M. Bourita souligne à New York l’impérieuse nécessité de la construction d’une nouvelle gouvernance mondiale

Le Maroc a organisé, mardi en marge des travaux de la 72è Assemblée générale de l’ONU à New York, une rencontre sur la coopération Sud-Sud face aux changements climatiques, avec pour objectif de renforcer davantage cette coopération conformément aux engagements pris lors de la COP22 de Marrakech.
Organisée conjointement avec l’Agence des Nations unies pour la Coopération Sud-Sud et en coopération avec la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ( CCNUCC) , cette rencontre a été marquée par la participation d’une pléiade d’intervenants publics, non-étatiques et du secteur privé, ainsi que des représentants de pays du sud et d’organisations internationales et régionales.
Intervenant à cette occasion, la Commissaire à l’économie rurale et l’agriculture à la Commission de l’Union Africaine, Josefa Leonel Correia Sacko, a tenu à saluer le Maroc pour cette initiative louable et ses efforts visant à promouvoir la coopération Sud-Sud face aux défis des changements climatiques.
Mme Correia Sacko a affirmé que la Commission de l’Union africaine est prête à soutenir cette initiative, étant donné que les changements climatiques sont une problématique planétaire qui nécessite la conjugaison des efforts de tous, y compris les pays du sud, les plus touchés par ce phénomène.
« Nous pouvons ainsi partager les expériences, transférer les technologies et adopter une approche collective face à l’impact des changements climatiques », a-t-elle expliqué, par la suite, dans une déclaration à la MAP.
Pour la responsable africaine, ce type d’initiative est « certainement la voie à suivre, étant bien noté que le dialogue et le multilatéralisme sont devenus une nécessité absolue pour réaliser le développement et la transformation de l’Afrique, et aboutir aux objectifs de développement inscrits à l’agenda 2030 de l’ONU et l’agenda africain 2063 ».
De son côté, l’ambassadeur Amena Yauvoli, représentant spécial de la COP23 pour la région du Pacifique, s’est dit « agréablement surpris » par la pertinence de cette initiative marocaine et de son grand potentiel en matière de promotion de la coopération entre les pays du sud pour contrer les conséquences des changement climatiques.
Pour lui, la coopération sud-sud telle que prônée par le Maroc est « à même de transformer ces défis en opportunités ».
« Les défis climatiques sont en constante augmentation, et aucun pays ne peut les affronter seul », a-t-il fait observer, soulignant que des expériences réussies comme celle du Maroc sont très utiles pour les autres pays du sud.
Le porte-parole de l’UNFCCC, Nick Nuttall, s’est félicité, quant à lui, de cette initiative initiée par le Maroc, soulignant que parmi les succès de la présidence marocaine de la COP22 figure justement l’émergence d’une action agissante de coopération Sud-Sud en la matière.
« L’autre facette des changements climatiques est justement ce que nous sommes en train de réaliser en terme de promotion de la coopération pour contrer les répercussions de ce phénomène », a-t-il estimé.
Dans le cadre des réunions du comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, M. Abdelouafi Laftit, Ministre de l’Intérieur, accompagné d’une délégation de ministres, a tenu une réunion du comité de pilotage le mardi 19 septembre à Dakhla après celle tenue Laayoune le 12 septembre.
M. Aziz Akhannouch, Ministre de l’agriculture, de la pêche Maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé dans une déclaration en marge de la réunion du comité « La région de Dakhla-oued Dahab est une région prometteuse de potentiel économique et surtout de sa population et de sa jeunesse ». Il a ajouté « En ce qui concerne le secteur de la pêche, Dakhla a toujours bénéficié d’un intérêt particulier et le département a toujours déployé tous les moyens nécessaires pour en protéger la ressource. Exemple, c’est la seule région du Royaume où la totalité des espèces à intérêt commercial sont gérées selon des plans d’aménagement en assurant la durabilité et la préservation ».
Il a ajouté que « c’est également une région où de grands efforts d’investissement ont été consentis dans le secteur de la pêche. Avec (1) les projets de valoritsation des petits pélagiques, (2) les complexes intégrés de transformation et de stockage et (3) le plan de valorisation de l’aquaculture, c’est un investissement global de 2,1 Milliard de dhs. La réalisation de ces projets permettra la création d’environ 8000 emplois dans la Région de Dakhla Oued Eddahab».
« Le secteur de l’aquaculture dans la région de Dakhla a montré sa capacité à intéresser les investisseurs et à donner lieu à des projets réussis. Lors des dernières années, 9 fermes ont été mises en place pour une production de plus de 340 tonnes de coquillage et l’année dernière, la filière s’est enrichie d’un grand projet inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste pour la production de palourdes, d’une capacité de 1000 tonnes ; un projet qui se développe bien et dont les produits seront commercialisés dès l’année prochaine » a précisé le Ministre.
Et de rajouter « En ce qui concerne les résultats des Appels à manifestation d’intérêt pour les projets d’aquaculture, c’est également une vraie niche de développement économique dans la région qui se met en place. L’aquaculture est une activité créatrice de valeur qui soutient la production et contribue à la sécurité alimentaire. Les nouveaux projets au nombre de 224 sur une superficie de 2330 ha vont permettre d’injecter un investissement de 800 millions de DH dans la région et de créer 2500 postes d’emplois ».
« Parmi les porteurs de projets, plus de 500 jeunes diplômés originaires de Dakhla Oued Eddahab ont été sélectionnés pour intégrer l’activité aquacole. L’intérêt des jeunes et des populations locales à ce secteur est un indicateur très positif sur la capacité de ce programme à devenir un vrai levier d’intégration et de développement local.
Ces jeunes entrepreneurs vont ainsi bénéficier d’une attention particulière à travers un programme de formation et d’accompagnement technique pour la concrétisation de leurs projets aquacoles » s’est-t-il félicité. « L’enthousiasme et l’initiative des jeunes et des populations locales pour les projets de développement est un indicateur de confiance en la région et en son potentiel. C’est aussi un facteur de stabilisation pour les populations et un indicateur prometteur pour un développement économique et social durables qui répond au Nouveau Modèle de Développement pour les Provinces du Sud du Royaume » a rassuré le Ministre.
Le directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Abdelhak El Khiam, a affirmé que sans orientation religieuse, les minorités musulmanes en Europe risquent de devenir des proies faciles aux idéologies violentes et jihadistes.
Dans un entretien au quotidien italien « La Stampa » dans son édition de mardi, M. El Khiam a qualifié de danger réel l’absence d’un tel encadrement, ce qui ouvre la voie aux idéologies de la violence loin des préceptes authentiques de l’Islam.
Des personnes appartenant à des minorités musulmanes ne sont pas pleinement intégrées dans le tissu social des pays hôtes bien qu’elles vivent en situation légale, a-t-il fait observer, soulignant qu' »il n’y a pas eu suffisamment d’efforts pour favoriser leur intégration pleine et entière dans la société d’accueil.
Évoquant la lutte contre la menace terroriste, le directeur du BCIJ a relevé que les mesures prises à cet effet ne doivent pas se limiter seulement à une gestion sécuritaire de ce fléau, mais il est aussi important de prendre en considération la dimension religieuse.
Il a dans ce contexte réitéré que le Maroc est fermement engagé dans la prévention et la lutte contre le terrorisme aux plans national et international, affirmant que ce combat requiert une stratégie mondiale multidimensionnelle.
La ville d’Inezgane et les communes avoisinantes ont été en effervescence, en fin de semaine écoulée, à l’occasion du carnaval annuel « Bilmawen Bodmawen », un rite ancestral traditionnellement lié à Aid Al Adha
Le coup d’envoi du défilé a été donné au stade de Dcheira Al-Jihadia, où les groupes de jeunes de différents quartiers, se sont donnés rendez-vous. Sur trois kilomètres, une procession riche en couleurs, sons et symboles défilent sur trois kilomètres pour converger vers la place Assaada, au cœur d’Inezgane, sous les ovations d’une grande foule venue admirer ce riche spectacle de rue.
Dans une ambiance de joie et d’allégresse, le carnaval donne la part belle à la créativité et l’ingéniosité des jeunes qui redoublent d’efforts et d’imagination pour confectionner des déguisements et apparats et inventer des scénarios, souvent burlesques, pour commémorer cette fête, connue dans d’autres régions du Royaume sous le nom de Boujloud.
Placée sous le signe: « Identité culturelle et enracinement africain », cette manifestation est organisée à l’initiative de l’association du carnaval Bilmawen Bodmawen et la Fondation des initiatives de développement de la préfecture d’Inezgane Aït Melloul.
Cette année, les organisateurs entendaient mettre aussi en valeur la profondeur africaine du Maroc avec la participation, aux côtés de troupes locales et nationales, de groupes provenant de certains pays du continent.
Le festival a offert au public l’occasion d’admirer des spectacles et des déguisements de jeunes se couvrant de peaux de moutons, de chèvres et de vaches, ainsi que des jeux de jonglage, de danses au rythme de musiques traditionnelles et populaires jusqu’à une heure tardive de la nuit. Des troupes folkloriques des Rwaiss, Gnawa et Tbala ont été de la partie lors de cette cérémonie populaire qui a été aussi un hymne aux habits traditionnels amazighs.
Les organisateurs du carnaval n’ont pas manqué, par ailleurs, de rappeler l’importance de la protection de l’environnement, l’évènement ayant coïncidé avec la tenue à Agadir du sommet des acteurs non-étatiques sur le climat « Climate Chance » avec une forte participation de la société civile locale.
Il faut dire que les festivités de Boujloud, une manifestation aux évocations symboliques, culturelles et historiques bien ancrées, commencent généralement dès le lendemain de l’Aid El Adha. Habillés en peaux de mouton, visage teint en noir, pattes du mouton collées aux mains, des adolescents et des jeunes sillonnent les rues de Dcheira, Inezgane, Bensergao et Agadir à la rencontre des passants dans la joie et l’allégresse.
Néanmoins, cette ambiance bon enfant cède la place à des actes d’agression ou de vandalisme qui restent assez rares, assurent les passionnés de ce rituel. Pour parer à ce genre de comportements, un encadrement minutieux des festivités est de plus en plus garantit, affirment l’association du carnaval Bilmawen Bodmawen et la Fondation des initiatives de développement de la préfecture d’Inezgane Aït Melloul qui veille, d’année en année, à mettre en valeur ce patrimoine immatériel pour servir le développement économique et touristique de la région.
Le jeune pilote marocain Michael Benyahia avait rendez vous les 16 et 17 septembre sur le circuit F1 du Nurburgring (Allemagne) pour les manches 5 et 6 du Championnat NEC Formule Renault 2.0.
Découvrant le circuit allemand, le jeune espoir marocain n’avait que très peu de temps pour se familiariser avec ce tracé rapide et vallonné et se qualifiait en 11 ème position, selon un communiqué de son manager.
Bien décidé à conserver sa troisième place au Championnat, Benyahia n’a cessé de progresser tout le week-end.
Lors de la course de samedi, il a pris un bon départ pour se positionner rapidement en 9 ème position avant d’entamer une remontée sur le peloton de tête. Revenu au contact des voitures devant lui, le Marocain portait une attaque décisive au bout de la ligne droite des stands dans le 10 ème tour et s’empara de la 7 ème place finale de la course.
Dimanche, le pilote R-ACE GP prenait certainement l’un des meilleurs départs de sa jeune carrière.
S’élançant de la 8 ème position, il a dépassé un concurrent à l’extinction des feux rouge puis gagna à nouveau trois places quelques mètres plus loin au prix d’un superbe freinage au bout de la ligne droite.
Malgré plusieurs accrochages entrainant la sortie du Safety-car Benyahia franchissait le drapeau à damier à une belle 5 ème place.
« Je ne connaissais pas le circuit en arrivant et je savais que ce meeting serait donc difficile. Avec mon Coach, Stéphane Daoudi, nous avions décidé de ne pas prendre trop de risque et surtout de marquer des points dans les deux courses. C’est chose faite et je conserve la 3 ème place du Championnat », a déclaré Benyahia, cité par le communiqué.
Il a affirmé qu’il prendra part au prochain meeting à Spa, en Belgique (23 et 24septembre) qui sera différent « car je connais le circuit et j’espère grapiller quelques points à mes adversaires ».
Et d’ajouter que bien qu’il soit « débutant, mon objectif était d’être parmi les 3 premiers du Championnat, mais si je peux porter les couleurs du Maroc et de la MDJS encore plus haut, je serais ravi ! ».
MAP