fbpx

M.Bousaid : « Le soutien sans précédent aux secteurs sociaux et l’adoption de mesures fiscales pour stimuler les investissements, deux priorités fondamentales du PLF 2018 »

Le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, a affirmé, mardi à Rabat, que le projet de Loi de Finances 2018 (PLF 2018) a fixé deux priorités fondamentales qui s’inscrivent en droite ligne de ses grandes orientations. Lors de la présentation des grandes lignes du projet de Loi de Finances 2018 lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement, M. Boussaid a indiqué que ces deux priorités sont le soutien sans précédent aux secteurs sociaux dont l’éducation et la santé, en les dotant des ressources financières et postes budgétaires nécessaires, et l’adoption d’une batterie de mesures fiscales pour stimuler l’investissement et en soutenant les entreprises, notamment les PME, et en améliorant leurs propres ressources, leur compétitivité et en diminuant la pression fiscale, parallèlement à des mesures incitatives visant à faciliter la création d’emplois (Programme Tahfiz) et à soutenir les entreprises émergentes et les investissements touristiques. Lors de cette séance qui s’est déroulée en présence du Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani et de plusieurs membres du gouvernement, M. Boussaid a souligné que le PLF 2018 revêt un aspect social clair en privilégiant les secteurs sociaux, notamment l’éducation, la santé, le soutien aux franges sociales défavorisées et la réduction des disparités sociales et territoriales. Il s’agit d’un projet pour restaurer la confiance au secteur privé et à l’entreprise afin de l’inciter à adhérer à la dynamique créée par les différentes stratégies sectorielles, notamment le « Plan Maroc Vert », le « Plan d’Accélération Industrielle », la stratégie touristique, les énergies renouvelables et de l’encourager à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes, a-t-il expliqué, faisant savoir que la priorité donnée aux secteurs sociaux à travers le Projet de Loi de Finances de 2018 est due, principalement, à l’importance évidente de ces secteurs dans la vie des citoyens et leurs préoccupations quotidiennes. A la tête de ces priorités figurent, selon le ministre, la réforme de l’éducation, la promotion du secteur de la santé, la réduction des disparités sociales et territoriales notamment dans le monde rural, les zones montagneuses et enclavées, qui a rappelé que la réforme de l’éducation revêt une importance extrême de par son importance dans l’éducation sociale solide et le respect des valeurs nationales et pour permettre aux Marocains d’acquérir des compétences et connaissances tout en les encourageant à rechercher et innover afin de faciliter leur intégration économique, sociale et culturelle. Dans ce sens, il a indiqué que le PLF a alloué au secteur de l’éducation des ressources financières atteignant 59 milliards de dirhams, soit 5 milliards de dirhams de plus qu’en 2017, notant que le secteur bénéficierait également des 20.000 postes budgétaires contractuels outre les 35.000 postes créés en 2017 et 2018, ce qui dépasse l’ensemble des postes créés dans tous les secteurs, en ajoutant que le secteur de la santé a bénéficié des mêmes efforts en priorisant le fait de combler les besoins que connait le secteur au niveau des cadres médicaux et paramédicaux à travers l’attribution d’environ 4.000 postes. Les fonds alloués au secteur de la santé s’élèvent à 14,8 milliards DH, soit une augmentation de 500 millions de dirhams par rapport à 2017, sans compter le budget alloué au compte spécial des dons du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) pour la construction et l’équipement des deux CHU de Tanger et Agadir et la reconstruction du CHU Ibn Sina de Rabat (environ 2,4 milliards de dirhams), a-t-il indiqué, soulignant que le gouvernement attache une importance particulière à la poursuite de la généralisation de la couverture médicale, en particulier pour les indépendants et les professions libérales, les étudiants et les parents des assurés dans le cadre de l’AMO du secteur public.
L’amélioration des conditions de vie des citoyens en général, et des pauvres en particulier, et la garantie de leur accès de manière juste et équitable à l’éducation, à la santé et au logement, sont étroitement liées à la nécessité d’établir une transversalité et complémentarité des politiques sociales publiques et d’améliorer la gouvernance des subventions destinées aux catégories pauvres et vulnérables, a-t-il estimé, ajoutant que la généralisation du RAMED a permis l’enregistrement d’environ 11,46 millions de bénéficiaires, dont 52% de femmes, dépassant ainsi les prévisions tout en notant l’allocation de 1 milliard de dirhams par an pour l’achat de médicaments et fournitures médicales destinés à ces catégories dans le cadre du Fonds de Cohésion sociale. Selon M. Boussaid, le nombre de bénéficiaires du programme d’aide financière directe « Taysir » pour l’année scolaire 2017-2018 s’élevait à environ 736.380 élèves pour un montant annuel d’environ 500 millions de dirhams alors que les filles bénéficiaires de ce programme représentent 46% du total des bénéficiaires. Concernant le soutien financier direct aux veuves, le ministre a indiqué que 72.662 femmes ont bénéficié de l’aide financière jusqu’à août dernier, ajoutant que l’enveloppe financière transférée à la Caisse nationale de retraites et d’assurances (CNRA) pour ce programme s’élève à environ 1 milliard de dirhams, dont 572 millions de dirhams pour l’année 2017. Et d’ajouter que dans le cadre du ciblage des catégories sociales défavorisées et afin de réduire les disparités, le gouvernement accorde une attention particulière à l’accélération du Programme de réduction des inégalités sociales et territoriales dans le monde rural, annoncé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en tant que modèle de transversalité des politiques sociales sectorielles et des programmes de l’Initiative nationale pour le développement humain et l’intégration des efforts de tous les acteurs, dont les départements ministériels, les collectivités territoriales et les institutions publiques, soulignant que le total des budgets alloués à ce programme important, dont le coût global est d’environ 50 milliards de dirhams, est d’environ 3,5 milliards de dirhams en tant que crédits de paiement pour l’année 2018 et 4 milliards en crédits d’engagement pour l’année 2019. D’autre part, M. Boussaid a souligné que le PLF 2018 comprend une mesure importante visant à améliorer les conditions pour bénéficier de l’exonération de l’impôt sur le revenu dans la limite de 10.000 dirhams, et la prise en charge par l’Etat des cotisations sociales dans le cadre du programme « Tahfiz » en permettant aux entreprises récemment constituées de tirer profit de ces privilèges à partir de la date de l’exploitation au lieu de la date de création en indiquant que cette exonération bénéficiera désormais à 10 salariés au lieu de cinq actuellement ainsi que l’extension de cette exemption aux entreprises créées durant la période allant du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2022. Le gouvernement œuvrera également pour le renforcement des mécanismes de protection juridique et sociale du travail en procédant à la publication des textes réglementaires et juridiques encadrant le travail, a fait savoir le ministre, tout en indiquant que le PLF 2018 stipule l’exonération de l’impôt sur les revenus pour les rémunérations accordées suite à un licenciement, que ce soit dans le cas d’un jugement du tribunal ou dans celui d’une procédure d’arbitrage, en plus de la simplification des conditions pour bénéficier d’une indemnité pour perte d’emploi après la mise en oeuvre des dispositions de cette mesure pour laquelle le gouvernement a alloué environ 250 millions de dirhams. Et de conclure que la priorité donnée aux secteurs sociaux entre dans le cadre de la confirmation de la relation étroite entre la nécessité de promouvoir le capital humain et la réalisation de la croissance économique à laquelle aspire le Royaume, soulignant que la réalisation de taux élevés de croissance grâce à l’orientation vers l’industrialisation est liés à la capacité du Maroc à faire de sa jeunesse le levier essentiel pour atteindre cet objectif, grâce aux investissements nécessaires et durables dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle, de la santé et de l’emploi.
MAP

SAR la Princesse Lalla Hasnaa préside à Rabat l’ouverture de la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Environnement

SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, a présidé, mercredi au siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) à Rabat, la séance inaugurale de la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Environnement, qui se tient sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème « Pour une coopération islamique efficace en vue de réaliser les objectifs du développement durable ». Cette séance a été marquée par le message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à cette conférence et dont lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa. Dans ce message, le Souverain a souligné que cette conférence « constitue une occasion privilégiée d’identifier les défis environnementaux de l’heure et de poursuivre la concertation et l’échange des expertises accumulées sur la thématique des changements climatiques », notant que ce phénomène représente une menace réelle pour toutes les nations, y compris les pays islamiques frères. « Le Royaume est engagé avec conviction et détermination aux côtés de la communauté internationale dans la lutte mondiale contre le changement climatique », a affirmé le Souverain, ajoutant que cette volonté inébranlable s’est notamment manifestée à travers l’organisation, en novembre 2016 au Maroc, de la COP 22 qui a connu un succès retentissant au niveau mondial et s’est traduite également par la mise en chantier d’une politique volontariste visant à concilier les nécessités du développement économique avec l’urgence d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre, par la mise en place d’une économie faiblement carbonée. Cette séance a été marquée par l’attribution à SM le Roi Mohammed VI de l’Écusson d’Or de la Conférence, qui a été remis à Son Altesse Royale. Cette distinction est une reconnaissance des initiatives pionnières du Souverain en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc. Quant à l’Écusson de la Conférence, il a été décerné à la première dame de la République du Mali, Aminata Kéïta Maïga, présidente de l’Organisation « Agir pour l’environnement et la qualité de vie au Mali », invitée d’honneur de cette séance. L’ouverture de cette conférence a connu, aussi, la remise du Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique aux lauréats de l’édition 2016-2017. Ce Prix, dont la supervision est assurée par l’Autorité générale saoudienne de la Météorologie et de Protection de l’Environnement, et le Secrétariat général de l’ISESCO, se décline en 4 branches: meilleures recherches, meilleures applications de projets ou d’activités dans les instances gouvernementales, meilleures applications de projets ou d’activités dans le secteur privé et meilleures pratiques pilotes dans les Organisations non gouvernementales. Récompensant 17 projets représentant 14 pays islamiques, ce Prix est attribué aux meilleures recherches dans les différents domaines de l’environnement et du développement durable dans le monde islamique, et ce en reconnaissance de leurs contributions significatives en vue de concilier entre respect d’environnement et développement socio-économique, dans un cadre global et intégré permettant d’atteindre les objectifs du développement durable 2030 et en harmonie avec les valeurs islamiques appelant à la préservation des ressources naturelles. Par la même occasion, un programme de coopération au titre de 2018 et 2019 a été signé entre l’ISESCO et la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, afin de donner une nouvelle impulsion à la coopération entre les deux organismes. A son arrivée, SAR la Princesse Lalla Hasnaa a passé en revue un détachement de la garde municipale qui rendait les honneurs, avant d’être accueillie par le directeur général de l’ISESCO, Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri. Par la suite, Son Altesse Royale a été saluée par la Secrétaire d’État chargée du développement durable, Mme. Nezha El Ouafi, le Secrétaire général de l’ Organisation de la Coopération islamique (OCI), Dr. Yousef bin Ahmad Al-Othaimeen, le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture au Royaume d’Arabie Saoudite, Président de la 6ème Conférence islamique des ministres de l’Environnement, M. Abdulrahman Bin Abdulmohsen Al-Fadhly et le Président de l’Instance générale de la Météorologie et de la protection de l’environnement (PME) au Royaume d’Arabie saoudite, Dr. Khalil bin Mosleh Al-Thaqafi. SAR la Princesse Lalla Hasnaa a été également, saluée par le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, M. Mohamed Mhidia, le président du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, M. Abdessamad Sekkal, le président du Conseil préfectoral de Rabat, M. Saad Benmbarek et le président du Conseil communal de Rabat, M. Mohamed Sadiki. Son Altesse Royale a été saluée également par la première dame de la République du Mali, Mme. Aminata Maiga Keita. MAP

Palmiers dattiers : M. Akhannouch s’enquiert de l’état d’avancement des projets agricoles à Errachidia

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch a effectué mercredi 25 octobre, une visite de terrain pour le Domaine SNOUSSIA. Il s’agit de l’une des nombreuses exploitations modernes de palmier dattier en cours de création dans la région du Tafilalet. Le Projet Snoussia intervient dans le cadre du Pilier I du Plan Maroc Vert dont l’objectif est la modernisation du secteur phoenicicole, pour répondre aux exigences du marché aussi bien mondial que national sur le plan qualité et quantité en matière de consommation des dattes. C’est un projet modèle dont l’investissement global s’élève à 30 millions de dirhams. Ce situant à 61 km d’Errachidia, ce domaine s’étale sur 150 ha, dont 133ha plantés en palmier dattier et entièrement équipée en système d’irrigation goute à goutte. 15.430 pieds y sont plantés dont 11.000 pieds de Majhoul. Le reste est planté en Boufaggouss, Najda et Mâles (5430 pieds). Lors de cette visite, M. Akhannouch s’est enquis de l’état d’avancement du programme d’extension du palmier dattier ainsi que de l’étude d’aménagement de l’axe MESKI- BOUDNIB. Le ministre s’est également arrêté sur la sur la situation de la nappe phréatique de la région. La préservation de la nappe phréatique étant primordiale pour la sécurité hydrique et alimentaire de la région, plusieurs ouvrages hydroagricoles ont été mis en place, dont le barrage « kaddoussa » dans l’axe « Boudnib », qui permettra d’accompagner la dynamique agricole de la région tout en sécurisant son approvisionnement en eau. Dans l’axe « Boudnib », un programme global de développement a été établi, un réseau électrique installé au même titre qu’un réseau d’assainissement d’eau.

M. Akhannouch donne le coup d’envoi officiel de la campagne agricole 2017-2018 depuis la région Fès Meknès

Le Ministre de l’Agriculture de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, a procédé le lundi 23 octobre 2017 depuis la région de Fès Meknès au lancement de la campagne agricole 2017-2018 en présence du Wali de la Région de Fès-Meknès, du Président de la Fédération Nationale des Chambres d’Agriculture, du Président de la COMADER et un nombre important de professionnels du secteur et d’agriculteurs. Dans son allocution d’ouverture, le ministre s’est arrêté sur les principales réalisations de la campagne agricole précédente et présenté les mesures au titre de la campagne agricole 2017-2018 pour assurer les conditions de sa réussite. La campagne agricole 2016-2017 s’est caractérisée dans l’ensemble par l’importance et la régularité des précipitations (334 mm), avec une augmentation de 50% par rapport à l’année précédente et une baisse de 14% par rapport à une année normale. Pour M. Akhannouch : « Grâce à ces pluies et aux mesures adoptées dans le cadre du Plan Maroc vert ainsi que l’implication des différents acteurs du secteur, la précédente campagne agricole est qualifiée de réussie ». Parmi les principales réalisations on note la production de 96 millions de quintaux de céréales ; quatrième meilleure production depuis le lancement du Plan Maroc Vert, l’enregistrement d’une augmentation de la production des principales cultures : 5% pour les primeurs, 15% pour les agrumes et 1,2% pour les cultures sucrières, couvrant ainsi 42% des besoins nationaux en sucre, à l’exception des olives, qui ont enregistré une baisse de production de 26%. Pour les viandes rouges, une augmentation de 4% de la production a été enregistrée. Une augmentation  de l’ordre 11% a été réalisée pour l’export des produits alimentaires agricoles.   Concernant les semences, près de 1,84 million de quintaux ont été fournis avec une augmentation de l’utilisation des semences sélectionnées atteignant un taux d’utilisation de 25%  contre 11% avant le lancement du Plan Maroc vert. 500 000 tonnes d’engrais ont été mis à la disposition des professionnels par l’OCP à fin juin, soit 80% du programme arrêté au lancement de la campagne agricole. Afin de rationaliser l’utilisation des engrais dans notre pays, poursuite de réalisation des cartes de fertilité des sols, avec la réalisation de 82% de l’objectif fixé pour ce projet. Dans le cadre de la sécurisation des investissements des agriculteurs, 1 million d’hectares ont été assurés à travers l’assurance multirisques climatiques pour les céréales, les légumineuses et les oléagineusx et 5662 hectares dans le cadre du programme d’assurance multirisques climatiques pour les arbres fruitiers. Pour les zones ayant connu un déficit pluviométrique, en particulier les zones du Sud et du Sud-Est du Royaume et Centre, un programme intégré de sauvegarde du cheptel  a été mis en place pour venir en aide aux éleveurs, avec une enveloppe de près de 55 millions de dirhams pour l’achat de fourrage subventionné et la création de points d’eau dans les zones touchées. En marge du lancement de la campagne agricole, le Ministre de l’Agriculture de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, a procédé à la visite de projets agricoles dans la région.  Le premier projet concerne la reconversion de 600 hectares de céréales en oliviers au niveau de Oued Jdida.  Le second  projet situé au niveau de Ain Taoujdate, et concerne le lancement de l’opération de semis pour la multiplication de semences de blé tendre sur une superficie de 30 hectares.

Le gouvernement malgache exprime ses vifs remerciements à S.M. le Roi pour l’aide médicale d’urgence

    Le gouvernement malgache a exprimé, mardi, ses vifs remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’aide médicale d’urgence, dépêchée sur Très Hautes Instructions du Souverain à la République de Madagascar, suite à l’épidémie de peste pulmonaire que connait ce pays africain frère. «Nous nous réjouissons de ce geste noble de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’égard du peuple de Madagascar», a déclaré à la MAP le ministre malgache de la Santé, Lalatiana Andriamanarivo. «Nous tenons à remercier vivement Sa Majesté le Roi pour ce geste fraternel», a dit le responsable, soulignant que l’initiative royale traduit l’excellence des relations historiques qui ont toujours existé entre les peuples des deux pays. L’aide octroyée par le Maroc est de nature à aider le gouvernement malgache à répondre, dans les meilleures conditions, aux besoins médicaux des populations, a ajouté le responsable, relevant que cette aide «arrive à point nommé» pour mettre fin à l’épidémie de peste pulmonaire. Le ministre malgache a, d’autre part, tenu à souligner que les relations de coopération entre le Maroc et Madagascar ont connu une forte progression qualitative depuis la visite effectuée par Sa Majesté le Roi dans ce pays en novembre 2016. «Ces relations sont au beau fixe», a dit M. Andriamanarivo, citant notamment la coopération dans le domaine de la santé et l’apport précieux apporté par le Maroc pour le développement des infrastructures dans ce pays. Le responsable a rappelé, à cet égard, la construction d’un hôpital et d’un complexe de formation professionnelle à Antiserbe, soulignant que ces infrastructures servent désormais de référence. L’aide médicale d’urgence, octroyée par le Maroc à la République de Madagascar est arrivée mardi après-midi à l’aéroport d’Antananarivo. Acheminée à Madagascar à bord de trois avions des Forces Royales Air, cette aide humanitaire a été remise aux autorités malgaches par l’ambassadeur de S.M. le Roi à Madagascar, Mohamed Benjilany, en présence notamment du Premier ministre Olivier Mahafaly Solonandrasana, du ministre des Affaires étrangères, Henry Rabary-Njaka, du ministre de la Santé, Lalatiana Andriamanarivo, et du ministre de la communication, Laurent Rahajason. Composée de 34 tonnes de médicaments, de dispositifs médicaux et d’équipements de protection conformes aux normes de l’Organisation mondiale de la santé, cette aide intervient en appui au dispositif de riposte à l’épidémie de peste pulmonaire mis en place par le gouvernement de Madagascar.   MAP

Le Maroc, un modèle dans la région en matière de gestion des questions migratoires et des réfugiés

    Le Maroc est devenu un modèle dans la région en matière de gestion des questions migratoires et des réfugiés, a affirmé, mardi à Rabat, le Haut-Commissaire adjoint pour la protection au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Volker Turk. « Il est clair que le Maroc a fait un progrès énorme dans la gestion des questions migratoires mais aussi en matière de gestion des questions des réfugiés », a déclaré le responsable onusien à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit.  »De bonnes pratiques en la matière ont été établies » par les autorités marocaines, a indiqué M. Turk, qui s’est félicité de la collaboration  »très étroite » avec le gouvernement marocain, mais aussi avec la société civile marocaine. La rencontre avec le ministre marocain de l’Intérieur a été l’occasion d’exprimer « toute notre admiration de la politique migratoire du Maroc depuis 2013 qui comprend aussi le volet relatif à la protection des réfugiés », a dit le responsable onusien. Le HCR remarque que le Royaume est devenu non seulement un pays de transit mais aussi un pays de destination, a indiqué M. Turk, affirmant que l’organisme onusien « va continuer à soutenir le Maroc pour trouver des solutions à la question des réfugiés ». Il a, à cet égard, indiqué qu’il eu des entretiens « très approfondis » avec les ministres marocains de la Justice, de la Migration et de l’Intérieur, pour voir « comment on peut soutenir le Maroc pour trouver des solutions à cette question ». MAP

Automobile : record historique pour les ventes de voitures neuves en 2016 au Maroc

      Quelque 163 110 voitures neuves ont été vendues en 2016 au Maroc, soit un record, indique une étude présentée, mardi, à Casablanca. Cette étude, qui était au centre d’une table ronde initiée sous le thème  »véhicules d’occasion’’, précise qu’environ 83 000 des véhicules vendus ont de surcroît été écoulés au premier semestre de 2016, soit plus 34 pc par rapport à la même période 2015. Selon l’étude, les véhicules d’occasion, qui ‘’relèvent encore du circuit peu structuré’’, enregistrent 3 fois plus de vente que le secteur des véhicules neufs dans le royaume. En effet, plus de 400 000 véhicules d’occasion sont vendus par an, contre une moyenne de 130 000 voitures neuves. Les participants à cette table-ronde, organisée par l’Observatoire de la consommation des ménages de Wafasalaf , ont fait observer qu’à la faveur du plan d’accélération industrielle, le secteur automobile est en plein croissance au Maroc. Ce secteur bénéficie d’un environnement attractif pour les investisseurs étrangers, mais aussi dans la formation et la création d’emplois, ont-ils fait remarquer, relevant qu’il est aujourd’hui le premier exportateur de l’économie marocaine (48 milliards de dirhams en 2015) avec une forte croissance à hauteur de 22 % de la production. Ils ont, par ailleurs, expliqué la méthodologie suivie dans la réalisation de cette étude et mis en exergue ses objectifs qui s’articulent autour de 5 volets à savoir ‘’comprendre les perceptions du marché des véhicules d’occasion’’, ‘’évaluer le taux d’équipement des ménages en véhicules’’, ‘’cerner les intentions d’achat de véhicules d’occasion’’, ‘’comprendre le comportement d’achat’’ et ‘’identifier les attentes relatives au marché des véhicules d’occasion’’. Évoquant les principales conclusions de cette étude, les participants à cette table ronde ont indiqué que 10% des répondants envisagent d’acheter une voiture en 2017, observant que 53% des achats de voitures en 2017 concerneraient une acquisition d’occasion. C’est au cours des 6 à 12 prochains mois que l’achat d’un véhicule d’occasion est prévu, ont-ils relevé, soulignant que la voiture dont les ménages projettent l’achat est un premier équipement pour plus de la moitié d’entre eux, et un renouvellement pour plus du tiers. Ils ont également noté que la grande majorité des sondés envisagent de payer en fonds propres pour l’achat d’une voiture d’occasion. Au sujet des comportements d’achat des ménages, l’étude souligne que le prix et la marque de la voiture sont les principales raisons d’achat d’une voiture d’occasion. Plus d’un ménage sur deux envisage l’achat d’un véhicule d’occasion via le canal de particulier à particulier, ont-ils poursuivi, rappelant que l’étude révèle que le budget moyen que les ménages prévoient pour l’achat d’une voiture d’occasion s’élève à 70 000 dhs. L’observatoire Wafasalaf de la consommation a été lancé en 2016. Son objectif est de mesurer 4 indicateurs clés en l’occurrence le pouvoir d’achat, les dépenses, le taux d’équipement et les intentions d’achats. Il se veut être ‘’un outil d’éclairage’’ sur les motivations, priorités, aspirations, comportements et intentions en matière de consommation. MAP

Al Hoceima : S M Le Roi limoge plusieurs responsables

Voici le texte du communiqué du Cabinet Royal : «SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, mardi 24 octobre 2017 au palais royal à Rabat, le Premier président de la Cour des comptes, en présence du chef du gouvernement, et des ministres de l’Intérieur, et de l’Economie et des Finances. Au cours de cette audience, le Premier président de la Cour a présenté devant Sa Majesté le Roi un rapport comportant les résultats et conclusions de la Cour sur le programme « Al Hoceima : Manarat Al Moutawassit». Le rapport de la Cour des comptes a souligné que les investigations et enquêtes qu’elle a menées ont confirmé l’existence de plusieurs dysfonctionnements enregistrées sous le précédent gouvernement. Le rapport a également révélé que plusieurs secteurs ministériels et établissements publics n’ont pas honoré leurs engagements dans la mise en œuvre des projets et que les explications qu’ils ont fournies ne justifient pas le retard qu’a connu l’exécution de ce programme de développement. Le rapport a en outre démontré qu’il n’existait ni malversations ni détournements. Concernant la gouvernance, et à titre d’illustration, la commission centrale de suivi, composée des responsables gouvernementaux concernés, ne s’est réunie qu’en février 2017, soit 16 mois après la signature de la convention, au moment où la commission locale de contrôle et de suivi, présidée par le gouverneur de la province d’alors, a démontré son incapacité à mobiliser et à encourager les différents partenaires, et à imprimer le dynamisme nécessaire pour le lancement des projets sur des bases solides. Le rapport ajoute que devant le non-respect des engagements et le retard évident dans le lancement des projets, certains secteurs concernés ont transféré une partie de leurs contributions financières à l’Agence de développement des provinces du Nord comme moyen de se dérober à leurs responsabilités. Et eu égard à l’importance de ce programme de développement, et à la multiplication des intervenants, il était nécessaire que le gouvernement et la commission ministérielle du suivi assument la mission de supervision directe, à l’initiative du ministère de l’Intérieur, notamment durant sa phase de lancement. S’agissant de l’exécution des projets programmés, il a été constaté un grand retard dans le lancement des projets, pis encore la grande majorité de ces projets n’avait même pas été lancée, avec l’absence d’initiatives concrètes de la part de certains intervenants concernés pour leur lancement effectif. – De par les prérogatives constitutionnelles de Sa Majesté le Roi en tant que garant des droits des citoyens et protecteur de leurs intérêts; – En application des dispositions de l’article 1 de la constitution, notamment dans son alinéa 2, relatif à la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes ; – Se basant sur les différents rapports soumis à la Haute appréciation du Souverain par l’Inspection générale de l’administration territoriale, l’Inspection générale des finances et la Cour des Comptes et après détermination des responsabilités, de manière claire et précise, prenant en considération le degré de manquement dans l’exercice de la responsabilité, SM le Roi, que Dieu L’assiste, a décidé un ensemble de mesures et sanctions à l’encontre de plusieurs ministres et hauts responsables. Dans ce cadre, et en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, notamment dans son alinéa 3, et après consultation du chef du gouvernement, Sa Majesté le Roi a décidé de mettre fin aux fonctions de plusieurs responsables ministériels. Il s’agit de : – Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en sa qualité de ministre de l’Intérieur dans le gouvernement précédent ; – Mohamed Nabil Benabdellah, ministre d’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, en sa qualité de ministre de l’Habitat et de la Politique de la ville dans le gouvernement précédent ; – El Houcine Louardi, ministre de la Santé, en sa qualité de ministre de la Santé dans le gouvernement précédent ; – Larbi Bencheikh, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargé de la formation professionnelle, en sa qualité d’ancien directeur général de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail ; Sa Majesté a décidé également de mettre fin aux fonctions de Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Pour ce qui est des autres responsables dans le gouvernement précédent également concernés par ces dysfonctionnements, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, a décidé de leur notifier Sa non satisfaction, pour n’avoir pas été à la hauteur de la confiance placée en eux par le Souverain et pour n’avoir pas assumé leurs responsabilités, affirmant qu’aucune fonctions officielle ne leur sera confiée à l’avenir. Il s’agit de : Rachid Belmokhtar Benabdellah, en sa qualité d’ancien ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle ; Lahcen Haddad, en qualité d’ancien ministre du Tourisme ; Lahcen Sekkouri, en sa qualité d’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports ; Mohamed Amine Sbihi, en sa qualité d’ancien ministre de la Culture ; Hakima El Haiti, ancien secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé de l’Environnement ; Par la suite, SM le Roi a chargé le chef du gouvernement de soumettre des propositions de nomination de nouveaux responsables dans les postes vacants. En ce qui concerne le reste des responsables administratifs au sujet desquels les rapports ont relevé des manquements et des dysfonctionnements dans l’exercice de leurs fonctions, et qui sont au nombre de 14, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions au chef du gouvernement en vue de prendre les mesures nécessaires à leur encontre, et de soumettre un rapport à ce sujet à Sa Majesté. D’autre part, les résultats et les conclusions du rapport de la Cour des comptes ont montré que, suite aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi lors du Conseil des ministres tenu le 25 juin 2017, une nouvelle dynamique a été enregistrée au niveau de la mobilisation des différents intervenants, de même qu’un progrès notable a été réalisé au niveau de la mise en œuvre des projets. Dans ce cadre, Sa Majesté le Roi, tout en se félicitant des efforts déployés par le gouvernement actuel en vue d’accélérer la mise en œuvre des projets programmés, a donné Ses Hautes Orientations pour tirer les leçons des difficultés qu’a connues le programme de développement Manarat Al Moutawassit afin d’éviter les dysfonctionnements et les obstacles qui pourraient entraver la réalisation des chantiers de développement dans les différentes régions du Royaume. Sa Majesté le Roi a également réitéré Ses Hautes Instructions en vue de prendre toutes les mesures organisationnelles et réglementaires visant à améliorer la gouvernance administrative et territoriale et interagir de manière positive avec les revendications légitimes des citoyens, dans le respect strict de la loi et de l’Etat de droit. Il est de notoriété publique que Sa Majesté le Roi, depuis Son accession au Trône, veille personnellement au suivi des projets lancés par le Souverain, adoptant une approche spécifique basée sur l’efficience, l’efficacité et la célérité dans l’exécution, et sur le strict respect des engagements. Il est à souligner que ces décisions royales s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle politique qui ne se limite pas uniquement à la région d’Al Hoceima, mais englobe toutes les régions du Maroc, et qui concerne tout responsable, tous niveaux confondus, en application du principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, d’encouragement des initiatives constructives et de promotion des valeurs de patriotisme sincère et de citoyenneté engagée au service de l’intérêt général. Dans ce contexte, Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions au ministre de l’Intérieur en vue de mener les investigations nécessaires au niveau national au sujet des responsables relevant du ministère de l’Intérieur à l’Administration territoriale, tous grades confondus. Sa Majesté le Roi a donné également Ses Hautes orientations au Premier président de la Cour des comptes pour l’examen et l’évaluation de l’action des conseils régionaux d’investissement. MAP

M. Boussaid : Le processus de diversification des investissements marocains en Afrique est bel et bien enclenché 

Le processus de diversification des investissements marocains en Afrique est bel et bien enclenché, a affirmé le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, rappelant qu’en 2016, la part de l’industrie a représenté 70 pc des IDE marocains dans ce continent avec plus de 2,2 milliards de dirhams investis. Les accords signés récemment indiquent que cette dynamique est bien engagée, a dit M. Boussaid dans une interview accordée à l’hebdomadaire international Jeune Afrique qui a consacré dans sa dernière livraison un dossier spécial au Royaume sous le titre « Maroc: Africa first », notant que ces projets portent sur la production des engrais au Gabon, au Rwanda, en Ethiopie et au Nigéria, sur le ciment dans une dizaine de pays et sur l’industrie pharmaceutique en Côte d’Ivoire et au Rwanda. Ils portent aussi sur le montage des camions au Sénégal, l’industrie agroalimentaire en Guinée, au Bénin, au Cameroun, en Ethiopie, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie et en Tanzanie, ou encore sur la literie notamment en Côte d’Ivoire, a-t-il poursuivi. Le ministre a en outre soutenu que la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO est une suite logique du retour du Royaume à sa famille institutionnelle africaine, faisant observer que cette adhésion se justifie par la qualité exceptionnelle de ses relations avec plusieurs pays membres de la CEDEAO, en plus des opportunités économiques qu’elle recèle. « Actuellement la CEDEAO représente 50 à 60 pc des exportations marocaines vers l’Afrique subsaharienne, mais sa part dans les exportations totales du Maroc, quoique en progression encourageante, demeure limitée », a-t-il indiqué, notant qu’en acquérant le statut de membre à part entière de la CEDEAO, le Maroc aura accès à ce marché en franchise des droits de douane, sans oublier la suppression des obstacles tarifaires. M. Boussaid a, par ailleurs noté que la part de l’Afrique subsaharienne dans les exportations marocaines a doublé passant de 3,5 pc en 2008 à 7 pc en 2016, expliquant que cette progression est encourageante mais reste en deçà de ce qu’elle pourrait être au regard du foisonnement des accords de partenariat que le Maroc a conclu avec plusieurs pays et groupements régionaux, du potentiel de coopération et des perspectives qui se profilent depuis le retour du Maroc à l’Union Africaine. Il a aussi cité la multiplication des connexions directes entre le Maroc et ces pays, rappelant que Royal Air Maroc dessert plus de 30 destinations, de même que grâce au port Tanger Med, des liaisons hebdomadaires sont assurées avec près de 35 pays en Afrique de l’ouest. M. Boussaid a en outre affirmé que la future zone de libre-échange continentale que l’UA veut mettre en place profiterait du dynamisme de l’économie marocaine et de son positionnement géostratégique auprès des acteurs clés du système mondialisé. Elle constituerait aussi un levier de diversification de l’offre marocaine exportable, notamment au niveau des marchés dynamiques de l’Afrique australe et de l’Afrique de l’Est, a-t-il fait valoir, soulignant que cette zone consacrerait le statut de hub régional que le Maroc est en train d’édifier dans une multitude de domaines notamment le transport, la finance, la formation et l’éducation. D’autre part, le ministre a indiqué que la vocation africaine du Maroc relève d’une conviction profonde de la nécessité de renforcer l’intégration régionale dans toutes ses dimensions et ne repose pas sur une vision mercantiliste, ni sur un point de vue strictement financier. « Les appuis accordés aux pays africains frères revêtent un caractère beaucoup plus institutionnel que financier et n’ont pas d’impact significatif sur les finances publiques de notre pays », a dit le ministre, précisant que l’essentiel de l’appui apporté par le Royaume prend la forme d’assistance technique et de partage d’expertise dans les domaines où il dispose d’un savoir-faire reconnu, notamment dans l’agriculture, l’énergie, la pêche, la formation professionnelle, la logistique, ainsi que dans le cadre des rencontres institutionnelles des différentes commissions mixtes entre le Maroc et ses partenaires africains.
MAP

L’extension de la ligne 2 du tramway de Rabat-Salé, un projet à fort impact sur la mobilité entre les deux villes jumelles

L’extension de la ligne 2 du tramway de Rabat-Salé sur une longueur de 7 kilomètres et pour un investissement de 1,7 milliard de dirhams, lancée lundi par SM le Roi Mohammed VI, constitue un projet d’envergure qui aura un impact très important sur la fluidité de la circulation entre les deux villes jumelles. Ce projet, devant être mis en service en juillet 2019, s’inscrit dans le cadre de la concrétisation des différents volets du programme intégré de développement de la ville de Rabat 2014-2018, baptisé « Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture ». Projet à forte valeur ajoutée économique et sociale, cette extension, qui intervient à la suite du succès énorme enregistré par le tramway de Rabat – Salé depuis son lancement le 18 mai 2011, vient répondre à la forte demande de mobilité entre les deux rives du Bouregreg. Ce projet va desservir des quartiers denses en populations (près de 400.000 habitants), en l’occurrence le quartier Yaâcoub El Mansour à Rabat et les quartiers Moulay Ismaïl et Kariat Oulad Moussa à Salé. A Salé, l’extension de la ligne 2 se fera depuis le terminus actuel de l’avenue Hassan II et s’étendra sur un linéaire de 4,6 km jusqu’au nouvel hôpital de Salé (en cours de construction), en passant par l’avenue Zarbia, alors qu’à Rabat, l’extension (2,4 km) prendra ses débuts depuis le terminus actuel de l’Hôpital Moulay Youssef (quartier Akkari) pour longer l’avenue « Essalam » jusqu’au croisement avec l’avenue Al Kifah. La mise en service de ce chantier contribuera au renforcement de la connectivité entre Rabat et Salé, l’amélioration des conditions de déplacements dans les quartiers desservis, les correspondances avec les autres moyens de transport, l’encouragement de l’utilisation des transports en commun, notamment de ceux respectueux de l’environnement, ainsi que le réaménagement de l’espace public le long du tracé. Déjà, les deux lignes du tramway, totalisant 19,5 km et 31 stations, drainent actuellement près de 110.000 voyageurs par jour, après avoir participé à la création de 400 nouveaux emplois pérennes, et à une réduction des émissions de CO2 estimée à 10.000 tonnes par an. Ces deux lignes, réalisées pour un investissement total de 3,5 MMDH, desservent les principaux pôles émetteurs et attracteurs d’activité dans l’agglomération (quartier universitaire, hôpitaux, administrations, centre des deux villes, principales gares routières et ferroviaires). Il faut dire que le tramway fait partie de ces grands chantiers de transport, lancés par le Maroc et qui constituent des leviers de développement économique et social et concrétisent l’engagement du pays à moderniser ses infrastructures. Fleuron des transports en commun au Maroc, le tramway, qui a conquis ses habitués et imprégné leurs styles de vie grâce à sa rapidité, son confort, sa ponctualité, sa fiabilité et son respect de l’environnement, a incontestablement réussi à hisser les villes de Rabat, Salé et Casablanca au rang des grandes métropoles mondiales.
MAP

Le corps diplomatique africain à Rabat se dissocie des déclarations  »incompréhensibles’’ du ministre algérien des AE contre le Maroc

      Le corps diplomatique africain à Rabat s’est dissocié des déclarations ‘’osées’’, ‘’incompréhensibles’’ et qui ne font ‘’qu’envenimer la situation’’, du ministre algérien des Affaires étrangères contre le Maroc. « Les chefs de mission des pays africains ont pris acte avec étonnement des déclarations (du ministre algérien des Affaires étrangères), qui émanent de la voix la plus autorisée des autorités algériennes», a indiqué l’ambassadeur Nimaga Ismaila, doyen du corps diplomatique africain, s’exprimant au nom des ambassadeurs africains à Rabat. Dans une déclaration à la MAP en marge des réunions d’information tenues, samedi, par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale avec les ambassadeurs africains accrédités à Rabat, suite aux propos diffamatoires du ministre algérien des Affaires étrangères à l’encontre du Maroc et de sa politique africaine, l’ambassadeur Ismaila a regretté que « pareilles déclarations ne font qu’envenimer la situation ». Dans ce cadre, le Doyen du corps diplomatique africain a qualifié « d’osée », l’imputation par le ministre algérien de ces propos à des chefs d’Etat africains. A cet égard, M. Nimaga Ismaila a indiqué que les chefs d’Etat africains se réuniront à Addis-Abeba bientôt, et que ce sera une occasion pour exiger des « explications » sur leur implication dans de telles déclarations. Pour l’ambassadeur Ismaila, les déclarations du ministre algérien sont d’autant plus incompréhensibles « qu’au sein de l’Union Africaine, c’était par la voix unanime que les chefs d’Etats africains ont salué le retour du Maroc, ou plutôt la régularisation de sa situation, parce que le Maroc n’a jamais quitté sa famille ». Le doyen du corps diplomatique africain n’a pas manqué de relever également la coïncidence entre la sortie du ministre des Affaires étrangères algérien, et la tournée qu’effectue dans la région l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara : « le représentant du Secrétaire général des Nations Unies pour la question du Sahara’’, a-t-il souligné, ‘’sera le témoin oculaire de ce qui peut entraver ses démarches». Selon l’ambassadeur Nimaga ismaila, ces déclarations malvenues interviennent « à un moment où toutes les puissances internationales ont reconnu et appuyé la vision du Maroc par rapport à la question du Sahara en retenant que cette proposition est la plus crédible et raisonnable ». Au nom de tous les ambassadeurs africains à Rabat, le doyen a tenu à souligner que « le peuple marocain, uni derrière sa Majesté le Roi, a toujours prôné la voie de la négociation et nous l’encourageons dans ce sens ». Enfin, le Doyen Ismaila, s’exprimant au nom des ambassadeurs africains, a assuré que « la politique africaine du Maroc se porte très bien », saluant « la clairvoyance et surtout l’engagement du Maroc pour faire en sorte que notre continent parle d’une seule voix ». Il a conclu que les chefs d’Etat africains « fondent beaucoup d’espoir quant au fait que le retour du Maroc à l’UA contribuera à la consolidation des capacités de l’union, vers une prise en charge réelle, définitive et pour que l’Afrique reste unie ». MAP

Déclarations « gravissimes » du ministre algérien des AE sur la politique africaine du Royaume: Le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat convoqué au siège du MAECI

A la suite des déclarations gravissimes du Ministre des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire, au sujet de la politique africaine du Royaume du Maroc, le chargé d’affaires de l’Ambassade d’Algérie à Rabat a été convoqué, ce soir, au siège du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI). Il lui a été signifié le caractère irresponsable, voire « enfantin », de ces déclarations, émanant de surcroit du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international, indique un communiqué du MAECI. Ces déclarations sans fondement ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération du Royaume du Maroc avec les pays africains frères, et qui est largement saluée par les Chefs d’Etat africains et appréciée par les populations et les forces vives du continent, souligne le communiqué, ajoutant que ces allégations mensongères ne peuvent justifier les échecs ou cacher les véritables problèmes économiques, politiques et sociaux de ce pays, et qui touchent de larges franges de la population algérienne, notamment la jeunesse. La même source relève que l’engagement pour l’Afrique ne peut être réduit à une question de ressources financières, sinon l’Algérie avec ses pétrodollars aurait pu réussir, notant qu’il s’agit plutôt d’une vision claire, volontariste et agissante, ayant foi dans les pays et peuples frères de l’Afrique et investissant en un avenir commun à leur côté. A l’ère où les institutions autant que les populations ont un accès libre à l’information, nul ne peut bercer indéfiniment de mensonges l’opinion publique ou les opérateurs économiques, ni insulter leur intelligence sur la durée, poursuit le communiqué, déplorant que les propos tenus par le Ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale, témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international. Du reste, l’action efficace et les efforts considérables du Royaume du Maroc, notamment en matière de lutte contre les trafics de drogues, y compris en particulier les substances psychotropes en provenance de l’Algérie, sont largement connus au niveau international et reconnus par les institutions internationales spécialisées, souligne le Ministère. Le Royaume du Maroc, en condamnant ces propos affabulatoires, d’un niveau d’irresponsabilité sans précédent dans l’histoire des relations bilatérales, relève qu’ils coïncident avec la tournée régionale de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour le Sahara, ainsi qu’avec les préparatifs du Sommet UE-Afrique, prévu fin novembre 2017 à Abidjan, fait remarquer la même source. Face à ce développement inacceptable, le Royaume du Maroc a décidé le rappel en consultation de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Algérie, sans préjudice des actions que les institutions économiques nationales diffamées par le Ministre algérien, pourraient prendre, conclut le communiqué. MAP
situs judi bola judi bola daftar slot gacor online slot online pragmatic play slot server jepang
slot gacor
ssh premium
slot gacor anti rungkad
UG2882
slot gacor