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SM le Roi : Si l’UMA avait réellement existé, nous serions plus forts face au défi migratoire

Si l’Union du Maghreb Arabe (UMA) avait réellement existé, nous serions plus forts face au défi migratoire, a souligné, mercredi à Abidjan, SM le Roi Mohammed VI, affirmant que l’heure est à l’action et que la politique européenne en la matière devrait évoluer. Les relations entre l’Afrique et l’Europe ont, de tout temps, été marquées par les déplacements humains et les flux migratoires. Des dizaines de milliers de migrants africains essayent chaque jour de rejoindre l’Europe, souvent au péril de leur vie, a indiqué le Souverain dans un Message au 5ème Sommet Union Africaine-Union Européenne, en Sa qualité de Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration. ‘’Nos groupements régionaux auraient pu être plus efficaces face à cette situation. Et l’on peut à juste titre penser que, si l’UMA avait réellement existé, nous serions plus forts face à ce défi’’, a affirmé SM le Roi.  »Or, hélas, l’UMA n’existe pas! Et les flux migratoires, à la faveur de conflits régionaux, sont souvent la proie de réseaux de trafics divers, allant des stupéfiants aux filières terroristes’’, a regretté SM le Roi affirmant que  »le Maroc, en fait les frais depuis longtemps, et aujourd’hui encore’’. Certains pays, du fait de leur position géographique, sont amenés à être une terre d’immigration, a encore fait savoir le Souverain. Ainsi, le Maroc l’a été dès son origine, et depuis son indépendance, de manière constante, se sont succédé différentes vagues de migration : ‘’nos partenaires européens et maghrébins le savent sans contestation’’, a dit le Souverain. La notion de frontières, en Afrique, est née après les indépendances. Au cours de la période post coloniale, la gestion de la question migratoire n’a été couronnée que d’un timide succès et a constamment été envisagée, non comme une source de solutions et d’opportunités, mais comme porteuse de menaces et de désespoir, a déploré SM le Roi, ajoutant que  »dans notre histoire contemporaine, elle a pris une connotation négative, puisqu’elle est associée à la drogue et autres trafics, voire aux méfaits des changements climatiques’’. En somme, à notre époque, dans l’imaginaire collectif, l’immigration est associée aux fléaux de la pauvreté, de la précarité, de l’instabilité et même de la mort.  »Peu capables ou peu désireux de saisir les causes profondes du phénomène migratoire, on le fige et on le généralise dans des représentations stéréotypées : à travers des images de déferlements de personnes sans travail et sans ressources, parfois aux profils douteux’’, a regretté le Souverain, notant que l’’’On serait tenté d’en vouloir aux populations européennes qui appréhendent un tel afflux massif et le ressentent comme une menace. Cette crainte n’est malheureusement pas toujours infondée, ne nous voilons pas la face’’. Dans ce contexte, SM le Roi a appelé à l’action pour trouver des solutions efficaces à ce phénomène.  »L’heure est à l’action. (…) Je l’affirme avec force : nous pouvons agir. Mais nous ne pouvons pas tout faire, et surtout nous ne pouvons le faire seuls : la politique européenne en la matière devrait évoluer’’, a préconisé SM le Roi.  »Aujourd’hui, une nouvelle vision s’impose : il s’agit de faire de l’immigration un sujet de débat apaisé et d’échange constructif’’, a affirmé SM le Roi. MAP

M. Elalamy : La Chine et l’Afrique partagent la même voie du développement équitable et mutuellement bénéfique

La 2ème édition du China-Africa Investment Forum (CAIF) montre « une nouvelle fois » que l’Afrique et la Chine partagent ensemble la même voie du développement durable, équitable et mutuellement bénéfique, a affirmé mardi soir à Marrakech, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. « Ce Forum nous montre une nouvelle fois que l’Afrique et la Chine regarde ensemble dans la même direction : celui d’un développement durable, équitable et mutuellement bénéfique », a souligné M. Elalamy, qui s’exprimait à la cérémonie de clôture de cette édition placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI. A cet effet, il a indiqué que ce Forum, marqué par un dynamisme et une richesse des échanges, témoigne une volonté partagée d’approfondir les relations sino-africaines, exprimant sa conviction « qu’au-delà des relations politiques et diplomatiques, ce sont les dynamiques économiques d’échange et d’ouverture qui permettent de créer des relations de confiance pérennes ». A cette occasion, il a fait savoir que cette conférence constitue une occasion de faire le pont entre les acteurs publics et privées chinois et africains qui, en travaillant de concert, peuvent réaliser des avancées significatives. Le ministre n’a pas manqué de signaler les avancées clés dans la coopération sino-africaine depuis la dernière édition du CAIF, notamment la signature du mémorandum d’entente relatif à l’initiative « One Belt, One Road », marquant le début d’une nouvelle ère dans les relations sino-marocaines et de façon plus globale dans les relations sino-africaines et la Cité Mohammed VI Tanger-Tech qui a pour principaux artisans les promoteurs chinois et marocains. Dans ce contexte, M. Elalamy a relevé que cette édition a été une occasion pour les investisseurs chinois et africains de nouer de nombreux contacts et d’initier de nouveaux projets qui verront le jour dans les mois ou les années à venir, notant que 7 entrepreneurs chinois ont annoncé leur intention d’investir au Maroc dans plusieurs secteurs, notamment l’agro-industrie, l’industrie et les énergies renouvelables. Et de conclure que « la Chine ne peut plus se passer de l’Afrique et l’Afrique ne peut plus se passer de la Chine », plaidant pour une relance de la collaboration Sud-Sud sur une base de codéveloppement équitable. Co-organisée par le ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie Numérique, « Jeune Afrique Media Group » et « BOAO Business Consulting », la 2è édition du CAIF a connu la participation de plus de plus de 500 décideurs économiques chinois et africains de haut niveau pour deux jours de conférences et de rencontres d’affaires. Ce rendez-vous stratégique a pour vocation de favoriser les rencontres d’affaires entre les principaux acteurs du commerce et de l’investissement entre la Chine et l’Afrique afin de promouvoir la création de partenariats durables à forte valeur ajoutée, notamment industrielle. Deux jours de conférences et de débats ont été consacrés aux implications financières de la « nouvelle route de la soie » pour les économies africaines et des solutions à privilégier pour capitaliser sur cette nouvelle dynamique qui vise à faire du continent une véritable plateforme industrielle.
MAP

M. Aujjar : Le Maroc s’inscrit dans une dynamique d’abolition graduelle de la peine de mort

Le Maroc s’inscrit dans une dynamique d’abolition graduelle de la peine de mort, a affirmé mardi à Rome le ministre de la Justice Mohamed Auajjar, soulignant que le nombre de condamnations à la peine capitale n’a pas dépassé 95 cas depuis 1993.

Lors d’une conférence sur le thème « un monde sans peine de mort », M. Auajjar a rappelé que depuis cette année, les décisions judiciaires rendues par les différentes juridictions du Royaume prononçant la peine capitale n’ont pas été appliquées.

Cette tendance, a-t-il dit, s’est reflétée sur le nombre de condamnations à mort au cours des dernières années qui a diminué, alors que certaines ont fait l’objet d’un recours en appel ou en cassation. L’amnistie a également contribué à la commutation de plusieurs condamnations à mort en peines perpétuelles ou spécifiques.

Le ministre a fait observer que le choix de réductions des cas adopté par le Royaume est conforme aux dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et aux commentaires de son comité sur le fait que cette peine soit limitée aux crimes odieux et graves.

Pour réunir toutes les garanties pour l’accusé, a-t-il poursuivi, le projet du Code de procédure pénale prévoit qu’un jugement de peine de mort ne peut être prononcé qu’à l’unanimité des membres de la formation de jugement, en établissant un procès-verbal des délibérations faisant mention à l’unanimité des juges (article 430).

Rappelant que le Maroc a entrepris une réforme globale et profonde de son système judiciaire, M. Auajjar a expliqué que celle-ci a abouti à l’adoption de deux textes de lois organiques, celui du Statut de la magistrature et celui portant création d’un Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, dont la composition est complètement indépendante.

Dans cette même vision d’indépendance totale de la magistrature, Rabat a fait le choix courageux de l’indépendance du ministère public par rapport au pouvoir exécutif, a-t-il dit.

« Comme deuxième étape de ce processus de réforme, nous avons entrepris la réforme et la refonte des principaux textes de lois à savoir le Code pénal, le code de la procédure pénale, entre autres codes et lois », a précisé le ministre.

Il a noté que la réforme de ces deux codes se base essentiellement sur l’harmonisation de la législation pénale avec les conventions et traités internationaux en matière des droits de l’Homme, à leur tête le droit à la vie qui a été inscrit pour la première fois dans la Constitution.

Le Maroc, a-t-il fait remarquer, fait partie d’une région en proie à de profonds bouleversements depuis le début de cette décennie. « SM le Roi a fait des revendications d’indépendance de la justice, de plus de libertés et de démocratie les bases et les piliers de sa grande réforme constitutionnelle en 2011 », a-t-il conclu.

Ont pris part à cette conférence plusieurs responsables, experts et diplomates, dont l’ambassadeur du Royaume à Rome, Hassan Abouyoub.

MAP

SM le Roi prend part à Abidjan à la cérémonie d’ouverture du 5ème Sommet UA-UE

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a pris part, mercredi à Abidjan, à la cérémonie d’ouverture du 5ème Sommet Union Africaine – Union Européenne
Plus de 5.300 participants, dont plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement représentant les pays d’Afrique et d’Europe prennent part à ce conclave, ainsi que des délégations de la Commission de l’UA, de la Commission européenne et d’Organisations internationales, régionales et sous-régionales. Le 5ème Sommet UE-UA, véritable cadre institutionnel pour débattre de l’avenir des relations entre les deux continents, est placé sous le thème « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ». C’est le premier sommet à se tenir en Afrique subsaharienne. Outre la jeunesse, thème principal, le Sommet UA-UE se penchera sur une panoplie de thématiques à savoir la paix et la sécurité, la gouvernance, la démocratie, les droits de l’Homme, la migration et la mobilité, les investissements et le commerce, le développement de compétences et la création d’emploi.
Avec MAP

Aviculture : Les exportations marocaines vers l’Afrique présentent un fort potentiel

Les exportations marocaines de produits avicoles vers l’Afrique présentent un fort potentiel, révèle une récente étude rendue publique dans la perspective du 20ème Salon « Dawajine », inauguré, mercredi, par le ministre de le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. Réalisée par la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), l’étude a pour objectif de permettre aux professionnels du secteur de saisir et de développer les opportunités d’exportations des produits avicoles sur le marché africain Menée en partenariat avec l’Établissement autonome de coordination et de contrôle des exportations (EACCE), organisme public placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime, l’enquête a confirmé l’existence d’un marché potentiel, essentiellement constitué du périmètre urbain des trois pays cibles, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Togo, soit 15 millions de consommateurs. Selon l’étude réalisée entre janvier et avril derniers, ces trois marchés peuvent être considérés comme « porte d’entrée vers l’Afrique de l’ouest dans sa globalité ». La sous-région CEDEAO, y compris les 3 pays cibles, connait une faible consommation du poulet de chair du fait de son indisponibilité, de son prix élevé et des habitudes de consommation orientées essentiellement sur les viandes rouges, le poisson et le poulet traditionnel, relève l’étude D’après la FISA, le potentiel de la demande au niveau des pays de la CEDEAO est important compte tenu du nombre élevé d’habitants (320 millions), de l’urbanisation accélérée et de la transition nutritionnelle qui en découle (diversification des sources protéiniques…). La filière avicole dans ces pays est peu structurée en termes de chaîne de valeur et d’organisation professionnelle, souligne le document qui détermine les principales barrières à l’exportation marocaine vers ces pays, dont la réglementation de la filière qui demeure « protectionniste », l’interdiction de l’importation des produits finis et la tarification douanière importante. D’après l’étude, deux principales opportunités sont à retenir pour les opérateurs marocains concernant la filière avicole dans ces marchés. Tout d’abord, une demande en croissance pour les produits finis (poulet de chair, charcuterie) et intrants (œufs à couver, poussins d’un jour, aliments concentrés) et des possibilités d’investir dans des projets avicoles au niveau de ces pays. Sur le plan logistique, l’étude a présenté divers schémas logistiques envisageables pour le marché ouest-africain, dont 3 ports régionaux, une voie terrestre opérationnelle, et une voie aérienne restant à activer, moyennant des volumes importants et réguliers, notamment pour les poussins d’un jour. Concernant la stratégie de pénétration des marchés cibles, l’étude souligne que le potentiel important du marché, en dépit de sa taille actuelle, exige l’adoption d’une stratégie de pénétration appropriée au contexte de ces marchés, axée sur trois principaux axes à savoir la structuration de la filière au sein des pays cibles, l’amélioration de la notoriété des produits marocains et la levée des contraintes à l’entrée. Enfin, l’étude propose un Plan d’action en six points pour le développement des exportations sur les marchés africains. Il s’agit d’organiser des tournées exécutives (Executive marketing) visant l’établissement de conventions pour lever les contraintes à l’entrée sur les marchés, d’inviter différents prospects au Maroc pour des formations, stages et des visites guidées notamment au sein des fermes et des abattoirs. L’étude préconise également la participation aux foires et aux salons dans les pays cibles, l’organisation de rencontres B2B B2C et de mener des campagnes de communication au sujet des produits avicoles marocains. MAP

Tiznit : M. Akhannouch préside la cérémonie d’ouverture du Festival National des Parcours et s’enquiert de l’état d’avancement des projets de développement rural dans la province

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, s’est rendu le mercredi 29 novembre à la province de Tiznit pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets de développement rural et présider la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Festival National des Parcours. Il était accompagné de M. Hammou Ouhelli, Secrétaire d’Etat chargé du développement rural et des eaux et forêts, du Wali de la Région Sous Massa, M. Ahmed Ahmed Hajji et du Gouverneur de la Province de Tiznit, M. Samir Yazidi. Projet d’aménagement d’une piste rurale et projet de réhabilitation de l’arganier dans la province de Tiznit M. Akhannouch a visité le projet d’aménagement de la route rurale liant le barrage Youssef Ibn Tachfine et Laayoune Wassa, financé par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) dans le cadre du programme du Fonds de Développement Rural et des Zones de Montagne. D’un coût de 10,43 millions de dirhams, ce projet permettra de désenclaver 10 douars, de faciliter le transport et la commercialisation des produits agricoles de terroir et de faciliter l’accès aux services de base. Le Ministre a également procédé au lancement d’un projet de réhabilitation de l’arganier au niveau de la province de Tiznit sur une superficie de 750 ha au titre de 2017 pour un montant de 30 millions de dirhams au profit de 558 bénéficiaires. Le projet porte sur la réhabilitation d’une superficie de 3000 ha sur une durée de 3 ans, la mobilisation de l’eau de pluie, l’aménagement foncier, la construction et l’équipement des unités de collecte des produits et l’appui et l’encadrement des agriculteurs bénéficiaires. Ce projet vise à l’horizon 2021 la préservation de l’arganier, l’augmentation de la productivité pour atteindre 5 Tonnes à l’hectare, l’amélioration du revenu des agriculteurs, la création d’environ 450 000 jours de travail supplémentaires et la préservation des ressources naturelles. Inauguration du Festival National des Parcours M. Akhannouch a présidé à l’issue de la visite de chantier, la cérémonie d’ouverture du Festival National des Parcours dans sa deuxième édition. Organisé par le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, le festival se tient du 29 novembre au 03 décembre 2017. Le festival s’inscrit dans le cadre du programme national de développement des parcours et de régulation des flux de transhumants, lancé en 2015 et qui constitue un véritable instrument pour la mise en œuvre de la stratégie du ministère en matière de développement des parcours et leur gestion durable dans la perspective de développer les activités pastorales et améliorer les conditions de vie de la population des zones pastorales. La thématique choisie pour cette édition « la loi pastorale au service du développement durable des parcours » met en exergue cette loi importante qui permettra de développer l’activité pastorale dans un cadre réglementaire. En effet, la loi pastorale, en cours d’approbation, s’aligne sur les mutations profondes qu’ont connu les espaces pastoraux, et permettra de réguler le phénomène de transhumance tout en créant des nouveaux instruments qui vont contribuer à la bonne gestion de cette activité. Ce cadre va permettre d’organiser l’activité pastorale, l’aménagement de points d’eau, l’aménagement des parcours, la création de réserves pastorales et l’encouragement des éleveurs et de leurs organisations pastorales à s’inscrire effectivement dans le développement de l’espace pastoral pour garantir les conditions de production et de vie de la communauté pastorale. Il convient de noter que les terres pastorales s’étendent sur une superficie de 62 millions d’hectares dont environ 9 millions d’hectares dans le territoire forestier, y compris les forêts de l’arganier. La superficie pouvant être aménagée s’étend sur 21 hectares. Les parcours jouent un rôle important dans la couverture des besoins en alimentation animale à l’échelle nationale avec une moyenne de 30 à 36%, pouvant atteindre jusqu’à 90% dans certaines zones. Le salon, s’étend sur une superficie d’un hectare dont 4000 m2 couvertes et comporte 28 stands, un pavillon dédié aux organisations professionnelles, un espace ouvert pour les coopératives des différentes régions et un espace pour le bétail et camelins des parcours. Un pavillon spécial est dédié à des familles de pasteurs pour présenter le mode de vie des pasteurs. Le festival se veut un espace de rencontre et d’échange d’expériences entre éleveurs et organisations professionnelles du domaine de l’élevage et de la valorisation des produits de terroir liés aux parcours. Il constitue une occasion pour présenter aux visiteurs les principales réalisations depuis le lancement du Plan Maroc Vert, liées à l’amélioration de la productivité des parcours, l’amélioration de l’accès à l’eau pour le bétail, la gestion des ressources pastorales, le désenclavement de la population de ces zones, la facilitation de l’accès aux services éducatifs et de santé et l’organisation des éleveurs dans le cadre de coopératives pastorales. Le programme scientifique prévu en marge du festival met l’accent sur le nouveau cadre juridique des parcours, la gestion des déplacements du bétail et l’organisation des éleveurs.

De fortes pluies accompagnées parfois par des rafales de vent et des orages attendues mercredi et jeudi sur plusieurs régions du Royaume

De fortes pluies accompagnées parfois par des rafales de vent et des orages par endroits sont attendues de mercredi à 18H00 à jeudi à 14H00 sur plusieurs régions du Royaume, indique mardi la Direction de la météorologie nationale (DMN). Des pluies de 80 à 100 mm sont prévues dans les Provinces de Larache, Chefchaouen, Ouazzane et Kenitra, précise la DMN dans un bulletin spécial, notant que ces quantités pourront être localement dépassées notamment sur les reliefs de ces provinces. Des précipitations allant de 50 à 75 mm sont attendues, en outre, à Taounate, Al Hoceima, Sidi Kacem, Sidi Slimane, Salé, Taza et Tétouan, alors que des pluies de 20 à 40 mm concerneront Tanger, Fahs-Anjra, Rabat, Skhirate-Temara, Mohammedia, Mediouna, Berchid, Nouaceur, Casablanca, Benslimane, Settat, Khemisset, Khouribga, El Jadida, Sidi Bennour, Safi, Khenifra, ajoute la même source.
MAP

Entretiens de M. Aujjar avec des présidents de commissions au Parlement italien

Le ministre de la Justice Mohamed Auajjar s’est entretenu, lundi soir, avec des présidents de commissions au parlement italien des réalisations accomplies au Maroc en matière de réforme judiciaire, de politique migratoire et de lutte contre le terrorisme. L’accent a été mis sur les réformes phares dans le domaine de la justice, particulièrement la consolidation de l’indépendance du pouvoir judiciaire et la garantie de l’indépendance du ministère public conformément à la Constitution de 2011. Ces entrevues de M. Auajjar ont été tenues avec le président de la commission des droits de l’Homme au Sénat, Luidji Manconi, le président de commission de la Justice à la même Chambre, Nico Dakula, et la présidente de la commission de la justice Dontelle Firrante (Chambre des représentants). Le ministre a notamment évoqué le projet de Code pénal stipulant des sanctions alternatives aux peines privatives de liberté et du projet de loi relatif au nouveau Code de procédure pénale qui prévoit des garanties du procès équitable. S’y ajoutent le projet de loi portant procédure civile qui vise à promouvoir l’efficience de l’appareil judiciaire et la réforme de la justice militaire. Il a également mis en lumière l’expérience du Royaume dans la gestion des questions de migration, soulignant que le Maroc représente un pôle de stabilité et un pays de résidence pour les migrants et non plus un pays de transit. Évoquant la stratégie marocaine en matière de lutte antiterroriste, il a affirmé qu’elle repose sur une approche globale fondée sur l’anticipation des risques, la prévention des diverses formes d’extrémisme et la diffusion des valeurs de tolérance et de modération qui sont celles de l’Islam. M. Auajjar a en outre mis en évidence les initiatives visant l’encadrement religieux des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, relevant que plusieurs pays mettent à profit l’expertise marocaine accumulée en la matière. Pour sa part, le président de la commission de la justice a indiqué que le Maroc est en mesure d’assumer un rôle majeur dans le combat contre l’extrémisme à l’échelle du pourtour méditerranéen. A cet égard, Rome s’attache au renforcement de sa collaboration sécuritaire avec Rabat à travers l’échange d’informations entre services de sécurité des deux pays, a-t-il dit. S’agissant du dossier migratoire, M. Dakula a fait savoir que son pays envisage prochainement de promouvoir davantage la coopération stratégique avec le Royaume en vue de trouver des solutions aux questions migratoires. Il a fait part de la volonté de tirer profit de l’expérience marocaine réussie dans ce domaine, tout en relevant que la question de la migration incitera les deux parties à intensifier la coopération bilatérale. Par ailleurs, la présidente de la Commission de justice à la Chambre des représentants et le président de la Commission des droits de l’Homme au Sénat ont salué les réformes en cours au Maroc, lesquelles ont permis au pays de rester à l’abri des crises qu’ont connus certains pays de la région ces dernières années. Ils ont en outre exprimé la volonté de consolider la coopération avec Rabat, notamment en matière judiciaire et d’échange d’expériences et d’approfondir les concertations dans le cadre de l’espace méditerranéen. MAP

M. Akhannouch donne à Rabat le coup d’envoi de la 1ère édition des « Agro IT Days 2017 »

Le coup d’envoi de la 1ère édition des « Agro IT Days 2017 » tenue sous le thème « La transformation digitale, levier de développement de l’agriculture et l’agro-industrie » , a été donné mardi à Rabat. Initiée par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, cette édition se veut une occasion de rencontres et d’échange entre institutionnels, acteurs du secteur agricole et professionnels du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour renforcer les synergies indispensables à l’essor du secteur agricole. Les « Agro IT Days 2017″ ont pour objectif de débattre et de sensibiliser sur l’importance de l’intégration de la transformation digitale dans le secteur agricole et les chaînes de production et de prendre connaissance des nouveautés et des nouvelles perspectives dans ce domaine. S’exprimant à cette occasion, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch s’est félicité des avancées technologiques réalisées par le Royaume notamment le lancement du satellite Mohammed VI, qui constitue  » une grande avancée  » mise à la disposition du secteur agricole. « Le ministère dispose grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information d’une base de données qui comprend des informations précises concernant les exploitations agricoles au Maroc « , a fait savoir le ministre, ajoutant que l’utilisation de ces nouvelles technologies permet de donner plus de visibilité au secteur et d’améliorer sa performance. M . Akhannouch a mis en avant le rôle des nouvelles technologies et des systèmes d’information dans la réforme de l’administration marocaine notant que l’utilisation de ces technologies permet de garantir aux agriculteurs plus d’accès à l’information. Cette journée a porté sur l’introduction des nouvelles technologies dans les maillons de la chaîne de valeur agricole et de l’agro-industrie moderne ainsi que leur impact sur l’amélioration des performances économiques et environnementales du secteur. Les travaux de cette rencontre se sont articulés autour de trois panels:  » La transformation digitale: l’agriculture du futur et l’écosystème institutionnel », « La transformation digitale: Focus sur l’amont agricole », « La transformation digitale: Focus sur l’aval agricole » ainsi qu’une séance plénière dédiée au retour des expériences d’utilisation des NTIC en agriculture et agro-industrie et perspectives. MAP

Le Maroc abritera le prochain Sommet Africités, en décembre 2018

 Le Comité exécutif de l’organisation des Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), réuni les 24 et 25 à Grand-Bassam (40 Km d’Abidjan), a décidé, à l’unanimité de ses membres, de tenir le prochain Sommet Africités, en décembre 2018 au Maroc. « Le comité exécutif de CGLU-Afrique, réuni dans le cadre de sa 17ème session, a entériné le choix du Maroc pour l’organisation du prochain Sommet Africités en décembre 2018 », lit-on dans le communiqué final de cette réunion. « La tenue au Maroc de cette importante rencontre est une reconnaissance des efforts déployés par le Royaume en matière de renforcement de la décentralisation et de la régionalisation », a déclaré à la MAP le président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), Mohamed Boudra. Outre l’organisation du Sommet Africités 2018, l’ordre du jour de cette 17ème session du Comité exécutif comprenait également l’adoption du budget 2018. Après leur réunion en Comité exécutif, les membres de CGLU Afrique prendront part au premier forum Afrique-Europe des gouvernements locaux et régionaux, lundi à Abidjan, en prélude au Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement, prévu les 29 et 30 novembre dans la métropole économique ivoirienne. Le Comité Exécutif de CGLU Afrique est l’instance chargée de la direction politique de CGLU Afrique entre les sessions de l’Assemblée générale de l’organisation. Il comprend 16 membres, dont 15 représentant à égalité chacune des 5 régions du continent (soit 3 élus locaux pour chaque région), auxquels s’ajoute la présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA).
MAP

M. Anis Birrou préside une rencontre avec les Rnistes MRE de France

Anis Birrou, coordonnateur de la région 13 « Région des Marocains du Monde »a présidé le 26 novembre en France à Argenteuil une rencontre d’information et de coordination avec les Rnistes MRE de France.

Moins de trois mois après sa création, la Section RNI France a constitué Onze Clubs Locaux couvrant ainsi Onze régions françaises sur treize faisant démonstration de l’intérêt particulier porté au projet RNI.

A cet effet,  la section RNI France s’est vue confier par le président du RNI M. Aziz Akhannouch l’organisation du congrès régional de la Région 13, qui aura lieu début février 2018 et auquel tous les représentants de la région 13 seront conviés.

Ce congrès verra la mise en place de l’organigramme de la région 13 ainsi que le lancement officiel de ses différentes instances.

M. Akhannouch : Le point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro, fruit d’une belle coopération entre le Maroc et la Côte d’Ivoire

Le point de débarquement de pêche Mohammed VI de Locodjro, inauguré lundi par SM le Roi Mohammed VI et le Président Alassane Ouattara, est le fruit d’une belle coopération entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, a souligné le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch. «C’est un projet d’amitié entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président de la République de Côte d’Ivoire», a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du point de débarquement, soulignant que ce point de débarquement, qui répond aux besoins de la communauté des pêcheurs dans la région, contribuera à la modernisation du circuit de production et de distribution des produits de la pêche artisanale. Ce projet aux composantes socio-économiques participera également à l’amélioration des conditions de travail et de vie des pêcheurs, de la qualité des produits de pêche commercialisés, outre l’organisation de cette filière dans le futur, a-t-il dit. Véritable pôle de développement socio-économique, le nouveau point de débarquement de Locodjro a été réalisé sur un terrain de 1,3 ha, avec une surface couverte de 2.100 m2, et consiste en la construction d’ouvrages de protection maritime et d’infrastructures dédiées aux pêcheurs artisans (un bâtiment administratif, un local pour la coopérative, une antenne médicale, une salle polyvalente, une garderie pour les enfants des femmes bénéficiaires). Ce projet a porté également sur l’aménagement d’une zone d’exploitation commerciale (halle au poisson, une chambre positive, une fabrique de glace, un local de stockage des caisses), et d’une zone d’activité (un atelier mécanique, un atelier de réparation des barques, une unité de fumage de poisson, un local de stockage de poisson fumé).
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