Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a été interpelé au Parlement suite à la déclaration du secrétaire d’Etat à l’Asile et à la Migration, Théo Francken sur les droits de l’homme au Maroc.
Dans une question adressée à M. Reynders, la députée fédérale belge Gwenaëlle Grovonius a souligné que la déclaration de M. Francken «pour le moins insidieuse, est loin d’être la première posture polémique que prend le Secrétaire d’Etat à l’encontre du Maroc et de ses ressortissants dont il doutait de la valeur ajoutée en Belgique ».
Elle affirme «ne pas admettre que l’on mette sur un pied d’égalité un pays partenaire de notre Coopération au développement et de notre diplomatie » avec d’autres pays qui ne respectent pas les droits de l’homme.
La députée belge s’est interrogée si le ministre des Affaires étrangères va «prendre ses distances et condamner les graves insinuations de Théo Francken à l’égard du Maroc».
A rappeler que l’ambassade du Maroc à Bruxelles a protesté vivement contre les propos de M. Francken qui a cité, dans une interview parue samedi dernier dans la presse belge, le Maroc parmi «les pays où les droits de l’homme ne sont pas respectés». Dans une mise au point adressée au ministère belge des Affaires étrangères, la représentation diplomatique du Royaume a affirmé que les propos de M. Francken «sont politiquement inacceptables et totalement inappropriée». Elle a considéré que ce genre de déclarations «hasardeuses, provocatrices et intempestives est regrettable» venant d’un membre du gouvernement belge, alors que les relations très étroites entre les deux pays ont atteint « un degré de densité exceptionnel à tous les niveaux à la faveur d’une coopération multiforme et des liens d’amitié forts et de haut niveau». L’ambassade a tenu à rappeler à ce propos que les étapes franchies par le Royaume du Maroc dans la consolidation de l’État de droit et le respect des droits de l’homme ne sont plus à démontrer et sont aujourd’hui reconnues et saluées au niveau de toutes les instances, par le Royaume de Belgique, l’Union européenne et l’ensemble de la communauté internationale.
MAP
Tout en rappelant le rôle important que jouent les opérateurs économiques dans le rayonnement des relations maroco-russes, M. Akhannouch s’est dit « convaincu » que ce Forum de haut niveau sera un catalyseur des différents chantiers lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Vladimir Poutine.En effet, les relations entre les deux pays ont connu un élan considérable depuis la visite royale à Moscou en mars 2016, et au cours de laquelle plusieurs accords d’envergure on été signés.
Le Maroc, premier fournisseur d’agrumes pour le marché russe
Durant les deux dernières campagnes d’exportation, les exportations agricoles marocaines ont augmenté de 28%. Aujourd’hui, « les exportations marocaines globales à destination de la Russie sont constituées à 97% de produits agro-alimentaires », a fait savoir M.Akhannouch lors de la séance d’ouverture de ce Forum.La Russie représente en effet près de 18% de la valeur totale des exportations agro-alimentaires du Maroc pour atteindre 1,8 milliards DHS en 2016. « En termes de volume, le Maroc a exporté sur le marché russe 351 000 tonnes de produits agro-alimentaires », précise M. Akhannouch.
En 2016 toujours, le Maroc a exporté 210 milles tonnes d’agrumes et 119 milles tonnes de tomates à destination de la Russie. Il se positionne ainsi en tant que 1er fournisseur du marché russe en tomate et 2ème fournisseur en petits fruits d’agrumes. Pour ce qui est de la pêche, le Maroc est le premier fournisseur de la Russie en sardine congelée avec un volume de 7,4 milles tonnes en 2016.
Les exportateurs russes sont également bien positionnés sur le marché marocain, notamment pour la filière céréalière. Selon M. Akhannouch, pour l’année commerciale 2016/2017, le Maroc a importé 785 000 tonnes de blé tendre de Russie, pour un volume tout origine de 4 millions de tonnes, soit une part de 20% pour l’origine russe et un équivalent de 128 millions de dollars en valeur. « Je félicite des exportateurs russes de céréales pour les positions qu’ils ont prises sur le marché marocain et je les encourage à conclure d’avantage de deals avec nos importateurs », a-t-il conclu.
L’organisation de ce salon traduit la dynamique insufflée par le Plan Maroc Vert pour la promotion et le développement de la filière oléicole et ambitionne de contribuer au développement de la filière dans cette région qui représente quelque 20% de la superficie oléicole nationale et contribue à hauteur de 22% à la production d’olives.
La filière bénéficie du contrat-programme 2009-2020 signé avec l’interprofession de la filière oléicole pour l’amélioration des conditions cadre de la filière et le renforcement de la capacité des acteurs et du contrat-programme pour le développement des Industries Agroalimentaires, signé en avril 2017 avec les professionnels du secteur, pour le développement de l’aval de la filière, en l’occurrence les exportations des olives de table et des huiles d’olive.
L’olivier constitue la principale filière fruitière cultivée au Maroc et représente 65 % de la sole arboricole nationale. Il constitue une source importante d’emplois procurant plus de 47 millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 190.000 emplois permanents. Cette filière contribue à la satisfaction des besoins du pays en huiles alimentaires à hauteur de 19 % et à l’équilibre de la balance commerciale en assurant une entrée de devises équivalente à 1,5 milliards Dh/an.
Le Salon National de l’Olivier de Attaouia se veut un rendez-vous annuel incontournable pour les professionnels du secteur et pour les agriculteurs. Il constitue un espace d’information et d’échange autour de l’olivier et des progrès techniques et technologiques en matière de production et de valorisation des olives.
