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Le Royaume du Maroc appelle à des actions intenses et pragmatiques contre la décision américaine au sujet d’Al Qods

Le Royaume du Maroc a appelé à entreprendre des actions intenses et pragmatiques pour faire face à la décision américaine au sujet d’Al Qods et recourir à tous les moyens diplomatiques et juridiques pour défendre la ville sainte. Intervenant lors de la réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères arabes, tenue samedi soir au Caire, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a appelé « à entreprendre des actions intenses et pragmatiques pour faire face à la décision américaine au sujet d’Al Qods et à recourir à tous les moyens diplomatiques et juridiques dont nous disposons pour défendre nos droits », ajoutant que la campagne honorable rejetant cette décision doit constituer un référentiel pour renforcer la solidarité et le soutien des droits légitimes du peuple palestinien. « Nos décisions doivent être à la hauteur du moment et du niveau de la colère et de la frustration provoquée par la décision auprès la Oumma arabe et islamique », a-t-il relevé, notant que « nous devons réagir avec responsabilité et ne pas prendre des décisions que nous ne pouvons pas appliquer pour préserver notre crédibilité ». Partant de cette logique, SM le Roi Mohammed VI, Président du comité Al Qods, a adressé un message au président américain Donald Trump dans lequel le Souverain a exprimé Sa préoccupation personnelle ainsi que la grande inquiétude ressentie par les Etats et les peuples arabes et musulmans suite à cette démarche, a rappelé M. Bourita, ajoutant que SM le Roi a adressé un deuxième message sur le même sujet au secrétaire général de l’ONU. Et d’ajouter que SM le Roi a eu aussi un entretien téléphonique avec le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, notant qu’à cette occasion, le Souverain a réitéré la solidarité forte et constante du Royaume avec le Peuple palestinien frère et exprimé sa réprobation vigoureuse de toute action de nature à compromettre le caractère multi-confessionnel de la Ville Sainte, ou altérer son statut juridique et politique. Le ministre a indiqué aussi que Sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, il a convoqué la chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat et les ambassadeurs de Russie, Chine, France et Royaume uni accrédités à Rabat, en tant que pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Rabat, expliquant qu’au cours de cette réunion, il a appelé ces pays à assumer pleinement leur responsabilité pour préserver le statut juridique et politique d’Al Qods et éviter tout ce qui est de nature à attiser les conflits et porter atteinte à la stabilité dans la région. « La situation est difficile et il est de notre devoir d’éviter les surenchères dans les déclarations ou de réagir avec démagogie », a-t-il insisté, relevant que la circonstance requiert de bien fixer les objectifs et de maitriser les moyens politiques et juridique à adopter. « Face à ces développements négatifs, exceptionnels et dangereux, nous sommes tenus aujourd’hui plus que jamais à assumer avec fermeté nos responsabilités et à mobiliser nos capacités de manière efficiente et pragmatique pour faire face à ce défi avec tous les moyens juridiques et diplomatiques possibles et défendre la ville sainte d’Al Qods et préserver son statut juridique et politique en tant que ville de paix ouverte aux fidèles des trois religions monothéistes », a dit M. Bourita. La Oumma arabe et islamique a toujours su se mobiliser à chaque fois que la mosquée Al Aqsa ou la ville d’Al-Qods sont menacées ou leur statut juridique fixé par les résolutions des Nations Unies est altéré, a tenu à préciser le ministre. Dans ce sens, il a rappelé la circonstance douloureuse ayant conduit à la création de l’organisation de la conférence islamique à Rabat le 25 septembre 1969 et les sommets arabes et d’autres congrès au cours desquels tout le monde s’est mobilisé pour le triomphe de la cause palestinienne juste et la protection de la ville sainte d’Al Qods. La réunion d’aujourd’hui se tient dans des circonstances dangereuses similaires, ce qui nécessite de poursuivre cette démarche noble pour que la ville d’Al Qods demeure berceau des religions célestes et symbole de coexistence entre les cultures, a fait remarquer M. Bourita. La décision américaine est un tournant dangereux dans le statut politique et juridique de cette ville sainte et une transgression rejetable des résultats des négociations de paix qui placent Al Qods au cœur des questions du statut définitif dans le cadre d’une solution à deux Etats, a-t-il mis en garde. Cette décision va à l’encontre des politiques des précédentes administrations américaines qui prenaient en compte la spécificité de la ville d’Al Qods, a-t-il rappelé, faisant savoir que cette décision donnera un autre prétexte aux autorités israéliennes pour aller de l’avant dans leur politique systématique de judaïsation de la ville sainte et d’oblitération de son cachet religieux et spirituel, ce qui sapera ce qui reste d’opportunité de paix et précipitera la région toute entière vers davantage de tension, de violence et d’extrémisme. « Si la communauté internationale, y compris les Etats Unis, est entièrement mobilisée pour éradiquer le terrorisme et si la communauté internationale reconnait que le retard dans la résolution de la cause palestinienne juste est parmi les raisons principales de tension dans la région arabe, comment peut-on altérer le statut juridique d’Al Qods qui est au centre de la cause palestinienne tout en sachant que tout atteinte à cette ville donnera un prétexte aux forces d’extrémisme et de terrorisme pour justifier leurs actes criminels », s’est-il interrogé. La réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères a examiné au siège du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes au Caire la décision américaine au sujet d’Al Qods. MAP

PLF 2018: Le gouvernement a interagi positivement avec les amendements apportés par les différents groupes parlementaires

Le gouvernement a interagi avec sérieux et objectivité avec les amendements apportés par les différents groupes et groupements de la Chambre des conseillers, aussi bien de la majorité que de l’opposition, concernant le Projet de Loi de Finances 2018 (PLF2018), a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid. En réponse aux interventions des différents groupes et groupements parlementaires lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers, M. Boussaid a fait savoir que sur un total de 188 amendements présentés, 134 ont été retirés et 41 retenus, notant que le total des amendements retenus par les deux Chambres s’élève à 118 (dont 77 retenus par la Chambre des représentants), ce qui reflète l’interaction du gouvernement avec le parlement. Ces amendements « profonds et fondamentaux » ont porté sur les entreprises recevant des dividendes de la part des Organismes de placement collectif immobilier et l’exonération de la TVA sur l’importation dont bénéficient les grands projets en partenariat avec l’Etat, a-t-il précisé. Selon le ministre, il s’agit également d’élaborer les conditions de l’exonération des coopératives et des associations de logement, de permettre aux débiteurs concernés par le recouvrement forcé de bénéficier d’une exonération sur les pénalités et les indemnités du retard de paiement, d’exonérer les médicaments de traitement de la méningite de la TVA sur importation. Et d’ajouter que la répartition équitable de la richesse consiste à doter chaque région du Maroc d’équipements sociaux de qualité aux niveaux de la santé, de l’éducation et de l’emploi, qui sont des secteurs prioritaires dans le PLF 2018. Il a également souligné l’importance d’un système éducatif de qualité qui garantit aux jeunes l’égalité des chances sur le marché du travail, notant que l’éducation est un pilier du développement durable. Concernant le modèle national de développement, le ministre a relevé que ce modèle fait face à des défis majeurs qui limitent la création de la richesse et l’intégration des différentes catégories sociales dans le cycle de développement notant que le PLF répond aux aspirations et aux besoins des citoyens en soutenant les secteurs sociaux. M. Boussaid a, par ailleurs, salué les efforts du gouvernement concernant les postes financiers et les budgets alloués aux secteurs sociaux notamment à l’éducation rappelant que le PLF inclut des mesures pénales à l’encontre des entrepreneurs afin de favoriser la création d’emploi chez les entreprises. Le ministre a fait observer que le PLF est en mesure de faire face aux problèmes des secteurs sociaux et vise à promouvoir l’investissement privé et à encourager l’entrepreneuriat, avant de conclure que le PLF 2018 est le fruit de rapports scientifiques réalisés par des spécialistes. MAP

M. Akhannouch : La mise à niveau de l’enseignement et de la santé est une « nécessité »

L’enseignement et la santé figurent à la tête des questions auxquelles le Rassemblement national des indépendants (RNI) accorde la priorité, a indiqué dimanche à Errachidia le président du RNI, Aziz Akhannouch, soulignant la nécessité d’une mise à niveau et d’une amélioration dans la gestion de ces deux secteurs en vue de répondre aux aspirations des citoyens. La conjoncture actuelle requiert la mise à niveau de l’enseignement et de la santé qui constituent des secteurs prioritaires pour le parti de la colombe, a affirmé M. Akhannouch à l’ouverture du Congrès régional du RNI à Drâa-Tafilalet. Pour la problématique de l’emploi, a-t-il enchainé, la solution passe par la promotion de l’investissement et l’appui à l’initiative privée, estimant que l’emploi « est la clé de la dignité ». M. Akhannouch a appelé dans ce sens à libérer les énergies dans la perspective de réaliser le développement escompté. Le débat sur la question de la social-démocratie exige de garder toujours présent à l’esprit cette « conjoncture importante » qui requiert un appui fort aux porteurs de projets dans divers domaines économiques et davantage de soutien aux entreprises à travers des mesures palpables pour « transcender les entraves », a-t-il dit, faisant observer que le secteur privé doit jouer pleinement son rôle de générateur d’emplois surtout dans les zones oasiennes et de montagne. L’objectif du congrès régional qu’abrite la ville d’Errachidia est de recueillir la position des congressistes sur nombre de questions importantes relatives notamment aux textes régissant le parti et aussi d‘être à l’écoute des militants dans la région qui était « le fief du RNI », affirmant que la stratégie actuelle vise à faire du parti la première formation politique sur le territoire de Drâa-Tafilalet. M. Akhannouch a rappelé dans ce cadre que les congrès régionaux du parti à travers le Royaume offre l’occasion pour ouvrir un débat sérieux, constructif et élargi afin de tracer les contours du positionnement politique du RNI, d’ouvrir le débat sur son identité et son orientation dans le cadre du nouveau pacte social du parti inspiré de la référence sociale-démocrate, notant que les travaux du congrès régional tenu à Errachidia seront axés sur ces questions et sur les perspectives du développement de Drâa-Tafilalet. A cet effet, il a appelé les militants du parti à une forte adhésion à la dynamique de renouvellement et de restructuration enclenchée par le RNI. Ce congrès régional s’est déroulé en présence notamment du coordinateur régional du RNI, Said Chbaatou, en plus des membres du bureau politique du parti de la colombe.

M. Aujjar : La finance participative consolidera la place du Royaume en tant que hub financier régional et continental

L’introduction des banques participatives dans le système bancaire marocain consolidera la place du Royaume en tant que hub financier régional et continental et intermédiaire entre les investisseurs européens, arabes et africains, a souligné, vendredi à Casablanca, Mohamed Aujjar, ministre de la Justice. Fort de sa position géostratégique et sa forte présence en Afrique, le Maroc a franchi une nouvelle étape avec le démarrage effectif des banques participatives qui a permis d’étoffer l’offre de financement, dynamiser la demande et promouvoir l’investissement, a dit le ministre qui intervenait lors d’une conférence scientifique sur « Finance participative et secteur de l’immobilier : réalités et perspectives ». Les banques participatives sont opérationnelles aujourd’hui dans plus de 60 pays autour du monde, a fait observer M. Aujjar, relevant que ce nouveau mode de financement permettra, sans aucun doute, d’attirer des investissements directs étrangers. Selon le ministre, ces banques contribueront à faciliter l’accès aux services bancaires en offrant des solutions d’épargne et de financement adaptés aux besoins spécifiques des ménages et des PME. Par ailleurs, il a fait remarquer que le secteur de l’immobilier, en s’appuyant sur des politiques publiques ciblées et accompagnées par le système bancaire, a eu un impact direct sur la croissance économique et génère des effets significatifs sur l’économie nationale, mettant l’accent sur le rôe primordial des notaires en tant que garants de la conformité des opérations de financement. De son côté, le président de l’Ordre national des notaires, Abdellatif Yagou, a souligné que le secteur de l’immobilier constitue un vrai moteur de l’économie marocaine malgré sa diversité sectorielle. Il a, en outre, averti que ce secteur stratégique se heurte à de nombreux obstacles qui ralentissent son développement, notamment les modes de financement, soulignant dans ce cadre la nécessité de s’orienter vers un mode de financement flexible à même d’être utilisé pour un large éventail de financements immobiliers. Les banques participatives ont introduit ce nouveau mode de financement dans le paysage bancaire marocain, a-t-il noté, faisant valoir que la finance participative permettra à une grande partie de la population de renoncer aux prêts portants intérêts. La majorité des interventions des participants à cette conférence a ciblé le rôle que pourrait jouer la finance participative dans la promotion de l’activité immobilière afin de démontrer la valeur ajoutée des banques participatives au marché marocain. Organisée par le Conseil national de l’Ordre des notaires en collaboration avec Umnia Bank et l’hebdomadaire économique « La Vie éco », cette conférence a été marquée par la participation d’un parterre de notaires, de juristes et des experts économiques et financiers. Peu avant le début de cette rencontre scientifique, une cérémonie a été organisée pour la remise des diplômes aux 120 nouveaux notaires de la promotion 2016 en présence de leurs familles et membres du Conseil national de l’Ordre des notaires. Au début de cette cérémonie, le ministre de la Justice a félicité les lauréats de cette promotion en remerciant l’ensemble des acteurs qui ont contribué à sa réussite. Il a, par ailleurs appelé les lauréats à se doter de valeurs morales et de qualités humaines afin d’accomplir leurs missions et contribuer au développement de la société. MAP

Réunion d’urgence au Caire des ministres arabes des AE pour examiner la décision américaine au sujet d’Al Qods

Le Conseil de la Ligue des Etats arabes, au niveau des ministres des Affaires étrangères, tiendra, samedi soir au Caire, une réunion d’urgence, consacrée à l’examen de l’action arabe au sujet de la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade US en Israël vers la ville occupée. Les ministres des Affaires étrangères arabes se pencheront, lors de cette réunion, qui se tient à la demande de la Palestine et de la Jordanie avec le soutien du Maroc, sur l’élaboration d’une formule encadrant l’action arabe au niveau international, afin d’exprimer le rejet et la condamnation de la décision de l’administration US et la cristallisation d’une position internationale rejetant cette décision, tout en veillant à ce que le statut juridique de la ville sainte ne soit pas atteint, outre l’immunisation de l’action arabe commune vis-à-vis de cette décision. Peu avant, sera tenue une réunion d’urgence de la commission de l’initiative arabe de paix, au niveau des ministres des Affaires étrangères des pays membres, à savoir la Jordanie (Président), le Maroc, l’Egypte, le Bahreïn, la Tunisie, l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Soudan, l’Irak, la Palestine, le Qatar, le Liban, le Yémen, outre le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. A la veille de cette réunion, le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Abdoul-Geith, a dit dans des déclarations à la presse « ne pas comprendre les raisons qui ont poussé l’administration US à s’impliquer dans la provocation des sentiments de 360 millions citoyens arabes et d’un milliard et demi de musulmans juste pour faire plaisir à Israël ». « Cette démarche est contraire aux résolutions du Conseil de sécurité, au droit international qui ne reconnait pas la souveraineté d’Israël sur la ville d’Al Qods, et catégoriquement rejetée par le monde arabe et représente un coup dur aux relations arabo-américaines et au rôle des Etats-Unis en tant que médiateur entre Palestiniens et Israéliens, de même qu’elle est de nature à entamer la confiance des parties arabes en la neutralité des Washington », a-t-il souligné. De son côté, le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, pour les questions de la Palestine et des territoires occupés, Saad Abou Ali, a indiqué que les ministres arabes des Affaires étrangères décideront, lors de cette réunion, de la nature et de la forme des mesures à prendre. « Al Qods est une ligne rouge, donc toutes options sont possibles », a-t-il dit. La réunion des ministres arabes des Affaires étrangères intervient dans le sillage d’une vague de condamnations aux niveaux arabe, international et des organisations régionales et internationales rejetant et s’indignant de la décision américaine, outre des manifestations populaires dans différentes régions. Elle se tient également au lendemain d’une réunion d’urgence tenue par le Conseil de sécurité (CS) de l’ONU, vendredi, au cours de laquelle il a examiné la question d’Al Qods, à la demande de huit pays membres. La réunion du CS a été marquée par une grande condamnation internationale de la décision américaine de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israël, dans la mesure où plusieurs Etats, dont la Grande Bretagne, allié traditionnel des USA, ont fait part de leur désapprobation de la décision des Etats-Unis. Pour sa part la France a estimé que la décision du président américain est contraire au droit international. La Russie a fait part de son rejet de cette décision US unilatérale sur Al Qods, notant qu’elle est contraire à la positon de la communauté internationale et ne contribue pas aux efforts de relance des négociations entre palestiniens et israéliens . La décision américaine a engendré également des réactions arabes et islamiques rejetant la reconnaissance d’Al Qods comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade US à la ville sainte. Dans ce sens, SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a exprimé dans un message adressé au Président américain Donald Trump Sa préoccupation personnelle ainsi que la grande inquiétude ressentie par les Etats et les peuples arabes et musulmans au sujet de la décision de l’administration américaine de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade des Etats-Unis. Le Souverain a attiré l’attention sur les spécificités religieuses uniques de la ville d’Al-Qods, son identité historique séculaire et sa grande symbolique politique en tant que terre de cohabitation et un symbole de coexistence et de tolérance pour tous. SM le Roi a souligné également dans un message au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies M. Antonio Guterres que toute atteinte au statut juridique et historique reconnu d’Al Qods, risque de renvoyer la question dans l’imbroglio des conflits religieux et confessionnels, et entamer les efforts internationaux visant à créer les conditions propices à la relance des pourparlers de paix. Elle risque également d’attiser la tension, hypothéquer les chances de paix et accentuer la violence et l’extrémisme. « La question d’Al-Qods, autant elle est la cause des Palestiniens du fait qu’elle fait partie de leurs terres spoliées, autant elle est la cause de la Oumma arabe et islamique, car Al-Qods abrite la Mosquée Al Aqsa bénie, la première des deux Qibla et troisième Lieu saint de l’Islam. Elle est aussi une cause juste pour toutes les forces éprises de paix, eu égard à l’importance de cette ville sainte et sa symbolique en tant que lieu de tolérance et de coexistence entre les différentes religions », a poursuit SM le Roi. M. Guterres a souligné qu’Al Qods est une question qui relève du « statut final », qui doit être résolue à travers des négociations directes. MAP

Bahija Simou décorée des insignes d’officier de la Légion d’honneur de la République française

Rabat, 07/12/2017 (MAP) – La directrice des Archives Royales, Bahija Simou a été décorée, jeudi soir à Rabat, des insignes d’officier de la Légion d’honneur de la République française, en reconnaissance de son œuvre en faveur de la mémoire nationale marocaine, qui intéresse l’ensemble de l’humanité, et de l’amitié entre le Maroc et la France. Cette décoration a été remise à Mme Simou, par l’ambassadeur de la France à Rabat, Jean-François Girault, au nom du président de la République française. Lors d’une allocution de circonstance, M. Girault s’est dit honoré de remettre les insignes d’officier de la Légion d’honneur à la directrice des Archives Royales, la qualifiant de « gardienne de la mémoire nationale marocaine », de « militante de l’amitié entre le Maroc et la France » et de « protectrice d’un très riche patrimoine qui, au-delà du Maroc, intéresse l’ensemble de l’humanité ». « Historienne, passionnée par la question des archives, elle a donné une impulsion nouvelle à cette institution essentielle qui collecte, classe et communique les documents sur l’histoire de l’État marocain et sur les relations diplomatiques avec les pays étrangers », a souligné le diplomate français. Il a, dans ce sens, noté que Mme Simou « dirige avec talent ce conservatoire de la mémoire du Royaume, dépositaire d’un fonds documentaire exceptionnel, composé notamment de véritables œuvres d’art, comme les Bayaa, ces serments d’allégeance des différentes tribus ou régions », ajoutant qu’elle a sous son autorité de précieux documents qui témoignent du temps long de l’histoire marocaine, qui sont restaurés, archivés et mis à dispositions des chercheurs ou des conservateurs, permettant la réalisation d’ouvrages ou d’expositions d’une grande valeur scientifique et politique. M. Girault a également évoqué son engagement en faveur d’un Islam tolérant et « contre l’importation de certaines conceptions religieuses étrangères à l’authentique tradition du Maroc. Il a, en outre, mis l’accent sur la relation entre le Royaume et la France, qui occupe une part importante de la carrière de Mme Simou et à laquelle elle a apporté une contribution éminente, faisant observer qu’elle a travaillé étroitement avec la communauté des historiens français et qu’elle a noué une relation privilégiée avec de grandes institutions françaises, telles que les archives diplomatiques, les archives nationales, la bibliothèque nationale de France, l’Institut du monde arabe, ou encore le musée du Louvre. Ainsi, il a rappelé qu’en 2015 et 2016, Mme Simou a dirigé la publication de deux ouvrages fondamentaux qui retracent les relations entre le Maroc et la France depuis le 13-ème siècle. Dans ce cadre, l’ambassadeur de la France à Rabat a souligné que Mme Simou est l’auteur de plusieurs publications sur les relations historiques unissant le Maroc et la France et a été à l’origine de nombreuses expositions qui ont marqué le partenariat d’exception maroco-français, citant la récente exposition sur « Les splendeurs de l’écriture au Maroc », inaugurée par SAR la Princesse Lalla Meryem et le président de la République française et qui fait, notamment, découvrir un très ancien Coran, une Thora sur parchemin et un magnifique Évangile en arabe. Pour sa part, Mme Simou s’est dite fière et émue pour cette distinction, soulignant que depuis le 13-ème siècle, le Maroc et la France ont su écrire une histoire partagée très riche en échanges diplomatiques, culturels et commerciaux, une histoire jalonnée d’évènements exceptionnels, qui fait apparaitre le Maroc en tant que porteur de valeurs universelles de paix, de liberté et de démocratie, par-delà les différences de langue, de culture ou de religion. Elle a également fait savoir que tous ces travaux s’inscrivent parfaitement dans la philosophie de SM le Roi Mohammed VI qui, depuis son accession au Trône, n’a épargné aucun effort pour consolider davantage cette tendance et pour renforcer les liens historiques qui unissent le Maroc et la France. Sa Majesté n’a cessé d’exprimer son grand intérêt pour l’échange culturel, mettant la culture au centre de sa réflexion en tant que moyen le plus efficace pour éloigner les diverses menaces et un facteur essentiel pour préserver les générations futures de tout égarement, a-t-elle affirmé, mettant en exergue le soutien indéfectible et l’intérêt particulier du Souverain pour la recherche scientifique. Mme Simou a poursuivi ses études d’histoire à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Fès. Elle a, par la suite, obtenu un diplôme d’études approfondies à l’université de Franche-Comté, à Besançon, puis un doctorat en histoire à la Sorbonne (Paris) sur les réformes militaires au Maroc de 1844 à 1912. Quelques années plus tard, elle a obtenu un doctorat d’État à l’Université Mohammed V de Rabat. Elle a également mené une brillante carrière universitaire, au niveau de l’enseignement, qui l’a amenée en 2002 au poste de professeur d’histoire contemporaine à la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université Mohammed V. Elle est une éminente spécialiste de l’histoire militaire du Maroc, en particulier de l’histoire militaire du 19-ème siècle et des années qui ont précédé le protectorat. Sur ce sujet, elle a publié des livres et des articles, mais aussi assisté à de nombreux colloques nationaux et internationaux.

Lutte antiterroriste: Washington salue le “leadership” régional du Maroc et au sein du GCTF

Les Etats-Unis, par la voix de l’ambassadeur itinérant et coordinateur de la lutte anti-terroriste au Département d’Etat, Nathan A. Sales, ont salué “le leadership” du Maroc en sa qualité de co-Président du Forum mondial de Lutte contre le terrorisme (GCTF) et dans le cadre des efforts déployés aux plans national et régional en vue de barrer la route aux idéologies radicales et à l’extrémisme violent. “Le Maroc (…) est un leader régional (en matière de lutte anti-terroriste) de par les initiatives multilatérales dont il fait partie” à ce sujet, notamment au sein GCTF et au niveau de la sous-région, a affirmé mercredi le haut responsable américain lors d’un hearing devant la sous-commission sénatoriale des affaires étrangères en charge du Proche-Orient, de l’Asie du sud, de l’Asie centrale et de la lutte antiterroriste. Nathan Sales a souligné lors de cette rencontre, tenue sous le thème :”Au delà de l’Etat islamique: la lutte antiterroriste, la radicalisation et la promotion de la stabilité en Afrique du nord”, que “les Etats-Unis saluent le soutien et le leadership du Maroc en tant que notre co-président des initiatives du GCTF relatives au traitement des extrémistes violents locaux”, annonçant, dans ce cadre, que durant l’année prochaine, une série d’ateliers régionaux s’attelleront à identifier des programmes de détection innovants afin de mieux appréhender ce phénomène. Rappelons que le Maroc et les Pays-Bas avaient été reconduits à la présidence du Forum mondial de Lutte contre le terrorisme (GCTF) pour un nouveau mandat de deux ans, à l’occasion de la 8è réunion ministérielle de cette instance, le 20 septembre dernier à New York. “Le mandat actuel arrivant à échéance à la fin de 2017, les Etats membres ont demandé au Maroc et aux Pays-Bas de continuer de présider cette importante structure jusqu’en 2020”, avait déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui co-présidait cette réunion avec son homologue néerlandais, Bert Koenders. “Le plébiscite pour reconduire le Maroc à la tête de cette instance est un témoignage éloquent de la confiance que la communauté internationale porte à l’approche marocaine, développée conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour lutter contre le terrorisme”, s’était félicité M. Bourita. Cette décision constitue également “une reconnaissance de la contribution précieuse et souvent décisive du Maroc dans la lutte antiterroriste”, avait-il ajouté. Au cours de cette réunion, les pays membres ont adopté les Recommandations de Zurich-Londres sur la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme en ligne et le Mémorandum d’Antalya sur la protection des cibles civiles dans le contexte de la lutte contre le terrorisme. Parmi les décisions de cette réunion figure aussi le lancement d’une série d’initiatives dans le cadre du GCTF, dont une initiative relative au traitement des extrémistes violents locaux, dont le pilotage est assuré par le Maroc et les Etats-Unis.
MAP

Les structures de gouvernance de l’INDH, un modèle de bonnes pratiques qui a favorisé la réussite de ses programmes

Les structures de gouvernance de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2005, constituent un modèle de bonnes pratiques qui a joué un rôle essentiel dans la réussite de ses programmes et l’accomplissement de ses objectifs, souligne un rapport d’évaluation du programme d’appui de l’Union européenne (UE) à la 2ème phase de cette initiative, présenté vendredi à Rabat.

L’évaluation de ce programme d’appui, dont les grandes lignes ont été déclinées lors d’une cérémonie présidée par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, met l’accent sur la triple pertinence de l’INDH en ce qui concerne les objectifs qui sont parfaitement adaptés aux besoins et priorités nationales, les critères de sélection des projets à fort impact et le ciblage au niveau de tout le territoire national.

La forte efficacité de ce programme Royal est attestée par la réalisation de 44.477 projets, 12.777 actions, 8.800 activités génératrices de revenu (AGR) ayant bénéficié à plus de 10 millions de bénéficiaires avec un budget avoisinant les 40 milliards de dirhams, relève le document, élaboré par un cabinet international mandaté par la délégation de l’UE au Maroc, assurant que cette initiative a permis de renforcer les capacités des organes de gouvernance, des associations et des coopératives.

L’humanisation et l’amélioration des services de santé, la réhabilitation et la rénovation des centres de santé, la promotion efficace de la scolarisation des filles et garçons et l’amélioration de la qualité et des résultats scolaires sont, entre autres, les principaux objectifs atteints par l’INDH en termes d’efficacité, selon le rapport qui met en avant l’adoption de pratiques productives innovantes, plus performantes et plus rentables, notamment dans les domaines agricole, d’approvisionnement en eau potable et de désenclavement.

Selon les conclusions de cette évaluation menée dans les provinces de Meknès, Béni Mellal et Al Haouz, l’INDH accorde également un intérêt tout particulier à l’implication des jeunes et des femmes dans ce vaste programme social, précisant que 1/3 des formations initiées par l’INDH a fait bénéficier des femmes, ce qui a impacté positivement leur participation dans les organes de gouvernance (de 7% en 2007 à 21% en 2014).

Quant aux jeunes, l’initiative appuyé seulement au titre de l’exercice 2015 pas moins de 581 projets et actions socioculturelles et sportives ciblant 188.870 bénéficiaires, rapporte le document, ajoutant que l’efficience de l’INDH a permis également de créer des synergies entre les différents intervenants et partenaires, mais aussi de renforcer les capacités de gouvernance des communes et du tissu associatif dans le cadre d’une chaîne de valeurs « avec plus de rigueur, de cohérence, de légitimité et de pérennité ».

En se basant sur 5 critères se rapportant à la pertinence, à l’efficacité, à l’efficience, à l’impact, et à la pérennité, le document fait ressortir le bien-être, l’enthousiasme, la forte satisfaction, la dignité, la fierté et le soulagement fortement perceptible chez les populations bénéficiaires de ce programme.

Il met l’accent sur les impacts positifs de l’INDH, notamment l’accès au marché et commercialisation de produits, l’ouverture de routes et pistes qui a permis une amélioration du niveau de vie des agriculteurs, l’adduction d’eau portable qui a contribué à l’amélioration des conditions sanitaires et à la baisse de l’abandon scolaire, la participation de la femme qui lui a permis l’autonomisation, la confiance et la responsabilité ainsi que la promotion de la situation des jeunes à travers le cadrage social et les pratiques sportives.

En ce qui concerne le volet de la pérennité, le rapport d’évaluation met en avant la planification ascendante et participative adaptée aux besoins et caractéristiques des bénéficiaires et l’opérationnalisation des partenaires, ce qui a contribué à asseoir un esprit de dialogue constructif, une répartition claire des rôles et des relations pérennes entre autorités publiques, associations et population rurale.

Le rapport d’évaluation recommande l’appui à la formation professionnelle par apprentissage au niveau local, la sensibilisation aux valeurs et principes de l’INDH, la facilitation de la collecte de données et la mise en place de planification stratégique des activités génératrices de revenu et d’une stratégie Marketing des AGR.

La cérémonie de présentation de ce rapport a été marquée par la présence notamment du chef de coopération à la délégation de l’UE au Maroc, Philip Mikos, de partenaires nationaux, de bailleurs de fonds internationaux, ainsi que de représentants de plusieurs associations bénéficiant de ce programme.

MAP

BTP : Le Maroc, le pays le plus attractif du continent africain en 2017

Le Maroc est le pays le plus attractif du continent africain en 2017 grâce à sa stabilité politique et ses progrès économiques remarquables, selon une étude récente de l’Observatoire Intermat du BTP dont les résultats ont été présentés en avant-première, mercredi à Casablanca. Le Royaume affiche un taux de croissance de 5% prévu jusqu’en 2030, affirme l’étude de l’observatoire français, présentée par Laura Sanchez, directrice communication du Salon intermat, et Khalid Idrissi Kaitaouni, directeur du Pôle Adhésions et développement des services à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) lors d’une conférence dédiée à la présentation du Salon international de la construction et des infrastructures, prévu du 23 au 28 avril 2018 à Paris avec la participation du Maroc. Plus de 15 villes nouvelles sont en construction d’ici 2035 avec un besoin croissant en équipements de construction, souligne l’analyse qui cite que le Plan Maroc Rail et le Plan Tramways sont les masters plans qui permettront au Royaume de promouvoir la mobilité durable et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation de l’énergie. S’agissant du secteur du bâtiment, l’étude précise que plusieurs projets d’investissement sont programmés à l’horizon 2035 pour une enveloppe de plus de 14,6 milliards d’euro, notant que ces projets faciliteront l’accès au logement et la réalisation de l’efficacité énergétique. Pour le secteur portuaire, l’étude démontre que la stratégie nationale 2030 du Royaume permettra la valorisation des infrastructures de connexion et l’intégration des objectifs environnementaux et urbains. Par ailleurs, l’étude établit une liste des principaux projets de construction à haute valeur ajoutée, citant principalement le projet titanesque Cité Mohammed VI Tanger Tech qui mobilise un investissement initial de 1 milliard de dollars et de 10 milliards de dollars dans dix ans, et le chantier de la ligne LGV Tanger- Casablanca qui a nécessité un investissement de plus de 1 milliard d’euros, ainsi que le méga projet Nador West Med (Nador Med), le futur port marocain de transbordement pétrolier. L’enquête de l’Observatoire Intermat du BTP, menée dans 12 pays à fort potentiel, avec un focus sur les marchés ivoirien, kényan et marocain, comprend une analyse quantitative et qualitative des données géographiques des pays ciblés, des indicateurs macroéconomiques, des données commerciales, une analyse de la croissance économique à court et moyen terme, les plans d’investissement ainsi que le degré d’innovation et besoins en équipements et matériels. Les pays ciblés par l’étude sont ceux en lien avec le Salon Intermat, à savoir la France, l’Allemagne, la Belgique, le Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Algérie, le Qatar et les Emirats arabes unis. Cette rencontre, co-organisée par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) sous le thème « Construction et infrastructures : marchés et perspectives de croissance en Afrique », a été marquée par la participation d’une pléiade d’hommes d’affaires marocains et français, des dirigeants d’entreprises, des analystes ainsi que des chercheurs et étudiants.
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Inauguration de l’Unité de Coordination Régionale de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification pour l’Afrique au Maroc

Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, M. Aziz Akhannouch, et la Secrétaire Exécutive de la Convention des Nations Unies pour la Lutte Contre la Désertification (CNULCD), Mme Monique Barbut ont procédé, jeudi 7 décembre 2017 en présence des ambassadeurs des pays africains accrédités au Maroc, à l’inauguration de l’Unité de Coordination Régionale (UCR) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification pour l’Afrique au Maroc. L’hébergement de cette Unité onusienne au Maroc dénote de la confiance qui lui a été accordée aussi bien par les pays africains, que par l’Organisation des Nations, et vient couronner un processus engagé depuis 2015, l’année où le Maroc avait soumis son offre pour accueillir de cette Unité.   Une unité adaptée au contexte africain L’unité de coordination régionale pour l’Afrique, aura pour principale mission la promotion et le renforcement de la coopération régionale afin d’accélérer la mise en œuvre des programmes de la lutte contre la désertification et la gestion durable des terres au niveau du continent africain connu par sa vulnérabilité très marquée.   Cette unité permettra aux pays africains de prendre des positions communes et de mettre en œuvre des programmes appropriés au contexte régional. Elle servira également de plateforme appropriée permettant de catalyser les efforts, de capitaliser sur les expériences des uns et des autres et de répondre de façon adéquate aux enjeux liés à la désertification en Afrique, notamment à travers la mobilisation de l’ensemble des parties prenantes. Avec cette nouvelle structure onusienne basée au Maroc, la CNULCD comptera désormais cinq Unités de Coordination Régionale pour mettre en œuvre une approche régionale coordonnée à la fois pour lutter contre la désertification et la sécheresse de manière efficace et pour mobiliser tous les acteurs concernés. Les quatre unités de coordination régionale de la CNULCD sont basées en Thaïlande pour la région d’Asie, au Chili pour la région d’Amérique latine et Caraïbes, en Turquie pour la région de la Méditerranée septentrionale et à Bonn en Allemagne au niveau du Secrétariat de la Convention des Nations Unies pour la Lutte Contre la Désertification pour les pays d’Europe centrale et orientale. En outre, et en vue de rendre l’UCR-Afrique opérante début 2018, cette cérémonie a été marquée par la signature de l’Accord complémentaire à l’Accord de Siège qui comprend les dispositions opérationnelles, notamment, la mise à disposition des ressources humaines et financière requises.   La lutte contre la désertification en Afrique, une priorité pour le Maroc De surcroît, le Maroc qui érige depuis des années la coopération étroite avec des pays de l’Afrique en priorité stratégique, mettra en place les conditions nécessaires et fournira les services de soutien indispensables pour l’accomplissement de la mission dévouée à l’UCR-Afrique. Il est à rappeler que dans le cadre du renforcement des programmes d’action de la convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertifications (CNULCD), et de la capitalisation des expériences réussies qui répondent aux besoins spécifiques du continent africain, le Royaume du Maroc et l’Organisation des Nations Unies, représentée par le Secrétariat Exécutif de la CNULCD, ont signé en Juillet 2017 l’Accord de Siège pour l’hébergement de l’Unité de Coordination Régionale de la CNULCD pour l’Afrique au Maroc (Rabat).

L’ONU est reconnaissante pour la « contribution continue » du Maroc aux opérations de maintien de la paix

L’organisation des Nations-Unies est reconnaissante pour la « contribution continue » du Maroc aux opérations onusiennes de maintien de la paix et l’engagement du Royaume à contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité internationales, notamment en Afrique. « Nous sommes reconnaissants envers le Maroc pour sa contribution continue au maintien de la paix de l’ONU et son engagement à contribuer au maintien de la paix et de la sécurité », a souligné le porte-parole du Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Nick Birnback, dans un entretien à la MAP. Le Maroc est un « partenaire essentiel » dans l’ensemble du maintien de la paix des Nations-Unies, a estimé le responsable onusien, notant que le Royaume se classe au 14ème rang parmi les pays contributeurs de troupes et de police, avec un total de 1.610 militaires, policiers et civils affectés aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. « Une majorité de Casques bleus marocains sont déployés dans nos missions en République démocratique du Congo et en République centrafricaine, où ils opèrent dans des environnements complexes et aident à protéger les civils, ce qui est l’une des principales tâches des Casques bleus sur le terrain », a expliqué M. Birnback. Il a ainsi tenu à rendre hommage aux Casques bleus marocains qui ont perdu la vie « au service de la paix dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans le monde, et nous sommes reconnaissants envers le Maroc pour sa contribution continue » aux opérations onusiennes. Cette contribution et les sacrifices consentis par les Casques bleus marocains ont été, en effet, reconnus et salués personnellement par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion d’une visite en République Centrafricaine en octobre dernier. Le chef de l’ONU avait ainsi rendu hommage aux Casques bleus marocains tués au début de l’année dans l’exercice de leur noble mission de maintien de la paix et de protection de la population locale en Centrafrique. « J’ai eu l’occasion de m’adresser à Sa Majesté le Roi du Maroc et de lui transmettre mes condoléances au peuple marocain, et je veux le faire ici d’une façon directe à tous les collègues et soldats héroïques qui sont tombés pour la défense de la paix », avait dit M. Guterres à l’adresse des Casques bleus présents sur place. « Vous faites un travail d’un courage extraordinaire. Vous êtes en train de protéger des civils dans une situation où le maintien de la paix se fait sans que la paix existe vraiment. Et vous le faites avec un sacrifice et [un dévouement] absolument extraordinaires », avait-il affirmé. A cet égard, le porte-parole du Département des opérations de maintien de la paix a fait remarquer que le contingent marocain en République centrafricaine est déployé « dans les zones parmi les plus difficiles du pays » et est à présent dans le sud-est de la RCA, à savoir Bangassou, Zémio, Rafai et Obo. Ce déploiement, a expliqué M. Birnback, est une réponse à la violence, notamment communautaire, qui sévit dans la région et permet de combler partiellement le vide créé par le départ cette année des forces ougandaises et américaines chargées de la question de la LRA (« Armée de résistance du Seigneur »). Et de souligner que l’engagement des Casques bleus marocains en République centrafricaine participe de l’effort global de la mission onusienne (MINUSCA) pour la paix et la sécurité dans le pays au service des populations locales. Evoquant, par ailleurs, la décision unanime le mois dernier du Conseil de sécurité d’autoriser une augmentation de 900 soldats des troupes de la MINUSCA, le porte-parole a noté qu’il s’agit d’un « signe fort de la reconnaissance par le Conseil de la difficile situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut en République centrafricaine et de son soutien constant au peuple centrafricain et à la MINUSCA pendant cette période ». Cette augmentation améliorera la flexibilité et la mobilité de la Mission pour mettre en œuvre son mandat, et en particulier pour protéger les civils, a-t-il dit. Selon lui, tout en autorisant l’augmentation des effectifs, certains membres du Conseil ont souligné la nécessité pour la MINUSCA de continuer à optimiser ses performances et de se concentrer sur la qualité des troupes. « Il est maintenant essentiel que la MINUSCA se concentre sur ses priorités fondamentales, à savoir améliorer la sécurité et la situation humanitaire, protéger les civils et créer un environnement propice à l’avancement du processus de paix », a estimé M. Birnback. « Cependant, nous devons tenir compte du fait que, dans un pays de la taille de la France et de la Belgique réunies, une solution militaire ne sera pas la solution ultime. C’est pourquoi il est essentiel que le processus de paix, notamment dans le cadre de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation, soutenue par les Nations unies, aboutisse sur des résultats concrets », a-t-il conclu.
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Décision des USA de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël : M. Bourita convoque la chargée d’affaires de l’ambassade US à Rabat et les ambassadeurs de Russie, de Chine, de France et du Royaume uni

Suite à la décision des Etats-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israel et d’y transférer son ambassade, et sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Amir Al Mouminine et président du Comité Al Qods, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, a convoqué, mercredi, la chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, Mme Stephanie Miley et les ambassadeurs de Russie, Chine, France et Royaume uni accrédités à Rabat, en tant que pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Rabat, M. Jamal Choubki, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Au cours de cette réunion, M. Bourita a remis officiellement à la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis le message écrit adressé par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, à son Excellence le président Donald Trump, et dans lequel le Souverain, que Dieu Le préserve, exprime Sa profonde préoccupation au sujet de la décision que compte prendre l’administration américaine, insistant sur la centralité de la question d’ Al-Qods, le refus de toute atteinte à son statut juridique et politique et la nécessité de respecter sa symbolique religieuse et de préserver son identité civilisationnelle ancestral, souligne le communiqué. Le ministre a rappelé les initiatives et les contacts intenses entrepris par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, depuis l’annonce de l’intention des Etats-Unis de reconnaître Al Qods comme capitale d’Israel et de transférer son ambassade à cette ville sainte, ajoute le communiqué, précisant qu’après avoir informé les ambassadeurs du message royal adressé au Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Gueterres, M. Bourita a appeler les pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à assumer pleinement leur responsabilité pour préserver le statut juridique et politique d’Al Qods et éviter tout ce qui est de nature à attiser les conflits et porter atteinte à la stabilité dans la région. Le ministre a réaffirmé, en conclusion, le soutien constant et l’entière solidarité du Royaume du Maroc envers le peuple palestinien pour qu’il puisse recouvrer ses droits légitimes, en premier lieu le droit d’établir son Etat indépendant avec Al Qods Est comme capitale, ajoutant que conformément aux Hautes orientations directes de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et dans le cadre de la coordination permanente du Souverain avec le président de l’Autorité palestinienne, son Excellence Mahmoud Abbas, le Royaume du Maroc suivra attentivement, en concertation avec la partie palestinienne et les autres parties arabe, islamique et internationale, les développements de la situation.
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