiques du parti, qui sont venus partager avec les jeunes leurs expérience et parcours.   L’université d’été de la jeunesse du RNI est désormais un rendez-vous annuel où se retrouveront des participants venus de toutes les régions du Royaume afin de toucher de très près des questions liées à l’exercice politique et celui social.  

Université d’été du RNI : La social-démocratie au cœur du débat

    Qu’est-ce que la social-démocratie ? Comment peut-on la mettre en œuvre dans nos sociétés ? Quels choix nos jeunes seront-ils amenés à prendre dans ce cadre?  Telles étaient les questions posées lors de l’atelier « les valeurs de la social-démocratie », et où les participants à la première université d’été de la jeunesse du RNI, qui se tient actuellement à Marrakech, ont eu l’occasion de débattre et d’échanger avec Messieurs Mohamed Aujjar et Mohamed Boussaid, respectivement ministre de la Justice et ministre de l’Économie et des Finances.   « L’objectif de cet atelier est de préciser les contours de ce concept et expliquer  aux jeunes du parti le cheminement de ce choix idéologique », confie M. Aujjaren sa qualité d’encadrant de cet échange. Il a rappelé à l’occasion que pour le Rassemblement National des Indépendants (RNI), le choix de la social-démocratiene date pas d’aujourd’hui. « Le RNI a au milieu des années 80 opté pour la social-démocratie. Le dernier Congrès du parti est revenu à ce choix avec beaucoup d’énergie tout en le mettant en valeur ».   Dans son intervention, M. Aujjar a expliqué aux jeunes quelles seraient les lignes de démarcation de cette idéologie et comment se définir socio-démocrate. « À un moment où l’humanité était confrontée à une avalanche de crises et essayait de trouver une voie entre le libéralisme sauvage où le marché décide de tout et le socialisme rigide où l’Etat est amenée à tout réguler, une troisième voie  est née. C’est une voie où les valeurs du libéralisme sont maintenues tout en essayant de les humaniser par série de stratégies et garanties sociales issues de la culture socialiste », a-t-il indiqué.

  L’importance de s’approprier le concept de la social-démocratie et le ‘’marocaniser’’ est important selon M. Aujjar.  «Vu les traditions de solidarité de notre pays, les spécificités de la culture marocaine dans la mesure où on ne peut pas être entièrement libéral ni entièrement communiste, ce choix est pour nous un bon compromis entre le libéralisme et le socialisme, et une réponse adéquate aux attentes de nos jeunes. Bien entendu, c’est un choix qui, dans sa dimension droit, ne peut évoluer que dans un cadre de respect total de la constitution, de la vie privée, des libertés et des droits de la personne consacrés par l’humanité », développe-t-il.   Appuyant cette idée,  M. Boussaid, encadrant de cet atelier également, se dit fier du fait que le Maroc adopte un système éclairé et modéré. « Nous sommes un pays musulman, ouvert et tolérant. Nous n’avons pas besoin de donneurs de leçons. Les idéologies évoluent avec le temps. La démocratie sociale est pour nous une synthèse de nos valeurs. C’est ce tout qui convient à notre histoire, parcours et mode de vie. Je veux que vous vous approfondissez vos recherches à ce sujet parce que ce sont vous les porteurs de ce projet pour les générations futures », insiste M. Boussaid en s’adressant à la jeunesse du parti.  
  1. Boussaid a en effet tenu à appeler la centaine de jeunes autour de lui à ne pas se contenter de ce qu’on leur présente comme étant une vérité. Il a affirmé dans ce sens qu’« il n’y a pas de vérité absolue. La jeunesse l’étape où toutes les questions sont permises et où tous les doutes ont leur place. Cherchez, creusez et approfondissez vos connaissances. Vous en avez tous les moyens nécessaires. Malheureusement dans notre société on se suffit du superficiel ».
     

Inauguration à Nouaceur d’un centre mondial d’impression 3D métallique

Le Groupe français Thales a lancé jeudi l’activité d’un Centre mondial de compétence industriel, spécialisé dans la fabrication additive métallique (impression 3D), installé au Midparc à Nouaceur, dans la banlieue de Casablanca. Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy,a présidé la cérémonie d’inauguration de ce centre, en présence du directeur de Thales au Maroc, Pierre Prigent et du directeur de cette unité, Jean-Claude Derbes, ainsi que des opérateurs industriels et des autorités locales. Cette usine est destinée à devenir une plateforme pour servir les besoins internationaux du Groupe et de ses clients. Implantée sur une superficie de 1000 m2, le Centre emploiera à terme une vingtaine d’ingénieurs et de techniciens. L’installation de cette unité, qui s’inscrit au cœur du développement de l’industrie 4.0 du Groupe, s’intègre dans la démarche du Plan industriel 2014-2020, qui prévoit la structuration d’un éco-système innovant impliquant Thales et ses fournisseurs locaux. Selon les explication fournies, l’impression 3D métallique va engendrer une réduction des délais de développement et de fabrication de pièces de haute valeur ajoutée en alliages métalliques complexes dans tous les domaines de la mécanique, particulièrement l’aéronautique et le spatial. MAP

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan donne à Rabat le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2017-2018

Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a donné, jeudi à l’école Abdelmoumen à l’arrondissement Hassan à Rabat, le coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2017-2018, et lancé l’Initiative Royale « Un million de cartables » qui bénéficiera cette année à 4.262.000 élèves. Le lancement par SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan de cette nouvelle année scolaire dénote l’intérêt qu’accorde Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au secteur de l’enseignement et Son engagement, fort et constant, en faveur du renforcement du système éducatif, de la promotion de la recherche scientifique et de la consolidation du secteur de la formation professionnelle. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a suivi, à cette occasion, des explications, chiffres à l’appui, sur les mesures prises par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour la réussite de cette rentrée scolaire. Ainsi, quelque 7,870 millions élèves sont inscrits, dont 4.322.482 au cycle primaire, 1.722.949 au secondaire collégial, 1.026.296 au secondaire qualifiant, et 805.201 élèves au préscolaire. Au niveau de la formation professionnelle, un total de 593 mille stagiaires sont inscrits au niveau des différents cycles de formation (baccalauréat professionnel, formation qualifiante, technicien, technicien spécialisé,…etc.). L’enseignement supérieur enregistre, quant à lui, quelque 900 mille étudiants inscrits, dont 831.615 au niveau des universités, 41.000 dans des instituts privés, et 32.400 dans des établissements de formation des cadres. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a suivi également des explications au sujet de l’Initiative Royale « Un million de cartables », lancée par SM le Roi Mohammed VI en 2008 et reconduite chaque année depuis. Mobilisant des investissements de l’ordre de 426 millions de dirhams, cette initiative, pilotée par les organes de gouvernance territoriaux de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), concerne l’ensemble des provinces et préfectures du Royaume et profite aux élèves de l’enseignement primaire et collégial, avec une priorité accordée au monde rural (64 pc). Elle s’inscrit dans une démarche solidaire et tend principalement à garantir l’égalité des chances en matière d’enseignement et à lutter contre le phénomène du décrochage scolaire. L’opération « Un million de cartables » fait partie intégrante de la stratégie nationale de soutien social aux enfants scolarisés et à leurs familles qui prévoit également un programme de soutien financier aux familles pauvres « Tayssir » -une aide financière conditionnée par la scolarisation des enfants des familles bénéficiaires – ainsi que des programmes d’amélioration des services des cantines, des internats et du transport scolaire. A cette occasion, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a visité des classes de l’école Abdelmoumen, avant de procéder à la remise symbolique de cartables et de manuels scolaires au profit de dix élèves de cette école et de dix élèves du lycée collégial Sidi Mohamed Ben Abdellah de la commune Shoul (préfecture de Salé). SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a ensuite posé pour une photo-souvenir avec les enseignants et les cadres administratifs de l’école Abdelmoumen. A son arrivée à l’école Abdelmoumen, SAR le Prince Héritier a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d’être salué par M. Omar Azziman, Conseiller de SM le Roi et président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, M. Mohamed Hassad, ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, M. Khalid Samadi, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, et M. Larbi Bencheikh, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, chargé de la Formation Professionnelle. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a également été salué par MM. Mohamed Mhidia, Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, Abdessamad Sekkal, président du Conseil de la région, Mme Nadira El Guermai, gouverneur, coordinatrice nationale de l’Initiative nationale pour le développement humain, M. Youssef Belqasmi, secrétaire général du ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que par plusieurs autres personnalités. MAP

Le renforcement de la coopération au centre d’entretiens entre M. Aujjar et l’ambassadrice de l’Inde au Maroc

Le renforcement de la coopération entre le Maroc et l’Inde a été, mardi à Rabat, au centre d’entretiens entre le Ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, et l’ambassadrice de l’Inde au Maroc, Mme Kheya Bhattacharya. M. Aujjar a salué, à cette occasion, l’histoire des relations bilatérales entre les deux pays, tout en rappelant la visite historique de SM le Roi Mohammed VI en Inde, indique un communiqué du ministère de la justice. Il a également rendu hommage à ce pays en tant que partenaire stratégique privilégié du Maroc et en tant que démocratie agissante, émettant la ferme volonté du Royaume de renforcer et développer davantage la coopération bilatérale dans différents domaines. Le ministre a présenté, à cette occasion, un aperçu des grands chantiers initiés par son département en matière d’accompagnement de la réforme globale et profonde du système de la justice. De son côté, Mme Bhattacharya a salué l’expérience marocaine en matière de démocratie et de consécration de l’Etat de droit, se félicitant du niveau de la coopération existant entre les deux pays et de la dernière visite du Souverain dans son pays. Elle a proposé, par ailleurs, un plan d’action pour l’échange de visites et le développement de la coopération judiciaire entre les deux pays, présentant ainsi des projets de conventions dans les domaines civil et pénal pour le renforcement d’initiatives judiciaires bilatérales. La diplomate indienne a également exprimé sa disposition à faire bénéficier le Maroc de l’expérience et de l’expertise de son pays dans les domaines technique et de modernisation de l’Administration judiciaire.

Ouverture à partir de mardi prochain de la nouvelle ligne Casablanca-Essaouira

La compagnie nationale Royal Air Maroc a annoncé mardi qu’elle desservira, à partir du 12 septembre courant, Essaouira au départ de Casablanca à raison de trois fréquences par semaine. La nouvelle ligne aérienne Casablanca-Essaouira, mise en place dans le cadre d’une convention signée avec la région Marrakech-Safi, renforce ainsi le réseau domestique de la compagnie qui compte désormais 22 liaisons reliant les différentes villes du Royaume, indique la RAM dans un communiqué. Répondant aux attentes des opérateurs économiques et touristiques d’Essaouira, l’inauguration de cette ligne fait suite aux efforts conjoints de la compagnie, du ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale ainsi que de l’ensemble des acteurs régionaux institutionnels et professionnels. Elle va permettre de contribuer au développement d’une destination riche d’un fort potentiel touristique grâce à ses atouts naturels, historiques et culturels, notamment sa médina classée depuis 2001 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Grâce à cette ligne, souligne la même source, Essaouira sera reliée directement à la métropole casablancaise et elle sera surtout connectée aux 90 destinations internationales du réseau de Royal Air Maroc. « L’ouverture de cette liaison s’inscrit dans la mission de Royal Air Maroc en tant qu’acteur majeur de la promotion et du développement touristique national. La compagnie renforce également son implication au service du développement territorial dans le cadre de la stratégie de régionalisation avancée du Royaume », souligne Abdelhamid ADDOU, président Directeur Général de la RAM, cité par le communiqué. Les vols seront opérés en ATR72 d’une capacité de 70 sièges. Le vol est proposé à des tarifs fixes : 400 DH l’aller simple en classe économique (aller-retour : 800 DH) ; et 800 DH l’aller simple en classe affaires (1.600 DH l’aller-retour). Les vols sont d’ores et déjà proposés à la vente sur le site www.royal airmaroc.com, dans les agences commerciales de la compagnie et sur le réseau des agences de voyages. Les horaires des vols sont fixés au départ de Casablanca, les mardis à 22h50 (Arrivée à 00H10), les vendredis à 14H10 (Arrivée à 15H30) et les dimanches à 22H50 (Arrivée à 00H10) et au départ d’Essaouira, les Lundis à 08H00 (Arrivée à 09H10), les Mercredis à 08H00 (Arrivée à 09H10) et les Vendredis à 16H10 (Arrivée à 17H20).

Le Maroc est l’un des pays les plus créatifs et les plus inventifs du monde arabe

Le Maroc est l’un des pays les plus créatifs et les plus inventifs du monde arabe, à travers les écritures, l’architecture, l’expression musicale et aujourd’hui encore dans l’art contemporain et le cinéma, affirme M. Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe (IMA). Dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion du 30ème anniversaire de l’IMA, M. Lang a jugé qu’il était donc « très légitime que le Royaume soit présent en force dans le programme de cette institution ». « La contribution du Maroc et des Marocains à l’IMA est sans prix, elle est exceptionnelle. Le Maroc est un pays d’exception, les relations entre le Maroc et la France sont des relations d’exception », a souligné le président de cette institution qui avait été inaugurée en 1987 par l’ancien Président français, François Mitterrand. « Le Maroc est ici chez lui et les Marocains sont ici chez eux. Certains parfois expriment des sentiments d’envie mais je leur réponds: le Maroc est le Maroc », a-t-il insisté en soulignant la signification hautement symbolique de la place attenante à l’IMA baptisée du nom de feu SM Mohammed V. « SM le Roi Mohammed VI a une sympathie particulière pour l’IMA, Il nous a fait l’honneur de nous rendre visite à plusieurs reprises et de présenter, ici même, la maquette du futur centre culturel marocain » en cours de réalisation à Paris, s’est félicité le président de l’IMA, une institution, a-t-il rappelé, «née de la volonté de la France et des pays arabes de jeter un pont entre le monde arabe et les autres civilisations». Tout au long des 30 années d’existence de l’IMA, « le Maroc a toujours été présent et j’ai veillé personnellement à ce que ce soit le cas », a affirmé l’ancien ministre français de la culture, en citant notamment les fabuleuses expositions : »le Maroc contemporain » et « Splendeurs de l’écriture au Maroc, manuscrits rares et inédits », inaugurée par SAR la princesse Lalla Meriem et l’ancien président français François Hollande ou encore la présence très forte du Maroc dans l’exposition sur « les trésors de l’Islam en Afrique subsaharienne ». « SAR la princesse Lalla Meriem avait accompli un grand geste symbolique consistant à remettre une décoration royale à un Imam, un Rabbin et un Evêque », s’est-il remémoré, saluant « l’esprit de tolérance et d’ouverture qui est celui du Maroc mais qui est aussi le notre ». Interrogé sur les perspectives d’avenir pour l’IMA, M. Lang a tenu à préciser tout d’abord que « l’œuvre accomplie depuis ces 30 dernières années a été immense, en dépit des hauts et des bas », soulignant que depuis son accession à la tête de cette institution, il n’a cessé d’accorder une plus grande place à la fois à la tradition et à la modernité et « le meilleur exemple en est l’exposition sur le Maroc contemporain qui a occupé tout l’immeuble et qui a été un immense succès ». Pour lui, l’important dans les années à venir « c’est de développer ce que nous avons changé », citant pour exemple la langue arabe, dont le département a connu un essor nouveau. Le nombre des élèves a considérablement augmenté et nous sommes actuellement en train de négocier avec des organismes internationaux la possibilité que la langue arabe puisse, à partir de l’IMA, bénéficier d’une certification de différents niveaux, a-t-il précisé. « Nous avons, par ailleurs, souhaité qu’a côté des grands événements, la partie colloques, forums, échanges entre universités se développe. A une époque où l’ignorance entraine fanatisme et obscurantisme, il est important que l’IMA offre ici l’occasion d’enrichir la connaissance, les savoirs et la culture », a-t-il dit. « Nous essayons de rétablir des liens avec des universités françaises et arabes. Nous avons envie que les jeunes qu’ils soient franco-marocains, franco-arabes ou tout simplement citoyens de ce pays puissent venir de plus en plus nombreux à l’IMA », a-t-il ajouté en insistant sur sa détermination à « mettre l’accent sur cette dimension intellectuelle et spirituelle ».

Démantèlement d’une cellule terroriste de cinq membres affiliée à Daech s’activant à Beni Chiker

Le Bureau central d’investigations judicaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DST) a procédé, mercredi, au démantèlement d’une cellule terroriste composée de 05 membres partisans de Daech, dont un espagnol d’origine marocaine résidant a Melilla, qui s’activait dans la région de Beni Chiker dans la banlieue de Nador. Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, cette opération préventive menée par le BCIJ a coïncidé avec l’arrestation par les services sécuritaires espagnols à Melilla, d’un autre complice des membres de cette cellule terroriste. Les investigations ont prouvé que les membres de cette cellule s’activaient dans le recrutement de jeunes au profit de Daech, parallèlement à l’apologie des actes barbares exécutés par les combattants aussi bien sur la scène syro-irakienne qu’à l’étranger, indique le communiqué. Ces investigations ont également révélé que les membres de cette cellule ont planifie l’exécution d’opérations terroristes d’envergure au Maroc et en Espagne, ajoute-t-on de même source. Ils ont tenu des réunions secrètes nocturnes, en plus de préparation physique et des entrainements sur la manière d’exécuter des opérations d’égorgement à l’aide d’armes blanches, fait savoir le communiqué. Le démantèlement de cette cellule terroriste intervient sur fond d’exacerbation de la menace terroriste qui guette les deux pays et la volonté de Daech de multiplier ses opérations hors ses fiefs en Irak et en Syrie, et ce en incitant ses partisans à exécuter davantage d’opérations terroristes, souligne le ministère. Les mis en cause seront déférés devant la justice après l’achèvement de l’enquête menée sous la supervision du parquet compètent, conclut le communiqué.
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