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M. Aujjar transfère la présidence du Ministère public au Procureur général du Roi près la Cour de Cassation

    Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a procédé, vendredi à Rabat, au transfert de la présidence du Ministère public au Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, Mohamed Abdennabaoui. La cérémonie de passation des pouvoirs, organisée au siège de la présidence du Ministère public, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a connu la présence du Conseiller de SM le Roi, Omar Azziman, des membres du gouvernement, du Parlement et du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), ainsi que des représentants des institutions et instances judiciaires et constitutionnelles et des ordres professionnels des auxiliaires de la justice. Des invités étrangers des pays amis ont assisté, également, à cette manifestation, y compris des ministres de la Justice et des procureurs généraux près les Cours de Cassations ou leur représentants Cette passation de pouvoirs constitue une étape historique dans l’accomplissement de la construction constitutionnelle au Royaume et s’effectue dans le cadre de l’application des articles 110 et 116 de la Constitution, ainsi que les dispositions des lois organiques relatives au CSPJ et les articles 110 et 117 de la loi organique relative au statut des magistrats. Elle constitue également un pilier fondamental dans le cadre de la consolidation de l’indépendance du Pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif énoncée par la Constitution et une concrétisation supplémentaire de l’État de droit. Intervenant à cette occasion, le Premier président de la Chambre de Cassation, et président délégué du CSPJ, Mustapha Fares a affirmé que « ce qui a été réalisé aujourd’hui est le résultat des chantiers et réformes de longue haleine touchant l’architecture de la Justice au Maroc et des réalisations judiciaires, ainsi que des expertises accomplies en la matière durant de longues années ».

« Le défi était de trouver un modèle marocain pour l’indépendance du pouvoir judiciaire avec toutes ses composantes et ses structures. Un modèle en adéquation avec le système judiciaire marocain et en harmonie avec la spécificité de la réalité du Maroc, d’une part et d’autre part, ouvert sur toutes les expériences mondiales pionnières et les pratiques en la matière », a-t-il souligné. M. Fares a, aussi, indiqué, qu’une concertation « longue et rude » a été engagée au niveau de la Commission d’indépendance de la Justice, dans le cadre du dialogue national sur la réforme du système judiciaire, pour parvenir à une vision claire, adéquate et en harmonie avec une réalité dynamique et une société aspirant à un Ministère public indépendant, efficace, transparent, imbu d’esprit de droit, capable de mettre en œuvre les dispositions de la Constitution et du système juridique et d’assumer la responsabilité dans un climat de reddition de compte et d’évaluation. Le premier président de la Chambre de Cassation a souligné que tout le monde est convié, aujourd’hui, à travailler sérieusement, notant que le citoyen doit ressentir l’impact de cette indépendance sur la résolution de ses différends et dans la gestion de ses problèmes, ainsi que l’organisation de ses relations juridiques avec les collectivités et les institutions, entre autres. De son côté, M. Aujjar a souligné que le choix de l’attribution de la présidence du Ministère public au Procureur général du Roi près la Cour de Cassation traduit un long processus de réflexion, de débat et de gestion et constitue un couronnement des profonds dialogues autour de la réforme de Justice, relevant que cette démarche, ainsi que l’amendement des dispositions juridiques y afférentes, ont clairement été stipulés dans la recommandation n° 37. M. Aujjar a ajouté que le choix de la séparation du parquet du ministre de la Justice, qui s’inscrit dans le cadre d’une expérience unique, a suscité un « débat houleux » parmi les académiciens, politiciens et les hommes de droit, ainsi que la société civile. Pour sa part, M. Abdennabaoui a affirmé que le Maroc a choisi la concrétisation du principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des pouvoirs exécutif et législatif, en confiant la présidence du Ministère public à un membre du même organe judiciaire, nommé par SM le Roi, Président du CSPJ et garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, selon l’article 107 de la constitution. De ce fait, le Ministère public entame une nouvelle phase constitutionnelle qui vise à assurer l’impartialité de la justice et à exclure toute exploitation politique, a noté M. Abdennabaoui, soulignant que le Maroc, à travers ce choix, a rejoint les modèles démocratiques pionniers du monde, qui ont hissé la Justice à un statut d’autorité constitutionnelle dotée de l’autonomie. Par conséquent, l’institution de la Présidence du Ministère public, intervient, dès aujourd’hui, dans une bataille pour relever ce défi démocratique, qui ne sera pas facile à gagner, a estimé le responsable judiciaire, indiquant qu’il est conscient avec les magistrats du parquet de la difficulté de ce challenge et sont décidé d’aller de l’avant pour établir un Ministère public qui représente la société marocaine et qui veille à l’application de la loi. A rappeler que le Ministère public, en tant que composante du pouvoir judiciaire indépendant, assure la protection des droits et libertés et veille à la sécurité et la stabilité dans le pays, vu qu’il se chargera de la supervision des enquêtes et le déclenchement des poursuites, ainsi que la présentation des demandes au tribunal et l’exercice des voies de recours pour une application saine et équitable de la loi.   MAP

UA : Le Maroc participe à Addis-Abeba à la réunion ministérielle du Comité technique spécialisé sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement

Une importante délégation du secteur agricole, conduite par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, prend part, les 5 et 6 octobre à Addis Abeba, à la réunion ministérielle de la deuxième session ordinaire du Comité technique spécialisé de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement. Les travaux de ce comité ont pour objectif d’examiner les rapports établis sur les secteurs cités afin d’en soumettre les conclusions au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu en janvier 2018, indique mercredi un communiqué du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Débutés par des réunions d’experts (2-4 octobre), les travaux de cette deuxième session ordinaire du Comité technique spécialisé de l’UA sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement s’achèveront par une réunion ministérielle (5-6 octobre), selon la même source. Parmi les points retenus pour les débats figurent l’évaluation de la réalisation des objectifs prioritaires retenus, comme l’amélioration de l’investissement et de la croissance agricoles, la lutte contre la pauvreté et la faim, l’intégration des jeunes et la résilience de l’agriculture, conclut le communiqué.
MAP

Addis-Abeba: Début des travaux du segment ministériel de la 2ème session du CTS de l’UA sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement avec la participation du Maroc

Le segment ministériel de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement a entamé ses travaux, jeudi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc. Une importante délégation du secteur agricole conduite par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Ethiopie, Mme Nezha Alaoui M’Hamdi, prend part aux travaux de cette session ordinaire du Comité qui se penchera notamment sur l’examen des rapports établis sur ces secteurs en vue d’en soumettre les conclusions au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu en janvier 2018.

Au cours de cette réunion de deux jours, les ministres et responsables des départements de l’agriculture dans les pays membres de l’UA devraient examiner le rapport biennal continental sur la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique ainsi que de la question des jeunes dans l’agriculture et dans la gestion des ressources naturelles. Ce segment ministériel devrait également se pencher sur l’examen du rapport ministériel sur la réunion inaugurale de ce comité, du rapport de la réunion du groupe d’experts (2-4 octobre) et des projets de déclarations et de décisions. Enfin, les ministres africains et les représentants des départements de l’agriculture dans les pays membres de l’UA devraient adopter le rapport de ce segment ministériel et fixé la date et le lieu de la prochaine session du CTS de l’UA sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement.

Les travaux de cette 2-ème session ordinaire, initiée sous le thème « Améliorer la durabilité environnementale et la transformation de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle », ont débuté, lundi, avec une réunion au niveau des experts et des hauts fonctionnaires à laquelle ont pris des experts marocains. Cette rencontre de deux jours au niveau des experts s’inscrivait dans le cadre des préparatifs pour la réunion ministérielle (5-6 octobre). Lors de ce conclave, les experts et hauts fonctionnaires africains avaient examiné et adopté des documents stratégiques et des rapports relatifs à l’agriculture, au développement rural, à l’eau et à l’environnement en vue de les soumettre à la ministérielle. Ils étaient également appelés à formuler des recommandations et des orientations sur les questions inscrites au programme de développement de l’Afrique 2063, y compris l’agriculture, l’environnement, le changement climatique et l’engagement des jeunes. L’Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA avait adopté en janvier 2009 et en juillet 2011, la configuration des Comités techniques spécialisés et les modalités de leur opérationnalisation en tant qu’organes de l’Union africaine. Les CTS sont chargés de la supervision, du suivi, de l’évaluation et de la mise en œuvre des décisions prises par les organes de l’Union africaine. Ils sont également tenus d’assurer la coordination et l’harmonisation des projets et des programmes et d’examiner les documents stratégiques avant de les soumettre pour approbation par les instances de l’organisation panafricaine. Ces comités techniques spécialisés devraient se réunir au moins tous les deux ans pour s’acquitter des responsabilités qui sont les leurs.
MAP

Entretiens à Addis-Abeba de M. Akhannouch avec la commissaire de l’UA à l’économie rurale et à l’agriculture

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch a eu, jeudi à Addis-Abeba, des entretiens avec la commissaire de l’Union africaine (UA) à l’économie rurale et à l’agriculture, Josefa Leonel Correia Sacko, en marge de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, qui s’est déroulée en présence notamment de l’ambassadeur du Maroc en Ethiopie, Mme Nezha Alaoui M’Hamdi, la commissaire de l’UA a souligné que les deux parties ont abordé les moyens à même de permettre d’ »évoluer dans la coopération entre le Maroc et le département de l’agriculture de l’Union africaine ». Mme Sacko a, par ailleurs, noté que cette deuxième session du CTS sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement vise à faire le bilan du progrès et des performances réalisés au niveau national par chaque pays membre de l’union. M. Akhannouch prend part aux travaux du segment ministériel (5-6 octobre) de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, à la tête d’une importante délégation du secteur agricole. Cette session ordinaire du Comité qui se penchera notamment sur l’examen des rapports établis sur ces secteurs en vue d’en soumettre les conclusions au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu en janvier 2018.
Au cours de cette réunion de deux jours, les ministres et responsables des départements de l’agriculture dans les pays membres de l’UA devraient examiner le rapport biennal continental sur la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique ainsi que de la question des jeunes dans l’agriculture et dans la gestion des ressources naturelles. Ce segment ministériel devrait également se pencher sur l’examen du rapport ministériel sur la réunion inaugurale de ce comité, du rapport de la réunion du groupe d’experts (2-4 octobre) et des projets de déclarations et de décisions.

Addis-Abeba: La coopération bilatérale au cœur des entretiens de M. Akhannouch avec son homologue ivoirien

La coopération bilatérale dans le domaine agricole a été au cœur des entretiens, jeudi à Addis-Abeba, du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, avec son homologue ivoirien, Mamadou Sangafowa Coulibaly, en marge de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement. Au cous de cette rencontre, qui s’est déroulée notamment en présence de l’ambassadeur du Maroc en Ethiopie, Mme Nezha Alaoui M’Hamdi, le ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural a souligné que le Maroc et la Côte d’Ivoire ont pu construire une « coopération très active et dynamique » dans le domaine agricole. Le responsable ivoirien a également noté que la Côte d’Ivoire figure parmi les premiers pays à soutenir l’Initiative marocaine pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA). M. Akhannouch prend part aux travaux du segment ministériel (5-6 octobre) de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, à la tête d’une importante délégation du secteur agricole. Cette session ordinaire du Comité se penchera notamment sur l’examen des rapports établis sur ces secteurs en vue d’en soumettre les conclusions au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu en janvier 2018. Au cours de cette réunion de deux jours, les ministres et responsables des départements de l’agriculture dans les pays membres de l’UA devraient examiner le rapport biennal continental sur la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique ainsi que de la question des jeunes dans l’agriculture et dans la gestion des ressources naturelles. Ce segment ministériel devrait également se pencher sur l’examen du rapport ministériel sur la réunion inaugurale de ce comité, du rapport de la réunion du groupe d’experts (2-4 octobre) et des projets de déclarations et de décisions.
MAP

L’agriculture doit être le moteur de la croissance durable face à une double vulnérabilité socio-économique et écologique des milieux ruraux

L’agriculture doit être le moteur de la croissance durable face à une double vulnérabilité socio-économique et écologique des milieux ruraux, a souligné, jeudi à Addis-Abeba, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch. « C’est le sens de la Déclaration de Maputo en 2003 » et « le constat que nous avons fait au Maroc, il y a plusieurs années », a indiqué M. Akhannouch qui s’exprimait lors d’une séance plénière dans le cadre des travaux du segment ministériel de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement. Après avoir souligné que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a fait du développement agricole l’un des enjeux majeurs et l’un des principaux axes de la contribution du Maroc auprès de l’Afrique, lors de son Discours à l’occasion du 28è somment de l’Union Africaine, tenu en janvier dernier à Aaddis-Abeba, le ministre a indiqué que ce constat est « aussi celui de beaucoup d’autres pays africains ». Et d’expliquer que l’agriculture représente bien souvent « un potentiel sous-exploité, tant sur les plans économiques au Maroc. Le secteur représente près de 40% des emplois et génère 15% du PIB – que sociaux, dans la mesure où plus de 9 millions de Marocains dépendent directement de l’agriculture pour leur subsistance ». L’agriculture est également un secteur qui se trouve au cœur des enjeux de développement durable, a-t-il poursuivi, expliquant que la bonne gestion des sols, de l’eau et des récoltes contribue à l’adaptation et à l’atténuation des effets négatifs des changements climatiques. Fort de ces constats, le Maroc a lancé en 2008 le Plan Maroc Vert, qui s’inscrit dans la droite ligne du programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique, a noté le ministre, soulignant que ce plan d’investissement ambitieux s’articule autour de deux piliers à savoir, la modernisation de l’agriculture et l’investissement à haute-valeur ajoutée dans le secteur agro-industriel d’une part et le développement de la petite agriculture et l’investissement social et solidaire pour lutter contre la pauvreté agricole d’autre part. Il s’agit d’une stratégie innovante fondée à la fois sur l’adaptation aux opportunités de marché et la valorisation de la diversité agricole, écologique et humaine des terroirs », a ajouté M. Akhannouch, notant que ce plan de développement a été mis en place selon une approche résolument pragmatique centrée autour de la mise en œuvre de projets concrets. Et de noter que dix ans après son lancement, le Plan de développement agricole a vu naître plus de 600 projets bénéficiant à près de 750.000 petits exploitants. « Une approche pragmatique comme la mobilisation de tous les acteurs du développement agricole nous a permis de débloquer les investissements nécessaires à l’atteinte des objectifs du Plan Maroc Vert », a-t-il expliqué, relevant qu’au cours de ces dix dernières années, en plus de l’investissement public, les banques agricoles ont mobilisé 3,7 milliards de dollars de financement, les assureurs ont assuré plus d’un million d’hectares contre les risques climatiques et les institutions financières de développement ont investi 300 millions de dollars/an pour soutenir le Plan Maroc Vert depuis son lancement. « Ces efforts conséquents ont porté leurs fruits », a dit le ministre, relevant que que le PIB agricole du Maroc a cru de 6,9% par an de 2008 à 2016, près de 3 points de plus que le PIB national.
D’autre part, le ministre a indiqué que comme le Maroc, le continent africain est aujourd’hui confronté à un défi climatique vertigineux, expliquant que le doublement de la population africaine à horizon 2050 impose à la production agricole africaine de doubler d’ici à 2030 et de tripler à horizon 2050. « En réalité, l’agriculture est un bien commun mondial que nous devons tous œuvrer à préserver », a souligné M. Akhannouch, notant qu’un premier pas dans ce sens a été franchi à l’occasion de la COP22 tenue en novembre dernier à Marrakech, en terre africaine. Désormais, au moment de la mise en place des Accords de Paris, « il est crucial que l’agriculture africaine, et notamment les projets d’adaptation aux changements climatiques obtiennent une juste part des financements climat », a-t-il souligné. « C’est dans cet esprit que nous avons lancé l’Initiative Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA) », a indiqué le ministre, notant que cette initiative, soutenue par 33 pays frères, plusieurs acteurs majeurs du secteur privé, de la société civile, de la communauté scientifique et les principaux bailleurs de fonds, dont la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et la FAO, est articulée autour de deux volets, dont le premier, lié au plaidoyer et à la négociation, vise à défendre le principe d’un financement plus important au profit de l’Adaptation de l’Agriculture Africaine, alors que le deuxième porte sur le derisking et la levée de fonds pour des projets d’adaptation de l’agriculture africains en s’appuyant notamment sur quatre programmes à savoir, le gestion durable des ressources en sol, la maîtrise durable de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et le financement solidaire des petits porteurs de projets. Le Triple A se veut également une véritable plateforme de capacité building et d’échange de savoir sur l’agriculture résiliente aux changements climatiques, a-t-il dit, soulignant que « notre objectif avec les 33 pays qui sont avec nous, est d’attirer des financements pour soutenir des projets concrets ». Le ministre a exprimé le souhait de voir cette initiative « triple A » faire partie des grands programmes agricoles de l’union africaine et constituer « un véritable outil de défense de la cause de la l’adaptation agricole africaine ». M. Akhannouch prend part aux travaux du segment ministériel (5-6 octobre) de la deuxième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur l’agriculture, le développement rural, l’eau et l’environnement, à la tête d’une importante délégation du secteur agricole. Cette session ordinaire du Comité qui se penchera notamment sur l’examen des rapports établis sur ces secteurs en vue d’en soumettre les conclusions au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement prévu en janvier 2018. Au cours de cette réunion de deux jours, les ministres et responsables des départements de l’agriculture dans les pays membres de l’UA devraient examiner le rapport biennal continental sur la mise en œuvre de la Déclaration de Malabo sur l’agriculture, les Contributions déterminées au niveau national (CDN) et de l’Accord de Paris sur le changement climatique ainsi que de la question des jeunes dans l’agriculture et dans la gestion des ressources naturelles. Ce segment ministériel devrait également se pencher sur l’examen du rapport ministériel sur la réunion inaugurale de ce comité, du rapport de la réunion du groupe d’experts (2-4 octobre) et des projets de déclarations et de décisions.
MAP

Record historique : La production d’olives atteindrait 1,56 million de tonnes lors de la campagne agricole 2017-18

La production prévisionnelle d’olives atteindrait 1,56 million de tonnes lors de la campagne agricole 2017-2018, ce qui représente un « record jamais atteint auparavant », annonce, jeudi, le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Ces prévisions représentent une hausse de 47,8% par rapport à la campagne précédente, précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que cette hausse concerne l’ensemble des régions du Royaume et varie entre 19% dans la région de l’Oriental et 135% dans celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. La production au titre de cette campagne est réalisée sur une superficie totale de plus de 1 million d’hectares et une superficie productive de 879.000 ha avec un rendement moyen de 1,8T/ha, en hausse de 50% par rapport à la campagne passée (1,2 T/ha), relève le ministère. En ce qui concerne les conditions climatiques caractérisant l’actuelle campagne, le ministère fait savoir que le cumul pluviométrique national a atteint 327 mm à la date du 28 juillet 2017, soit une baisse de 15% par rapport à une année normale et une hausse de 51% par rapport à la campagne précédente à la même date. Cependant, les températures enregistrées, qui se caractérisent par une moyenne légèrement basse pour presque toutes les régions oléicoles combinées à des périodes de hautes températures notamment pendant le mois de juin et août derniers, ont positivement affecté la floraison et la nouaison de l’olivier. Selon le communiqué, cette campagne a également pu se réaliser dans de bonnes conditions grâce à un « bon état phytosanitaire du verger oléicole national », ajoutant que l’alternance, qui est une caractéristique structurelle du verger oléicole national, a permis, pour sa part de contribuer à la réduction de l’effet du stress hydrique aussi bien pour les plantations conduites en « bour » qu’en irrigué. Néanmoins, la production oléicole finale de cette campagne reste encore tributaire du régime pluviométrique des trois prochains mois, explique-t-on de même source. La dynamique de l’investissement dans la filière impulsée par le plan Maroc vert se poursuit avec 21.000 ha de nouvelles plantations d’olivier entre septembre 2016 et septembre 2017. Les deux tiers des plantations entrent dans le cadre de projets d’agriculture solidaire (pilier II), rappelle le communiqué, notant que la filière oléicole a fait l’objet de plusieurs actions visant l’amélioration de ses conditions-cadre, le renforcement des capacités des agriculteurs et la professionnalisation des acteurs. En témoigne les niveaux de production en nette amélioration notamment par rapport à la période 2006-2008 où elle ne dépassait pas les 783.000 T, explique-t-on. La filière a enregistré ces dernières années d’importants progrès notamment à la faveur de la mise en place d’un contrat-programme signé entre le gouvernement et l’interprofession oléicole pour la période 2009-2020, ajoute le communiqué. En outre, dans le cadre du contrat-programme pour le développement des industries agroalimentaires, signé en avril 2017, entre l’Etat et les professionnels du secteur, un plus grand soutien sera consacré à l’aval de la filière notamment pour l’exportation de l’huile d’olive et les olives de table, conclut le communiqué. MAP

Saisie de plus de 2,5 tonnes de cocaïne:  la valeur totale de cette quantité est de 25 milliards 850 millions de dirhams

Quinze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’opération, qui a permis la saisie lundi dernier de 2,588 tonnes de cocaïne brute, dont les deux cerveaux du réseau, qui se trouvent actuellement en prison pour leur implication dans une affaire similaire, a indiqué mercredi le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Abdelhak El Khiam. Parmi les personnes interpellées figurent des binationaux maroco-néerlandais ou maroco-espagnols, a précisé M. El Khiam lors d’une conférence de presse tenue mercredi au siège du BCIJ, qui relève de la Direction générale de surveillance du territoire national. La valeur totale de la quantité de cocaïne saisie s’élève, après traitement, à 25 milliards 850 millions de dirhams (environs 2,75 milliards de dollars), a souligné le directeur du BCIJ.
MAP

Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger, candidates pour abriter le CHAN 2018

Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger sont les quatre villes retenues dans la candidature du Maroc pour abriter la 5e édition du championnat d’Afrique des nations des joueurs locaux de football (CHAN) prévue en janvier 2018, a annoncé, mardi soir, la Fédération royale marocaine de football (FRMF), à l’issue de la réunion du bureau fédéral. Lors de cette réunion du bureau fédéral, la première après son renouvellement, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a passé en revue les réalisations du dernier mandat du bureau fédéral sortant aussi bien des infrastructures, de la formation et la restructuration des clubs. Les membres du bureau fédéral ont également passé en revue les étapes franchises en matière de formation des clubs dont l’AS FAR, le Fath Union sport, Le Moghreb Athletic Tétouan en plus des centres régionaux de formation et le centre national de football de Maâmora (banlieue de Salé) dont les travaux prendront fin en mars 2018. Plusieurs autres questions étaient au programme de cette réunion dont la constitution d’une commission parallèle au sujet de la candidature du Maroc pour accueillir la Coupe du Monde 2026 et les préparations pour abriter en avril prochain le symposium africain sur le football féminin. A l’issue de cette réunion, les membres du bureau fédéral ont convenu de se réunir le dernier mardi de chaque mois.
MAP

Le combat de la marocaine Latifa Ibn Ziaten porté au grand écran en France

      Le combat mené par la marocaine Latifa Ibn Ziaten depuis la mort de son fils Imad dans une attaque terroriste, il y a cinq ans, à Toulouse (sud-ouest de la France) a été porté au grand écran à travers un film-documentaire sorti, mercredi, dans les salles de cinéma de l’hexagone. Intitulé «Latifa, le cœur au combat», ce documentaire qui a été réalisé par les cinéastes de fictions et de documentaires, Olivier Peyon et Cyril Brody, raconte la vie de cette dame courage et le combat qu’elle mène, à travers l’association Imad pour la jeunesse et la paix qu’elle a créée, qui passe par l’écoute, l’échange, les conseils mais aussi par les actions dans les lycées, les prisons et auprès des familles. Il s’agit d’un portrait lumineux d’une femme courageuse qu’aucun obstacle n’arrête, qui fait de sa douleur un élan vital de générosité pour aider les autres, ont indiqué les auteurs de ce documentaire dans un entretien accordé au magazine «Le Point Afrique». Ces derniers ont suivi Mme Ibn Ziaten pendant un an dans ses interventions et déplacements aux quatre coins de la France, au Maroc et dans d’autres pays. A travers le destin tragique de cette femme, ce documentaire raconte aussi la France d’aujourd’hui, avec toutes ces grandes questions : l’intégration, le terrorisme, le statut de la femme, le rapport entre les religions, la tolérance, le vivre-ensemble, a indiqué Cyril Brody. Cette femme courage fréquente tous les milieux : les politiques, les cités, les prisons… C’est une passeuse, observe pour sa part Olivier Peyon qui évoque par ailleurs la «richesse de caractère» de Latifa Ibn Ziaten «que l’on rêve d’avoir dans un personnage». Ce film est très féministe, fait-il remarquer en notant qu’avec son foulard traditionnel, Latifa est une femme forte, qui n’en fait qu’à sa tête. Elle sert d’exemple à beaucoup de filles. Elle a toujours pris son destin en main. Au-delà de la laïcité, de la religion, elle balaie tous les clichés sur la femme musulmane, a-t-il ajouté. La sortie de ce documentaire dans les salles de cinéma intervient deux jours après l’ouverture devant la Cour d’assises spéciale de Paris du procès pour «complicité» du frère de Mohamed Merah, l’auteur des tueries qui avaient fait sept morts en mars 2012, parmi lesquels trois militaires dont Imad, fils de Latifa Ibn Ziaten. Depuis ce drame Latifa Ibn Ziaten, 57 ans, parcourt la France et se déplace même au-delà notamment pour parler aux jeunes dans les cités, les écoles, les prisons, pour les convaincre de ne pas tomber dans « une secte terroriste ». MAP

Région de Rabat-Salé-Kénitra: Plus de 167 MDH pour lutter contre les disparités dans le monde rural

Le coût des réalisations de l’agence régionale d’exécution des projets (AREP), de la région de Rabat-Salé-Kénitra a dépassé 167 millions de dirhams (MDH), dans le cadre du programme pour lutter contre les disparités dans le monde rural. Selon un rapport de l’AREP, présenté lors de la session ordinaire pour le mois d’octobre courant du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, ces réalisations au titre de l’année 2016 portent sur la construction de 14 routes, avec un montant estimé à 75 MDH, la construction de dépendances sanitaires au sein des établissements scolaires de la région, avec un coût global de 9 MDH, la construction et l’équipement des Centres pour la valorisation des produits du terroir dans les provinces de Khémisset, Sidi Slimane et Kénitra, avec une enveloppe budgétaire de 6,5 MDH. Quant aux projets programmés en 2017, ils ont concerné la construction de 22 routes, d’un montant global de 146,8 MDH, la mise à niveau de 336 établissements scolaires (12 MDH) et la réhabilitation de sept dispensaires au niveau de la région (7 MDH). Concernant les projets réalisés au titre de l’année 2015, ils ont atteint 55 projets, avec un montant global de 96 744 000 Dh. L’AREP de la région de Rabat-Salé-Kénitra est la première du genre, après l’adoption, cette année, de ses structures par le ministère de l’Economie et des Finances. L’année 2016 a connu la mise en place du comité de supervision et de contrôle et la tenue de trois sessions (mars, août, septembre), durant lesquelles, l’agence a approuvé les moyens indispensables lui permettant d’entamer son action en 2017.
MAP

Report à lundi prochain de l’examen du dossier du DG de l’ANAM et un ancien journaliste de la SNRT poursuivis dans une affaire de corruption

La Chambre criminelle de première instance chargée des crimes financiers de la Cour d’appel de Rabat a décidé de reporter à lundi prochain l’examen du dossier du directeur général de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) et un ancien journaliste de la première chaîne de la télévision nationale poursuivis pour leur implication présumée dans une affaire de corruption. La décision du report vise à accorder à la défense des mis en cause plus de temps pour préparer son plaidoyer. La Cour a, en outre, rejeté pour la deuxième fois consécutive, la demande de liberté provisoire, déposée par la défense au profit de ses deux clients puisque ces derniers répondent à toutes les garanties légales pour assister au procès. Le juge d’instruction près de la Cour d’Appel à Rabat a ordonné, le 4 juin, de déférer le directeur général de l’ANAM, Hazim Jilali, et un ancien journaliste à la première chaîne de la télévision nationale, Mustapha Lebied, à la prison locale de Salé. Les deux prévenus sont poursuivis « pour leur implication présumée dans une affaire de corruption.
MAP
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