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M. Elalamy : La réussite de la politique de l’habitat en Afrique nécessite une bonne gouvernance et des solutions adaptables aux besoins du Continent

La réussite de la politique de l’habitat et de l’urbanisme en Afrique exige de mener une bonne gouvernance et d’adopter des solutions adaptables aux besoins du Continent, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre par intérim de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Moulay Hafid Elalamy. Dans une allocution à l’ouverture de l’Assemblée générale extraordinaire de l’institution panafricaine Shelter Afrique, M. Elalamy a dressé un bilan général des difficultés auxquelles fait face le secteur de l’habitat au Maroc et dans le continent, notant que « les solutions que nous retenons (en Afrique) sont très souvent calquées et ne sont pas nécessairement totalement adaptables » à la réalité et aux besoins des pays africains. Mettant en avant l’importance de ce secteur crucial, M. Elalamy a rappelé qu’en 2030, la population urbaine en Afrique atteindrait 50%, déplorant que plus de 60% de la population habite encore dans des conditions informelles. Devant ce « constat assez affligeant », estime le ministre, « il reste encore beaucoup à faire » afin d’assurer ce droit fondamental à tous les citoyens à un logement décent et améliorer la qualité de ce secteur qui constitue un vecteur fondamental de la croissance, a-t-il relevé. Le ministre a également poursuivi que les difficultés auxquelles fait face le continent dans ce domaine sont généralement relatives à un problème de financement qui est souvent croisé à une insolvabilité de l’acheteur, ajoutant que les coûts de l’habitat sont très élevés, en raison de la proportion de l’importation des matériaux de construction « par rapport à ce que nous réalisons sur nos propres territoires », alors que les compétences spécialisées en la « construction » demeurent faibles dans le continent. M. Elalamy a également relevé que le Maroc dispose d’un secteur banquier très « solide » qui a permis de financier le secteur de l’habitat, notant que l’accès au crédit est assez disponible et que les banques marocaines proposent des financements de logement sur 15 à 25 ans. Le ministre a également précisé que plus de 50% des logements sont aujourd’hui financés par le secteur banquier, ajoutant que l’encours (l’argent actif) dans les banques dépasse les 20 milliards d’euros aujourd’hui. Aussi, afin d’atteindre les objectifs en matière d’accès au logement, le Maroc a développé des mécanismes complémentaires de financement permettant à la fois d’accroître la cadence de production et d’améliorer la capacité des ménages à accéder aux logements produits, a-t-il mis en avant, précisant qu’une forte aide financière publique a été allouée au secteur de l’habitat dans le Royaume au cours des dernières années, avoisinant les 3 milliards d’euros. M. Elalamy a conclu que « le Maroc est passé de 85 villes avec des bidonvilles à 25 cités qui comptent toujours des habitats insalubres », admettant qu »il reste encore des efforts à déployer en matière de gouvernance » afin de promouvoir ce secteur et que les échanges fructueux et « transparents » lors de cette assemblée permettent d’aboutir à des conclusions qui seront à même de développer les politiques de l’habitat et de l’aménagement du territoire dans l’ensemble du continent. Regroupant 44 gouvernements membres africains (actionnaires de la catégorie ‘A’) de la Banque africaine de développement et de la Société africaine de réassurance (actionnaires de la catégorie ‘B’), Shelter-Afrique est une instituions panafricaine de financement appuyant exclusivement la promotion de l’habitat et du secteur immobilier en Afrique. Elle a pour but de répondre aux besoins des populations urbaines du continent en croissance rapide et d’impacter positivement leurs conditions de vie.
MAP

M. AKHANNOUCH VISITE LE PROJET D’AMENAGEMENT HYDROAGRICOLE DU PERIMETRE D’IRRIGATION DAR KHROFA

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a effectué jeudi 2 novembre une visite de suivi du projet d’aménagement hydroagricole du périmètre d’irrigation Dar Khrofa. Lors de cette visite, M. Akhannouch s’est informé de l’état d’avancement des travaux des projets hydroagricoles concernant la première tranche du périmètre d’irrigation Dar Khrofa, qui revêt d’une importance particulière pour le Ministère. M. Akhannouch a expliqué que l’aménagement de 8 000 ha sur la base de 10 000 ha sera réalisé au début de l’année prochaine. Ils seront prêts à accueillir l’eau à la fin des travaux de construction du barrage de Dar Khrofa, supervisés par le Secrétariat d’Etat chargé de l’eau. Ce projet se base sur l’énergie gravitationnelle fournie par la hauteur des eaux du barrage pour pomper l’eau. Ce qui  est économique en énergie et écologique. Ce système permettra aux agriculteurs également s’approvisionner en eau à prix moindre. Le projet d’aménagement hydroagricole du périmètre d’irrigation Dar Khrofa concerne les petits agriculteurs ayant des terres de 1 à 2 hectares, et qui dépendent des pluies et du climat dans leurs activités agricoles. Grâce à ces travaux d’aménagement, ceux-ci pourront mener une activité agricole continue et permanente. Le projet en question est considéré comme étant exceptionnel. Il s’agit d’une expérience unique au Maroc pour laquelle il y a eu recours à un énorme potentiel d’approvisionnement et de connectivité. En effet, ce projet repose sur des canaux de 3 mètres de diamètre et d’un kilomètre et demi de longueur, tandis que les canaux principaux font 52 kilomètres de longueur. Parallèlement au lancement de ces projets, le Ministère mène un effort d’encadrement et de sensibilisation au profit des agriculteurs bénéficiaires du projet Dar Khrofa, en programmant des visites de terrain dans la zone agricole du Loukkos et des voyages d’étude sur les principales zones d’irrigation Royaume. Le ministère organise également des formations et des journées de sensibilisation sur l’irrigation localisée et sur le cadre administratif et légal des projets liés au périmètre d’irrigation Dar Khrofa.

Al Hoceima: 22 projets agricoles lancés depuis 2009 pour un investissement de 655 MDH

      Al Hoceima, 01/11/2017 (MAP), Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a affirmé, mercredi à Al Hoceima, que 22 projets inscrits dans le cadre du Pilier II du Plan Maroc Vert (PMV) ont été lancés depuis l’année 2009 au niveau de cette province. Ces projets, d’un investissement de 655 millions de dirhams (MDH), visent à créer de la valeur ajoutée pour le secteur à l’échelle de la province, a souligné M. Akhannouch dans une déclaration à la presse, à l’occasion d’une visite de prospection et de suivi de plusieurs projets PMV menés dans la province et d’autres projets lancés dans le cadre du programme de développement spatial « Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit ».   En ce qui concerne l’arboriculture, le taux d’avancement des projets réalisés dans la province a atteint 16.500 ha sur un total de 18.000 ha fixés à l’horizon 2020. De plus, quatre autres projets concernant la filière animale ont été lancés dans la région au profit de 900 bénéficiaires pour une enveloppe budgétaire s’élevant à 57 MDH.   Pour une utilisation optimale des eaux d’irrigation, le ministre a indiqué que des projets d’aménagement hydro-agricole portant sur une superficie de 1.500 ha et des projets d’aménagement d’un réseau d’irrigation long de 75 km ont profité à la province d’Al Hoceima, lesquels ont nécessité un investissement de 36 MDH.   Depuis le début de la mise en œuvre du programme « Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit », il a été procédé à la mobilisation du foncier relevant des propriétés forestières pour la réalisation de nombreux projets. L’ensemble des demandes ont reçu, à ce jour, un avis favorable, soit un total 30 projets.   S’agissant des projets d’arboriculture inscrits dans le cadre de ce programme de développement spatial et portant sur une superficie globale avoisinant les 8.700 ha, l’avancement des travaux de plantation des arbres fruitiers a atteint, à son tour, un taux important avec quelque 2.170 ha plantés durant les années 2015 et 2016.   Les travaux d’aménagement des zones consacrées à la culture pour l’année actuelle, qui s’étalent sur une superficie de 3.724 ha, sont actuellement à 90%, sachant que la préparation des trous de plantation a été réalisée durant la bonne période du lancement de l’opération, qui coïncide avec le mois de décembre.   Dans ce sens, M. Akhannouch a affirmé que les 2.806 ha restant de ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme « Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit », devront être plantés durant l’année prochaine, estimant que la réalisation de ce projet devra s’achever un an avant les délais fixés.   D’autre part, le ministre a fait savoir que bon nombre de projets routiers destinés au désenclavement des zones rurales ont été lancés dans la région, faisant état de l’aménagement de quelque 100 km de routes rurales pour un montant de l’ordre de 144 MDH.   Ces projets visent essentiellement à faciliter la commercialisation et la valorisation des produits agricoles de la région, a-t-il précisé, ajoutant que les travaux d’aménagement devront s’achever en 2018, soit cinq mois avant les délais fixés auparavant.   Le ministre, qui était accompagné du gouverneur de la province d’Al Hoceima, Farid Chourak, s’est rendu aux zones de plantation d’amandier dans la commune d’Imrabten, qui s’étalent sur une superficie de 830 ha, et dans la commune Bni Houdaifa (230 ha), de même qu’il s’est informé sur l’état d’avancement des projets de mise à niveau des routes et des circuits de taille petite et moyenne à la commune de Bni Abdellah. MAP

Doing Business 2018: Le Maroc confirme son leadership sur la région de l’Afrique du Nord

La 15ème édition du rapport Doing Business 2018, publiée par la Banque mondiale, place le Maroc au 69ème rang mondial parmi 190 pays avec un score de 67,91 points. Cette année, le Maroc « confirme sa place en tant que leader en Afrique du Nord » devant la Tunisie (88ème), l’Egypte (128ème) et l’Algérie (166ème), indique un communiqué du Département du chef du gouvernement. Le Royaume du Maroc arrive également à se hisser au 3ème rang parmi les pays du MENA, derrière les Emirats Arabes Unis (21ème) et le Bahreïn (66ème), et devance pour la première fois le Sultanat d’Oman (71ème), précise le communiqué. Au niveau du continent africain, le Maroc a maintenu sa 3ème position derrière les Iles Maurice (25ème) et le Rwanda (41ème), et devance le Botswana (81ème) et l’Afrique du Sud (82ème).
Dans cette édition DB2018, le Maroc a obtenu un score de 67,91 sur 100, ce qui signifie qu’il est à 1/3 du chemin vers la meilleure performance au monde, souligne la même source, notant qu’ainsi, le « Maroc s’approche à grands pas vers les meilleures performances dans les indicateurs à caractère procédural », grâce aux scores obtenus respectivement dans la création d’entreprises (92,46/100;17ème), le paiement des impôts (85,72/100; 25ème), le commerce transfrontalier (81,12/100; 65ème) et l’octroi de permis de construire (79,73/100; 17ème). Par contre, le Maroc accuse un retard par rapport aux indicateurs à caractère légal et réglementaire, à savoir, le règlement de l’insolvabilité (34,03 ; 134ème), l’obtention de prêts (45,00 ; 105ème) et la protection des investisseurs minoritaires (58,33 ; 62ème). Le Maroc a également maintenu sa position dans la deuxième meilleure catégorie des pays en matière de facilité de faire des affaires au monde, indique-t-on, expliquant que la Banque mondiale a créé cinq catégories de pays, dont la première comprend essentiellement les pays de l’OCDE. Sur la base du dossier des réformes présentées par le Maroc en juillet 2017 à la Banque mondiale, seules deux réformes ont été comptabilisées, fait observer le document. En ce qui concerne l’indicateur de création d’entreprise, la Banque mondiale a tenu compte de la réduction de la durée de création d’une entreprise au Maroc suite à l’opérationnalisation de la suppression de l’apposition de timbres physiques avec l’utilisation du Système Intégré de Taxation. S’agissant de l’indicateur du paiement des taxes et impôts, le rapport salue la facilitation de la procédure de paiement grâce à la simplification et la généralisation des procédures de la télédéclaration et du télépaiement de l’Impôt sur les Sociétés (IS), de l’Impôt sur le revenu (IR), de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et des cotisations à la sécurité sociale, outre l’amélioration et le renforcement des services en ligne au profit de l’entreprise.
 Les experts de la Banque mondiale ont également pris en compte les arguments présentés en matière de protection des investisseurs minoritaires, pour ce qui est du renforcement du droit des actionnaires et de la gouvernance au sein des entreprises et l’exigence davantage de transparence, et ce, conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur, ainsi qu’en matière du transfert de propriété, par rapport à la qualité du système d’administration foncière.
MAP

Caravane emploi et métiers 2017: affluence record des demandeurs d’emploi et baisse du nombre des recruteurs

La sixième édition de la Caravane emploi et métiers, un espace alliant recrutements, orientations, informations et conseils, a été marquée cette année par une affluence record des demandeurs d’emploi et une baisse du nombre des recruteurs (-14%) par rapport à 2016, indiquent les organisateurs de cette Caravane. La baisse du nombre de recruteurs à la Caravane, qui a terminé sa tournée par la ville de Casablanca après avoir fait escale à Marrakech, Tanger et Rabat, est due, selon certaines entreprises,  »à la morosité de l’activité économique et par conséquent le manque de besoins en recrutement’’, relève-t-on dans un communiqué. Selon les organisateurs, cette édition est ‘’couronnée de succès’’ au vue des objectifs atteints par les salons dans les différentes régions, expliquant que ces objectifs étaient d’accompagner les visiteurs désirant trouver un emploi, se renseigner sur les métiers porteurs, découvrir les formations professionnalisantes, créer leurs propres entreprises, se faire assister et coacher dans leur recherche d’emploi. Les exposants représentaient l’ensemble du tissus économique à savoir les entreprises publiques, privées, les institutionnels et les établissements de formation. Les principaux secteurs représentés sont notamment le secteur industriel, bancaire, hôtelier, NTIC, call center, et les associations professionnelles. Par ailleurs, les organisateurs rappellent que pendant trois jours (19, 20 et 21 octobre), le salon de Casablanca, dernière étape de cette manifestation a drainé des milliers de compétences des différentes régions du royaume. Pour toute catégorie de profils, les jeunes diplômés représentaient 60% et les expérimentés 40%. ‘’Les recruteurs débordés par les files d’attente, étaient satisfaits par le profil et la qualité des candidatures. D’ailleurs, des centaines de recrutement ont été opérés sur place alors que d’autres candidats se sont renseignés sur les dates des prochains concours’’, relève-t-on, observant que le salon de Casablanca concentre à lui seul 58% des employeurs ayant leur siège à Casablanca et participant également aux autres escales de la Caravane. Le concept de la Caravane, organisée par le groupe privé AmalJob, s’articule autour de la régionalisation des stratégies de recrutement et la fidélisation des partenaires de renom dans les métiers de l’offshoring, le secteur bancaire, industriel, énergétique, hôtelier et associatif et ce, par la présence de nombreuses entreprises du domaine. Plusieurs acteurs privés ou publics locaux et internationaux, qui s’imposent comme des relais en matière de promotion de l’emploi ont pris part à cette caravane dont l’édition 2017 a été lancée en mars dans la région Marrakech-Safi, avant de se rendre, le même mois, à Tanger et à Rabat, en avril. La Caravane est un cadre didactique pour la présentation des métiers porteurs et des postes à pourvoir, l’aide à la création d’entreprise et à la réorientation, conseils en rédaction de CV et lettres de motivation et bien d’autres espaces thématiques. La présence d’experts, de professionnels et de cabinets de recrutement permet de favoriser le dialogue et de balayer avec exhaustivité l’ensemble des problématiques du recrutement grâce à la participation des acteurs de renom.
MAP

Hausse de 7% des débarquements de la pêche côtière et artisanale à fin septembre 2017

Les débarquements des produits de la pêche côtière et artisanale ont atteint plus de 5,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2017, soit 931.681 tonnes, enregistrant une progression de 7% en valeur par rapport à la même période de l’année 2016, selon l’Office national des pêches (ONP). Cette performance est principalement due à la forte hausse des débarquements de coquillages, dont la valeur a progressé de 153%, passant de 2,3 millions de dirhams (MDH) à fin septembre 2016 à plus de 5,9 MDH durant la même période en 2017, ainsi qu’à l’augmentation de 28% à 1,9 MMDH de la valeur des céphalopodes, fait ressortir une note de l’ONP relative aux statistiques sur la pêche côtière et artisanale au Maroc pour les neuf premiers mois de 2017. En revanche, la valeur des débarquements des algues et des échinodermes ont chuté respectivement de 83% et 60% à 13,75 MDH et 329.000 DH, indique la même source. Concernant les crustacés, leur valeur a enregistré une baisse de 4% à 208,8 MDH, alors que les poissons blancs ont diminué de 3%, relève l’ONP. Au niveau des ports, les entrées portuaires méditerranéennes se sont dégradées de 27% en termes de poids et de 4% en termes de valeur à fin septembre 2017 par rapport à la même période une année auparavant, se chiffrant à près de 167,3 MDH contre 174,4 MDH. Les débarquements de la pêche côtière et artisanale de l’Atlantique ont baissé, quant à eux, de 4% en poids et augmenté de 1% en termes de valeur à quelque 1,9 MMDH durant les neuf premiers mois de 2017, contre 1,8 MMDH un an plutôt.
MAP

Justice : M. Aujjar s’entretient à Fès avec homologue soudanais

Le ministre de la justice, Mohamed Aujjar, s’est entretenu, mardi à Fès, avec son homologue soudanais, Idriss Ibrahim Jamil, sur les moyens de développer les relations bilatérales dans le domaine de la justice. ‘’Le Maroc est l’un des pays qui ont enregistré de grands progrès dans le domaine de l’application des lois relatives à la protection des droits de l’Homme’’, a déclaré à la presse le ministre soudanais, qui a participé au symposium régional de l’Initiative pour la convention contre la torture (CTI), organisé lundi et mardi autour du thème ‘’l’administration de la justice et l’application de la loi : coopération internationale et échanges d’expériences’’. Mettant l’accent sur ‘’la complémentarité’’ des expériences marocaine et soudanaise dans le domaine de justice, M. Idriss Ibrahim Jamil a indiqué que les deux pays œuvreront à l’échange des visites et des délégations particulièrement dans le domaine de la formation. Le ministre soudanais, qui a invité son homologue marocain à se rendre au Soudan pour s’informer de près de l’expérience de justice soudanaise, a ajouté que le partage des expériences constitue ‘’une valeur ajoutée’’ pour les professionnels de la justice des deux pays. Dans une déclaration similaire, M. Aujjar a indiqué que cette entrevue a porté sur l’examen des moyens de développer les relations bilatérales entre le Maroc et le Soudan dans tous les domaines relatifs au secteur de la justice, qualifiant d’’’intense’’ la coopération entre les deux pays, particulièrement à travers l’initiative du Maroc de former des cadres soudanais en la matière. Mettant en valeur les relations de fraternité et d’amitié liant les deux pays, M. Aujjar a noté que le soudan est ‘’intéressé par l’expérience marocaine, eu égard aux réalisations accomplies par le Maroc dans les domaines législatif et des droits de l’Homme’’. Le ministre de la justice a indiqué aussi avoir exprimé à son homologue soudanais la ‘’détermination’’ du Maroc et sa ‘’volonté’’ de mobiliser tous les moyens nécessaires pour soutenir les pays frères et amis, particulièrement le Soudan. Depuis mars 2014, les gouvernements du Chili, du Danemark, du Ghana, de l’Indonésie et du Maroc pilotent une initiative mondiale sur dix ans- L’initiative pour la convention contre la torture (CTI)- qui vise à promouvoir la ratification universelle de la convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et à renforcer sa mise en œuvre.

El Pais met en exergue la forte croissance de l’industrie automobile au Maroc

Le journal espagnol El Pais a mis en exergue la « forte » croissance de l’industrie automobile au Maroc, pays qui a réussi à consolider ce secteur et augmenter considérablement sa production. Dans un article sur les enjeux du secteur automobile en Afrique, publié dans le supplément économique hebdomadaire d’El Pais, le quotidien espagnol relève que deux constructeurs mondiaux, Renault et PSA, ont choisi d’installer des usines au Maroc, ajoutant que d’autres grands fabricants devraient suivre leur exemple. Le Royaume veut augmenter sa production d’automobiles de quelque 350.000 véhicules par an actuellement à un million d’unités à l’horizon 2025, souligne El Pais, ajoutant que, selon les chiffres de l’Organisation internationale des constructeurs d’automobiles (OICA), le Maroc a produit 345.106 véhicules en 2016, en progression de 19,7 pc par rapport à l’année précédente. En matière de nouvelles immatriculations, le Maroc a enregistré 163.110 nouveaux véhicules en 2016, en hausse de 23,7 pc par rapport à 2015, affirme la même source. Par ailleurs, El Pais note que, malgré la présence historique du secteur en Afrique du Sud et sa forte expansion actuelle au Maroc, le continent africain ne produit que près d’un million de véhicules et n’enregistre que 1,5 immatriculations par an. Ces chiffres montrent que le marché est encore peu développé en Afrique, en comparaison avec d’autre marchés émergents comme l’Amérique Latine, où l’on compte 180 véhicules par mille habitant contre 44 dans le continent africain, ajoute la publication.
MAP

Agadir: Tendance haussière de l’activité touristique à fin septembre 2017

L’activité touristique à Agadir a maintenu une tendance haussière durant les neuf premiers mois de 2017 avec une progression de 9 pc des arrivées et 12 pc des nuitées par rapport à la même période de l’année passée, selon le conseil régional du tourisme (CRT). Le nombre d’arrivées jusqu’au mois de septembre est ainsi passé de 699.287 en 2016 à 761.800 en 2017. Par ailleurs, les nuitées comptabilisées dans les hôtels classés de la ville sont passées de 3.262.607 en 2016 à 3.639.356 cette année.  Le marché national se place toujours en première position avec 295.014 visiteurs et un taux d’accroissement de +4,24 pc. Le marché français continue sa progression et se positionne en seconde place avec +15,26 pc et un volume de 108.655 touristes, suivi du marché allemand avec une augmentation de +51 pc en arrivées et +61 pc en nuitées et un volume global de 91.585 clients. D’après le CRT, l’optimisme est de mise, particulièrement au vu du renforcement, tout au long de l’année, du transport aérien avec la multiplication des dessertes directes en provenance de plusieurs villes européennes.
Outre la nouvelle connexion aérienne, en partenariat avec l’opérateur low cost «Air Arabia», qui comptabilise aujourd’hui plus de 149.000 sièges additionnels, plusieurs compagnies internationales et nationales avaient renforcé, ces derniers mois, leur présence sur le tarmac de l’aéroport Al-Massira, dont Royal Air Maroc, Air France, Ryanair, Transavia, Easyjet, Sunexpress, Thomson Fly, Jetair Fly, Air Berlin et bien d’autres.
MAP

La Chambre des représentants tiendra lundi une séance plénière consacrée aux questions orales relatives à la politique générale

La Chambre des représentants tiendra, lundi prochain, une séance plénière consacrée aux questions mensuelles orales relatives à la politique générale, auxquelles répondra le Chef du gouvernement. Cette séance, qui débutera à partir de 15H30, intervient en application des dispositions de l’article 100 de la Constitution et conformément au règlement intérieur, indique vendredi un communiqué de la Chambre.
MAP

PLF 2018: Un projet à forte vocation sociale priorisant la création de l’emploi et l’investissement privé 

Le Projet de loi de finance (PLF) 2018 est un projet volontariste à forte vocation sociale qui accorde la priorité à la création de l’emploi et au soutien et à l’encouragement de l’investissement privé, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid. Le PLF 2018 s’articule autour de quatre axes s’érigeant en priorités absolues pour le gouvernement, à savoir, l’appui des secteurs sociaux, l’enseignement, la santé l’emploi et la réduction des disparités spatiales avec un intérêt particulier au monde rural, a ajouté M. Boussaid lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des grandes orientations de ce projet, précisant que la 2ème priorité concerne le développement de l’industrialisation, l’incitation à l’investissement privé et le soutien aux PME. La consécration de la régionalisation avancée pour qu’elle constitue un levier de développement figure également parmi les axes fondamentaux du PLF 2018, outre la poursuite de la réforme de l’administration, l’amélioration de la gouvernance et l’accélération du rythme de la mise en œuvre des réformes lancées, a expliqué le ministre. Après avoir exposé la conjoncture nationale et internationale, ainsi que les contraintes et les carences ayant conditionné l’élaboration de ce projet, M. Boussaid a indiqué que le PLF accorde un intérêt particulier à l’extension et à la consolidation des différents programmes et actions sociaux (INDH, RAMED, Yayssir, l’Initiative royale un million de cartables, etc) dont les bénéficiaires sont des populations pauvres et vulnérables. Dans ce contexte, il a fait observer qu’une enveloppe d’environ 130 MMDH sera accordée aux secteurs sociaux, soit 50% du budget général du projet qui vise à répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens, notamment en ce qui concerne les services sociaux, et à renforcer la confiance dans l’économie nationale, at-il dit. Pour promouvoir l’emploi des jeunes, le ministre a énuméré plusieurs mesures visant à soutenir la dynamique de l’ »auto-entrepreneur » (50.000 auto-entrepreneurs ont été enregistrés à fin août 2017), la réduction de l’IS et de l’IR suite à la prise de participation dans le capital des jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologie et l’amélioration de l’attractivité du dispositif « Tahfiz ». Tout en soulignant que l’investissement public est la locomotive du développement, M. Boussaid a relevé que leur montant global atteindra en 2018 près de 195 MMDH, en hausse de 5 MMDH par rapport à 2017, mettant l’accent sur l’importance de l’évaluation préalable des projets, le suivi rigoureux des réalisations et l’accroissement des retombées sur l’emploi et l’amélioration des conditions de vie des citoyens. D’autres mesures seront prises pour encourager l’investissement privé, a-t-il poursuivi, citant, à titre d’exemple, l’extension du bénéficie des avantages de l’exportation au matériel importé dans le cadre de conventions d’investissement signées avec le gouvernement ou de projets financés au moyen d’une aide financière non remboursable, l’exonération en matière de droits d’enregistrement, des actes constatant les opérations de constitution et d’augmentation de capital des sociétés ou des groupements d’intérêt économique et la dynamisation du secteur touristique à travers l’exonération des droits d’enregistrement des terrains nus destinés à la construction des établissements hôteliers selon des conditions définies. Evoquant l’accélération de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, le ministre a mis l’accent sur l’augmentation de la part de l’IR et de l’IR affectés aux régions de 3% à 4%, l’adoption des textes d’application de la loi organique relative aux régions (66 textes adoptés sur 69) et l’accélération de la déconcentration administrative. La consolidation et l’accélération des réformes engagées dans le Royaume est un axe très présent dans le PLF 2018, a fait remarquer M. Boussaid, citant, dans ce sens, la réforme de la justice, de l’administration, de la Loi organique relative à la loi de finances, l’amélioration de la gouvernance des établissements et entreprises publics, la réforme fiscale et la 2ème phase de la réforme de la retraite.
MAP

M. Akhannouch Le Maroc « avance sûrement » dans la réalisation de l’objectif de plantation de trois millions de palmiers dattiers à l’horizon 2020

Le Maroc « avance sûrement » dans la réalisation de l’objectif de plantation trois millions de palmiers dattiers à l’horizon 2020, a affirmé, jeudi à Erfoud, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, en marge du Salon international des dattes (Sidattes 2017), notant que 1,8 million de palmiers ont été plantés jusqu’à présent. Compte tenu des faibles précipitations dans les régions productrices de dattes et du fait que les palmiers nouvellement plantés ne sont toujours pas entrés en phase de production, la production des dattes dans le Royaume durant l’année en cours a atteint 112.000 tonnes seulement, a indiqué M. Akhannouch dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la 8-ème édition du Sidattes qui se poursuivra jusqu’au 29 courant. Il a souligné que le Sidattes jouit désormais d’un rayonnement au niveau international, reflété notamment par la participation du ministre qatari de la Municipalité et de l’Environnement, Mohamed bin Abdullah Al Rumaihi ainsi que des exposants et professionnels issus de 15 pays, ajoutant que toutes les éditions du Sidattes s’inscrivent dans le cadre de la même dynamique visant à promouvoir et à développer l’agriculture solidaire. La filière des dattes, est au cœur des préoccupations du Plan Maroc vert et est considérée comme un des principaux domaines de son pilier II, a indiqué M. Akhannouch dans un mot à l’occasion de l’ouverture du Sidattes, ajoutant que de multiples dispositions ont été instituées ces dernières années partant de la révision des directives stratégiques de la filière et en arrivant à la mise en place de nouvelles mesures pour l’incitation à l’investissement. Ceci présage une véritable révolution dans le secteur pour les années à venir à même de booster un développement durable de la zone et dont les premières prémisses commencent à se constater, a-t-il dit, précisant que le Maroc compte plus de 5 millions de palmiers dattiers répartis sur 50 000 ha, ce qui lui permet d’occuper la 3ème place au niveau des pays de Maghreb et la 7ème au niveau mondial. Les différentes éditions du s’inscrivent dans le cadre de cette dynamique visant le développement et la promotion de l’agriculture solidaire, a relevé le ministre, expliquant que dans le cadre du PMV, le contrat programme conclu entre l’Etat et la profession pour la mise à niveau de la filière dattes prévoit dans son axe d’intervention n°3 le développement d’une valorisation forte et pérenne. Ainsi, l’objectif fixé pour cet axe porte sur la valorisation d’un tonnage global de 110.000 T, soit près de 70% de la production attendue à l’horizon 2020: 70.000 T de dattes fraîches, 20.000 T en produits transformés, et 20.000 T en aliments de bétail, a précisé M. Akhannouch. Le ministre a ajouté qu’afin d’atteindre cet objectif, le ministère de l’Agriculture a mobilisé des ressources financières importantes dans le cadre du Fonds de Développement Agricole (FDA) pour l’appui à l’installation et à l’équipement des unités de valorisation dotées d’entrepôts frigorifiques. De même, il a mis en place un cadre juridique pour la labellisation et la certification des dattes et dérivés à travers les Signes Distinctifs D’Origine et de Qualité (SDOQ). Par ailleurs, les impacts positifs des actions menées pour le développement de la valorisation se font déjà sentir sur le terrain avec la mise en place d’une capacité totale d’entreposage frigorifique, de conditionnement et de valorisation de l’ordre de 5.575 T, la normalisation de la datte marocaine et la labélisation de 7 variétés de dattes de bonne qualité avec l’Indication Géographique Protégée (Mejhoul, Aziza, Boufeggous, Bouittoub, Jihel, Outoukdim) et le label agricole (Najda), a-t-il indiqué. Ceci permettra, in fine, d’accroître la valeur ajoutée créée au sein de ce maillon de la chaîne des valeurs et d’améliorer la contribution de la filière des dattes dans le développement de l’économie des oasis, a assuré le ministre. Le secteur phoenicicole représente plus de 12.000 emplois et garantit de 40% à 60% des revenus agricoles pour plus de deux millions de Marocains. Le palmier dattier atteint un niveau de production de 112.000 tonnes, contre le record de 128.000 T en 2016, une baisse due à la rareté des précipitations dans les régions productrices des dattes. Organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI sous le thème « la valorisation des dattes, une plus-value pour l’économie des oasis », le Salon vise à mettre en valeur les différents maillons de la filière des dattes et à l’agriculture solidaire, ainsi qu’à créer une dynamique socio-économique au profit de la région. Cette manifestation a également pour objectif de valoriser les produits dattiers, de développer les secteurs liés à l’écosystème oasien et de vulgariser les techniques de production et de partager les expériences entre les différents opérateurs du secteur dattier. Sur 40.000 m², dont 10.000 m² de stands, le Sidattes s’articule autour de huit pôles, notamment celui « Régions » qui regroupent les quatre régions productrices à savoir Drâa-Tafilalet, l’Oriental, Souss Massa et Guelmim-Oued Noun, outre d’autres pôles dédiés à l’agrofourniture, au machinisme agricole, à l’élevage, et aux produits du terroir. MAP
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