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Deux Marocains agressés à l’arme blanche dans une mosquée à Francfort

Deux Marocains ont été agressés à l’arme blanche, jeudi, dans une mosquée de la ville allemande de Francfort par un individu non encore identifié, a annoncé la police locale. La même source n’a donné aucune précision sur cette agression, en attendant que l’enquête soit achevée. Des sources du consulat marocain de la ville ont indiqué que les deux Marocains, qui sont des membres du bureau en charge de la gestion de la mosquée, ont quitté l’hôpital après y avoir reçu les soins nécessaires. Sitôt au fait de cette agression, le consulat général du Maroc a entrepris les contacts nécessaires pour s’informer sur cette attaque et se rassurer sur l’état de santé des deux victimes. Les services consulaires se sont rendus, vendredi, sur le lieu de l’agression où ils ont rencontré le président de l’association qui gère ladite mosquée et qui les a assuré que l’état de santé des deux Marocains n’incite guère à l’inquiétude.
MAP

En Russie, M. Aziz Akhannouch expose le modèle marocain dans le domaine de la pêche maritime

Monsieur Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a pris part le jeudi 14 septembre à la première édition du Forum et exposition internationale sur l’industrie, les produits et les technologies de la pêche, qui se tient jusqu’au 15 septembre à Saint-Pétersbourg en Russie. En présence de M. Abdelkader Lacheheb, Ambassadeur du Maroc à Moscou, et d’une délégation marocaine du secteur de la pêche maritime, M. Aziz Akhannouch a assisté à l’exposition internationale sur l’industrie, les produits et les technologies de la pêche avant de prendre part aux travaux d’un panel organisé sous le thème : « Vue globale sur la pêche maritime mondiale : partenariat ou concurrence ?». Dans son allocution à l’occasion, M. le Ministre a d’emblée souligné que cette manifestation comptera sans nul doute parmi les évènements incontournables dédiés au secteur de la pêche avant de rappeler la précieuse contribution des ressources marines à la sécurité alimentaire, à la santé et à l’atténuation de la pauvreté.

M. Akhannouch a toutefois attiré l’attention sur la question des exigences induites par l’impératif de l’exploitation durable et rationnelle des ressources halieutiques. Pour lui, « cette juxtaposition d’opportunités et de contraintes crée une situation où les intérêts individuels des différents intervenants seront fatalement concurrents, posant ainsi la question de l’équilibre entre exploitation et conservation des ressources ». Selon M. le Ministre, cette question de durabilité est primordiale à plusieurs titres. « Contrairement à ce l’on pourrait croire, elle protège les intérêts des investisseurs. Autrement, le marché sera déséquilibré, il y aura trop de produits et la concurrence sera plus rude », a-t-il expliqué avant d’ajouter que l’impératif aujourd’hui est d’accorder beaucoup plus d’importance à la recherche scientifique. Celle-ci étant la solution des équilibres qu’on cherche à atteindre dans le secteur halieutique.

M. Akhannouch rappelé à ce sujet que le modèle marocain de gestion de la pêche maritime est « construit autour de l’équilibre nécessaire entre l’exploitation des ressources halieutiques d’une part, et les impératifs de conservation, d’aménagement et de durabilité des pêcheries, d’autre part. ». Le ministre a rappelé par la même occasion que grâce au Plan Halieutis, le Maroc compte aujourd’hui une quinzaine de plans d’aménagement des pêcheries, des aires marines protégées, et un programme d’immersion de récifs artificiels. Le Maroc a également franchi un pas considérable en matière de lutte contre la pêche INN aux niveaux réglementaires et techniques et en matière de qualification des ressources humaines. « Grâce aux efforts déployés, nous avons pu atteindre un taux de couverture de 94% des captures par des plans d’aménagement et des mesures de gestion de la ressource », précise-t-il.

Selon M. Akhannouch, il est de la responsabilité de tous les pays de promouvoir la préservation des ressources des mers et océans. « L’action unilatérale d’un pays ne permettra pas de répondre aux enjeux posés à la pêche. Seule une coordination et une action commune des Etats est susceptible de définir les moyens à mettre en œuvre pour instaurer une gouvernance efficace visant la durabilité de la pêche au niveau environnemental, économique et social », a-t-il annoncé. Il est à souligner qu’en marge de sa participation au Forum, M. Akhannouch a eu une rencontre bilatérale avec M. Ilya Shestakov, Vice-Ministre de l’Agriculture de la Fédération de Russie- Président de l’Agence Fédérale Russe des Pêches.    

A Marrakech, le RNI organise un séminaire de renforcement des capacités des cadres du Parti

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) organise les 15 et 16 septembre à Marrakech, un séminaire de renforcement des capacités au profit des cadres du Parti. Plus de 150 participants prendront part à cet événement destiné à outiller les militants et cadres du parti des compétences et techniques nécessaires relatives à l’action publique et à la vie partisane. Des experts indépendants internationaux et des consultants séniors viendront animer pendant deux jours, un cycle de formation au profit de parlementaires, coordinateurs régionaux, des membres du bureau politique, du bureau nationale des jeunes, et du bureau national des femmes ainsi que des membres des associations des avocats et ingénieurs du RNI. « Cette formation s’articule autour du développement des compétences communicationnelle et politique afin de mieux représenter le parti sur l’espace public et médiatique. Par ailleurs, la formation sera aussi l’occasion de resserrer les liens entre les membres du parti », apprend-on auprès des organisateurs. En effet, les participants à ce séminaire devront suivre plusieurs modules théoriques et pratiques, liés à l’exercice politique. Il s’’agit entre autres du média training, du leadership politique, de la transformation digitale en politique et des enjeux économiques et géopolitique actuels dans le monde.

En marge du festival national de la figue, M. Akhannouch visite plusieurs projets de développement agricole à Taounate

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, a effectué le mercredi 13 septembre à Taounate, une visite de terrain pour s’enquérir de l’état d’avancement de plusieurs projets agricoles lancés dans la région dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) et qui contribueront au développement socio-économique de la région.

Il s’agit du projet d’irrigation du Moyen Sebou et Inaouen Aval et des travaux de raccordement du barrage Idriss 1er. Ce projet d’envergure porte sur une superficie de 4.600 ha en périmètre irrigué et 12 400 ha zone bour, pour un investissement 865 Millions DH et permettra une meilleure valorisation, une nette augmentation de la production agricole qui dépasse les 300%, une amélioration du revenu des agriculteurs et permettra la création de près de 971.000 journées de travail par an. S’étalant sur une durée de 7 ans, le projet profitera à près de 23 320 bénéficiaires.

En compagnie de M. Hammou Ouhelli, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, chargé du Développement Rural et des Eaux et Forêts, du Wali de la région Fès-Mekès, du Gouverneur de la province de Taounate, du Président du Conseil de la Région Fès-Meknès, du Président de la Chambre d’Agriculture de Fès-Meknès et d’une importante délégation de responsables du ministère, M. Akhannouch a également visité une usine de distillation et d’extraction de végétaux. Se situant à Ain Aicha dans la Province de Taounate, cette usine qui a ouvert ses portes en 2017 est basée sur une agriculture 100% biologique et a permis la création plus de 60 emplois permanents et près de 500 emplois saisonniers.

Au niveau du périmètre de Sahla, M. le Ministre a visité le projet arboricole intégré de production de figues, olives et oranges, comportant un complexe agro-industriel de valorisation des produits. Ce projet qui rentre dans le cadre du Partenariat Public Privé, est doté d’un investissement de 44 MDH et s’étale sur une superficie de 244 ha dont 60 ha plantés en figuier, 53 ha d’olivier et 74 ha en agrumes. M. Akhannouch a donné au niveau de ce périmètre, le coup d’envoi de la plantation et de l’équipement d’une parcelle de 3 ha, sur une superficie de 1072 ha, et concerne la plantation de figuier, d’olivier, de vigne, de plantes aromatiques et médicinales et de cultures maraichères et fourragères.

A terme, ce projet permettra d’augmenter la production agricole au niveau du périmètre de Sahla, d’améliorer le revenu des agriculteurs, de créer de nouveaux emplois et de réaliser une économie d’eau significative.

Par ailleurs, M. Akhannouch a présidé le même jour la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition du festival national de la figue. Organisé par la Direction Régionale de l’Agriculture de Fès-Meknès en partenariat avec la Province de Taounate, le festival se tient du 13 au 15 septembre 2017 sous le thème « La filière du figuier, entre pari de valorisation et défi de commercialisation ». Il a également présidé, en marge du festival, la signature de conventions et procédé à la distribution de matériel d’appui à la commercialisation des figues au profit des membres du GIE Mtiwa Louta.

Clôture à Agadir du sommet mondial des acteurs non-étatiques sur le climat

Le Sommet « Climate chance », réunissant les acteurs non-étatiques, a clos ses travaux mercredi à Agadir au terme de trois jours de débats sur des enjeux liés, entre autres, au financement, aux contributions nationales, à l’action au niveau local et à la convergence de l’agenda climat et du développement. Pour les organisateurs, l’événement placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI aura été un « franc succès », réaffirmant la mobilisation et les ambitions pour la lutte contre les changements climatiques, malgré l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Quelque 5.000 participants, entre militants associatifs, élus et responsables économiques issus de 80 nationalités, ont démonté leur volonté de poursuivre l’action concrète non-étatique et de faire entendre leurs voix au prochain rendez-vous planétaire sur le climat prévu à Bonn. Les acteurs non-étatiques américains ont réitéré, pour l’occasion, leur mobilisation et leurs ambitions pour la lutte contre les changements climatiques en dépit de la décision prise par l’administration de Donald Trump. Lors de ce sommet, couronné par une déclaration finale, l’engagement fort du Maroc et de sa société civile, pour la mise en œuvre de l’agenda climatique mondial a été, par ailleurs, mis en exergue et salué. La Secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, a cité le Royaume comme « un modèle de la renaissance de l’Afrique » en matière d’adaptation et de transition vers l’économie verte, et en termes de forte implication pour soutenir et intensifier l’élan de l’action climatique. L’un des moments forts de ce deuxième sommet du genre est la déclaration signée par les élus locaux du continent, en vue d’intensifier leur action contre le dérèglement climatique, à travers notamment des politiques favorables à l’environnement et des mesures d’adaptation et d’atténuation. Par cette Déclaration, les élus locaux et régionaux d’Afrique, soutenus par leurs confrères d’Europe et du monde entier, réitèrent l’engagement de mener à bien des « plans climat » et d’intensifier les efforts pour la mobilisation des flux de financements afin de répondre, aux niveaux local et national, aux effets du réchauffement de la planète. Le président de la Conférence de l’ONU sur le climat (COP 22), Salaheddine Mezouar, a souligné, à cette occasion, que l’alignement du financement reste encore confronté à moult entraves, les bailleurs de fonds continuant à raisonner souvent selon une logique de pur profit. D’autres volets aussi pressants comme la migration et le changement climatique, ainsi que des initiatives ambitieuses lancées au cours de la COP22, comme le partenariat de Marrakech pour l’Action climat et « la Ceinture bleue » de protection des écosystèmes marins, ont également été discutés durant ce sommet. Pour les organisateurs, le conclave d’Agadir est une réponse aux pessimistes du climat. Il a conféré un nouvel élan à l’action mondiale pour juguler les effets du réchauffement de la planète, si pressants et destructeurs.

L’Administration de la prison locale d’Ain Sebaa 1 dément les allégations concernant l’observation d’une grève de la faim par des détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima

L’Administration de la prison locale d’Ain Sebaa 1 a démenti, mercredi, les allégations relayées par certains sites d’informations concernant l’observation d’une grève de la faim par des détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima. En réponse aux allégations relayées par certains sites d’informations sur la base de témoignages de familles et d’avocats de détenus de la prison locale d’Ain Sebaa 1, dans le cadre des événements d’Al Hoceima, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme dans une mise au point parvenue à la MAP, qu’elle n’a pas été saisie ni par écrit ni verbalement d’annonces faisant état de l’observation d’une grève de la faim par ces détenus, ajoutant que « les pensionnaires prennent leurs repas régulièrement et reçoivent des provisions de leurs familles à l’occasion des visites hebdomadaires ». La DGAPR s’est dite étonnée de la diffusion de telles allégations dénuées de tout fondement par les familles et les avocats de certains détenus, dans une tentative d’induire en erreur l’opinion publique en faisant des pressions sur l’administration pour accorder des privilèges à certains pensionnaires, a fait remarquer la même source, exprimant sa détermination à ce que la loi soit strictement appliquée à tous les détenus sans exception, conformément aux dispositions du code régissant les établissements pénitentiaires.

M. Mohamed Sajid en visite de travail en Serbie et au Monténégro

Le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, M. Mohamed Sajid effectuera du 15 au 19 septembre une visite de travail en Serbie et au Monténégro. Lors de sa visite à Belgrade, M. Sajid aura des entretiens avec plusieurs responsables notamment la vice-Premier ministre et ministre de la construction, des transports et des infrastructures, Mme Zorana Mihajlovic. Au cours de cette visite, il sera également procédé à la signature d’un accord aérien entre les deux pays. M. Sajid présidera vendredi à Belgrade l’inauguration de la semaine culturelle du Maroc en Serbie, laquelle sera l’occasion de faire découvrir au public les multiples facettes de la culture marocaine. Cette manifestation sera marquée par des journées dédiées à des maitres artisans, une exposition d’artisanat, des défilés de caftan haute couture, des animations musicales et folkloriques ainsi que des dégustations culinaires. Le ministre se rendra par la suite à Podgorica au Monténégro, où il s’entretiendra lundi avec plusieurs responsables dont Osman Nurkovic, ministre du Transport et des Affaires Maritimes et Kemal Purisic, ministre de l’Emploi et des Affaires Sociales. M. Sajid aura également une rencontre bilatérale avec son homologue monténégrin à l’issue de laquelle il sera procédé à la signature d’un accord de coopération dans le domaine du tourisme

Mme Bouaida appelle à Marrakech à la mise en place de nouveaux outils pour faciliter l’agriculture au féminin

La secrétaire d’Etat chargée de la pêche maritime, Mbarka Bouaida a appelé, mardi à Marrakech, à la mise en place de nouveaux outils pour faciliter l’agriculture au féminin en Afrique. Il est question « d’adopter des programmes adaptés et des réformes, notamment législatives plus avantageuses à l’égard des femmes », a expliqué Mme Bouaida qui intervenait dans le cadre du Congrès Femmes et agriculture en Afrique (AWA) qu’organise l’ONG US « Believe in Africa » les 12 et 13 septembre dans la ville ocre. « Aujourd’hui, nous sommes fiers des réalisations considérables de la femme africaine dans le secteur de l’agriculture, à travers son leadership et son management, dans le cadre d’associations, de coopératives ou en tant qu’agricultrices chefs d’entreprise », a-t-elle estimé. Elle a fait observer que la femme africaine est un acteur majeur dans l’agriculture vivrière, mais aussi dans les exploitations agricoles de dimensions plus grandes et dans le secteur de la pêche où la femme est omniprésente. « La femme africaine est un véritable acteur socioéconomique (…). Elle contribue significativement dans la création de richesses, la stabilité, la transmission aux générations futures de valeurs de partage et d’attachement à la terre-mère, faisant d’elle une force de résilience contre les différents risques et vulnérabilités », a dit la responsable. Mme Bouaida a, en outre, indiqué que ce Congrès constitue un « cadre stratégique pour discuter à cœur ouvert, de la situation de la femme agricultrice dans un secteur qui lui doit énormément mais sans pour autant jouir de la reconnaissance qu’elle mérite », relevant que la tenue de cette rencontre sur la femme et l’agriculture à Marrakech, terre africaine par excellence, atteste de l’engagement indéfectible du Royaume pour relever ensemble les défis du développement durable du continent africain. A l’échelle nationale, le Plan Maroc Vert (PMV) constitue un modèle d’intégration pour la femme agricultrice marocaine, a-t-elle tenu à rappeler, notant dans ce contexte, qu’en 2015, près de 11% des coopératives au Maroc sont totalement féminines et couvrent des domaines variés et cela a permis aux femmes rurales de gagner en expertise et en autonomie. Pour sa part, Angelle Kwemo, présidente fondatrice de l’ONG « Believe in Africa », a passé en revue les principaux défis auxquels la femme africaine est confrontée dans le secteur de l’agriculture: l’accès au financement et le foncier, entre autres. Elle a, de même, souligné que le PMV constitue un modèle de référence qui a commencé à s’exporter en Afrique faisant du Maroc un modèle de réussite en matière de politique agricole. La séance d’ouverture de ce Congrès a été marquée par la participation de S.E. John Dramani Mahama, ancien président de la République du Ghana, qui a prononcé un discours durant lequel il a exprimé sa fierté du rôle qu’a joué son pays pour le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA). S.E. John Dramani Mahama a notamment souligné que les défis de l’agriculture en Afrique doivent être considérés comme des opportunités notamment en termes de création d’emploi. De son côté, l’ancien ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, M. Aziz Mekouar, a mis l’accent sur les impacts des changements climatiques sur le secteur agricole en Afrique. « L’Afrique regorge de ressources hydriques considérables. Si cela est bien géré, le continent africain pourra nourrir le monde », a-t-il noté. Le wali de la région Marrakech-Safi, Abdelfettah Labjioui a, pour sa part, souligné que l’organisation de cette rencontre intervient à un moment propice marqué par le retour du Maroc à l’UA, sa famille institutionnelle, grâce au leadership sage et clairvoyant de SM le Roi Mohammed VI et à l’attachement indéfectible du Souverain à l’Afrique. Il a rappelé, dans ce sens, les nombreux accords de coopération conclus ces dernières années et qui ont facilité le développement des investissements privés marocains en Afrique. Organisée par l’Association américaine « Believe in Africa » (Croire en l’Afrique), la 1ère édition du Congrès international sur les femmes et l’agriculture en Afrique a pour objectif de débattre du rôle important que joue la femme africaine dans le secteur de l’agriculture et du développement durable en général et les problématiques qui y sont liées. Cet événement d’envergure, qui vise à définir une stratégie de soutien à la femme nourricière, réunit plus de 500 congressistes représentant, notamment des décideurs politiques, des anciens chefs d’Etat, des représentants du monde de la finance et des affaires, des experts internationaux et des représentants de la société civile pour débattre la place et l’apport des femmes africaines par rapport à une question aussi cruciale et déterminante pour le continent africain, à savoir l’agriculture et le développement durable. MAP

Accidents de la circulation: 32 morts et 1.545 blessés en périmètre urbain la semaine dernière

Trente-deux personnes ont été tuées et 1.545 autres ont été blessées, dont 70 grièvement, dans 1.149 accidents de la circulation survenus en périmètre urbain durant la semaine du 04 au 10 septembre. Ces accidents sont principalement dus au défaut de maîtrise des véhicules, à l’inadvertance des piétons et des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l’excès de vitesse, au changement de direction sans clignotant, au non-respect des feux de signalisation et du stop, à la circulation sur la voie gauche et en sens interdit, à la conduite en état d’ivresse et au dépassement non autorisé, indique mardi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Concernant le contrôle et la répression des infractions en matière de circulation, les services de sûreté ont fait état de 36.663 contraventions et établi 10.546 procès-verbaux soumis au parquet, alors que 26.117 amendes transactionnelles ont été recouvrées, précise le communiqué. La même source ajoute que les sommes perçues ont atteint 5.360.650 dirhams, faisant état de la mise en fourrière de 4.272 véhicules, de la saisie de 6.027 documents et du retrait de la circulation de 247 véhicules.

Climate Chance : M. Akhannouch met en avant le rôle du Plan Maroc Vert dans l’atténuation des effets du changement climatique

    La deuxième édition du sommet « Climate Chance » se poursuit à Agadir jusqu’au 13 septembre. Dédié aux structures non étatiques impliquées dans la lutte contre le réchauffement climatique, ce sommet connaît la présence de 5.000 participants issus de des quatre coins du monde. M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement durable et des Eaux et Forêts, est intervenu lors de l’ouverture de cet événement pour rappeler les avancées du Plan Maroc Vert (PMV) en termes de lutte contre les effets du changement climatique. « Depuis 2008, notre contribution à la séquestration du carbone grâce aux projets du Plan Maroc Vert atteindrait 117 millions de tonnes-équivalent-C02 », a fait savoir M. Akhannouch. À noter dans ce sens que sans le Plan Maroc Verts (PMV), cette séquestration n’aurait pas dépassé 62 millions de tonnes-équivalent-CO2. Selon le ministre, cet exploit est permis grâce à l’adoption de plusieurs mesures d’atténuation. Il s’agit entre autres de « la plantation annuelle d’une moyenne de 12 millions d’arbres fruitiers depuis 2009 et de l’incitation pour le développement d’une agriculture raisonnée durable », précise-t-il. Pour M. Akhannouch, la réalisation de projets d’agriculture solidaire inclusive dans les zones vulnérables doit impérativement intégrer des mesures d’adaptation au changement climatique. Et c’est là l’une des principales actions implémentée par le PMV. La sécurisation des ressources hydriques est également un axe important dans la politique du Ministère. « Le PMV a placé l’économie d’eau d’irrigation en tant que priorité stratégique. 1,4 milliards de m3/an ont été économisé grâce à un programme de reconversion de 550.000 ha irriguées en goutte à goutte », précise-t-il. A cela s’ajoutent la réalisation d’un programme d’irrigation additionnelle de 150.000ha et le recours à des ressources en eau non conventionnelle. Ces résultats, affirme le ministre, ont pu être réalisables « grâce à une vision claire, pragmatique et ciblée ». Une vision qui a permis la levée d’un fonds de 92 millions de dollars auprès du Fonds Vert pour le Climat. M. le Ministre a tenu à rappeler par ailleurs que les initiatives « Triple A » et « Ceinture bleu », présentées lors de la COP22, représentent respectivement une réponse efficace et concrète à la problématique du financement de l’adaptation de l’agriculture en Afrique et à celle de l’impact du changement climatiques sur nos océans.

Lutte contre le terrorisme: le Maroc, le seul pays du sud qui oppose aux radicaux réponse sécuritaire et promotion d’un islam du juste milieu

Le Maroc est le seul pays du sud qui combat sérieusement le terrorisme en opposant aux radicaux à la fois la réponse sécuritaire et la promotion de la connaissance de l’Islam du juste milieu, a souligné le Directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) de Paris, Charles Saint-Prot. Dans un éditorial intitulé: « Après les attentats en Espagne : comprendre et combattre la radicalisation », paru dans le bulletin de septembre de l’OEG, l’expert français a relevé que le rôle du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et le maintien de la stabilité régionale est unanimement apprécié par les pays européens, rappelant en outre que de nombreux États africains envoient leurs imams se former dans le Royaume. L’universitaire français a, à cet égard, appelé les pays intéressés (la France, l’Espagne, la Belgique, etc.) à coopérer avec le Maroc qui est le seul État musulman capable d’aider à la formation d’imams enseignant l’Islam du juste milieu et combattant la radicalisation, sur le modèle de l’Institut Mohammed VI de formation des imams de Rabat. Il a, sur un autre registre, affirmé qu’il faut se féliciter de l’excellence de la coopération entre les services marocains, français et espagnols qui sont très professionnels et performants. M. Saint-Prot a, d’autre part, relevé qu’après les attentats meurtriers (16 morts) commis en Espagne, le 17 août 2017, notamment à Barcelone où les terroristes ont foncé dans la foule à bord d’une camionnette, certains ont mis en exergue le fait que les terroristes étaient d’origine marocaine et que leur chef était un imam, faisant observer que l’erreur consisterait à généraliser à partir du cas de quelques activistes déviants qui ne représentent évidemment pas le peuple marocain. « On ne peut jeter l’opprobre sur tout un peuple en raison des agissements de quelques-uns et il doit être clair qu’il n’existe aucun facteur national prédestinant tel ou tel ressortissant d’un pays ou tel ou tel adepte d’une religion à commettre des actes criminels », a-t-il insisté, notant qu’il faut rechercher ailleurs les causes de ces agissements.

Une enquête en cours pour déterminer les responsabilités dans un incident d’hébergement de pèlerins

Le ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale a annoncé qu’une enquête approfondie est en cours afin de déterminer les responsabilités des agences de voyage impliquées dans un incident organisationnel relatif à l’hébergement de certains pèlerins. Alors que les retours de l’opération pèlerinage 1438/2017 encadrée par les agences de voyage (183 agences pour 16800 pèlerins) ont démarré, le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale dresse un bilan provisoire faisant état d’une opération sans incident majeur ayant porté atteinte à la sécurité et à la survie des pèlerins. Cependant, sur le plan organisationnel, un incident relatif à des problèmes d’hébergement des pèlerins de 22 agences de voyages (dont 17 appartenant au club dénommé « club national des agences de voyages marocaines CNAVM » dit « Mantouj Mouyassar ») est venu entacher cette opération, déplore le ministère dans un communiqué parvenu lundi à la MAP. Depuis la survenue de cet incident, il y a lieu de souligner la mobilisation des équipes du ministère sur place ainsi que celles du ministère des Habous et des Affaires Islamiques en coordination avec les autorités saoudiennes afin de s’assurer que l’ensemble des pèlerins soient logés dans de bonnes conditions et que les agences de voyages concernées s’engagent à prendre toutes les dispositions financières et organisationnelles nécessaires au respect de leurs engagements contractuels, souligne le communiqué. Le ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale déclare ainsi qu’une enquête approfondie est en cours afin de déterminer les responsabilités desdites agences de voyage et que les sanctions nécessaires seront prises avec célérité et fermeté à l’encontre de celles ayant failli à leurs engagements, précise la même source.
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