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Le Sommet du Climat à Paris One Planet Summit soutien l’Initiative Triple A

Le Programme de développement « Al Hoceima, Manarat Al Moutawassit » avance dans « les délais actés »

Le programme de développement territorial, « Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit », que SM le Roi Mohammed VI a lancé en 2015, « avance dans les délais actés », a affirmé, mercredi à Rabat, Farid Chourak, gouverneur de la province d’Al Hoceima. Intervenant lors d’une réunion consacrée à l’examen de l’état d’avancement de ce programme de développement (2015-2019), et qui s’est tenue sous la présidence du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, M. Chourak a précisé que ce chantier d’envergure vise notamment le renforcement des infrastructures dans la région, la promotion de l’environnement social et la gestion des risques, la mise à niveau territoriale et le développement de l’espace culturel. Evoquant le secteur de la santé, le gouverneur a indiqué que 35 projets y sont consacrés dont 21 ont été achevés, 13 sont en cours d’exécution et un (1) non encore entamé, ajoutant que le montant dédié à ces infrastructures est estimé à 462,60 millions de dirhams (MDH). S’agissant du volet social, M. Chourak relève que 16 projets (41,29 MDH) sont prévus dont un a été déjà achevé, 13 sont en cours de mise en œuvre, alors que les travaux n’ont pas encore été entamés pour la réalisation de deux autres, notant qu’en ce qui concerne les infrastructures sportives, qui ont mobilisé un budget de 88,58 MDH, 21 projets ont vu le jour, 21 sont en cours d’exécution, tandis que sept n’ont pas encore été entamés. Pour ce qui est de l’agriculture, le responsable a fait observer que les travaux de 19 projets ont pris fin alors que 35 sont en cours de réalisation, ajoutant que le montant consacré à ces infrastructures s’élève à 96,18 MDH. Concernant la mise à niveau territoriale, il a précisé qu’un montant de 1.159,37 MDH est dédié à ce volet, notant qu’un (1) projet a été réalisé et un autre n’a pas encore été entamé, tandis que 40 sont en cours de réalisation. S’attardant sur le secteur de la culture, le gouverneur de la province d’Al Hoceima a fait savoir que trois projets sont en cours d’exécution pour un montant de 38,03 MDH, relevant qu’en matière de protection contre les inondations (112,56 MDH) trois projets ont été achevés et 11 sont en cours de mise en œuvre. M. Chourak a, en outre, indiqué qu’en matière d’alimentation en eau, d’assainissement et d’électrification (1.295,84 MDH), 38 projets ont été réalisés, 39 en cours, alors que les travaux dans 16 autres n’ont pas été encore entamés. En ce qui concerne le secteur de l’éducation (244,63 MDH), 91 projets ont vu le jour, 87 sont en cours de mise en œuvre, tandis que 20 n’ont pas été entamés, a-t-il noté. En matière de formation professionnelle (27,53 MDH), un seul projet est en cours de réalisation et un autre n’a pas encore été entamé, a-t-il poursuivi. Côté cultuel, deux projets sont en cours de réalisation, tandis que trois n’ont pas encore été lancés, a-t-il dit, notant que le montant consacré à ces infrastructures se chiffre à 99,33 MDH. S’agissant du secteur touristique, le gouverneur a indiqué qu’un seul projet a été achevé, alors que quatre n’ont pas encore été entamés. M. Chourak a regretté, toutefois, l’existence de certaines difficultés rencontrées lors de l’exécution de ces projets, qui se rapportent notamment au foncier, au manque de ressources humaines pour quelques départements concernés et aux délais d’approbation des marchés. Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rurale et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch a indiqué qu’il s’agit d’une « très importante » réunion pour évaluer l’état d’avancement du programme « Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit », relevant que la majorité des travaux avancent selon les délais fixés. La réunion a été aussi l’occasion d’évoquer certaines contraintes à surmonter dans l’exécution de certains projets, a-t-il ajouté. Ont pris part à cette réunion, qui s’est déroulée en présence notamment du ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, des walis, des gouverneurs et des représentants des départements ministériels et institutions publiques concernés.

M. Akhannouch annonce des mesures prioritaires pour faire face au retard des précipitations

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch a annoncé, jeudi à Rabat, qu’une série de mesures prioritaires seront prises pour faire face au retard des précipitations. M. Akhannouch, qui présentait un exposé sur l’évolution de la saison agricole à la lumière des récentes précipitations, lors du Conseil de gouvernement, a indiqué que les agriculteurs sont mobilisés pour poursuivre les opérations de labour durant les prochaines semaines, précisant qu’un total de trois millions d’hectares ont été labourés jusqu’à présent. Cité dans un communiqué lu par le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, M. Akhannouch a, par ailleurs, relevé que la situation est jugée normale dans plusieurs régions comme le Gharb, Loukkos et Doukkala, où l’irrigation est assurée par la mobilisation des eaux de pluie, notant toutefois que d’autres régions éprouvent un grand manque de pluies. Il a, en outre, indiqué que la hauteur des pluies a atteint 65 millimètres, en baisse par rapport à l’année écoulée.

SAR la Princesse Lalla Salma préside au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain une cérémonie d’hommage à la mémoire de l’artiste Mohamed Amine Demnati

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a présidé, mardi soir au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMVI) de Rabat, une cérémonie d’hommage à la mémoire de l’artiste Mohamed Amine Demnati. Lors de cette cérémonie tenue sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 46ème anniversaire de la disparition de Mohamed Amine Demnati et de la publication du beau-livre, « Amine Demnati, vingt-neuf printemps, un été », Son Altesse Royale a visité l’exposition de quelques œuvres du regretté artiste avant de se diriger vers l’auditorium. Cette cérémonie a été marquée par des mots du président de la Fondation nationale des musées du Maroc, Mehdi Qotbi, de l’artiste peintre, historien et critique d’art, Maurice Arama, auteur du beau-livre « Amine Demnati, vingt-neuf printemps, un été » et du frère du regretté, Hassan Amine Demnati, qui ont rendu un hommage appuyé au défunt dont l’œuvre reflète son intelligence, sa sensibilité, sa curiosité vive et son amour pour la vie. La cérémonie a été également marquée par la projection d’un film retraçant la vie du regretté. A cette occasion, M. Hassan Amine Demnati a remis le beau-livre « Amine Demnati, vingt-neuf printemps, un été » à Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma. A son arrivée au Musée, Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma a passé en revue une section des Forces auxiliaires qui rendait les honneurs. Son Altesse Royale a été saluée par le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed El Aaraj, le Wali de la région de Rabat-Salé- Kénitra, gouverneur de la préfecture de Rabat, Mohamed Mhidia, le président du conseil régional, Abdessamad Sekkal et le président du conseil communal de Rabat, Mohamed Sadiki. SAR la Princesse Lalla Salma a été également saluée par le président du conseil préfectoral de Rabat, Saad Benmbarek, MM. Maurice Arama, Mehdi Qotbi et Hassan Amine Demnati, le directeur du MMVI, Abdelaziz El Idrissi et quelques membres de la fondation nationale des musées. Artiste plasticien, Amine Demnati s’est initié à l’art de la scène à la fois comme acteur et décorateur et ses œuvres ont été saluées par les plumes de Gaston Diehl, Kamal Zebdi, Ahmed Sefrioui et Jean Bouret entre autres. Né à Marrakech le 15 janvier 1942, Amine Demnati a suivi ses études primaires et secondaires à Casablanca où il a intégré, après le Brevet d’études du premier cycle du second degré (BEPC), la section des arts appliqués au collège Mers Sultan. A Paris, il poursuit ses études à l’École des arts appliqués et y organise sa première exposition en 1961. De retour au Maroc, Amine Demnati expose à Rabat, Marrakech et Casablanca, et participe aux débats sur la situation des arts au Maroc et à la création de l’une des premières associations des plasticiens marocains. Le 10 juillet 1971, faisant partie des invités des célébrations, à Skhirat, du 42ème anniversaire de Feu SM Hassan II, Amine Demnati, qui avait 29 ans, a été fauché par une rafale de mitraillette.
MAP

Casablanca: entrée en vigueur du nouveau contrat d’exploitation du tramway avec une amélioration des fréquences

Le nouveau contrat d’exploitation et de maintenance du réseau de tramway de la ville de Casablanca, conclu en septembre dernier entre RATP Dev et Casa Transports S.A, est entré en vigueur ce mercredi, avec une amélioration des fréquences, annonce la filiale du groupe français. L’application du nouveau contrat « marque un jalon important dans le développement de la mobilité » dans la métropole, indique RATP Dev Casablanca dans un communiqué parvenu à la MAP. Pour répondre aux attentes des usagers, les fréquences seront améliorées en heures de pointe, assure la même source, précisant d’une rame sera disponible toutes les 4 minutes 30 secondes dans le sens Sidi Moumen vers les Facultés ou Ain Diab et une rame toutes les 6 minutes dans le sens contraire. Par ailleurs, le communiqué assure que la sécurité et l’attention portée aux attentes des clients voyageurs sont « les priorités » de Casa Transports, société de développement local, et de RATP Dev. Le conseil de la ville de Casablanca a conclu, le 15 septembre dernier, avec la société française RATP un ambitieux projet de transport urbain, qui en ferait de la métropole la championne d’Afrique de la mobilité durable. Le nouveau contrat, d’une valeur de 4,7 milliards de dirhams, comprend la mise en service, l’exploitation et la maintenance de trois nouvelles lignes de tramway et deux lignes de BHNS. En 2022, le réseau global de transport en site propre à Casablanca comportera 76 km de lignes de Tramway et 22 km de lignes de BHNS. MAP

Mme Boutaleb met l’accent sur la nécessité de restaurer la confiance dans le secteur du tourisme

La secrétaire d’Etat chargée du Tourisme, Lamia Boutaleb a souligné la nécessité d’oeuvrer pour restaurer la confiance dans le secteur du tourisme pour lui donner une nouvelle impulsion. Répondant à une question orale présentée mardi par le groupe du parti de la Justice et du Développement (PJD) à la Chambre des Conseillers, sur la situation du secteur du tourisme au Maroc, M. Boulateb a affirmé que ce secteur fait face à plusieurs défis consistant en l’adoption de lois et de règlements concernant les guides touristiques et les agences de voyages, outre la nécessité de réglementer le secteur informel. Pour relever ces défis, la secrétaire d’Etat a indiqué que des travaux sont en cours pour élaborer une feuille de route pour le secteur qui comprend cinq priorités à savoir la relance de la dynamique d’investissement, l’activation des mesures liées à la promotion, à la communication et aux liaisons aériennes, l’encouragement des compagnies aériennes à bas coûts avec le développement de la RAM, la mise en place d’un cadre de gouvernance et l’augmentation de l’attractivité des destinations touristiques. Mme Boutaleb a rappelé, par ailleurs, l’importance que revêt le secteur du tourisme, qui emploie 2,5 millions de personnes, et qui a connu cette année une évolution remarquable avec une augmentation de 9% du nombre des touristes et de 15% de celui des nuitées, notant que cette tendance à la hausse devrait se poursuivre en 2018.
MAP

SM le Roi prend part au déjeuner offert par le président français en l’honneur des chefs d’Etat et de délégation qui participent au Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit»

SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a pris part, mardi, au déjeuner offert par le président français, Emmanuel Macron en l’honneur des chefs d’Etat et de délégation qui participent au Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit», qui se tient à Paris. A Son arrivée au Palais de l’Elysée, SM le Roi a passé en revue un détachement du premier régiment de la Garde Républicaine qui rendait les honneurs avant d’être salué par le Président français. Le Souverain, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a, par la suite, été salué par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le président de la banque mondiale Jim Yong Kim et Mme Brigitte Macron. Organisé conjointement avec l’Organisation des Nations unies et le groupe de la Banque mondiale avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, le Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit» vise à traduire en actions concrètes les engagements pris lors des conférences sur le climat (COP) à Paris, à Marrakech et à Bonn, en insistant en particulier sur le rôle de la finance publique et privée dans la lutte contre les effets du changement climatique.
 
 
MAP

M. Akhannouch procède à la signature avec l’AFD et la Banque mondiale d’un accord de financement d’un million d’euro pour soutenir l’Initiative TripleA

L’Agence française de développement (AFD) et la Banque mondiale se sont engagées, mardi en marge du sommet international du climat (One Planet summit) à Paris, aux côtés du Maroc par un financement d’un million d’euros destiné au soutien de l’Initiative pour l’Adaptation des Agricultures Africaines aux Changements Climatiques – Initiative Triple A. L’initiative triple A avait été lancée en 2016 en amont de la préparation de la COP22 sous présidence marocaine à Marrakech. Aujourd’hui, la Banque Mondiale, par le pilotage d’une assistance technique globale et l’Agence Française de Développement, par un financement d’un million d’euros, se positionnent comme partenaires de premier ordre du Royaume du Maroc dans le cadre de l’Initiative Triple A. L’accord de financement a été signé par le ministre de l’Agriculture, du développement rural, des eaux et forêts Aziz Akhannouch, la vice-présidente du développement durable au sein de la Banque mondiale, Laura Tuck et le Directeur général de l’AFD, Remy Rioux. Un memorandum of understanding relatif à ce partenariat a été également signé à cette occasion, par Mme Tuck et M. Remy. Depuis 2015, la COP21, puis la COP22 ont mobilisé de nombreux acteurs étatiques, financiers et issus de la société civile dans la lutte contre le changement climatique. Aujourd’hui, de nouveaux moyens d’intervention émergent pour accompagner les pays les plus vulnérables au changement climatique vers des trajectoires de développement résilientes. Alors que le continent africain n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales de gaz à effets de serre, l’Afrique est particulièrement touchée par le changement climatique. S’agissant du secteur agricole, les prévisions estiment qu’à l’horizon 2025, deux tiers des terres arables africaines seront dégradées en raison de la désertification et qu’en 2050, la baisse des rendements agricoles pourrait atteindre 20 %. Malgré l’importance de l’agriculture pour l’économie africaine et la vulnérabilité des systèmes agricoles aux changements climatiques, l’Afrique n’a attiré à ce jour que 5 % de l’ensemble des financements liés au climat, avec seulement 4% alloués à l’agriculture. Dans ce contexte, le défi à relever pour le continent africain est double : adapter son agriculture tout en augmentant sa production agricole. L’initiative Triple A du Maroc s’inscrit dans cette trajectoire et a pour vocation de constituer un pôle d’expertise au service des pays africains. Elle affiche les objectifs suivants : plaider pour la croissance du financement public et privé pour l’Adaptation, l’Agriculture et l’Afrique et pour un accès facilité des projets africains aux fonds climat et promouvoir des solutions innovantes pour répondre aux besoins prioritaires de l’Afrique en mettant en avant des projets et bonnes pratiques africaines dans des domaines tels que la maîtrise de l’eau agricole ou encore la gestion des risques climatiques. Elle vise aussi à positionner l’agriculture au centre des négociations-climat en mettant en exergue une augmentation durable de la productivité et des revenus agricoles, l’adaptation et le développement de la résilience de l’agriculture face aux changements climatiques en positionnant l’agriculture comme partie de la solution aux changements climatiques; ainsi qu’à œuvrer à un renforcement des capacités africaines en matière de définition et/ou mise en œuvre de politiques agricoles, de montage et de gestion de projets agricoles durables et résilients face au climat. S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cet accord, M. Akhannouch a souligné que l’initiative triple A a pour objectifs d’agir pour transformer l’agriculture dans ce continent qui bien, qu’il n’est pas un grand pollueur, subit de plein fouet les effets du changement climatiques. Il a aussi indiqué que l’initiative triple A apporte des solutions relatives à la question du travail de sol, de gestion de l’eau dont le Maroc dispose d’une importante expérience grâce notamment à la politique des barrages, outre les questions de l’assurance et de financement de la petite exploitation agricole. Ce partenariat avec l’AFD et la Banque mondiale permettra de vulgariser le savoir-faire et de partager les expériences, a-t-il dit, faisant observer que cette mixité entre le financement le savoir-faire peut apporter des solutions pragmatiques aux autres pays. Pour sa part, Mme Tuck a exprimé les remerciements de la Banque mondiale au Maroc qui a été à l’origine de cette initiative, relevant que le Royaume dispose d’un secteur agricole fort et solide. Elle a aussi mis l’accent sur le rôle de l’agriculture aussi bien pour assurer le développement du continent que pour faire face aux effets du changement climatique, relevant que l’initiative triple A s’inscrit dans la lignée du plan climat de la Banque mondiale. Remy Rioux a, quant à lui, salué l’engagement continental très fort du Royaume, notant que l’initiative tripe A est nourrie de l’expérience marocaine réussie dans le domaine de l’agriculture. L’initiative triple A se veut une plateforme d’innovations et d’échange de bonnes pratiques, a-t-il poursuivi, relevant que la signature de cet accord permettra à l’AFD de devenir un partenaire d’une trentaine de pays africains. La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid, de la secrétaire d’Etat chargée du développement durable, Nezha El Ouafi et de l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa. L’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA) est promue par le Maroc pour doter le continent d’une agriculture intelligente et résiliente face au changement climatique. Lancée il y a plus d’un an dans le cadre de la 22-ème Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Marrakech (COP22), l’Initiative AAA promeut et favorise la mise en place de projets concrets pour améliorer la gestion des sols, la maîtrise de l’eau agricole, la gestion des risques climatiques et les capacités et solutions de financement. Elle se veut non seulement une réponse clé aux changements climatiques, mais également à l’insécurité alimentaire.

Le Parlement condamne fermement la décision de l’administration américaine de transférer l’ambassade américaine à Al-Qods

La décision des États-Unis d’Amérique de transférer leur ambassade à Al Qods est dépourvue de fondements et de bases juridiques, politiques ou éthiques et porte atteinte à la légitimité internationale, aux décisions des Nations Unies et au conseil de sécurité y afférent, a souligné le Parlement marocain, représenté par ses deux Chambres. Dans un communiqué publié à l’issue d’une séance commune, tenue lundi soir par les Chambres des représentants et des Conseillers, en solidarité avec le peuple palestinien, le Parlement marocain a exprimé son « refus total de la décision du président des États-Unis, Donald Trump, estimant que cette décision est dépourvue de fondements et de bases juridique, politique ou éthiques et porte atteinte à la légitimité internationale, aux décisions des Nations Unies et au conseil de sécurité y afférent ». « Cette décision disqualifiera les USA de jouer le rôle protecteur de paix dans la région du Moyen-Orient et fera de ce pays un ennemi et non un arbitre dans le processus des négociations de paix entre les Palestiniens et israëliens », a indiqué le Parlement, ajoutant que cette décision qui touche la question palestinienne (la ville et les sacralités) se trouve au cœur des négociations sur le statut définitif et deviendra une priorité dans les débats, les discussions et toutes négociations entre les parties concernées par le conflit », a-t-il relevé. Les deux chambres ont également souligné que les parlementaires marocains rejettent et dénoncent la décision de Washington, ajoutant que le président américain sera tenu responsable des répercussions de cet acte sur la situation au Moyen-Orient et dans le monde, notamment celles liées au manque de confiance dans la légitimité internationale, à l’indifférence vis-à-vis du droit international, à l’expansion de la haine, de la violence, de l’intolérance et de l’extrémisme et à l’injustice et l’inégalité, note le communiqué. Les parlementaires marocains ont, par ailleurs, fait part de leur souhait de bloquer la décision américaine et d’œuvrer à la préservation des négociations et du dialogue entre les Palestiniens et israéliens sur la base de solution de deux Etats afin de permettre au peuple palestinien de recouvrer son indépendance et d’exercer sa souveraineté sur son territoire occupé depuis 1967 ainsi que d’établir son État indépendant avec comme capitale Al Qods Al Charif, précise-t-on de même source. Les différentes intervenants ont exprimé la parfaite cohésion entre les aspirations du peuple marocain et la volonté royale qui s’est concrétisée dans les positions et les initiatives de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine et Président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), en particulier le message adressé par le Souverain au président américain au nom de 57 États et plus d’un milliard de citoyens musulmans. MAP

SM le Roi prend part à Paris aux travaux du Sommet international sur le climat  »One Planet Summit »

SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a pris part, mardi après midi à Paris, aux travaux du Sommet international sur le climat  »One Planet Summit ». Le Souverain est arrivé à l’Ile de Seguin, site du sommet, à bord d’une péniche en compagnie du Président français Emmanuel Macron et des chefs d’État et de délégation participants. La participation de SM le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, au Sommet du climat (One Planet Summit) et le leadership du Souverain pour le développement durable du continent africain ont été hautement salués à l’ouverture de cet événement planétaire. «Nous remercions SM le Roi Mohammed VI qui a tenu par Sa présence à cette séance d’ouverture marquer Son engagement pour la cause du climat par l’organisation de la COP 22, Son leadership pour le développement durable du continent africain et un ambitieux programme de développement des énergies renouvelables», a affirmé le modérateur de la séance d’ouverture en présence du président français, Emmanuel Macron, du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, du président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, de la première ministre britannique Théresa May, du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, de l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, ainsi que de plusieurs dizaines de chefs d’État et de gouvernement. «SM le Roi Mohammed VI démontre combien la question du climat est universelle et concerne tous les pays du sud et du nord», a affirmé le modérateur. Il a également souligné la présence de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan comme étant « un symbole fort de l’implication de la jeunesse » pour la cause climatique. «Permettez moi également de souligner combien la présence du Prince Héritier Moulay El Hassan est aussi un symbole fort de l’implication de la jeunesse pour défendre l’avenir de la planète». Au début de la cérémonie d’ouverture, qui a été marquée par les allocutions du président français, celle du secrétaire général de l’ONU et du président de la Banque Mondiale, les chefs d’État et de délégation ont assisté à la projection d’une vidéo sur l’adoption le 12 décembre 2015 de l’accord de Paris sur le climat. La participation du Souverain à cette conférence planétaire qui vise à remobiliser autour d’initiatives et de projets concrets, en mettant un accent particulier sur le financement, traduit le souci permanent de Sa Majesté d’engager et d’encourager les initiatives concrètes en faveur de la préservation de l’environnement et de l’atteinte des objectifs liés aux engagements pris lors des différentes conférences climatiques, notamment celle de Marrakech où le Royaume s’est distingué comme étant un acteur dynamique résolument engagé dans la lutte contre les changements climatiques. La participation Royale à ce conclave décisif pour la planète, qui vise à unifier l’action mondiale en faveur de la question climatique, illustre de manière éloquente l’intérêt particulier qu’accorde le Maroc à cette question vitale pour l’humanité. Il se concrétise aussi par les multiples initiatives portées par SM le Roi en faveur de l’Afrique en particulier, en témoigne notamment l’initiative triple A lancée sous l’impulsion du Souverain à l’occasion de la COP 22 de Marrakech et qui a pour objectif l’adaptation de l’agriculture africaine pour faire face aux défis du changement climatique. L’élan de dynamisme du Royaume en faveur de la question climatique s’est consolidé après la COP de Paris, de Marrakech et celle de Bonn sous présidence Fidjienne par des initiatives et des prises de positions courageuses dans le but de mobiliser l’effort mondial en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment les financements requis afin de mener les actions concrètes à la mesure des périls qui guettent la planète. Au plan national, le  »One Planet Summit » offre l’occasion pour le Maroc de faire la démonstration concrète de son engagement pour la mobilisation de tous les moyens, notamment financiers pour contribuer à l’effort mondial de lutte contre les changements climatiques. Le Royaume aborde en effet la question du financement du climat avec un engagement national d’atteindre 52 % d’électricité d’origine renouvelable en 2030 et de réduire de 42 % ses émissions de GES d’ici à 2030. Cet objectif nécessite une enveloppe estimée à 45 milliards de dollars. A cet effet, le Maroc est le premier bénéficiaire du Fonds Vert pour le climat, qui a approuvé 21 projets marocains sur les 54 projets africains. Le Royaume peut donc se prévaloir aujourd’hui d’être un acteur des plus agissants de par le monde en matière de préservation de l’environnement, tellement il a pris conscience très tôt des grands défis du développement durable, lesquels ont figuré en pôle position des projets et réalisations initiés par SM le Roi. Le Maroc poursuivra, avec une forte détermination, ses projets inscrits dans ses plans nationaux pour la préservation de l’environnement et continuera, avec le même élan d’engagement, à mobiliser la conscience internationale pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris de limiter l’élévation de la température moyenne de la Terre à bien au-dessous de 2 °C et aussi près que possible de 1,5 °C. Réuni à l’initiative du président français Emmanuel Macron le « One PlanetSummit » (OPS) intervient quelques semaines seulement après la COP 23 qui avait eu lieu à Bonn (7-16 novembre) et en perspective d’importantes échéances durant les deux prochaines années, notamment le sommet des acteurs non étatiques en septembre 2018 en Californie, la COP 24 en décembre 2018 en Pologne et le Sommet du Climat de l’ONU en septembre 2019. Le sommet de Paris entend s’inscrire au cœur de l’Agenda international pour le climat et se veut une occasion d’affirmer un nouveau leadership. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement, de hauts responsables d’institutions internationales (Banques de développement, organisations internationales, entreprises, fonds, banques investisseurs, et gouvernement locaux), y ont d’ailleurs répondu présent.

Industrie automobile : Le Maroc poursuit sur sa lancée et conforte sa position de leader

La montée en puissance des investissements dans l’industrie automobile au Maroc, terre d’accueil d’opérateurs de grand renom du secteur, atteste encore une fois de la position leader qu’occupe désormais le Royaume, champion de l’industrie automobile en Afrique et futur constructeur automobile incontournable de la planète. Après avoir réussi à convaincre les opérateurs français Renault et PSA et tout récemment le groupe chinois « BYD Auto Industry » de s’implanter au Maroc, le Royaume s’apprête à accueillir de gros investissements dans le secteur, d’un montant global de 13,78 milliards de dirhams (MMDH), à la faveur du lancement, lundi sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, de 26 investissements industriels dans ce domaine. En ce faisant, le Maroc s’approche à grands pas de son ambition d’installer une capacité de production d’un million d’unités de véhicules au Maroc d’ici 2020, et d’intégrer ainsi le top 7 mondial de l’industrie automobile dans les prochaines années. En effet, les ambitions du Maroc en matière d’industrie automobile est d’atteindre, à l’horizon 2020, un chiffre d’affaires annuel de 100 MMDH, un taux d’intégration locale des véhicules sortant du Maroc de plus de 80% et la création de 160.000 emplois. Pour concrétiser cet ambitieux programme, le Maroc a veillé à inscrire son industrie automobile dans un nouveau paradigme de développement axé particulièrement sur la diversification des filières et métiers y afférant, ainsi que sur l’amélioration de l’intégration du secteur, en droite ligne de son géant Plan d’accélération industrielle (PAI). Résultat: L’industrie automobile est devenue un secteur qui ne cesse de se moderniser, avec en 2016, un chiffre d’affaires de 60 milliards de dirhams (MMDH), se plaçant ainsi en tête des secteurs exportateurs du Royaume. Ces résultats sont incontestablement le fruit des efforts d’un Maroc qui a œuvré à la restructuration de son industrie automobile en écosystèmes métiers, la mise en place de dispositifs d’appui et de financement adaptés et le lancement de l’écosystème Renault et du projet Peugeot. De même, la performance de l’industrie automobile consiste notamment en le développement d’une plateforme mondiale d’approvisionnement à même d’ériger le Maroc en pôle position sur l’échiquier mondial. Avec Renault, le Maroc compte 2 milliards d’euros annuellement de pièces détachées en perspective à l’export, en plus d’un milliard d’euros avec PSA et de 600 millions de dollars avec Ford. Pour sa part, le groupe « Peugeot-Citroën » a choisi de mettre en place sur la zone franche de Kénitra (Atlantic Free Zone), une usine qui s’étend sur une surface de plus de 64 ha et d’une valeur d’investissement estimée à 6 MMDH, un projet élaboré en vertu du protocole d’accord signé, le 19 juin 2015, entre « Peugeot- Citroën » et le Royaume, sous la présidence effective du Souverain. Ce complexe industriel, qui devrait être opérationnel en 2019, table sur la production de 90.000 automobiles dans une première étape, dans la perspective d’atteindre une production de plus de 200.000 véhicules et 200.000 moteurs par an, avec la création d’environ 3.500 emplois directs et 20.000 emplois indirects, outre la mise en place d’une unité de recherche et de développement, qui va employer 1.500 ingénieurs et techniciens supérieurs. MAP

M. ELALAMY : En créant un écosystème de mobilité verte, le Maroc ouvre pour la première fois en Afrique, la voie de la production de véhicules électriques

En créant un écosystème de mobilité verte, le Maroc ouvre pour la première fois en Afrique, la voie de la production de véhicules électriques, a souligné samedi le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Le transport électrique et connecté prendra progressivement une part non négligeable du développement de la mobilité à travers le monde, a poursuivi le ministre dans son allocution devant SM le Roi à l’occasion de la présentation du projet de réalisation au Maroc par le groupe chinois « BYD Auto Industry » d’un écosystème de transport électrique, notant que le Royaume, s’est préparé pour intégrer cette industrie, en étant une plateforme de production et d’exportation reconnue. Ce projet d’envergure prévoit à terme l’installation d’une usine de batteries, d’une usine de véhicules de tourisme électriques, d’une usine d’autobus et de camions électriques et d’une usine de wagons de trains monorail électrique, a précisé le ministre, faisant observer que ce projet occupera une superficie de 50 hectares, dont 30 hectares couverts et créera 2.500 emplois directs. Ce partenariat a été rendu possible grâce à plusieurs facteurs, notamment la visite Royale en Chine, au cours de laquelle plusieurs accords de coopération ont été signés, permettant aujourd’hui à des investisseurs chinois, d’envisager sereinement leur implantation au Maroc, a-t-il dit. Rappelant la place qu’occupe désormais le Royaume en tant que plateforme compétitive de production automobile, M. Elalamy a indiqué que des opérateurs leaders dans des secteurs de pointe, tels que les matériaux composites, le lighting, ou encore la connectique, sont déjà implantés au Maroc. Le ministre n’a pas manqué, à cette occasion, de rappeler le chemin parcouru par le Maroc, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, en matière de développement durable, notant que cette démarche volontariste dans laquelle s’est inscrit le Royaume, est l’aboutissement d’une construction progressive de l’économie nationale autour de quatre piliers essentiels. « Le premier pilier a permis la réalisation de ports, d’aéroports, d’autoroutes, de centrales électriques et de toutes les composantes de l’infrastructure nationale », a affirmé M. Elalamy, soulignant qu’après la réalisation de son infrastructure, le Royaume a mis en œuvre le deuxième pilier de sa stratégie, en ouvrant son économie à l’international et en intégrant de plain-pied la mondialisation. Le Maroc a ainsi signé 51 accords de libre-échange et 23 accords préférentiels, faisant du Royaume une véritable plateforme de production et d’exportation, a-t-il rappelé. Fort de ces deux premiers piliers, le Royaume s’est engagé sur le chemin d’une industrialisation soutenue, à travers la mise en place de plans industriels successifs, qui ont favorisé l’implantation de grand noms, tels que Renault, Bombardier, Peugeot, Boeing et tous les autres, qui ont fait du Maroc, une de leurs bases de production, a poursuivi le ministre, notant qu’en plus des métiers traditionnels, le tissu industriel national s’est enrichi par de nouveaux secteurs, tels que l’automobile et l’aéronautique. Le Royaume s’est hissé en partenaire mondial crédible en ce qui concerne le développement durable, considéré désormais comme un pilier indissociable de modèle économique marocain, a-t-il soutenu. Et de conclure que le projet de réalisation au Maroc par le groupe chinois « BYD Auto Industry » d’un écosystème de transport électrique contribuera aussi à l’édification de la Vision éclairée de SM le Roi, pour le développement des relations sino-africaines : celle d’un Maroc, prolongeant la Route de la Soie, vers l’ensemble du continent africain. MAP
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