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À Londres, l’équipe Enactus Morocco se hisse à la 3ème place de la World Cup Enactus

L’équipe Enactus Morocco s’est hissée à la 3ème place lors des quarts de finale de la plus grande compétition d’entrepreneuriat social au monde, la Enactus World cup qui s’est déroulée du 26 au 28 septembre à Londres. « Grâce aux projets à très fort impact présentés lors de cette World Cup, le Maroc a pu se hisser à la 3ème place lors des quarts de finale après une rude compétition avec les équipes de l’Australie, la Corée du Sud, le Zimbabwe et le Tajikistan », indique mardi un communiqué de Enactus Morocco. Cette édition de la World Cup Enactus a rassemblé plus de 3000 participants représentant l’élite de plus de 1700 universités et écoles d’enseignement supérieur à travers le monde, pour trois jours d’exposition d’innovations et d’impacts. La finale de cette World Cup s’est déroulée devant un prestigieux jury, composé des PDGs des plus grands groupes internationaux, souligne le communiqué, notant que deux membres du conseil d’administration d’Enactus Maroc ont fait partie de ce jury. Il s’agit de M. Majid Kaissar El Ghaib, président du conseil et de M. Aisse Salah, trésorier d’Enactus Maroc. L’ambassadeur du Maroc au Royaume Uni, M. Aboudrar, était présent lors de cette cérémonie de clôture de la World Cup, durant laquelle, l’équipe Enactus Inde a remporté le titre de champion mondial, ajoute la même source. Lors des éditions précédentes, le Maroc a été classé plusieurs fois dans le carré de la finale ou de la demi-finale, rappelle le communiqué, notant que l’équipe Enactus EHTP avait remporté le titre de champion national pour la 2ème année consécutive, au cours de la compétition nationale qui s’est déroulée le 20 juin dernier à Casablanca. Soutenue par le groupe OCP et le Programme OCP Entrepreneurship Network de la Fondation OCP, Enactus Morocco boucle avec cette participation une autre année d’accompagnement de 4000 étudiants à travers le Maroc, ayant développé plus de 250 projets au profit de plus de 195 000 bénéficiaires partout au Maroc, ajoute le communiqué. Le Maroc a participé cette année avec trois entreprises écologiques à savoir Mistomar : une structure enterrée circulaire de 14 mètres cubes dont l’architecture et les choix des matériaux de construction lui permettent de fonctionner comme une chambre froide conçue pour la conservation des produits agricoles pendant des durées pouvant atteindre 6 mois et Com’pom : un projet visant à valoriser le surplus de pommes de la région de M’semrir à travers la fabrication de produits dérivés notamment la compote de pommes. Il s’agit aussi de Ecodome : Ce projet révolutionnaire qui vise à développer un concept de construction qui consiste en l’empilement des sacs en polypropylène remplis d’un mélange de terre naturelle et de ciment. Cette méthode présente des économies colossales par rapport aux méthodes traditionnelles (50% en temps de construction, 70% en bilan énergétique …), précise la même source.
MAP

M. Elalamy : « Le Maroc est prêt à passer à une nouvelle étape dans son partenariat avec l’ONUDI »

Le Maroc est prêt à passer à une nouvelle étape dans son partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), basée sur des objectifs beaucoup plus ambitieux, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Le bilan des réalisations accomplies en partenariat avec l’ONUDI est « extrêmement favorable », et les secteurs industriels marocains sont satisfaits de ce qui a été réalisé jusqu’à présent, s’est félicité M. Elalamy dans une déclaration à la presse à l’issue d’une table ronde sur les perspectives de coopération entre le Maroc et l’ONUDI, organisée dans le cadre de la visite de travail qu’effectue au Maroc le directeur général de cet organisme onusien, Li Yong. Le ministre a également relevé que le développement industriel est indispensable à l’émergence économique et constitue un prérequis pour répondre aux problématiques et priorités actuelles, à savoir la création d’emplois décents et pérennes, la création des richesses et la mise en place des conditions d’un développement durable et inclusif. Le Royaume a pu réaliser un changement profond sur plusieurs niveaux en développant une vraie « épine dorsale » en termes d’infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires, en améliorant de manière notoire sa compétitivité, en devenant une plateforme en matière d’industrie automobile et aéronautique, ainsi qu’en formant des ressources humaines très qualifiées, a ajouté M. Elalamy. Il a, en outre, rappelé que la vocation africaine du Maroc est une réalité. « Le Maroc est l’un des principaux investisseurs dans le continent en occupant la 4e place », a dit le ministre, notant que cette « tendance est accompagnée par des efforts visant à partager notre expérience avec les pays africains ». Pour sa part, M. Yong a souligné que cette table ronde a permis d’examiner les moyens de coopération avec le Royaume dans le secteur industriel, affirmant que la coopération entre l’ONUDI et le Maroc a été « l’une des plus fructueuses par rapport à d’autres pays de la région ». « Le Maroc est déjà sur les rails en termes de développent, ce qu’il faut envisager maintenant c’est d’accélérer la vitesse de ce développement », a-t-il dit, notant que le Royaume dispose d’un grand potentiel pour devenir un hub industriel et des nouvelles économies du savoir. Le responsable onusien s’est également félicité du travail d’envergure réalisé par le Maroc dans ce domaine citant notamment le plan national d’accélération industriel qui vise, entre autres, à accroître la part industrielle dans le PIB de 9 points en la portant de 14% à 23% à l’horizon 2020. Cette table ronde à laquelle ont pris part des représentants des organisations professionnelles du secteur privé, a été également l’occasion d’examiner avec la partie marocaine les moyens de partager son expérience et son savoir-faire avec les pays du continent africain les moins développés, a ajouté M. Yong, estimant que le retour du Maroc au sein de l’Union africaine est une opportunité « réelle » pour la coopération sud-sud.
MAP

M. Talbi Alami appelle au renforcement de l’engagement des jeunes dans la vie publique

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, a appelé mardi à Rabat, au renforcement de l’engagement des jeunes dans la vie publique, à travers l’adoption de nouvelles approches encourageant l’inclusion de cette catégorie. « Le contexte actuel nous incite aujourd’hui plus que jamais à adopter des politiques publiques destinées à l’intégration des jeunes et à la consolidation de leur autonomie au sein de la société en tant qu’acteurs actifs, ouverts sur le monde et fiers de leur appartenance et de leur identité nationale », a souligné M. Talbi Alami à l’ouverture de la conférence régionale « la jeunesse au plus près de la vie publique ». Ces politiques doivent prendre en compte les réalités et les défis au niveau local, a-t-il insisté, notant que les jeunes représentent plus de 62 pc de la population au Maroc, ce qui témoigne de la nécessité de s’investir dans cette richesse, qui constitue l’avenir du pays. Le ministre a relevé lors de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du projet « les jeunes dans la vie publique : vers un engagement inclusif », qui concerne le Maroc, la Jordanie et la Tunisie, que les solutions nationales seront renforcées davantage par un partenariat régional et international permettant la convergence des politiques destinées aux jeunes, la consolidation de l’équilibre des marchés d’emploi et l’encadrement des mouvements migratoires. L’objectif de cette conférence régionale est l’échange de bonnes pratiques et d’expériences entre les trois pays partenaires du projet, à savoir le Maroc, la Jordanie et la Tunisie, ainsi que d’autres pays de la région MENA et de pays de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la question d’inclusion de la jeunesse dans les politiques publiques, a-t-il expliqué. De son côté, le secrétaire d’Etat tunisien en charge de la jeunesse, Abdelkoddous Saadaoui, a souligné que la participation des jeunes dans la vie publique reste conditionnée par le renforcement du sentiment d’appartenance au pays, la confiance dans l’Etat et les décideurs, ainsi que par l’instauration de la justice sociale et l’égalité des chances. Le poids démographique de la jeunesse dans la région représenterait un atout considérable si les jeunes seraient en mesure de contribuer pleinement aux activités économiques et politiques de leurs pays, a-t-il fait remarquer, notant que les pays de la région MENA sont appelés à croire en cette jeunesse, en tant que force active dans le processus de développement. Pour sa part, l’ambassadrice du Canada au Maroc, Natalie Dube, a indiqué que le choix de cette thématique tombe à point nommé, à un moment où les jeunes de la région sont confrontés à d’énormes défis qui peuvent compromettre leur avenir s’ils ne sont pas relevés. Le Canada qui est l’un des principaux contributeurs au financement de ce projet, continuera à soutenir les réformes prioritaires de la région MENA, notamment en matière d’employabilité des jeunes, de formation professionnelle, d’égalité entre les sexes et d’insertion des plus vulnérables, a-t-il soutenu, saluant les efforts déployés par le Royaume pour l’inclusion des jeunes dans la vie publique. Quant à la secrétaire générale adjointe de l’OCDE, Mari Kiviniemi, elle a fait savoir que cette organisation est engagée à soutenir les gouvernements de la région MENA afin de mettre en œuvre, coordonner et accroître la cohérence des interventions en faveur des jeunes et renforcer leur engagement dans la vie publique. Les gouvernements ne peuvent, à eux seuls, réussir ces politiques, d’où l’importance de la coopération régionale et internationale pour s’informer des expériences les plus réussies et bénéficier du soutien des organisations internationales, a-t-elle ajouté. Financé par le Fonds de transition MENA du partenariat Deauville G7, ce projet soutient les efforts du Maroc, de la Jordanie et de la Tunisie pour l’engagement des jeunes dans la vie publique et pour une mise en place de services publics qui répondent pleinement aux besoins des jeunes, à travers le renforcement du cadre législatif et institutionnel et la promotion des moyens innovants pour un dialogue entre les jeunes et les autorités publiques.
MAP

Le Maroc désigné à la tête de la Commission internationale de solidarité avec le peuple palestinien

La Commission internationale de solidarité avec le peuple palestinien a décidé, à l’issue de sa réunion constitutive, tenue à Rabat les 29 et 30 septembre, d’attribuer au Maroc la présidence de cette institution, en la personne de Talaat Saoud Al Atlassi. Cette commission est composée également de la Tunisienne Sanae Jaâ Billah en tant que vice présidente et de M. Anis Souwaydan de Palestine comme secrétaire général, indique la Déclaration finale de la Commission, notant qu’il a été convenu d’organiser chaque année une journée dédiée à la Palestine durant laquelle il sera procédé à l’organisation de conférences, d’activités culturelles et artistiques et de diverses manifestations. Au cours de cette réunion, il a été convenu d’organiser une semaine de la Palestine pour les jeunes générations afin de les sensibiliser quant à la question palestinienne à travers des séminaires et d’annoncer le prix international de la Palestine pour la solidarité dédié à une idée novatrice qui mettra en avant la solidarité en faveur du peuple palestinien. Selon la Déclaration finale, il a aussi été décidé de décréter une journée spéciale pour soutenir le militantisme des femmes palestiniennes, outre l’examen de la mise en place d’une commission médicale à l’Organisation de Solidarité avec les Peuples d’Afrique et d’Asie (OSPAA) pour effectuer des campagnes médicales en Palestine et dans les pays d’immigration tels que le Liban pour prendre soin des enfants qui souffrent de répression. Les participants à cette réunion ont, par ailleurs, appelé à la nécessité de soutenir les palestiniens pour donner une nouvelle dynamique au processus politique afin de parvenir à une solution juste pour leur cause nationale, notant que la question palestinienne constitue l’axe le plus important dans la solidarité avec les peuples de l’Afrique et de l’Asie. La commission a également fait part de sa volonté de mettre à nu les tentatives israéliennes visant l’extension des colonies et la répression du peuple palestinien. Cette réunion, à laquelle ont pris part les représentants des commissions de solidarité issus de l’Egypte, de la Tunisie, du Maroc, de la Palestine, du Liban, du Bahreïn et de la Russie, s’inscrit dans le contexte d’une évolution positive de la reconnaissance au niveau international des droits des Palestiniens, notamment leur adhésion à l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) et à l’UNESCO en tant que membre à part entière entre autres. En outre, la commission internationale a choisi le Maroc pour abriter sa première réunion en reconnaissance de son rôle dans le soutien à la cause palestinienne, et en particulier à la contribution efficiente de SM le Roi Mohammed VI, en tant que président du Comité Al Qods. L’OSPAA, qui vise à soutenir les mouvements d’indépendance nationale, a créé, lors de son Congrès qui a eu lieu en Octobre dernier à Rabat, la Commission internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette commission a pour objectifs de soutenir le peuple palestinien afin qu’il recouvre ses droits légitimes et de ranimer l’intérêt populaire sur les plans régional et international quant à la question palestinienne. MAP

Au moins 50 morts et plus de 200 blessés à Las Vegas dans la pire fusillade de l’histoire des Etats-Unis

Au moins 50 personnes, dont deux policiers, ont été tuées et plus de 100 autres ont été blessées, lundi à Las Vegas (Nevada), lors d’un concert de musique country pris pour cible par un homme armé. Le suspect, Stephen Paddock (64 ans) et originaire de Las Vegas, a été repéré et abattu au 32e étage d’un hôtel-casino qui surplombe les lieux du spectacle, a précisé Joseph Lombardo, shérif de Las Vegas. Plusieurs armes à feu ont été retrouvées dans la chambre d’hôtel dans laquelle il se cachait, selon la police. La police pense également avoir localisé la femme qui aurait accompagné Stephen Paddock avant la fusillade, mais le shérif Lombardo estime qu’il s’agit d’une attaque d’un « loup solitaire », notant que le mobile n’est pas encore connu. Parmi les victimes figurent deux officiers de police qui n’étaient pas en service et qui assistaient au concert. Deux autres policiers, en service, ont été blessés, dont un dans un état critique, selon la police. La star de musique Country, Jason Aldean, se produisait sur scène dimanche soir en clôture d’un festival de trois jours, lorsque le tireur a ouvert le feu sur la foule depuis une chambre du 32è étage du Mandalay Bay Hotel et Casino. Les équipes d’intervention de police (SWAT) ont fait une descente à l’hôtel, usant d’explosifs pour forcer la porte de la chambre où se trouvait Stephen Paddock qui a été tué sur place. Le président américain Donald Trump a présenté ses sincères condoléances après la « terrible » fusillade de Las Vegas. « Mes sincères condoléances et mes pensées pour les victimes et les familles de la terrible fusillade de Las Vegas », a-t-il écrit sur Twitter. La porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Huckabee Sanders, a indiqué que le président a été « briefé au sujet de l’horrible tragédie de Las Vegas ». « Nous surveillons la situation de près et nous offrons notre plein soutien aux fonctionnaires locaux et de l’Etat », a-t-elle encore déclaré à la presse. Il s’agit de la fusillade la plus meurtrière dans l’histoire moderne des Etats-Unis. Jusqu’ici, la fusillade la plus meurtrière avait été une attaque, en juin 2016, dans une discothèque à Orlando, en Floride qui a fait 49 morts. En 2007, un étudiant a tué 32 personnes avant de se donner la mort au campus de l’université de Virginia Tech, à Blacksburg (Est des Etats-Unis). Le mois dernier, un home armé a tué huit personnes avant d’être abattu par la police au Texas. Cette fusillade devrait relancer le débat sur la détention des armes à feu aux Etats-Unis. MAP

Le Maroc, première destination de la nouvelle émission touristique « Al Moussafir » de la chaine satellitaire qatarie « Al Jazeera Al-Ikhbariya »

La chaine satellitaire qatarie « Al Jazeera Al-Ikhbariya » a entamé, samedi, la diffusion d’une nouvelle émission touristique et de voyages intitulée « Al Moussafir » (voyageur), en consacrant ses deux premiers épisodes d’une trentaine de minutes chacun au Maroc, comme première destination de ces « voyages ». En effet, cette émission hebdomadaire a opté pour le Royaume, et plus précisément pour Casablanca, pour entamer son « voyage », avec comme point de départ une vue panoramique sur l’océan et un zoom particulier sur la Mosquée Hassan II et son haut minaret, son esplanade, ses espaces extérieurs et la splendeur de son architecture. Ce premier voyage, entamé de Casablanca par le journaliste Hazem Abuwatfa qui a préparé l’émission, a été, certes, court mais riche en images et prises de vue par lesquelles l’émission voulait notamment mettre en avant trois aspects essentiels de la ville à savoir, l’excellence et la grandeur, à travers la Mosquée Hassan II, l’authenticité et l’histoire en passant par le quartier des « Habous », en tant qu’un des quartiers les plus anciens de la métropole, et la modernité à travers une tournée rapide du journaliste à bord d’une moto dans les principales artères de la ville. Ce voyage a invité, par la suite, les téléspectateurs à se rendre à Rabat où le cameraman de l’émission a livré une vue large sur les principales artères de la capitale, tout en zoomant sur les zones à proximité de la gare ferroviaire, le parlement et le café Balima, avant de se rendre sur l’esplanade de Bouregreg avec au coeur de l’image la Kasbah des Oudayas et ses ruelles, son cachet andalous et sa quiétude attachante. Par la suite, ce premier épisode a permis aux téléspectateurs de découvrir l’espace Hassan, le site Chellah et les monuments historiques qui renvoient à l’époque des Almohades et des Mérinides, à travers des scènes et des photos prises par le journaliste et qui étaient accompagnées de données historiques bien précises. Outre ce voyage dans les capitales économique et administrative du Royaume, il est prévu qu’un deuxième épisode consacré aux villes de Fès et Marrakech, sera diffusé la semaine prochaine à la même heure. Un communiqué de la chaine avait indiqué que l’émission consiste en des voyages pour la découverte de la nature, la culture et les traditions de pays dans les régions du Golfe, du Cham, de l’Afrique du nord, du sud-est d’Asie et de l’Europe orientale et occidentale. En optant pour le Maroc comme que première destination, l’émission ambitionnait de découvrir les « différentes régions du Royaume, du nord au sud, de l’est à l’ouest, et les différents environnements qui le caractérisent, allant du désert dans le sud, en passant par les zones montagneuses couvertes de neige, aux rivières et magnifiques plages sur les rives de la Méditerranée et de l’Océan atlantique », a souligné le communiqué. Et d’ajouter que la sélection des pays pour les premiers épisodes de l’émission a été faite sur la base de différentes données, dont notamment « la diversité géographique tout en prenant en compte l’équilibre entre les valeurs historiques et naturelles et les éléments d’attractivité touristique ». MAP

Journée mondiale des personnes âgées : Mettre à profit ‘’la mémoire vivante’’ de la société

Le Maroc, à l’instar des autres pays du monde, célèbre dimanche, la journée mondiale des personnes âgées, une occasion d’attirer l’attention sur les conditions de ce ‘’creuset de sagesse’’ et de promouvoir leur contribution dans la société. Célébrée cette année sous la thématique ‘’se projeter vers l’avenir: Faire appel aux talents, aux contributions et à la participation des personnes âgées dans la société’’, cette journée internationale vise à créer un environnement favorable pour permettre et accroître la contribution des personnes âgées au sein de leur famille, de leur communauté et au sein de la société. Il s’agit également d’une occasion de mettre l’accent sur les initiatives et les efforts consentis par le Maroc visant l`amélioration des conditions de vie des personnes âgées en vue de construire une société équitable pour tous les âges, d`autant plus que la vieillesse a un impact psychologique, social et économique sur cette tranche de la population. Si la solidarité envers les personnes âgées est sans nul doute une exigence morale et une obligation humaine, il n’en demeure pas moins qu’elle est aujourd’hui mise à rude épreuve du fait des mutations sociales. Au Maroc, le nombre de personnes âgées ne cesse de s’accroître d’année en année même si leur poids démographique reste encore assez faible et la question de leur vulnérabilité économique et sociale se pose désormais avec acuité. D’après les projections du Haut-Commissariat au Plan, l`effectif des personnes âgées augmenterait de 3,5pc par an entre 2010 et 2030 (contre 0,9 pc pour l`ensemble de la population) pour passer à 5,8 millions en 2030, ce qui représente 15,4 pc de la population contre 8,1 pc actuellement. Une telle évolution des effectifs de personnes âgées va indubitablement engendrer d’énormes défis en termes de soins médicaux et d’actions de protection sociale. En effet, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait recommandé, lors de sa 53-ème session ordinaire, l’élaboration d’’’une politique publique intégrée de protection des personnes âgées, dotée des moyens d’accompagnement et d’évaluation, qui prenne en considération leurs droits en termes de dignité, de participation et d’inclusion sociale’’. De son côté, le ministère de la famille, de la solidarité, de l’égalité, et du développement social, en charge de la question, œuvre à améliorer le sort des personnes âgées et leurs conditions de vie et consolider la culture de la solidarité intergénérationnelle, à travers notamment la signature de conventions de partenariat avec des associations actives dans le domaine afin d’améliorer la qualité des prestations destinées à cette catégorie des citoyens et la mise à niveau des centres sociaux . Outre la tenue de campagnes de solidarité en faveur des personnes âgées, le Ministère a lancé un appel pour la protection des personnes âgées sans abris, sous le slogan ‘’Protection des personnes âgées sans abri…notre responsabilité à nous tous’’ dédié à mobiliser tous les acteurs de la société pour une prise en charge globale et intégrée des personnes âgées et à renforcer la culture du respect de la dignité humaine. Plus encore, pour consolider les politiques et programmes en faveur de cette tranche sociale vulnérable et lutter contre sa précarité économique et son isolement social, le ministère envisage prochainement la création d’un observatoire national des personnes âgées. Ce projet stratégique, dont l’étude de faisabilité est en cours d’élaboration, tend à informer sur la situation des personnes âgées au Maroc, à travers une veille scientifique exhaustive axée sur l’alerte, l’évaluation et l’anticipation de l’évolution de la situation des personnes âgées. Quoi qu’il en soit, la situation des personnes âgées devrait s’inscrire dans la lignée des actions visant l’amélioration et la promotion de leurs droits et l’encouragement de leur participation à travers la valorisation de leurs capacités et de leurs compétences. La protection des personnes âgées est appelée à s’inscrire dans le cadre d’une approche des droits humains, conformément aux dispositions de la Constitution, particulièrement l’article 34 qui stipule que ‘’les pouvoirs publics élaborent et mettent en œuvre des politiques (…) en vue de traiter et prévenir la vulnérabilité de certaines catégories (…) dont les personnes âgées ». La commémoration de la journée mondiale des personnes âgées aussi annuelle que conjoncturelle soit-elle, elle demeure bel et bien un bel exemple de rendre hommage aux anciennes générations, porteuses de sagesse et de modèles à suivre pour leurs progéniture et leurs familles. MAP

Effondrement d’une bâtisse de trois étages à Fès

Une bâtisse de trois étages s’est effondrée, dans la nuit du vendredi dernier, dans le quartier Bourniates situé dans la zone nord de la ville de Fès, indique le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la Ville. La bâtisse, occupée par trois familles composées de 11 personnes, a fait l’objet d’une expertise de la part d’un laboratoire public d’essais et d’études, qui l’a classé comme étant un danger de 1er degré, précise la même source dans un communiqué, ajoutant que les autorités concernées ont eu recours à la procédure d’évacuation des lieux, « et ont même dû le faire en toute urgence, sans aucun dégât matériel ». A cet effet, le communique fait toutefois remarquer que la décision d’évacuation et de démolition ne relève pas des attributions du ministère. Suite à cet effondrement, la commission locale d’aide frontale pour le relogement s’est réunie samedi matin pour faire bénéficier les ménages sinistrés du programme qui leur est destiné, relève-t-on de même source. Le communiqué rappelle, par ailleurs, que le ministère a signé en juin dernier une convention relative au traitement des maisons menaçant ruine à Fès, et plus particulièrement dans la zone Nord de la ville, avec une enveloppe budgétaire à hauteur de 70 MDH, ajoutant que cette mesure permet de traiter 500 bâtisses occupées par environ 2.500 familles. Cette convention vient suite à la convention signée en 2010 qui a permis de traiter 566 bâtisses menaçant ruine et améliorer les conditions de vie et de logement de 2.553 familles, et à la convention signée en 2013, dotée d’un montant de 330 MDH pour traiter 3.666 bâtisses, dont 2.100 ont déjà été traitées, selon le ministère. D’autre part, le ministère propose une offre en logements à faible valeur immobilière, comme logement alternatif, duquel bénéficient 1.200 familles qui ont évacué des maisons menaçant ruine, et pour lequel le ministère prévoit une enveloppe budgétaire de 48 MDH en soutien à ces familles. Et de conclure que le ministère est en concertation avec les autorités locales pour étudier les solutions possibles pour un logement décent pour les résidents des logements non-réglementaires, et ce afin d’améliorer les conditions de vie et de logement des citoyens et citoyennes. MAP

Le terrorisme frappe le Canada

Cinq personnes, dont un policier, ont été blessées samedi soir à Edmonton, en Alberta (ouest), dans une attaque qualifiée d' »acte de terrorisme » par la police locale. Samedi soir vers 20H15 (heure locale), près du Stade du Commonwealth où se déroulait un match de football des Eskimos d’Edmonton, un homme à bord d’une voiture a foncé sur une barricade policière, heurtant un policier qui effectuait des contrôles de routine. L’individu est, par la suite, sorti du véhicule et a poignardé avec un couteau à plusieurs reprises le policier en service, avant de prendre la fuite à pied, laissant un drapeau du groupe « Etat islamique » (EI) dans son véhicule, comme l’a confirmé la police d’Edmonton. Un peu avant minuit, le suspect en fuite, a été identifié à un barrage routier, mais il a réussi à s’échapper à bord d’une camionnette. Lors de cette course-poursuite au centre-ville d’Edmonton, l’individu, âgé de trente ans, a délibérément percuté quatre piétons. Le suspect à bord de la camionnette aurait ensuite perdu le contrôle de son véhicule qui s’est renversé, selon les déclarations de plusieurs témoins cités par des médias locaux. « Un suspect a été arrêté », a indiqué la police locale, qui croit qu’il « a agi seul », mais les autorités n’excluent pas que d’autres individus soient impliqués dans ces deux incidents. « La police d’Edmonton a interpellé et placé en garde à vue un homme que nous pensons être responsable de ces actes », a déclaré, dimanche, Rod Knecht, chef de la police d’Edmonton. « Nous pensons que c’est un individu qui a agi seul, bien que l’enquête en est à son tout début », a précisé le chef de police. MAP

La Grande vitesse ferroviaire au Maroc, un chantier monumental aux traits bien définis

Le rêve de se doter d’un réseau ferroviaire de grande vitesse, choix naturel pour un Maroc décidément engagé dans la modernisation de ses infrastructures, semble bel et bien s’accomplir. Dans un futur, certes proche, la mobilité entre deux principaux pôles du Royaume, Casablanca et Tanger, pourra se faire en un temps record, annonçant ainsi l’amorce de toute une offre ferrée inspirante à l’échelle régionale. La ligne de grande vitesse (LGV) Casablanca-Tanger, partie intégrante d’un ambitieux programme d’investissement ayant atteint sa vitesse de croisière, est résolument sur de bons rails, puis qu’elle affiche, fin août, un avancement global de 92%, alors que sa mise en service, qui est promise pour l’été 2018, devra permettre de catalyser le développement de lignes sur les autres axes prévus dans le schéma directeur du TGV. D’après l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), les travaux de génie civil relatif à ce méga-projet sont d’ores et déjà terminés. Ceux des équipements ferroviaires seront achevés avant la fin de l’année 2017, alors que le premier semestre 2018 sera largement dédié aux essais d’homologation du système et à son rodage. De surcroît, la préparation à son exploitation avance conformément au planning arrêté notamment en ce qui concerne la formation des conducteurs, du personnel de la maintenance et du personnel commercial. D’ailleurs, cette première ligne, conçue d’une façon intégrée, avec l’ambition d’asseoir un modèle viable, constitue un cas d’école au regard de ses spécificités, en offrant l’opportunité de développer l’expertise et le savoir‑faire national et de promouvoir le transfert de compétences. Par ailleurs, la dimension environnementale est fort présente dans le processus de réalisation de ce chantier gigantesque qui a largement pris en considération les contraintes environnementales, notamment celles associées aux travaux de construction de la LGV. Ainsi, la ligne Tanger‑Casablanca a pu bénéficier d’une stratégie environnementale et de développement durable à même de faire de ce projet un aménagement exemplaire par son insertion dans le territoire traversé. De ce fait, la prise en compte en amont de l’environnement sur la LGV Tanger-Kénitra a permis, particulièrement, une large anticipation du bilan environnemental. Un état initial détaillé a été réalisé notamment sur la biodiversité au niveau des trois sites d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) traversés par le projet (marais de Loukkos, estuaire de Tahaddart et la forêt de Khmis Sahel), bien avant le démarrage du chantier. Car incontestablement, la Grande Vitesse ferroviaire au Maroc devra s’imposer en un véritable accélérateur du développement, de la mobilité et des territoires en faisant de l’écosystème ferroviaire un levier incontournable en matière de développement durable, en mesure de contribuer, de manière palpable à l’équilibre des territoires et conserver leur nature intrinsèque. De manière générale, l’avènement de cette ligne de train à grande vitesse entraînera de multiples et profondes mutations en faveur des régions traversées, à commencer par l’accroissement de la mobilité des personnes, la recomposition urbaine des territoires desservis, ainsi que l’amélioration de l’attractivité des villes desservies. Et cette première phase du projet de ligne de train à grande vitesse marocain permettra, tout d’abord, de réduire de plus de la moitié le temps de parcours entre Tanger et Casablanca, et répondre, de façon convenable et durable à la demande qui ne cesse d’accroître en termes de mobilité et de voyage, mais aussi de fluidifier le trafic ferroviaire fret sur l’axe Tanger-Casablanca. A en croire le rapport annuel de l’ONCF, les investissements ont atteint pour cet ouvrage un montant de 2,2 milliards de dirhams au titre de 2016. Depuis son lancement en 2007 jusqu’à sa future mise en service en 2018, ce chantier pharaonique aura franchi d’importantes étapes, passant par l’arrivée en 2015 du tout premier train à grande vitesse au Maroc et le démarrage de la pose des équipements ferroviaires, sans oublier le lancement en 2016, des travaux de réalisation des essais des trains à grande vitesse sur la ligne classique. Bref des prémisses aussi claires que prometteuses annonçant l’achèvement imminent d’un grand ouvrage marocain qui rayonnera à l’échelle régionale. MAP

La CGEM lance un cycle de formations au profit des entreprises sur les changements climatiques

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a lancé, vendredi à Casablanca, un cycle de formations sur les changements climatiques au profit de 30 cadres d’entreprises, dans le cadre d’une série d’ateliers thématiques portant sur les défis et les opportunités liés à cette question. Ces sessions s’articulent, notamment, autour du bilan des émissions de gaz à effet de serre (GES) des entreprises et l’atténuation de celles-ci, de la vulnérabilité des entreprises face au réchauffement planétaire, des besoins d’adaptation, ainsi que du montage de projets pour réussir l’accès à la finance climat, indique la CGEM dans un communiqué. Programmées jusqu’à fin décembre, lesdites formations s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative Entreprises Climat Maroc (IECM), avec l’objectif de renforcer les compétences des entreprises marocaines et visent également l’émergence d’expertises pour accompagner les opérateurs économiques dans la conduite du changement afin de créer de nouvelles opportunités d’affaires et des emplois, ajoute-t-on. Consciente du rôle primordial que le secteur privé jouera dans la tenue des engagements des pays dans le cadre de l’accord de Paris, la CGEM affirmer accorder « une grande importance » au renforcement des capacités des entreprises dans la gouvernance climat notamment à travers l’IECM, dont le plan d’action est en cours de concrétisation. MAP

La région Casablanca-Settat, « le grenier » du Maroc

La région Casablanca-Settat, premier pôle économique du Royaume, est devenue au fil des années « le grenier » du Maroc en contribuant pleinement au développement socioéconomique, grâce à son fort potentiel agricole et son importante infrastructure agro-industrielle. En termes de chiffres, la région Casablanca-Settat, qui réalise à elle seule près de 32% du PIB agricole, produit annuellement près de 26 millions de quintaux sur une superficie de près de 9.00.000 dont 52.000 ha irrigués et 6.000 ha réalisés en semis direct, soit 24% de la production nationale (2015/2016), selon des données de la Direction régionale de l’agriculture. Les céréales concernent principalement les cultures du blé tendre, du blé dur et de l’orge, tandis que les légumineuses, dont la production est de l’ordre de 710.000 quintaux sur une superficie de 64.000 ha, portent essentiellement sur la fève, le pois-chiche, les lentilles et le petits pois. Ce record obtenu dans la région est, selon la Direction régionale de l’agriculture, le fruit de l’adoption de la technologie avancée par les agriculteurs dans le cadre du Plan Maroc Vert, en matière d’approvisionnement en intrants agricoles et de la mécanisation sont le taux avoisine 90% ainsi que la mobilisation des agriculteurs et de tous les acteurs du secteur. Par ailleurs, le secteur de la minoterie industrielle, premier valorisateur de la filière, compte actuellement 164 unités en activité au niveau de la région, dont 137 à vocation blé tendre. La capacité d’écrasement de ces minoteries a atteint, fin 2015, 10,5 millions de tonnes/an et est dédiée principalement au blé tendre (87%), tendis que le reste est réparti entre le blé dur (10%) et l’orge et le maïs (3%). Force est de constater que la filière céréalière constitue une des principales filières de la production agricole au Maroc dans la mesure où son poids socioéconomique et non négligeable vu qu’elle contribue de 10 à 20% du PIB agricole en fonction de la pluviométrie. S’agissant de la consommation, la filière céréalière jouit d’une importance primordiale pour les Marocain, qui consomment 200 kg par an et par habitant, sachant que la consommation moyenne mondiale de céréales est de 152 kg par an et par habitant. En termes de consommation moyenne des légumineuses alimentaires, les Marocains consomment 5 kg par an et par habitant.
MAP
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