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SM le Roi à Abidjan pour une visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismail, est arrivé dimanche après-midi à Abidjan pour une visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire au cours de laquelle le Souverain participera également aux travaux du 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, qui se tiendra les 29 et 30 novembre dans la capitale économique ivoirienne.
La Côte d’Ivoire et le Maroc sont deux grandes nations qui entretiennent des relations exceptionnelles, et « la présence aujourd’hui de SM le Roi Mohammed VI à Abidjan donne un éclat particulier au Sommet Union Africaine-Union Européenne », a indiqué M. Ally Coulibaly, ministre de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur. Dans une déclaration à la presse à l’occasion de la visite de travail et d’amitié entamée dimanche par le Souverain en terre ivoirienne, M. Coulibaly a souligné que les deux pays frères ont réussi à mettre en place un partenariat exceptionnel qui confirme l’ancrage du Royaume en Afrique. « C’est un exemple pour le monde entier et pour l’Afrique qu’un partenariat Sud-Sud peut fonctionner », a poursuivi le ministre ivoirien, formant le voeu de voir d’autres pays suivre l’exemple de ce partenariat réussi. C’est un partenariat gagnant-gagnant qui est appelé à se renforcer au bénéfice des deux nations et des deux peuples frères, a-t-il dit.
Avec MAP

« Visa for Music »: Un rendez-vous incontournable pour les professionnels de la musique

« Visa For Music » est devenu une manifestation importante pour les professionnels de la musique, notamment dans le continent africain, et un rendez-vous incontournable dans l’agenda des managers et des promoteurs artistiques, a affirmé le directeur fondateur de cette manifestation artistique, Brahim El Mazned. Cette 4ème édition du Salon des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient « Visa For Music », organisée du 22 au 25 novembre sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a accueilli près de 1200 professionnels et artistes venus de 85 pays, a ajouté M. El Mazned, signalant que la commission de cette édition a reçu plus de 1045 candidatures de groupes musicaux, dont 50, provenant d’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Inde et de l’Amérique latine, ont été retenues. D’autre part, M. El Mazned a souligné que cette manifestation a permis à plusieurs troupes d’Asie, d’Europe, d’Amérique du nord et du sud, de se rencontrer et promouvoir leur musique, constituant ainsi pour ces artistes une occasion de rencontrer des producteurs et directeurs de festivals dans différents pays. Ce festival a également contribué à promouvoir plusieurs projets ayant participé dans les éditions précédentes en les accompagnant dans leur réussite sur la scène artistique, a-t-il dit. Le directeur fondateur a également mis l’accent sur l’importance de « Visa For Music » pour son rôle efficace dans la promotion des musiques alternatives en Afrique et au Moyen-Orient, le soutien des talents montants dans cette région ainsi que la création d’un environnement favorable pour l’échange culturel. M. El Mazned a, en outre, exprimé son souhait de voir le public réaliser la grande importance de ce projet ainsi que son rôle économique et culturel, et contribuer au renforcement des mécanismes de son fonctionnement, formant le voeux que ce festival puisse se consacrer comme une plateforme indispensable pour mettre en évidence les dernières réalisations artistiques aux niveaux national et international. La 4ème édition de « Visa for Music » se poursuit au Théâtre national Mohammed V, au Club café Renaissance et le Dhow avec des spectacles de groupes venus des quatre coins du monde, des sessions de formation et des ateliers au profit des jeunes musiciens. Cette manifestation musicale, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, vise à promouvoir la musique d’Afrique et du Moyen-Orient à travers le monde, à renforcer le rayonnement de la musique de cette région à l’échelle internationale, à contribuer au développement du secteur culturel national, à améliorer la situation de l’artiste des pays du Sud et à consolider les liens culturels Nord-Sud et Sud-Sud.
MAP

La Chambre des représentants tient lundi une séance plénière consacrée aux questions orales relatives à la politique générale

La Chambre des représentants tiendra, lundi prochain, une séance plénière consacrée aux questions orales relatives à la politique générale, auxquelles répondra le Chef du gouvernement. Cette séance, qui débutera à 15H30, intervient en application des dispositions de l’article 100 de la Constitution et conformément au règlement intérieur de la Chambre des représentants, indique vendredi un communiqué de la Chambre.
MAP

Un sit-in devant l’ambassade de la Libye à Rabat pour dénoncer la traite des êtres humains

La Plate-forme des associations et communautés subsahariennes au Maroc (ASCOMS) a organisé, jeudi à Rabat, un sit-in de protestation devant l’ambassade de Libye, à laquelle ont participé des membres de la communauté africaine résidant au Maroc, pour exprimer leur indignation et ferme dénonciation de pratiques interdites par la communauté internationale de traite des êtres humains et d’abus des situations des migrants africains en Libye. Les manifestants, qui représentent plusieurs nationalités africaines aux côtés d’acteurs de la société civile marocains et étrangers, ont brandi leurs affiches et slogans pour dénoncer ces pratiques d’un autre âge et exhorter la communauté internationale à assumer sa responsabilité de protection des migrants africains en Libye et dans d’autres zones de tensions et conflits et à sanctionner tous ceux qui sont impliqués dans la traite des êtres humains. Ils ont également dénoncé le retour au 21ème siècle de ce genre de pratiques dépassées comme cela a été montré dans des enregistrements d’opérations de ventes aux enchères, comme esclaves, de migrants africains en Libye. Dans ce cadre, le secrétaire général d’ASCOMS, Camara Alpha, a exprimé, dans une déclaration à la MAP, sa ferme condamnation de ces pratiques abjectes envers les migrants subsahariens en Libye, affirmant sa consternation de voir de telles pratiques se produire au 21-ème siècle dans un pays du Maghreb Arabe. M. Camara a appelé, dans ce sens, la communauté internationale à intervenir fermement afin de mettre fin à ce genre de pratiques abjectes. Pour sa part, le responsable administratif et financier de ASCOMS, Goudja Ousman, a affirmé que la traite des êtres humains est inacceptable, rappelant le devoir de tous les pays africains et du reste du monde à intervenir dans l’immédiat pour mettre fin à ces pratiques. « Nous souhaitons que tous les pays africains prennent exemple sur le Maroc pour ce qui est du traitement des migrants sur son territoire en adoptant eux aussi une loi relative à la migration et l’asile et l’organisation d’opérations de régularisation des migrants clandestins », a-t-il dit. L’ASCOMS, qui a appelé à l’organisation de ce sit-in de protestation, est un réseau comportant 17 associations de migrants qui militent activement pour la défense des droits de l’homme et des migrants.
MAP

M. Mezouar : Le monde s’oriente vers un nouveau modèle de développement

Le monde est en train de s’orienter vers un nouveau modèle de développement diamétralement opposé au précédent, grâce au renforcement et l’élargissement de la solidarité entre les pays pour faire face aux changements climatiques et les dangers qu’ils génèrent, a estimé, jeudi à Barcelone, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar. Dans un exposé sur le thème « L’économie verte », présenté lors du 4ème Forum méditerranéen de la finance islamique dans le cadre de la 11ème Semaine Méditerranéenne des Leaders Économiques (MedaWeek 2017), M. Mezouar a souligné que les grandes avancées technologiques que connait le monde ouvrent de grandes perspectives pour les acteurs économiques et les Etats en vue d’adopter des choix économiques propres et respectueux de la nature. Il a relevé que la grande solidarité constatée entre les Etats, les gouvernements et les acteurs économiques pour faire face aux défis et enjeux des changements climatiques et de leurs effets néfastes sur tous les aspects de la vie s’est accompagnée d’une vraie révolution technologique et une dynamique d’innovation qui doivent être exploitées de la meilleure façon pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et protéger l’environnement et les systèmes écologiques qui appartiennent à toute l’Humanité. A cet égard, M. Mezouar a mis l’accent sur le grand potentiel des énergies renouvelables, qui, si elles sont exploitées de manière efficace, sont en mesure de contribuer au développement de l’économie mondiale sans préjudice pour l’environnement. Des secteurs comme l’agriculture, les transports urbains et le bâtiment peuvent bénéficier du potentiel immense de ces énergies renouvelables, qui apportent une solution réaliste à la crise du modèle de développement qui a régné pendant des décennies et qui arrive à son terme, a-t-il affirmé, ajoutant que les nouvelles énergies ouvrent de nouvelles perspectives pour l’économie, la création d’emplois et la réalisation de la prospérité économique et sociale.
Le président de la COP22 a aussi passé en revue les différentes initiatives et mécanismes de rapprochement entre les pays de la Méditerranée en matière de lutte contre les effets du changement climatique, mettent l’accent sur l’importance de la solidarité et de l’union entre les pays du pourtour méditerranéen pour affronter ces défis et ainsi que du rôle que doit jouer le secteur privé dans ce sens. Abordant le problème du financement des projets et initiatives développées pour faire face aux effets des changements climatiques et qui nécessitent de grands apports financiers, M. Mezouar a indiqué que la finance islamique peut, si elle est orientée de la bonne manière, jouer des rôles pionniers dans ce domaine et contribuer au « financement vert ». Il a, en outre, appelé les pays du bassin méditerranée, notamment de la rive sud, à œuvrer pour la formation des compétences nécessaires pour accompagner ces mutations, tout en mettant en place des approches claires et réalisables pour le traitement des enjeux à venir, soulignant que la région méditerranéenne est confrontée, comme le reste des régions du monde, à des menaces comme la rareté des ressources en eau ou encore la migration liée à la sécheresse. Les défis qui pèsent sur l’Afrique, en particulier les régions du Sahel, notamment en matière économique et sociale, auront des conséquences négatives sur la rive nord de la Méditerranée, d’où l’intérêt pour toutes les parties d’adhérer aux efforts visant à préserver la Méditerranée en tant qu’espace de paix et de cohabitation a-t-il conclu. La MedaWeek 2017 est organisée par l’ASCAME et l’UpM, en partenariat avec l’Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), ainsi que de nombreuses organisations internationales, comme l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Elle réunit à la Casa Llotja del Mar plus de 1.000 entrepreneurs de 35 pays qui prennent part à plusieurs forums thématiques et à plus de 60 séances de travail. Le développement économique en Afrique du nord, la finance islamique et le secteur textile, figurent parmi les sujets traités.

Égypte: Au moins 184 morts et 125 blessés dans l’attaque d’une mosquée au Sinaï

Au moins 184 personnes ont été tuées et 125 autres ont été blessées dans l’attaque d’une mosquée par des hommes armés vendredi dans le nord du Sinaï égyptien, selon un nouveau bilan cité par l’agence de presse MENA et la télévision d’Etat. L’attaque, qui n’a pas été immédiatement revendiquée, a fait 184 morts et 125 blessés parmi les fidèles, a indiqué la télévision d’Etat égyptienne Un précédent bilan faisait état de 155 morts et de 120 blessés. L’attaque s’est produite dans le village de Bir al-Abed, à l’ouest d’Al-Arish, la capitale de la province du Nord-Sinaï. Selon des responsables, les assaillants ont déclenché une explosion avant d’ouvrir le feu sur les fidèles au moment de la grande prière du vendredi. Cette mosquée se situe dans une région où les autorités combattent la branche égyptienne de l’autoproclamé « État islamique » (EI). Suite à cette attaque, la présidence égyptienne a décrété trois jours de deuil national.
MAP

Inauguration à Kénitra de 2 usines de recyclage et d’emballage en carton ondulé pour un investissement de plus de 800 MDH

Le producteur marocain des emballages en carton ondulé, Gharb Papier et Carton (GPC) a inauguré, mardi deux nouvelles installations industrielles à Kénitra, spécialisées en recyclage de papier et de carton, pour un investissement global de plus de 800 millions de dirhams (MDH). Ces deux unités, qui comprennent une nouvelle caisserie implantée sur l’Atlantic Free Zone (pour un montant de 500 MDH) et une usine de recyclage de papier et de carton sur la route de Tanger (300 MDH), ont été inaugurées en présence du ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, du ministre de l’Energie, des mines et du développement durable, président de la commune de Kénitra, Aziz Rabbah, et du Wali de la Région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohamed Mhidia. Ces deux installations, qui couvrent une superficie globale de 8 ha d’industrie qualitative, permettront de générer 500 nouveaux emplois et disposent d’une capacité de production annuelle de 60.000 tonnes par unité, a indiqué M. Elalamy lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie d’inauguration. « Ces deux unités viennent répondre à une démarche en emballage et conditionnement qui se développe crescendo dans la région du Gharb », a souligné le ministre, notant que ce projet, qui vise un développement plus intégré des filiales industrielles au Maroc, s’inscrit pleinement dans le Plan d’accélération industrielle (PAI). Il a, par ailleurs, relevé que l’emballage est un élément essentiel dans l’exportation ou la transportation de l’automobile et de l’agroalimentaire, précisant qu’ »au-delà des dynamismes des filiales industrielles, l’industrie du papier et carton dispose elle-même d’un potentiel de développement important ». Ainsi, « l’évolution du marché de la grande distribution, les nouveaux modes de consommation, l’accroissement des besoins alternatifs aux sacs plastiques depuis l’interdiction de leur usage et le développement à l’export de filières industrielles comme l’automobile, l’aéronautique et l’agroalimentaire, de plus en plus consommatrices d’emballage qualitatif, font appel à des emballages adaptés ou intelligents », a insisté M. Elalamy. Le ministre a également expliqué que les besoins spécifiques en termes de conditionnement et de packaging exigent actuellement le développement d’une « offre locale spécifique, qualitative et conçue dans le respect des exigences environnementales, en particulier l’usage de matières recyclables ». Cette usine, qui permettra ainsi le recyclage des déchets collectés et leur transformation en produits en papier ou carton, vise à accompagner l’industrie nationale dans la création des écosystèmes dans ce domaine, a-t-il ajouté, relevant que ce projet ambitionne d’atteindre un taux de recyclage qui dépasse de loin le taux actuel (de 30 % à 80 %). Pour sa part, le Directeur Général de CPG Papier et Carton, Mounir El Bari, a souligné que ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement durable, faisant savoir que « le Maroc étant un pays à vocation non forestière, a besoin d’encourager le ramassage et la collecte des vieux papiers et cartons ». Il a également précisé que ce projet, qui permettra une économie de 60 % d’eau, ainsi qu’une économie de l’énergie, de fibres et une bonne gestion de l’afforestation, vise à accompagner l’export de l’agroalimentaire vers plusieurs destinations, dont l’Union européenne, la Russie et les pays scandinaves. M. El Bari a également noté que CPG Papier et Carton, qui « est l’une des premières entreprises au Maroc à être certifiée ISO 50001 pour l’efficacité énergétique », s’est également investie dans deux stations d’épuration d’eau, à Agadir et Mohammedia pour un investissement d’un million d’euros, alors qu’une station de prétraitement est en cours de réalisation à Kénitra pour un montant global de 5 MDH. Créée en 1992, GPC, une filiale de Ynna Holding, est un leader marocain des emballages en carton ondulé, très utilisés dans les secteurs agricole et industrielle. Elle emploie plus de 1.000 collaborateurs et possède 7 sites de production à Kénitra, Agadir, Mohammedia et Meknès, en plus d’un centre de ramassage des vieux papiers et cartons sur le grand Casablanca.
Avec MAP

Ouezzane: Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Asjen ambitionne de favoriser l’émergence économique de la région

Le projet d’aménagement hydro-agricole du périmètre Asjen associé au barrage Oued El Makhazine, dans la province d’Ouezzane, ambitionne de favoriser l’émergence économique de la région, a affirmé, mardi à Ouezzane, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Dans une déclaration à la presse lors d’une visite du chantier, M. Akhannouch a souligné que ce projet ambitieux s’inscrit en droite ligne avec la stratégie du Plan Maroc Vert, qui vise à encourager les petits agriculteurs, principaux bénéficiaires de ce projet, et ce afin de promouvoir le développement socio-économique de la région. Il a ainsi précisé que ce projet, d’un coût global de 580 millions de dirhams, s’étend sur une superficie de 2.500 hectares et bénéficiera à 5.000 agriculteurs répartis sur 29 douars. Ce projet est « exemplaire », aussi bien par ses caractéristiques techniques qu’en termes de sa contribution à la valorisation des produits des petits agriculteurs de la région, a fait savoir le ministre. Ce projet prometteur, financé en grande partie par un don du Qatar, permettra de mobiliser 15 millions de m3 des retenues du barrage Oued El Makhazine pour l’irrigation, d’accroître de 5.000 à 30.000 dirhams à l’hectare le revenu des agriculteurs et de créer un million d’emplois par an durant la période des travaux, a-t-il noté. Les composantes du projet, dont les travaux seront achevés vers la fin de 2018, comprennent la réalisation d’une station d’exhaure et d’une station de reprise, la réalisation d’un bassin de régulation, des conduites de refoulement et d’adduction, d’une station de filtration, d’un bassin de stockage d’eau d’irrigation et de réseaux d’irrigation. L’aménagement hydro-agricole du périmètre Asjen devrait permettre d’augmenter de 2.220 à 2.860 ha la superficie plantée dans la région et de promouvoir les cultures à haute valeur ajoutée, dont des arbres fruitiers, des légumineuses et des cultures sucrières, selon la fiche technique du projet. Le ministère de l’Agriculture a déjà entamé l’opération d’accompagnement des agriculteurs du périmètre irrigué d’Ouezzane, tout en les incitant à s’organiser dans des associations des usagers des eaux agricoles, en vue de les aider à équiper les exploitations agricoles en système d’irrigation goutte à goutte et à renforcer leurs capacités techniques et de gestion. Environ 90% des agriculteurs bénéficiaires auront à profiter de sessions de formation dans ce domaine. Pour de nombreux agriculteurs bénéficiaires de ce projet, l’aménagement du périmètre Asjen devrait permettre aux petits agriculteurs de réduire leur dépendance vis-à-vis des eaux de pluie, et de renforcer la qualité et la valorisation de leurs produits.

Arganier: Une dynamique ambitieuse au service d’une filière à fort potentiel

Véritable ceinture de protection contre la désertification, l’écosystème arganier constitue aussi une locomotive de développement socio-économique des populations rurales de cette Réserve de biosphère. Grâce à l’implication et la mobilisation de l’ensemble des acteurs, les résultats atteints dans le cadre du Plan Maroc Vert attestent d’une dynamique ambitieuse au service d’une filière à fort potentiel.
La 4ème édition du Congrès International de l’arganier, organisé cette semaine à Agadir, sous le haut patronage de SM. le Roi Mohammed VI, par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, a servi de conclave idéal pour mettre en exergue les programmes et les actions engagées tous azimut au service de la mise en valeur de ce patrimoine économique et culturel unique. Le thème choisi : « Réserve de Biosphère Arganeraie : Vers un changement de paradigme», est révélateur de la volonté d’accélérer la cadence et de se focaliser sur le développement durable et intégré. L’arganier (Argania spinosa L.), est en effet un arbre endémique du Maroc, pivot d’un système agro-sylvo pastoral qui s’étend sur une superficie de 830.000 hectares environ dans les régions semi-arides à arides atlantiques. Cet écosystème, aux utilités et rôles multiples, offre de grandes potentialités pour l’amélioration du niveau de vie de près de 3,5 millions d’habitants vivant dans l’étendue de cet espace, la majorité en milieu rural (182 communes rurales sur un total de 250). En 2011, un contrat-programme (2012-2020) a été conclu entre le gouvernement et l’Interprofession de la filière. En parallèle, l’ANDZOA a vu le jour en 2010 avec la mission de conduire un développement intégré au sein de ces deux territoires. La mobilisation de l’ensemble des acteurs concernés a permis depuis d’atteindre des avancées notables, indique-t-on lors du Congrès d’Agadir. Caractérisés par leurs potentialités naturelles et culturelles considérables, mais dont les écosystèmes sont très vulnérables, l’Arganeraie et les zones oasiennes sont deux aires géographiques classées comme Réserves de biosphère par l’UNESCO. L’objectif de l’ANDZOA a été de préserver leurs ressources naturelles, maintenir l’équilibre de leurs écosystèmes et valoriser leur patrimoine culturel, tout en assurant un développement socio économique pour leurs populations. Donnant le ton de l’engagement en faveur de la préservation et du développement durable de l’Arganeraie, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a annoncé que plus de 1870 hectares d’arganier seront plantés au titre de l’actuelle campagne agricole 2017-2018, dans le cadre d’un programme de plantation de 10.000 ha, dont près de 2000 associés avec les plantes aromatiques et médicinales. Une enveloppe de plus 50 millions de dollars est alloué à ce projet par le Fonds vert du Climat. Aux côtés de la réhabilitation, la valorisation et la promotion de la recherche scientifique, l’arganiculture est en effet l’un des chantiers majeurs enclenchés grâce au Plan Maroc Vert en agissant en amont et en aval de la filière. L’objectif est de créer des vergers modernes d’arganier. Une mission qui est bien en marche grâce aux efforts des services du département de l’Agriculture et l’implication des agriculteurs à travers la mobilisation des superficies nécessaires, a-t-on relevé lors du Congrès d’Agadir.
En matière de réhabilitation, un cadre de collaboration et de coopération entre l’ANDZOA, le Haut-commissariat aux eaux et forêts et lutte contre la désertification et la Fédération nationale des ayants droits usagers de l’Arganeraie (FNADUA), a été mis en place. Résultat : une nette évolution des superficies réhabilitées d’année en année depuis 2012 pour atteindre un cumul de 101.487 ha cette année. Dans le cadre de cette dynamique, l’accent est mis également sur le développement d’une valorisation forte et pérenne: les exportations de l’huile issue de l’argane ont ainsi atteint plus de 1380 tonnes au titre de 2016 pour une valeur qui dépasse 298 millions de dirhams. L’appui aux projets de développement visant l’amélioration de l’attractivité de cet espace forestier n’est pas en reste. Plus de 600 projets ont été financés, indique-t-on, dans des secteurs aussi divers que l’enseignement, l’eau potable, l’environnement, la santé ou encore l’animation socio-économique et culturelle. Les financements proviennent d’une contribution de l’ANDZOA qui s’élève à 797.2 MDH et du budget du Fonds de Développement Rural (FDR). Organisé, en partenariat avec l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et la coopération internationale allemande (GIZ), le congrès d’Agadir a réuni, sur trois jours, des chercheurs et académiciens nationaux et internationaux et des acteurs économiques qui s’intéressent aux différents aspects liés au secteur de l’arganier. Ce rendez-vous biannuel a permis un partage des connaissances scientifiques et techniques autour des résultats des recherches pour mettre en place des programmes de développement de la filière sur des bases scientifiques solides. L’objectif, selon le ministère de l’Agriculture, est de mettre en place un pôle de recherche scientifique et d’innovation au service d’une arganiculture durable. Dans ce sens, un Centre national de l’arganier est en cours de mise en œuvre avec l’objectif de canaliser les efforts de tous les acteurs scientifiques et professionnels de la filière. Il constituera, selon le département de l’agriculture, un pôle de promotion du patrimoine culturel de l’arganier et d’appui à une recherche scientifique d’excellence. Pour l’ensemble des intervenants, les maitres-mots restent: la bonne gouvernance et la gestion durable en vue de la conservation et la pérennisation d’un écosystème aussi unique que fragile.
MAP

Des prières rogatoires seront accomplies vendredi dans l’ensemble des mosquées du Royaume

Sur Ordre de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, des prières rogatoires seront accomplies, vendredi 05 Rabii I 1439 H correspondant au 24 novembre 2017 à 09h30, dans toutes les régions et provinces du Royaume, a annoncé, mercredi, le ministère des Habous et des Affaires islamiques. SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L’assiste, a décidé que des prières rogatoires soient accomplies à travers le Royaume, suivant en cela la tradition de Son ancêtre vénéré le prophète Sidna Mohammed que la paix et le salut soient sur Lui, chaque fois que les précipitations se font rares et en vue d’implorer le Tout-Puissant de répandre Ses pluies bienfaitrices sur la terre en signe de miséricorde pour Ses créatures conformément au verset du Saint Coran: « Et c’est Lui qui fait descendre la pluie après qu’on en a désespéré, et répand Sa miséricorde », souligne le ministère dans un communiqué.
MAP

Macky Sall : L’adhésion du Maroc à la CEDEAO s’inscrit dans la vision d’une zone de libre-échange continentale

Le projet de l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’inscrit dans une vision globale d’une zone de libre-échange continentale, a souligné lundi à Dakar le président sénégalais, Macky Sall. S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel de l’investissement, le chef de l’Etat sénégalais a invité le secteur privé de son pays à considérer l’Afrique comme « un continent unifié, dans un esprit unifié », rappelant que la CEDEAO se penchera, en décembre prochain, sur « les tenants et les aboutissants » du projet d’adhésion du Royaume, en tenant compte des mesures nécessaires à la sauvegarde de l’économie de la région. « Nous devons travailler ensemble, les gouvernements et le secteur privé, pour que la compétitivité de notre secteur privé puisse préserver les intérêts nationaux. Nous allons vers la zone de libre-échange continentale, ce qui veut dire que, sur l’ensemble du continent, il n’y aura pas de droits de douane à payer », a expliqué M. Sall cité par l’agence de presse sénégalaise APS.
MAP

Rabat : Appel à davantage de solidarité pour l’insertion des migrants et la construction d’une société cohésive

Des responsables marocains et européens, en conclave du 20 au 22 à Rabat, ont appelé, lundi, à davantage de solidarité pour l’insertion des migrants et la construction d’une société cohésive. Intervenant à l’ouverture d’une conférence internationale, initiée par le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe et la ville de Rabat, sous le thème « Bâtir une communauté inclusive: intégrer les migrants, lutter contre l’extrémisme violent et engager les citoyens », ces responsables ont souligné que la solidarité est « la clé de la cohésion et du bien vivre ensemble », appelant l’ensemble des élus locaux à œuvrer de concert en vue de réussir les opérations d’insertion des migrants, aussi bien dans les pays d’accueil que de transit. A ce propos, le 1-er vice-président du conseil communal de la ville de Rabat, Lahcen Lamrani a indiqué que la tenue de cet événement à l’enceinte de l’ISESCO, dans une salle dénommée « la solidarité islamique » revêt une grande symbolique, appelant à davantage de « solidarité dans le traitement de la question de la migration ». « Personne ne choisit les conditions de sa vie ou la zone où il naît », a affirmé M. Lamrani, notant que « nous sommes tous obligés de traiter la question de la migration dans une dimension humaine globale qui permettra au migrant, dans les pays d’accueil ou de transit, d’avoir une vie décente ». M. Lamrani a également insisté sur le traitement de cette problématique selon les approches juridiques en vigueur, notamment l’approche genre et des droits de l’Homme, appelant à placer le migrant au cœur des initiatives sociales. Le premier vice-maire a également relevé que l’évocation de la question de la migration exige de prendre en compte le contexte international marqué par la montée des flux migratoires, ainsi que le contexte national, qui a connu depuis 2014 l’adoption, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, de la Stratégie nationale d’immigration et d’asile, « une source de fierté ayant mis en œuvre des mesures sans précédent dans la régularisation de la situation des migrants ». Insistant sur l’adoption de l’aspect humain dans toutes les politiques relatives aux migrants, M. Lamrani a rappelé que la Stratégie nationale de la migration et d’asile a été précédée par la présentation d’un rapport national réalisé par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) sur la situation des migrants au Maroc. De son côté, la vice-présidente de la Commission des questions d’actualités du Congrès du Conseil de l’Europe, adjointe au maire de la ville de Strasbourg, Nawel Rafiki-Elmrini, a souligné que « la solidarité est la clé de la cohésion et du bien vivre ensemble », mettant en avant le rôle de la décentralisation dans le développement de l’action publique, notamment en matière des politiques de migration. Rappelant les « différents défis auxquels fait face notre communauté, à savoir la construction d’une société inclusive, l’intégration des migrants au sein de la communauté locale et la participation de tous les citoyens au processus de prise de décision et de gouvernance », Mme Elmrini a souligné que la réponse à ces défis doit nécessairement intervenir au niveau des collectivités locales, qui « agissent au plus proche des citoyens, avant que ces problématiques ne soient gérées au niveau national ». « Quand les États prennent leur temps pour prendre des décisions, les collectivités régionales doivent prévoir des questions rapides et des solutions à mettre en œuvre sur le territoire », a-t-elle soutenu, appelant les différents élus locaux à être « pragmatiques » et « réactifs » par rapport à ces défis et à placer les questions de l’intégration, la démocratie participative et la lutte contre l’extrémisme au cœur de leurs agendas. La représentante du Congrès du Conseil de l’Europe a, également, fait savoir que le fait d' »exclure un groupe local de la prise de décision mène à la fragilisation de la société et, par ailleurs, à l’extrémisme et à la radicalisation ». Pour sa part, le Chef du bureau du Conseil de l’Europe à Rabat, José Luis Herrero, a souligné que le conseil de l’Europe s’est basé sur trois domaines pour le traitement de la question d’intégration des migrants, à savoir, la démocratie participative, la gouvernance et la démocratie locale et régionale. M. Horrero a également relevé que l’objectif de cette conférence, qui réunit les différents conseils élus, est de promouvoir l’échange de bonnes pratiques dans les domaines de l’intégration des migrants et du développement de stratégies interculturelles au niveau local et de présenter des exemples de combats contre l’extrémisme violent et de prévention de la radicalisation et des discours de haine. Organisée en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le ministère de l’Intérieur et l’Association marocaine des présidents des conseils municipaux (AMPCC), cette conférence vise à permettre l’échange de savoirs et d’expériences pratiques au sujet de l’intégration des migrants, du combat contre l’extrémisme violent et de la participation citoyenne au niveau local. Elle réunit des élus et des fonctionnaires des villes et municipalités marocaines, ainsi que leurs homologues européens, pour partager leurs expériences comme membres de réseaux internationaux, tels que le programme des Cités interculturelles (ICC) et l’Alliance des villes européennes contre l’extrémisme violent.
MAP
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