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M. Akhannouch : Le Salon du cheval d’El Jadida a gagné une notoriété internationale

Le Salon du cheval d’El Jadida, dont la dixième édition s’est ouverte lundi, a gagné une notoriété internationale, a affirmé le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Cette manifestation, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, est arrivée  »au stade de la maturité » et a insufflé  »une réelle dynamique » au secteur, s’est félicité le ministre dans une déclaration à la presse. Le Salon, a-t-il expliqué, est devenu  »une locomotive » pour l’ensemble de ce secteur, qui connaît un important développement, l’accroissement des investissements et la multiplication des compétitions, notamment celles de Tbourida, en plus de la hausse dues prix des chevaux. Le ministre a fait état de l’amélioration des différentes races de chevaux, dont les cinq principales se sont améliorées de plus de 900 nouvelles naissances par rapport à la moyenne habituelle. Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Salon du cheval d’El Jadida, est marqué cette année par la participation d’une centaine d’exposants représentant des professionnels du secteur, des associations, et des institutions d’une vingtaine de pays arabes et européens. Mettant en évidence la place du patrimoine équin au plan, tant national qu’international, cette manifestation a pour ambition de hisser le Maroc au rang des grandes nations du monde équestre, en veillant à promouvoir l’ouverture du Royaume pour en faire une plate-forme d’échange d’expériences dans les domaines d’élevage des chevaux, du sport et d’art équestres. MAP

M. Aujjar appelle à une approche participative dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme

Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a plaidé, lundi à Rabat, en faveur d’une approche participative et d’une réflexion collective dans le traitement des phénomènes de l’extrémisme, du terrorisme, de l’immigration clandestine et de la traite des êtres humains. Lors d’une réunion avec l’ambassadeur de la Norvège au Maroc, Merethe Nergaard, M. Aujjar a mis en avant la spécificité et l’efficacité de l’approche mise en place par le Royaume en matière de lutte contre ces phénomènes, tout en soulignant que le Maroc constitue, à cet effet, un modèle dans son entourage régional et continental. Le ministre a, en outre, passé en revue les aspects de l’expérience marocaine en matière de réforme judiciaire et l’ouverture du ministère sur diverses expériences internationales, y compris celle de la Norvège, et ce afin d’en tirer profit et d’échanger des points de vue dans la perspective de développer des accords judiciaires, indique un communiqué du ministère de la Justice. Cette réunion a également constitué l’occasion d’informer l’ambassadeur de la Norvège des réformes profondes et globales que connaît le domaine de la justice au Royaume, et d’échanger sur les divers aspects de coopération et de coordination liant les deux pays dans divers domaines, particulièrement en matière judiciaire. Pour sa part, Mme Nergaard a appelé à approfondir la coopération entre le Maroc et la Norvège, notamment dans le volet de la justice, réaffirmant, par la même, la volonté de son pays de s’ouvrir sur les initiatives marocaines dans différents domaines. MAP

« Afrique du rire », une première édition qui reliera Casablanca à Libreville

La première édition du festival « Afrique du rire » prendra son envol, le 2 novembre prochain, à partir de Casablanca pour sillonner, ensuite, les plus grandes villes du continent, jusqu’au 15 décembre, ont annoncé, lundi, les organisateurs. Après le spectacle inaugural dans la métropole marocaine, des humoristes africains apporteront de la joie à Marrakech, Tanger, Rabat, Fès, Dakhla, Ouagadougou, Abidjan, Dakar et Libreville, une manière pour ces artistes d’enrichir l’échange intercontinental, ont souligné les organisateurs au cours d’une conférence de presse, tenue à Casablanca.
  L’objectif des initiateurs est de s’ouvrir sur un public le plus large possible, grâce à des prix « abordables », et de permettre aux artistes participants de vivre une nouvelle expérience professionnelle « hors du commun ». Cette tournée va entraîner les spectateurs au cœur de ce qui fait le quotidien de la femme et de l’homme africains partout dans le monde, mais aussi leurs rêves et leurs espoirs. Les vingt-sept humoristes engagés aborderont également les enjeux contemporains de la société africaine, avec une bonne dose d’humour et de tact. Les promoteurs du festival espèrent, par ailleurs, bonifier le développement des métiers du théâtre au Maroc et l’émergence d’une nouvelle génération prometteuse, en offrant « un tremplin supplémentaire aux humoristes jeunes et moins jeunes de notre pays, qui peuvent ainsi côtoyer des artistes confirmés de notre continent africain ». La tournée sera rehaussée par la présence d’artistes de renom comme Oualas (Maroc), Michel Gouhou (Côte d’Ivoire), Mamane (Niger), Phill Darwin (République du Congo), Eko (Maroc), Yass (Sénégal), Amine Radi (Maroc), Jöel (Cote d’Ivoire), Omar Defunzu (Gabon) et Samia Oroseman (Tunisie). Plusieurs activités sont prévues dans le cadre du festival « Afrique du rire », notamment des actions sociales et des visites de sites touristiques parrainés par les artistes embarqués dans cette aventure.
MAP

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside l’ouverture de la 10è édition du Salon du cheval d’El Jadida

Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan, a présidé, lundi, la cérémonie d’ouverture de la dixième édition du Salon du cheval d’El Jadida, qui se poursuivra jusqu’au 22 octobre sous le thème « Le Salon du cheval, 10 ans de fierté et de passion ». A son arrivée au Parc d’expositions Mohammed VI, SAR le Prince Héritier a été accueilli par Moulay Abdellah Alaoui, président de la Fédération Royale Marocaine des Sports Equestres (FRMSE), avant de passer en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a été salué par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, le wali de la région de Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, Abdelkébir Zahoud, le président du Conseil de la région, Mustapha Bakkoury et par le gouverneur de la province d’El-Jadida, Mohamed Amine El Guerrouj. SAR le Prince Héritier a été salué aussi par le président du Conseil provincial d’El Jadida, le président du Conseil communal, le président de la commune de Haouzia, les représentants de l’autorité civile et militaire de la province d’El Jadida, les membres du Conseil d’Administration de l’Association du salon du cheval, les représentants des sponsors du Salon, ainsi que par des cadres du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. A l’entrée du Hall d’exposition, SAR le Prince Héritier a été salué par SAR le Prince Abdelaziz Ben Ahmed Ben Abdelaziz Al Saoud, président de l’Organisation du cheval arabe, SEM. Issa Ben Mohammed Al Mohannadi, président du «Club qatari de course et d’équitation», M. Hamad Ben Abderrahman Al Attiyah, président de la « Fédération équestre qatarie », et M. Nasser Sherida Al Kaabi, Directeur général du « Club qatari de course et d’équitation ». SAR le Prince Héritier a, par la suite, effectué une tournée à travers les différents espaces et villages du Salon, dédiés notamment à la célébration des 10 ans d’existence du Salon, aux régions du Royaume, aux institutionnels (la Direction générale de la Sûreté Nationale, les Forces Armées Royales, la Garde Royale, la Gendarmerie Royale, les Forces auxiliaires), aux sponsors, à l’artisanat, à l’international et aux éleveurs. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a ensuite assisté, à la carrière principale, à des shows, des spectacles artistiques et des voltiges équestres, exécutés par des troupes et cavaliers marocains et étrangers. Il s’agit notamment de spectacles de carrousels des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, et de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, de dressage classique par le cavalier et cascadeur Mario Luraschi (France), de dressage espagnol à la Garroche par des cavaliers de l’Ecole Equestre de Cordoue (Espagne), de démonstrations de voltige cosaque et classique (l’école d’art équestre de Marrakech et la société royale d’encouragement du cheval), et des figures artistiques conçues par l’artiste équestre Santi Serra Camps (Espagne). Par la suite, SAR le Prince Héritier s’est dirigé vers la carrière de la Tbourida où il a suivi des spectacles de fantasia animés par 15 Sorbas représentant les différentes régions du Royaume. A l’occasion de cette 10ème édition, les meilleures troupes des différentes régions du Royaume se disputeront le Grand Prix de SM le Roi Mohammed VI de Tbourida dans sa deuxième édition. Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le Salon du cheval d’El Jadida, est marqué cette année par la participation d’une centaine d’exposants: des professionnels du secteur, des associations, et des institutions représentant une vingtaine de pays arabes et européens comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, la France, la Hongrie, le Cameroun, le Mali, la Norvège, le Qatar, la Turquie, le Sénégal, le Soudan, et le Burkina Faso. Mettant en évidence la place du patrimoine équin au plan, tant national qu’international, cette manifestation, qui souffle cette année sa 10ème bougie, a pour ambition de hisser le Maroc au rang des grandes nations du monde équestre, en veillant à promouvoir l’ouverture du Royaume pour en faire une plate-forme d’échange d’expériences dans les domaines d’élevage des chevaux, du sport et d’art équestres. Cet événement phare met en exergue la place de choix qu’occupe le cheval, cette créature divine, dans l’histoire et l’identité culturelle nationale et dans la mémoire collective. Initiée par l’Association du Salon du cheval, cette manifestation, qui a pu, au fil du temps, acquérir une renommée nationale et internationale sans cesse grandissante, propose une programmation scientifique, culturelle et ludique riche et diversifiée. Ainsi, plusieurs activités liées au cheval y sont organisées dans le cadre de compétitions ou exhibitions de haut niveau : le championnat international du cheval Barbe, le concours international de modèle et allures (Show A) du cheval Pur-Sang Arabe, la coupe des champions des chevaux arabe-barbes et le concours international de saut d’obstacles 3*W, 3ème étape du « Morocco Royal Tour » (MRT) qualificatif pour la Coupe du Monde. Au programme figurent également plusieurs conférences destinées à améliorer la sensibilité des éleveurs aux différentes problématiques soulevées par l’élevage du cheval (les coliques, les dermatoses prurigineuses, la grippe équine, la dentisterie équine, le stress), ainsi que la sensibilisation du grand public sur la place du cheval dans la tradition orale marocaine amazigh, son importance dans les relations diplomatiques et les échanges entre le Maroc et l’étranger.
MAP

Saisie de produits chimiques susceptibles d’être utilisés dans la fabrication d’explosifs dans le domicile familial à Khouribga du cerveau de la cellule terroriste démantelée samedi

La perquisition menée par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la direction générale de la surveillance du territoire national, dans le domicile familial à Khouribga du cerveau de la cellule terroriste démantelée samedi, a permis la saisie de plusieurs produits chimiques suspects susceptibles d’être utilisés dans la fabrication d’explosifs, indique le ministère de l’Intérieur. Il s’agit notamment de poudres, liquides et engrais blancs, en plus d’un thermomètre, d’un tuyau métallique qui entre dans la fabrication des charges électriques, d’armes blanches, et des manuscrits comprenant des formules chimiques et des procédés de fabrication d’armes à feu, précise le ministère dans un communiqué, ajoutant que ces produits suspects seront soumis à l’expertise pour déterminer leur nature. Cette perquisition s’inscrit dans le cadre des investigations qui se poursuivent suite au démantèlement ce samedi de la cellule terroriste composée de 11 membres partisans de Daesch s’activant dans plusieurs villes du Royaume, note la même source. Le ministère rappelle que le cerveau de cette cellule, arrêté dans une « planque sûre » à Fès, qui a accumulé une grande expertise dans la fabrication d’explosifs et d’engins piégés, planifiait avec les membres de sa cellule, des opérations terroristes d’envergure contre des sites sensibles à l’instigation de coordonnateurs d’une des branches de Daech. MAP

Le musée Yves Saint Laurent Marrakech, un édifice exceptionnel pour le rayonnement culturel du Maroc

Le musée Yves Saint Laurent Marrakech (mYSLm) constitue un édifice exceptionnel permettant de contribuer au rayonnement culturel du Maroc, a souligné, samedi à Marrakech, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj. Dans une déclaration à la presse à l’occasion de l’inauguration de ce musée par SAR la Princesse Lalla Salma, M. Laaraj a indiqué que ce musée permettra de conforter la place des musées gérés par le secteur privé et constituera, également, un facteur catalyseur pour les musées nationaux. Dans ce cadre, il a relevé que l’inauguration de cet édifice culturel reflète l’importance des musées dans les politiques publiques du Royaume et qui jouissent d’une place exceptionnelle, surtout que ces monuments contribuent au rayonnement culturel du Maroc à l’échelle internationale. Pour sa part, le directeur du mYSLm, Björn Dahiström, a souligné que « celui de Marrakech est le premier musée de mode sur le continent africain qui porte le nom d’Yves Saint Laurent », l’un des plus grands couturiers du 20ème siècle qui a eu « un véritable coup de foudre pour la ville de Marrakech, tout en disant avoir découvert la couleur ». « Plus qu’un musée, c’est vraiment un centre culturel », a-t-il affirmé, ajoutant que ce musée, qui ouvrira ses portes au public le 19 octobre courant, constitue un carrefour et un vrai forum de rencontres de toutes les cultures à l’image du Maroc. M. Björn Dahiström a, en outre, relevé que ce musée qui a été voulu et financé par la Fondation Jardin Majorelle, est un bâtiment de 4.000 m² conçu par des architectes de Studio KO, accueille une salle d’exposition temporaire, un auditorium qui est un lieu polyvalent dédié à l’organisation des concerts, des colloques, des rencontres autour de la mode et un lieu de retransmission en directe des opéras, ainsi qu’un lieu de projection du cycle du cinéma, outre une bibliothèque de recherche rassemblant 5.000 ouvrages relatifs à la culture amazighe, la culture arabo-andalouse et à la mode, une librairie et un café. L’idée de se lancer dans ce projet de musée à Marrakech était la volonté de Pierre Bergé après avoir organisé une petite exposition en 2010 « Yves Saint Laurent et le Maroc » et qui a connu un succès énorme, a, de son côté, précisé le secrétaire général de la Fondation Jardin Majorelle, Quito Fierro. Dans ce contexte, il a noté que la réalisation de ce musée ne peut se faire sans la proximité du jardin Majorelle, qui accueille plus de 800.000 visiteurs par an, ajoutant que « la passion qui liait à la fois Pierre Bergé et Yves Saint Laurent avec le Maroc, fait que ce musée était nécessaire aussi à préparer ». Situé à proximité du célèbre Jardin Majorelle, le musée Yves Saint Laurent Marrakech se veut un centre culturel qui permettra de mettre en valeur un aspect important de la culture marocaine. mYSLm abrite une partie de la collection de la Fondation « Pierre Bergé-Yves Saint Laurent », qui comprend des vêtements et des accessoires de haute couture, ainsi que des dessins et objets divers. MAP

Anniversaire de l’annonce de la Marche verte, une date marquant d’une empreinte indélébile la vie politique marocaine

Le peuple marocain célèbre lundi le 42ème anniversaire de l’annonce par Feu SM Hassan II de la glorieuse Marche verte, une date phare de l’histoire nationale qui a marqué profondément de son empreinte indélébile la vie politique marocaine. En effet, c’est un 16 octobre de l’année 1975 que le regretté Souverain avait annoncé cette grande marche populaire qui a abouti à la libération des provinces du Sud, et ce suivant la confirmation par la Cour Internationale de Justice (CIJ) de La Haye de l’existence de liens juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies. Cette confirmation répondait à une demande formulée, le 13 décembre 1974, par le Maroc pour que l’Assemblée Générale des Nations Unies puisse saisir la CIJ d’une requête concernant son avis consultatif sur l’aspect juridique de la situation du Sahara du temps de l’occupation espagnole. Dans son avis du 16 octobre, la CIJ a jugé que le Sahara n’a jamais été « terra-nullius » et qu’il y avait des « liens juridiques d’allégeance » entre ce territoire et le Royaume du Maroc. Après avoir pris connaissance de cet avis, qui représentait une reconnaissance de la légitimité des revendications du Maroc pour le recouvrement de ses territoires spoliés, Feu SM Hassan II annonça, dans un discours historique prononcé le jour même, l’organisation d’une Marche verte pacifique, un appel qui n’a pas tardé à mobiliser 350.000 Marocains, armés de leur foi en Dieu et en le bien-fondé de leur juste cause. Dans ce discours historique, le défunt Souverain avait notamment souligné que « le monde entier a reconnu que le Sahara était en notre possession depuis très longtemps, le monde entier a reconnu qu’il existait des liens entre le Maroc et le Sahara qui n’ont été altérés que par le colonisateur », concluant qu' »il ne nous reste donc qu’à entreprendre une marche pacifique du Nord au Sud pour nous rendre au Sahara et renouer avec nos frères ». L’appel fut donc lancé et 350.000 participants, dont 10% de femmes, en provenance des quatre coins du pays, ont fait le déplacement pour rejoindre cette marche libératrice qui démontra de la plus éloquent manière de la ferme volonté du peuple marocain de récupérer son territoire spolié et refléta la lucidité politique et la vision sage du défunt Souverain. En effet, en ayant permis de hisser, le 28 février 1976, le drapeau national dans le ciel de Laâyoune, la Marche verte constitue une référence en matière de lutte pacifique des Nations et des peuples pour le recouvrement de leurs droits bafoués. Dès la récupération de ses provinces sahariennes à la faveur de cette marche glorieuse, le Maroc a placé en tête de ses préoccupations le développement de cette partie intégrante de son territoire national, en la dotant des infrastructures de base nécessaires pour rompre son isolement et garantir à la population locale fraichement libérée du joug colonial les conditions de prospérité, de sécurité et de quiétude. Aujourd’hui, sous la conduite sage et éclairée de SM le Roi Mohammed VI, digne successeur de Feu SM Hassan II, les provinces récupérées sont entrées dans une nouvelle ère grâce au nouveau modèle de développement de ces provinces lancé par le Souverain avec une enveloppe budgétaire de 77 milliards de dirhams. Ce modèle permet de poser les jalons d’une politique intégrée favorisant le renforcement du rayonnement du Sahara en tant que centre économique et trait d’union entre le Maroc et son prolongement africain.
MAP

SM le Roi: « Nous ne critiquons pas pour le plaisir de critiquer », mais pour redresser la situation et corriger les dysfonctionnements constatés

SM le Roi Mohammed VI a souligné, vendredi, Sa volonté de redresser la situation et de corriger les dysfonctionnements constatés à tous les paliers de l’Administration et au niveau des conseils élus et des collectivités territoriales, et qui empêchent l’évolution du modèle de développement marocain. « Nous ne critiquons pas pour le plaisir de critiquer, tout en laissant les choses en l’état. Notre volonté est, plutôt, de redresser la situation, en veillant à rectifier les erreurs commises et à corriger les dysfonctionnements constatés », a affirmé SM le Roi Mohammed VI, dans un discours prononcé devant les membres des deux chambres du Parlement, à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 2ème année législative de la 10-ème Législature. Tout en rappelant que cette session fait suite au Discours du Trône dans lequel le Souverain avait identifié les difficultés qui empêchent l’évolution du modèle marocain de développement, et constaté les dysfonctionnements qui sévissent à tous les paliers de l’Administration et au niveau des conseils élus et des collectivités territoriales, SM le Roi a indiqué que le fait de prendre un temps d’arrêt pour engager une réflexion critique répond à une exigence du moment, n’est nullement une fin en soi, ni le terme du processus. Cette pause marque plutôt l’avènement d’une étape cruciale, où il sera question d’établir une corrélation effective entre responsabilité et reddition des comptes, a encore dit le Souverain, ajoutant qu’ »il conviendra alors de rechercher activement des réponses et des solutions appropriées aux problèmes urgents et aux questions pressantes des citoyens ». Le Souverain, qui a posé les jalons d’une approche efficiente et balisé le terrain pour une marche d’un genre nouveau, a indiqué que l’action qu’Il mène s’inscrit au cœur de Ses prérogatives constitutionnelles et illustre Sa ferme volonté d’aller de l’avant dans la dynamique de réforme et de donner l’exemple à toute personne ou entité chargée de la gestion de la chose publique. SM le Roi a affirmé n’avoir jamais hésité à sévir contre quiconque est convaincu de négligence dans l’accomplissement de son devoir national ou professionnel, soulignant que « dans l’état actuel des choses, une plus grande fermeté s’impose pour rompre avec le laisser-aller et les pratiques frauduleuses qui nuisent aux intérêts des citoyens ». « Les problèmes sont connus et les priorités sont claires; nous n’avons nul besoin de recourir à d’autres diagnostics vu qu’il y a, déjà, pléthore en la matière », a fait remarquer le Souverain. Après avoir rappelé qu’Il a à maintes reprises fait le point de la situation et pris la pleine mesure des dysfonctionnements, lesquels sont connus de tous les Marocains, SM le Roi a ajouté que ce qu’on demande en définitive c’est, en premier lieu, « une mise en œuvre efficace des projets de développement programmés et mis en chantier; corrélativement, la recherche de solutions pratiques et réalisables aux vrais problèmes des citoyens et des réponses adaptées à leurs demandes raisonnables et à leurs attentes légitimes en termes de développement, d’éducation, de santé, d’emploi, etc. » « En parallèle, il importe d’assurer un suivi rigoureux et continu de l’état d’avancement des programmes sociaux et développementaux, et d’accompagner les travaux engagés en les soumettant à une évaluation régulière et intègre », a expliqué le Souverain, qui a décidé dans ce cadre la création d’un ministère délégué auprès de celui des Affaires étrangères, chargé des affaires africaines, et plus particulièrement de l’investissement, ainsi que la mise en place de deux cellules de suivi, l’une au Ministère de l’Intérieur et l’autre au Ministère des Finances. Sa Majesté le Roi a donné également Ses orientations à la Cour des comptes pour qu’elle remplisse ses missions de suivi et d’évaluation des projets publics lancés dans les différentes régions du Royaume. Pour le Souverain, les Marocains ont besoin d’un développement équilibré et équitable, de la généralisation de la couverture médicale et de la facilitation de l’accès digne de tous à de bons services de santé, d’un enseignement de qualité, d’une justice équitable et efficace et d’une Administration à leur service et au service de l’intérêt général. Le Souverain a toutefois fait observer que les « dysfonctionnements qui entachent la gestion des affaires publiques ne sont pas une fatalité. Les surmonter n’est pas impossible, à condition de s’armer d’une volonté sincère et d’exploiter judicieusement les moyens disponibles ». Cette tâche est du ressort du parlement, du gouvernement et des élus, lesquels sont « comptables devant Dieu, devant le Peuple et devant le Roi de la situation dans laquelle le pays se trouve actuellement », et doivent « souscrire, avec responsabilité et sincérité, à l’effort national visant à changer cet état des choses, loin de toute considération politicienne ou partisane », a insisté le Souverain. Après avoir souligné que la Patrie appartient à tous les citoyens et que l’ensemble des Marocains ont le droit de bénéficier des bienfaits du progrès et des fruits de la croissance, SM le Roi a appelé le parlement, le gouvernement et les élus à être à la hauteur de la lourde responsabilité nationale qui leur incombe et à œuvrer dans l’intérêt bien compris de la Nation et des citoyens. MAP

SM le Roi préside l’ouverture de la première session de la 2-ème année législative de la 10-ème législature

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, vendredi en fin d’après-midi à Rabat, l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 10-ème législature. A Son arrivée au siège du Parlement, SM le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a salué les couleurs nationales au son de l’hymne national, avant de passer en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs. Le Souverain a ensuite été salué par MM. Habib El Malki, président de la Chambre des Représentants, Abdelhakim Benchamach, président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Mhidia, Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, ainsi que par les secrétaires généraux des deux Chambres du Parlement. Avant de gagner la tribune officielle du Parlement, SM le Roi a tenu à saluer de Ses mains, du haut du balcon du Parlement, la foule enthousiaste des citoyens venus exprimer leurs marques de fidélité et de loyalisme à l’auguste personne du Souverain et leur indéfectible attachement au glorieux Trône Alaouite. Après lecture de versets du Saint Coran, SM le Roi a prononcé un discours devant les membres des deux Chambres du Parlement, dans lequel le Souverain a indiqué que «Cette session fait suite au Discours du Trône dans lequel Nous avons identifié les difficultés qui empêchent l’évolution de notre modèle de développement, et constaté les dysfonctionnements qui sévissent à tous les paliers de l’Administration et au niveau des conseils élus et des collectivités territoriales». «Nous ne critiquons pas pour le plaisir de critiquer, tout en laissant les choses en l’état. Notre volonté est, plutôt, de redresser la situation, en veillant à rectifier les erreurs commises et à corriger les dysfonctionnements constatés», a notamment souligné SM le Roi. Le Souverain a, en outre, fait observer que «si le Maroc a réalisé des progrès manifestes, mondialement reconnus, le modèle de développement national, en revanche, s’avère aujourd’hui inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins croissants des citoyens, à réduire les disparités catégorielles et les écarts territoriaux et à réaliser la justice sociale». «A cet égard, Nous invitons le gouvernement, le parlement et les différentes institutions ou instances concernées, chacun dans son domaine de compétence, à reconsidérer notre modèle de développement pour le mettre en phase avec les évolutions que connaît le pays », a poursuivi SM le Roi. Le Souverain a noté que «quelque que soit le niveau de maturité atteint par notre modèle de développement, il aura toujours une rentabilité limitée, s’il ne s’appuie pas sur des mécanismes efficaces capables d’assurer son évolution aux niveaux local et régional». «Voilà pourquoi Nous avons constamment appelé à agir avec plus de célérité dans le domaine de la régionalisation avancée car sa mise en œuvre pleine et entière apportera des réponses tangibles aux demandes sociales, aux attentes en développement qui s’expriment dans les différentes régions du Royaume», a relevé SM le Roi. Le Souverain a, d’autre part, indiqué que «le progrès enregistré au Maroc ne profite pas à tous les citoyens. En particulier, il ne touche pas ceux à qui Nous vouons une bienveillante sollicitude : nos jeunes qui représentent plus d’un tiers de la population». SM le Roi a appelé, dans ce cadre, à l’élaboration «d’une nouvelle politique intégrée dédiée aux jeunes. Axée fondamentalement sur la formation et l’emploi, celle-ci devrait avoir le potentiel nécessaire pour proposer des solutions réalistes aux problèmes réels des jeunes, notamment ceux qui vivent en milieu rural et dans les quartiers périphériques et pauvres». Dans la perspective de l’élaboration et de l’adoption de cette politique, le Souverain a également appelé « à activer la mise en place du Conseil consultatif de la Jeunesse et de l’Action associative ». «La mission de cette institution constitutionnelle est, en effet, d’animer le débat sur les questions liées à la jeunesse, d’émettre des avis sur le sujet et d’assurer un suivi de la situation de cette catégorie de la population», a affirmé SM le Roi. Par la suite, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a reçu le président de la Chambre des Représentants, M. Habib El Malki, qui a présenté au Souverain le bilan des travaux de la Chambre des Représentants au titre de la période 2016-2017, ainsi que plusieurs publications de la Chambre. SM le Roi a également reçu le président de la Chambre des Conseillers, M. Abdelhakim Benchamach, qui a présenté au Souverain le bilan d’activité de la Chambre des Conseillers au titre de la période 2016-2017, ainsi qu’un ensemble de publications. Le Souverain a, par la suite, reçu le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, qui a présenté à Sa Majesté le « bilan de l’action gouvernementale au sein du Parlement au titre de la première année législative de la 10-ème législature (2016-2021), ainsi qu’une encyclopédie sur les relations entre le gouvernement et le Parlement, dont une partie est dédiée au bilan de la neuvième législature (2011-2016). SM le Roi a ensuite présidé une réception organisée en l’honneur des parlementaires à l’occasion de l’ouverture de la première session de la deuxième année législative de la 10ème législature. MAP

Hausse de 5% des débarquements de la pêche côtière et artisanale à fin août 2017

Les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale ont atteint plus de 4,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin août 2017, soit 834.614 tonnes, enregistrant une progression de 5% en valeur par rapport à la même période de l’année 2016, selon l’Office national des pêches (ONP). Cette performance est principalement due à la forte hausse des débarquements de coquillages, dont la valeur a presque triplé (+274%), passant de 1,5 millions de dirhams (MDH) à fin août 2016 à plus de 5,7 MDH durant la même période en 2017, ainsi qu’à l’augmentation de 28% à 1,9 MMDH de la valeur des céphalopodes, fait ressortir une note de l’ONP relative aux statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc pour les huit premiers mois de 2017. En revanche, la valeur de débarquement des algues et des échinodermes ont chuté respectivement de 78% et 62% à 13,7 MDH et 312.000 DH, indique la même source. Concernant les crustacés, leur valeur a enregistré une baisse de 7% à 188,6 MDH, alors que les poissons pélagiques et blancs ont diminué de 5% chacun, relève l’ONP. Au niveau des ports, les entrées portuaires méditerranéennes se sont dégradées de 22% en termes de poids et progressé de 11% en termes de valeur à fin août 2017 par rapport à la même période une année auparavant, se chiffrant à près de 475,9 MDH contre 429,7 MDH. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale de l’Atlantique ont baissé, quant à eux, de 9% en poids et augmenté de 4% en termes de valeur à quelque 4,4 MMDH durant les huit premiers mois de 2017, contre 4,2 MMDH un an plutôt.
MAP

Tenue à Rabat d’une réunion de travail élargie maroco-russe présidée par MM. El Othmani et Medvedev

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, et le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, ont présidé, mercredi à Rabat, une réunion de travail élargie aux délégations de hauts responsables marocains et russes. Cette réunion de travail a été marquée par la présence de plusieurs membres des gouvernements marocain et russe ainsi que de hauts responsables des deux pays. Lors de cette réunion, les deux parties ont examiné les moyens de renforcer et d’approfondir le partenariat stratégique unissant le Royaume du Maroc et la Fédération de Russie, à la lumière de la dynamique enclenchée par les visites de SM le Roi Mohammed VI en Russie en 2002 et 2016 et celle effectuée par le président russe Vladimir Poutine en 2006 au Maroc. Un intérêt particulier a été porté, à cette occasion, aux perspectives de développement de la coopération bilatérale dans les domaines clefs, à savoir l’énergie, l’industrie, l’agriculture, outre les moyens de renforcer la coopération douanière, culturelle, militaire et sécuritaire et hisser les échanges commerciaux entre les deux pays. A cette occasion, onze accords de partenariat bilatéral ont été signées, ce qui est de nature à renforcer l’arsenal juridique régissant le partenariat stratégique maroco-russe déjà conforté par les 16 conventions signées en mars 2016 à l’occasion de la visite de SM le Roi Mohammed VI. Ces accords portent notamment sur le renforcement de la coopération douanière, agricole, militaire, diplomatique, administrative, commerciale et culturelle, et couvrent également l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Le volume des échanges commerciaux entre le Maroc et la Russie est passé d’environ 200 millions de dollars en 2001 à 2,5 milliards de dollars en 2016, ce qui place la Russie au neuvième rang parmi les fournisseurs du Royaume et au 22ème parmi ses clients. Le Premier ministre russe est arrivé mardi soir à Rabat pour une visite de travail et d’amitié de deux jours dans le Royaume à la tête d’une importante délégation.
MAP

Un grand pas dans la coopération maroco-russe : M. Akhannouch et le ministre russe de l’agriculture procèdent à deux importantes signatures

Deux importantes signatures portant sur la coopération dans le domaine agricole ont eu lieu mercredi 11 octobre à Rabat entre M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts et M. Tkatchev, Ministre de l’Agriculture de la Fédération de Russie. La cérémonie de signature a été présidée par le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, et le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, qui a entamé hier mardi une visite officielle de deux jours au Maroc. Le partenariat Maroc-Russie s’enrichit grâce à la signature d’un mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine agricole ainsi que le protocole Corridor Vert. Il s’agit d’une grande avancée dans la coopération entre le Royaume du Maroc et la Russie. Une concrétisation de la dynamique qui découle de la volonté exprimée par SM Le Roi Mohammed VI et du président russe S E M. Vladimir Poutine, et qui a été amorcée lors de la dernière visite royale à Moscou en mars 2016. Le Projet de Mémorandum d’entente de coopération dans le domaine agricole, signé avec la partie russe, porte sur les aspects de coopération liés à la recherche scientifique dans le domaine agricole, à l’élevage, au contrôle sanitaire des produits alimentaires, à la commercialisation et contrôle de qualité des matières premières agricole, à la modernisation des techniques agricoles, à la formation professionnelle ainsi qu’à l’échange d’informations et données sur les normes commerciales et règlementations techniques des produits agricoles frais ou transformés. Que ce soit pour le secteur agricole ou pour les produits de la pêche, le marché russe est en effet un marché à grand potentiel pour le Maroc. De grandes avancées ont été enregistrées, notamment pour des produits comme la tomate et les agrumes mais les perspectives sont encore très prometteuses. Sur le terrain, ce mémorandum sera concrétisé via plusieurs actions, notamment la promotion des entreprises conjointes et des investissements privés dans l’agriculture, le transfert de technologies et l’échange de visite d’experts. La création d’une sous-commission mixte pour l’agriculture qui opérera au sein de la Commission Intergouvernementale Mixte Maroc-Russe est également prévue. Le Corridor vert, une réponse à une grande attente Les deux parties ont procédé également la signature du protocole portant sur la création d’un Corridor Vert. Celui-ci marque un grand pas vers la fluidité des échanges le Maroc et la Russie en ce qui concerne les produits agricoles et ceux de la Pêche. Par cet accord les services des douanes marocains et russes, conviennent de mettre en place un système d’échange d’information sur les marchandises échangées entre les deux pays, à travers une plateforme sécurisée. Ce très important protocole permettra ainsi de réduire le nombre de documents et de formalités pour le contrôle douanier. Les produits frais seront particulièrement avantagés par la mise en place de ce corridor vert qui répond à une grande attente, longtemps exprimée par les opérateurs.
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