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M. Akhannouch : Le Ministère de l’Agriculture veille à assurer un approvisionnement régulier des intrants et à rationaliser les ressources hydriques, lors de cette saison agricole

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a affirmé, lundi à Rabat, que son département va prendre, lors de cette saison agricole, plusieurs mesures consistant notamment à assurer un approvisionnement suffisant et régulier des intrants et à rationaliser les ressources hydriques. En réponse à 5 questions liées aux préparatifs de cette saison agricole, posées par plusieurs groupes à la Chambre des représentants, M. Akhannouch a indiqué que le ministère va poursuivre la mise en œuvre du programme d’assurance agricole qui va concerner cette saison une superficie d’un million d’hectares de terres agricoles et 50.000 pour les arbres, outre la prise d’une série de mesures de financement au profit des agriculteurs. Le ministre a rappelé que la saison agricole précédente a été marquée par une production de céréales supérieure à 96 millions de quintaux, tandis que la production d’agrumes a atteint un chiffre record de 2 millions 400 mille tonnes et les amandes plus de 106 mille tonnes, estimant que la production d’olives de cette saison va atteindre un chiffre record de 1,5 million tonnes. En outre, la production de légumes a atteint 4,6 millions tonnes pour ce qui est des cultures saisonnières, 2 millions tonnes concernant les primeurs et plus de 72 mille tonnes pour les cultures industrielles, a ajouté M. Akhannouch. Il a, par ailleurs, poursuivi que la production nationale de sucre s’est élevée à 4,6 millions tonnes, passant de 49,6 tonnes par hectare en 2008 à 65 tonnes en 2016, tandis que les bovins ont évolué de 2,8 millions têtes en 2008 à 3,3 millions têtes en 2017, de 17 à 19,8 millions têtes pour les ovins et de 5,1 à 5,6 millions têtes pour les caprins. Le retard des pluies même jusqu’au mois de décembre ne va pas affecter cette saison agricole, a assuré le ministre, notant que le ministère dispose de plusieurs programmes pour accompagner les agriculteurs, dont le financement de projets et la subvention des prix des engrais, qui n’ont pas changé depuis l’adoption du plan Maroc vert, et que l’Etat consacre environ 1 milliard de dirhams en faveur des équipements agricoles hydriques.
MAP

Arganiaspinosa : Mille et un secrets à dévoiler

Bousculade mortelle d’Essaouira : SM le Roi donne Ses Hautes Instructions pour que toutes les mesures juridiques nécessaires soient prises pour encadrer strictement les appels à la générosité publique et la distribution d’aides

A la suite de la bousculade tragique survenue dimanche lors de la distribution d’aides alimentaires au niveau de la commune de Sidi Boulaalam, province d’Essaouira, des investigations, menées par le Parquet compétent ainsi que par l’inspection générale de l’administration territoriale, sont en cours, indique lundi un communiqué du ministère de l’Intérieur. Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu L’assiste a donné Ses Hautes Instructions au Chef du Gouvernement, au Ministre de l’Intérieur et aux autres départements concernés afin que toutes les mesures juridiques nécessaires soient prises pour encadrer strictement les opérations d’appel à la générosité publique et de distribution d’aides aux populations démunies, souligne le ministère. La culture du partage est ancrée dans les traditions marocaines ancestrales et a toujours été très présente dans la société marocaine, tant au niveau de l’Etat, des ONG ou des particuliers. Les campagnes médicales, la distribution de dons, les actes de partage et de solidarité en font régulièrement foi. Le pays s’enorgueillit du dynamisme de ce tissu associatif foisonnant et son action bénéfique est reconnue, estimée et efficace. Cependant, ces actions, bénéfiques en soi, ne doivent pas être menées sans un encadrement solide qui garantit la sécurité et la sauvegarde tant des citoyens bénéficiaires que des bienfaiteurs, précise le ministère. C’est pour cette raison que le cadre juridique réglementaire ordonné par le Souverain est primordial afin que soit préservée la tradition séculaire de solidarité et de partage et que soit garantie la sécurité, note la même source. De même, il ne faut nullement travestir les faits, en ces circonstances dramatiques ni surenchérir en invoquant les besoins des personnes nécessiteuses ou en les grossissant à outrance, relève le ministère de l’Intérieur. Par ailleurs et Conformément aux Hautes Orientations Royales relatives à la reddition des comptes et aux principes devant régir les relations entre l’administration et les citoyens, le gouverneur de la province d’Essaouira sera entendu par la justice, dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le parquet compétent, dans le respect strict de l’état de droit, conclut le communiqué.
MAP

34% de la population rurale ne disposent pas d’installations sanitaires

Une personne sur trois au Maroc n’a pas accès à des toilettes décentes et 34% de la population rurale ne disposent pas d’installations sanitaires, a estimé, dimanche à Rabat, l’Association Environmental Women Association (EWA). « Au Maroc, même si des efforts certains en matière d’assainissement ont été consentis, une personne sur trois n’a pas accès à des toilettes décentes, 34% de la population rurale ne disposent pas d’installations sanitaires sans risques et 6.000 écoles manquent d’équipements d’hygiène, ce qui provoque l’abandon scolaire des petites filles », a déploré la présidente de l’association, Farida Jaïdi, lors d’une table ronde, organisée sous le thème « les Toilettes et l’assainissement, un défi dont nous ne mesurons pas encore toute l’importance ». Elle a également fait observer que les villes manquent, elles aussi, de toilettes publiques et même quand elles existent, leur condition hygiénique et sanitaire sont déplorables, notant que « plus les citoyens évolueront dans un environnement propre et sain, plus leur comportement en ressentira et se transformera en un comportement propre et respectueux ». La présidente de l’EWA » a, par ailleurs, indiqué que l’investissement dans l’accès à l’assainissement en général et aux toilettes propres et dignes pour tous permettrait un gain d’au moins 3% du Produit intérieur brut (PIB) lié à l’accroissement de la productivité à l’école et au travail, appelant, à cette occasion, les autorités gouvernementales, les collectivités territoriales, les établissements d’assainissement, et le secteurs privé ainsi que les simples usagers à œuvrer ensemble en vue de venir à bout de cette problématique et ce à travers une action concertée. De son côté, le Représentant de la commune de Rabat, , a rappelé, à cet égard, que le Conseil communal de la capitale se penche sur l’élaboration du cahier des charges d’un projet de création des toilettes publiques afin de doter la ville de sanitaires conformes aux normes en vigueur. Il a de même souligné l’importance et la nécessité urgente de revoir la répartition géographique homogène pour déterminer l’implantation des toilettes publiques et les lieux à forte fréquentation. M. Benchekroun a, en outre, fait savoir que la commune de Rabat prévoit l’organisation, à partir de la semaine prochaine, d’une campagne pour évaluer l’état et le niveau de propreté des toilettes publiques des établissements publics et privés. Cette table ronde a été l’occasion de promouvoir la prise de conscience autours des différentes problématiques liées au manque de toilettes publics au Maroc et de souligner l’importance d’assurer à tous l’accès à des sanitaires d’ici 2030. Il s’agit également d’une opportunité de partager les expériences de la Chine et de l’Inde en la matière et les problèmes et défis liés à l’eau et à l’assainissement auxquels ces deux pays font face. Au programme de cette rencontre figurent également la présentation d’une étude de l’hygiène des toilettes publiques réalisée par des étudiants de l’École nationale de commerce et de gestion (ENCG) qui démontre les risques qui découlent du manque des toilettes publiques, la projection d’une capsule vidéo sur le sujet et la présentation d’une Start-up de toilettes sèches. Le 19 novembre a été proclamé par l’ONU « Journée mondiale des toilettes » pour sensibiliser les citoyens à ce problème, jusqu’à lors plus ou moins tabou, difficile et délicat à aborder et pour inciter les gouvernements et les responsables à le traiter avec détermination et rigueur. MAP

SM le Roi donne ses Hautes Instructions aux autorités compétentes pour prendre toutes les mesures qui s’imposent pour apporter l’aide et le soutien nécessaires aux familles des victimes et aux blessés dans la bousculade de la province d’Essaouira

Suite à la bousculade survenue dimanche lors d’une opération de distribution de denrées alimentaires organisée par une association locale dans le souk hebdomadaire de la commune de Sidi Boulalam dans la province d’Essaouira, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, a donné ses Hautes Instructions aux autorités compétentes pour prendre toutes les mesures qui s’imposent pour apporter l’aide et le soutien nécessaires aux familles des victimes et aux blessés dans cet incident qui a fait 15 morts et 5 blessés. Partageant la peine des familles des victimes et pour alléger leurs souffrances en cette douloureuse circonstance, la volonté de Dieu étant imparable, le Souverain a également décidé de prendre en charge personnellement les frais d’inhumation et des obsèques des victimes ainsi que les frais des soins des blessés, a souligné un communiqué du ministère de l’Intérieur. A la suite de l’incident, les autorités compétentes sont intervenues en mobilisant les ambulances nécessaires pour transférer les blessés à l’hôpital provincial d’Essaouira pour recevoir les soins nécessaires, ajoute la même source. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet pour déterminer les circonstances de l’incident et établir les responsabilités, a précisé le ministère de l’Intérieur qui a ouvert une enquête administrative globale à ce sujet.
MAP

La Famille Royale et le peuple marocain célèbrent l’anniversaire de SAR la Princesse Lalla Hasnaa

La Famille Royale et le peuple marocain célèbrent, dimanche, l’anniversaire de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasnaa, qui ne cesse de s’illustrer par ses grandes actions visant à porter haut et fort la cause environnementale. Cet heureux événement célébré le 19 novembre de chaque année constitue une occasion idoine de mettre en avant les œuvres aussi bien multiples que nobles de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, qui a fait de l’action climatique et de la diffusion de la culture environnementale son cheval de bataille, tant au Maroc que dans d’autres pays. D’ailleurs, cette joyeuse célébration coïncide avec la fin des travaux, jeudi, de la 23ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP23), durant laquelle Son Altesse Royale a brillamment participé. Une COP où SAR la Princesse Lalla Hasnaa a représenté SM le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’ouverture du segment de haut niveau de cette grand-messe internationale. Laquelle cérémonie a été précédée par une réunion informelle des chefs d’État et de gouvernement présidée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et qui a été rehaussée par la participation de Son Altesse Royale. En effet, la COP23 s’est ouverte le 6 novembre à Bonn, en Allemagne, et a été marquée par le transfert de la présidence marocaine de la COP aux Fidji. A cette occasion, le Maroc a confirmé son engagement à poursuivre son action pour le climat en vue de conforter les résultats concrets réalisés sous son mandat à la tête de la présidence de la COP22. Toujours lors de cet événement planétaire, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a co-présidé, avec Mme Patricia Espinosa, Secrétaire Exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), la session de haut niveau de la COP 23 dédiée à la journée de l’Éducation sous le thème « Partenariats mondiaux pour lutter contre le changement climatique à travers l’éducation ». Durant cette session de haut niveau, Son Altesse Royale a prononcé un discours dans lequel elle a affirmé que, depuis son accession au Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a inscrit la protection de l’environnement au cœur du développement du Royaume, précisant qu’une étape solennelle a été franchie en 2011 lorsque le droit à un environnement sain et au développement durable a été consacré par la Constitution marocaine. Toujours dans le cadre de cette de cette session, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a présidé la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre le secrétariat exécutif de la CCNUCC et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement. Cet accord, qui définit les axes de collaboration entre les deux parties, a été signé par Mme Espinosa et M. Lahoucine Tijani, président délégué de la Fondation. Il prévoit une coopération entre les deux parties pour la mise en œuvre de l’article 6 de la CCNUCC relatif à l’éducation, la formation, la sensibilisation du public, l’accès du public à l’information et la Coopération internationale, ainsi que la promotion, le développement et la mise en œuvre des programmes d’éducation et de formations axées sur les changements climatiques. En outre, d’intenses activités ont marqué l’agenda de SAR la Princesse Lalla Hasnaa depuis le début de cette année, illustrant parfaitement l’intérêt tout particulier que porte Son Altesse Royale à la question environnementale, en veillant notamment à encourager les bonnes initiatives qui visent à préserver l’environnement. Ainsi, le 6 mars, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a présidé, à Skhirat, la cérémonie de remise des « Trophées Lalla Hasnaa Littoral Durable » au titre de la deuxième édition (2016), au cours de laquelle Son Altesse Royale a remis les Trophées aux lauréats en récompense aux projets remarquables contribuant à la protection du littoral et encourageant les comportements socialement et écologiquement responsables. Par ailleurs, en septembre dernier, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, et Ambassadeur de la Côte, titre décerné à Son Altesse Royale par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), a visité le « Vancouver Aquarium Marine Science Centre » (Centre des sciences et recherches marines de Vancouver). SAR la Princesse Lalla Hasnaa a, à cette occasion, visité le Laboratoire des zones humides (Wet Lab Classroom), ainsi que la salle dédiée aux ateliers d’apprentissage et de sensibilisation des enfants à l’éducation environnementale et à la protection de la biodiversité marine. Auparavant, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a pris part, à la même cité, en tant qu’invitée d’honneur, à la cérémonie d’ouverture de la 9ème édition du Congrès mondial de l’éducation à l’environnement (WEEC 2017). A cette occasion, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a prononcé un discours dans lequel Son Altesse Royale a rappelé l’engagement actif et irréversible du Maroc en faveur de l’environnement et le soutien du Royaume aux pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, notamment l’Afrique et les pays petits insulaires. « Mon pays, le Maroc, terre millénaire de coexistence et de dialogue, reste engagé, à l’avant-garde d’une telle démarche de solidarité internationale », avait assuré Son Altesse Royale. Par ailleurs, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a procédé, le 27 octobre, au lancement de la deuxième phase des travaux de réaménagement du jardin d’essais botaniques de Rabat. Le 25 du même mois, SAR la Princesse Lalla Hasnaa, a présidé, au siège de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) à Rabat, la séance inaugurale de la 7ème Conférence islamique des ministres de l’Environnement, qui s’est tenue sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, sous le thème « Pour une coopération islamique efficace en vue de réaliser les objectifs du développement durable ». Cette séance a été marquée par le message adressé par SM le Roi Mohammed VI aux participants à cette conférence et dont lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa. Outre son engagement en faveur de la protection de l’environnement, SAR la Princesse Lalla Hasnaa est fortement impliquée dans des activités à caractère social au profit de la jeunesse démunie, handicapée et en difficulté, à travers l’association marocaine des villages SOS-enfants. Elle se trouve aussi à la tête de plusieurs autres ONG, notamment l’Association Marocaine de lutte contre la myopathie, l’Association marocaine d’aide à l’enfant malade (AMAEM), l’Association Al-Ihsane, la Ligue nationale des femmes fonctionnaires des secteurs public et semi-public et la Société marocaine d’archéologie et du patrimoine MAP

PLF 2018: Le gouvernement a interagi positivement avec les amendements apportés par les différents groupes parlementaires

Le gouvernement a interagi positivement avec les amendements apportés par les différents groupes et groupements parlementaires, aussi bien de la majorité que de l’opposition, concernant le Projet de Loi de Finances 2018 (PLF2018), a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaid. En réponse aux interventions des différents groupes et groupements parlementaires lors de la discussion générale de la première partie du PLF 2018, M. Boussaid a souligné que le gouvernement a tenu à interagir avec sérieux et objectivité avec l’ensemble des amendements présentés aussi bien par la majorité que par l’opposition, notant que sur un total de 215 amendements présentés, 77 ont été retenus et 50 retirés, soit un taux de 46 pc des amendements proposés. Et d’ajouter que le gouvernement a également interagi de manière positive avec les amendements relatifs à la TVA sur les hydrocarbures et les intermédiaires en assurance et ce dans le souci de mieux servir l’intérêt du citoyen, relevant que le gouvernement s’acquitte pleinement de ses responsabilités dans la préservation des équilibres financiers indispensables pour garantir l’attractivité de l’économie nationale et maîtriser l’endettement. Parmi les amendements retenus figurent notamment, l’exonération des collectivités territoriales de la taxe sur le transfert de ses biens au profit d’une autre collectivité, l’exonération des frais d’immatriculation pour la constitution du capital ou les groupements d’intérêts économiques pour englober également les participations directes, l’élargissement des missions du Fonds de développement industriel et le transfert de 10 pc du total des transferts destinés aux régions au profit du Fonds de la solidarité entre les régions en vue de sa mise en oeuvre. Selon M. Boussaid, il s’agit également de limiter le paiement en espèce des impôts douaniers aux opérations urgentes et qui ne revêtent pas un caractère commercial, généraliser le paiement électronique, outre l’élargissement de l’exonération des majorations et amendes y compris les impôts et frais contenus dans le Code général des impôts. Le ministre a par ailleurs fait savoir que les fonds destinés au secteur de l’enseignement dans le PLF 2018 constituent 25 pc du budget général, ce qui constitue un taux fort élevé par rapport à d’autres pays, notant que l’effort exceptionnel et sans précédent consenti par le gouvernement au profit de l’enseignement et la santé en termes de ressources humaines et financières est destiné essentiellement à combler le déficit, à assurer l’accès des citoyens aux différents services de santé et à garantir la scolarisation à tous. Il a également mis en relief les actions entreprises au niveau de l’emploi durant les années 2017 et 2018, a travers la création d’environ 100.000 postes budgétaires pour un coût global de 8 milliards de dirhams (MMDH) en plus de l’accélération de la mise en oeuvre du Plan national de promotion de l’emploi avec les outils y afférents. S’agissant des investissements publics, M. Boussaid a relevé les efforts colossaux effectués en la matière ayant permis au Maroc de réaliser une grande percée en termes des grands chantiers d’infrastructure et le lancement de stratégies sectorielles ayant contribué au financement de moult projets dont l’électrification du monde rural, l’alimentation en eau potable, le désenclavement et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humaine (INDH). Quand au Plan d’accélération industrielle, le ministre a fait observer que depuis son lancement, 54 zones industrielles ont été créées couvrant 13 secteurs industriels, ajoutant que le Maroc, à la faveur de ce Plan, s’est érigé en leader continental en matière de l’industrie automobile avec un chiffre d’affaires de plus de 60 MMDH contre 40 MMDH seulement en 2014. Il a également fait savoir que le gouvernement est parvenu à réduire considérablement le déficit budgétaire qui est passé de 7,2 pc en 2012 à 3 pc du PIB à présent, le but étant de maintenir ce taux pour diminuer l’endettement. Pour ce qui est de la régionalisation avancée, M. Boussaid a précisé que le gouvernement a honoré tous ses engagements dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi organique relative aux régions par les transferts financiers au profit des régions et l’élaboration des textes encadrant ce projet.
MAP

Remise à Bonn des Trophées Initiatives Climat pour les pays d’Afrique francophone : l’association Tagadirt et le jeune marocain Walid Machrouh primés

L’Association Tagadirt (province de Tata) et le jeune marocain Walid Machrouh ont reçu, jeudi soir à Bonn, les Trophées Initiatives Climat 2017 pour les pays d’Afrique francophone, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en marge de la conférence des Nations unies sur le climat (COP 23). L’association Tagadirt de la commune Fahm El Hisn a été primée dans la catégorie « Organisations de la Société Civile » pour son projet « Gestion conservatoire des eaux et des sols et reboisement ». Le projet a créé une dynamique locale autour de la conservation de la biodiversité oasienne, de la réduction de la dégradation du couvert végétal, notamment de l’Acacia (espèce spécifique et endémique du Maroc menacée par la coupe du bois et le pâturage anarchique) et de l’amélioration des conditions socio-économiques locales. Le projet a mobilisé la communauté des agriculteurs et des transhumants de Fam El Hisn autour du maintien de l’activité agricole et d’élevage, la restauration des ressources naturelles, notamment l’eau, les parcours et la forêt, à travers une gestion conservatoire, basée sur une approche agro-écologique. Le projet a consisté notamment en la plantation de 1000 arbustes de palmiers dattiers dans une zone de 10 hectares, à Tamsouqt, outre la mise en place d’un Agdal (zone de pâturage). Les femmes ont été associées à toutes les activités du projet par le biais de séances d’information et de sensibilisation. Selon ses promoteurs, le projet a eu un impact important sur le développement des politiques aux niveaux local, régional et national, du fait que des responsables ont été impliqués dès la phase de diagnostic, puis lors des phases de réalisation des activités. Ces acteurs ont aussi été sensibilisés et informés lors des rencontres organisées dans le cadre du projet. Le projet a permis d’atteindre des résultats de diverses natures. Ainsi, la plantation des palmiers dattiers a transformé la région en un oasis vert et a amélioré les conditions de vie des agriculteurs et des transhumants qui ont l’habitude de fréquenter cette région, tout en protégeant les ressources en eau contre l’ensablement et la désertification. Pour sa part, Walid Machrouh de la région Tanger-Tétouan-Al Hociema a été primé dans la catégorie « Entrepreneurs Verts – Jeunes » pour son projet qui a consisté en la création de Green Gold Energy, une structure entrepreneuriale et sociale qui propose des alternatives énergétiques aux particuliers et aux professionnels au Maroc et en Afrique. L’objectif de l’initiative est de substituer le bois de feu par des biocombustibles solides fabriqués avec des déchets organiques : déchets d’olive, marc de café et sciure de bois. Le produit final se présente sous la forme de bûches ou de granulés. Son pouvoir calorifique est plus élevé que celui du bois : 33% en plus. Les émissions de gaz à effet de serre sont moindres : 35 % en moins. Son stockage est plus aisé : son volume est trois fois moins important que celui du bois. Enfin, son prix est très compétitif. Parmi les principaux résultats de ce projet figure la contribution à la réduction de la déforestation excessive grâce à la fabrication de combustibles alternatifs, de même que plus de 50 potiers ont été sensibilisés à la disparition des arbres et encouragés à l’emploi de biocombustibles. A rappeler que les Trophées Initiatives Climat pour les pays d’Afrique francophone ont été lancé en marge de la COP 22 à Marrakech, grâce à l’intérêt accordé par le Maroc à la participation des acteurs de la société civile, en particulier ceux du continent africain. Cette initiative se décline en trois objectifs opérationnels à savoir : recenser des projets en matière de lutte contre les effets des changements climatiques en vue d’une transférabilité dans d’autres pays, valoriser les actions les plus exemplaires en relation avec la question du climat et renforcer les capacités des porteurs de projets. Le projet est conduit grâce à l’implication de plusieurs partenaires dont la Coopération Suisse (DDC), l’Institut de la Francophonie pour le Développement Durable (IFDD), Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA), le Programme des Nations Unies pour le Développement Maroc (PNUD Maroc) et le Programme de Micro-financements (PMF) du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ONU Femmes, le Ministère chargé de l’Environnement (Maroc) et le secrétariat d’État chargé du développement durable.
MAP

Clap de fin sur la COP 23 : Les parties s’engagent à rehausser leurs ambitions climatiques

Les travaux de la 23-ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP23) prennent fin ce vendredi à Bonn, après deux semaines de négociations, sur fond d’appels pressants à agir d’urgence pour accélérer la mise en œuvre de l’Accord de Paris de 2015. Ces appels qui ont rythmé le déroulement des négociations dès leur lancement le 6 novembre, avec le transfert de la présidence marocaine de la COP22 aux Fidji, un État insulaire représentant les pays du Pacifique fortement vulnérables aux effets des changements climatiques, a été réitéré particulièrement dans les Déclarations des chefs d’État et de gouvernements à l’ouverture du segment de haut niveau de la COP23 qui a été maqué par la présence de SAR la Princesse Lalla Hasnaa qui représentait SM le Roi Mohammed VI. Pays développés et en développement ont réaffirmé leur détermination à respecter leurs engagements issus de l’Accord de Paris voire à rehausser les ambitions de cet accord historique qui vise à limiter la hausse de la température mondiale en-dessous de 2 degrés Celsius et à s’efforcer de ne pas dépasser 1,5 degré Celsius. La COP23 qui tend à avancer sur l’élaboration du règlement d’opérationnalisation de l’Accord de Paris, intervient alors que de récents rapports alarmants, publiés par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) semaient le doute quant à la possibilité d’atteindre l’objectif de maintenir le réchauffement en dessous de 2 °C. Pour relever ce défi, l’ONU et les Parties à la convention onusienne insistent sur l’impératif du respect par les pays riches de leur engagement de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à s’adapter aux conséquences néfastes des gaz à effets de serre. Alors qu’une plus grande ambition en matière de réduction des émissions, d’adaptation et de résilience « est inextricablement liée au financement », le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a mis l’accent sur l’impératif de « mobiliser chaque année les 100 milliards de dollars annuels convenus pour les pays en développement ». Le chef de l’ONU mettait en garde contre les investissements dans les énergies fossiles qui promettent « un avenir insoutenable », au moment où les estimations font état d’« un montant de 825 milliards de dollars investi en 2016 dans les énergies fossiles et les secteurs générant des émissions élevées de gaz à effet de serre ». La même position a été relayée par le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Miroslav Lajcak qui a exigé une action d’urgence, dans le cadre d’une démarche collective, pour respecter les accords conclus, d’autant plus que les rapports montrent qu’« on est en retard ». « Cette situation est inacceptable. Les populations continuent de souffrir », a-t-il relevé, en exhortant particulièrement les pays riches de s’acquitter de leur devoir envers les pays en développement. Faisant écho à cet appel, la chancelière allemande, Angela Merkel, convaincue que le changement climatique est le défi suprême de l’humanité, a affirmé que les pays industrialisés, qui sont de plus en plus conscients des enjeux climatiques, ont la responsabilité historique de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Appelant à un front commun pour mettre en œuvre l’accord de Paris, Mme Merkel a notamment mis en avant le partenariat co-présidé par le Maroc et l’Allemagne, lancé l’année dernière à Marrakech pour aider à mettre en oeuvre les plans d’actions climat nationaux (NDC). Ce partenariat qui englobe une cinquantaine de pays développés, de pays en développement ainsi que des institutions internationales vise à « s’assurer que les pays reçoivent le soutien technique et financier dont ils ont besoin pour atteindre des objectifs climatiques ambitieux ». De son côté, le président français Emmanuel Macron a souligné l’impératif d’aider les pays les plus vulnérables à gérer l’impact des changements climatiques, appelant à fédérer les énergies et réunir un maximum de financements notamment à l’occasion du sommet international sur le climat qui aura lieu le 12 décembre prochain à Paris «pour être au rendez vous de la transition environnementale indispensable». Au niveau européen, le président français a appelé à respecter l’engagement pris pour réduire les émissions des gaz à effet de serre et à favoriser la montée en puissance des énergies renouvelables. Du côté africain, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a souligné l’urgence d’adopter « une feuille de route claire » pour faire face aux challenges liés aux effets du dérèglement du climat, « terrain sur lequel se joue le destin de l’humanité », affirmant que les pays africains considèrent que la COP23 doit être celle de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Déplorant que la date déjà fixée pour finaliser le plan de travail d’ici 2018 « se rapproche et l’horizon s’éloigne toujours », le chef de l’État gabonais a fait part de « l’extrême préoccupation de l’Afrique face à la recrudescence des catastrophes liées aux effets néfastes du réchauffement planétaire ». Le président gabonais, qui s’exprimait en sa qualité de coordinateur du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSCC), a assuré que l’Afrique « s’engage plus que jamais à adapter son développement aux défis qui nous attendent, dont la réduction des émissions de carbone, le développement durable et la construction d’un monde résilient ». Alors qu’il ne restait que deux jours de négociations, le président fidjien de la COP23 Frank Bainimarama a avait lancé un appel aux parties à « mettre le cap pour atteindre notre destination ». Tout en saluant la « percée historique » avec la conclusion il y a deux ans de l’Accord de Paris ainsi que son entrée en vigueur rapide à l’occasion de la COP22 à Marrakech, il a insisté à l’adresse des chefs d’État et de gouvernement présents que «nous avons la responsabilité d’agir pour l’intérêt des populations que nous représentons et celui des générations futures». A l’ouverture de la Conférence de Bonn, le président sortant de la COP22 Salaheddine Mezouar avait souligné que le Maroc est résolument engagé à poursuivre son action pour le climat en vue de conforter les résultats concrets réalisés sous son mandat à la tête de la présidence de la 22ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Marrakech. « Aujourd’hui, le Maroc reprend sa place en tant que Partie au sein de sa famille africaine, de ses autres groupes et de la communauté globale. En tant que Pays, nous continuerons à nous engager résolument dans l’action pour le Climat », avait-il dit. Constatant sur la base du dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement que les Contributions Déterminées des Pays au niveau National « ne nous feraient rencontrer que le tiers du chemin pour atteindre l’objectif d’être bien en deçà de 2 degrés Celsius », il a lancé que « cet état de fait est tout simplement inacceptable pour notre planète et en particulier les plus vulnérables ». « Malgré les efforts positifs consentis par l’ensemble des Parties, nous devons en faire davantage », a-t-ajouté, soulignant l’importance du pré 2020 pour notre action pour le climat et le développement durable. D’où son appel à tous les pays à agir résolument dans ce cadre, par principe de solidarité, d’efficience et d’efficacité. S’inscrivant dans la continuité de l’esprit de la COP 22 de Marrakech, la présidence fidjienne de l’actuelle COP plaçait comme priorité la préservation du consensus multilatéral dégagé dans le cadre de l’Accord de Paris pour des réductions substantielles des émissions de carbone, avec l’ambition de maintenir l’élan actuel pour la mise en œuvre de l’Accord par le biais d’une série d’actions climatiques qui requiert l’implication de tous.
Avec MAP

Akhannouch : La gestion durable des ressources halieutiques au cœur des priorités du Maroc

La gestion durable des ressources halieutiques se trouve au cœur des priorités de l’action publique au Maroc, a indiqué, mercredi à Marrakech, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Aziz Akhannouch. « Le Maroc a placé le développement durable au cœur des priorités de son action publique et la gestion durable des ressources halieutiques en est l’une des manifestations les plus importantes » a souligné M. Akhannouch dans une allocution lue en son nom par la secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, Mme Mbarka Bouaida à l’ouverture de la 25è réunion ordinaire de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés (CICTA). Le ministre a relevé que l’exploitation durable des ressources, le développement d’une pêche performante et de qualité, ainsi que le renforcement de la compétitivité à même de conquérir de nouvelles parts de marché au niveau national et international constituent les trois fondements principaux développés dans le cadre de la stratégie Halieutis. M. Akhannouch a fait savoir qu’en matière de durabilité, le Maroc a lancé plusieurs projets sous Halieutis tels que le renforcement de la recherche halieutique pour en faire un acteur incontournable dans la formulation d’avis scientifique, ainsi que la gestion des principales pêcheries par le biais de plans d’aménagement contenant un dispositif de mesures axées sur la gestion raisonnable des stocks et de l’activité des navires. Il s’agit également de la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée à travers l’équipement de la flotte en balises de géolocalisation par satellite et la mise en place d’une procédure informatique de certification des captures, et la création d’une agence dédiée qui a élaboré des plans d’aménagement aquacole le long des 2 façades maritimes. Le Ministre a également rappelé que lors de la 22e conférence des parties à la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques tenue à Marrakech, « le Maroc a confirmé son engagement en faveur du développement durable et a lancé l’initiative Ceinture Bleue en tant qu’action commune pour le climat et les océans reposant sur la conviction que la pêche et l’aquaculture peuvent devenir un modèle de durabilité en s’appuyant sur les principes de l’économie bleue ». « Au niveau international, notre pays joue un rôle dynamique au sein des organisations internationales et régionales spécialisées dans la gestion de la pêche maritime et prend part, de façon active, aux travaux de ces instances » poursuit le ministre, précisant que « plusieurs conventions internationales ont été ratifiées et des programmes d’action adoptés, visant à conjuguer croissance, développement durable et solidarité sociale ». La 25e réunion ordinaire de la CICTA, qui se tiendra jusqu’au 22 novembre à Marrakech, rassemble tous les représentants de pays qui pêchent en haute mer dans l’océan Atlantique pour examiner plusieurs propositions de mesures ayant pour but de mieux faire obstacle au finning des requins dans cet océan et de protéger les requins-taupes bleus de la surpêche.
MAP

M. Édouard Philippe : « La Maroc et la France veulent avancer ensemble sur la voie de la paix et de la prospérité »

Le Maroc et la France sont animés d’une volonté commune d’avancer ensemble sur la voie de la paix et de la prospérité, a affirmé, mercredi à Rabat, le Premier ministre français, M. Édouard Philippe. Dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le Chef du gouvernement, M. Saâd-Eddine El Othmani, le Premier ministre français a salué la qualité des relations unissant le Maroc et la France, fondées sur « la confiance et l’amitié », notant que ces liens « ne sont pas simplement tournés vers le passé », mais aussi vers un avenir de paix et de prospérité. Rappelant que la première visite du président français, Emmanuel Macron, hors Europe, a été au Maroc, M. Philippe a souligné que les deux pays partagent une très forte convergence de vues sur des sujets d’intérêt commun et des questions ayant trait notamment au développement économique, à la sécurité régionale, à la lutte contre le terrorisme, au développement universitaire et à l’enseignement supérieur. Le Premier ministre français, qui effectue une visite de travail au Maroc pour co-présider avec M. El Othmani, les travaux de la 13ème rencontre de haut niveau maroco-française, a relevé que cette rencontre de haut niveau « va nous permettre d’évoquer ensemble la coopération bilatérale très riche et de la faire évoluer de façon significative ». Dans une déclaration similaire, M. El Othmani s’est également félicité des relations « séculaires et enracinées dans l’histoire » liant les deux pays, faisant observer que « les relations maroco-françaises sont bonnes sur le plan politique et évoluent positivement sur le plan économique ». Il a précisé, dans ce sens, que les investissements français au Maroc ont connu une hausse considérable ces dernières années, évoquant en particulier le secteur de l’industrie automobile. M. El Othmani a, par ailleurs, noté que cette entrevue avec le Premier ministre français intervient en prélude à la rencontre de haut niveau maroco-française qui sera l’occasion pour les deux parties d’aborder des sujets relatifs à la jeunesse, à la régionalisation, aux avancées technologiques et à la coopération économiques, entre autres. Cette rencontre de haut niveau sera un jalon supplémentaire dans le développement des relations entre les deux pays, a-t-il renchéri, insistant que « la coopération entre nos pays est nécessaire pour faire face efficacement aux nombreux défis auxquels est confronté le monde actuellement ». Évoquant le Forum économique maroco-français qui sera organisé dans le cadre de cette rencontre de haut niveau sous le thème « France-Maroc : Des ponts pour la croissance et l’emploi », M. El Othmani a souligné qu’il consolidera davantage la coopération entre les secteurs privés du Maroc et de la France et balisera le chemin d’une coopération plus dense entre les hommes d’affaires des deux pays. Mises en place depuis 1997, les Rencontres de haut niveau entre le Maroc et la France sont destinées à impulser les relations de partenariat stratégique, multidimensionnel et exceptionnel qui lient les deux pays et à intensifier le dialogue politique bilatéral.
MAP

Le Maroc et la France décident de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines sociaux

Le Maroc et la France ont décidé de renforcer leur coopération dans plusieurs domaines sociaux notamment les droits des femmes, de la famille, de l’enfance, du développement social, de l’intégration sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap (PSH), à l’issue des travaux de leur 13-ème Rencontre de Haut niveau (RHN), tenue jeudi à Rabat. Selon la Déclaration finale sanctionnant les travaux de cette rencontre, Rabat et Paris ont décidé de poursuivre cette coopération avec la mise en application de la déclaration d’intention signée le 2 février 2017. Les deux pays ont également convenu de réunir le groupe de travail relatif à la portabilité des droits sociaux des retraités marocains souhaitant s’installer durablement à l’étranger et à approfondir les échanges d’expérience, d’expertise et de bonnes pratiques, y compris en matière d’égalité de genre. S’agissant des politiques visant le renforcement des systèmes de santé, les deux pays souhaitent la poursuite de l’appui de l’initiative 5% à ces politiques, en renforcement du Fond mondial, indique la déclaration finale. A l’issue des travaux de la 13-ème RHN, les deux pays se sont félicités de la finalisation en cours des programmes de coopération dans les domaines du travail et de l’emploi, la signature d’une lettre d’entente relative à l’appui de l’Agence française de développement (AFD) à la politique nationale de l’emploi du Maroc, des échanges d’expertise ainsi que des actions réalisées en matière de santé et sécurité au travail et d’amélioration de la gouvernance du marché du travail et des excellentes relations d’échanges et d’appui entre les services publics de l’emploi marocain et français. Les deux pays se sont également réjouis de l’excellence des relations et des acquis de la coopération dans le domaine de la santé, en matière hospitalière et de sécurité sanitaire et de la reprise des activités de l’AFD dans ce secteur dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’intervention au Maroc 2017-2021, souligne le texte.
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