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Tanger-Tétouan-Al Hoceima: Le taux de remplissage des barrages atteint plus de 42% au 3 janvier

Les retenues des neuf barrages relevant du ressort territorial de l’Agence du bassin hydraulique du Loukkos ont dépassé 471 millions de m3 au 3 janvier, soit un taux de remplissage de plus de 42%, selon un rapport de l’Agence. Les réserves hydrauliques ont ainsi totalisé un volume de 471,3 millions de m3 au 3 janvier courant, soit un taux de remplissage de 42,3%, contre 599,4 millions de m3 durant la même période une année auparavant (53,8%), explique le document. Le barrage d’Oued El Makhazine (province de Larache) a atteint un taux de remplissage de 49,5% durant cette période, contre 57,4% en glissement annuel (333,40 millions de m3 contre 386,41 millions de m3), alors que les retenues du barrage du 9 Avril 1947 ont atteint 99,27 millions m3, soit un taux de remplissage de 33,1%, contre 152,55 millions m3 une année auparavant (50,9%). Pour sa part, le barrage de Smir (province de Tétouan) a connu un taux de remplissage de 21,6%, soit une disponibilité d’eau de 8,80 millions de m3, contre 8,01 millions de m3 une année auparavant (19,7%), alors que le taux de remplissage du barrage Moulay El Hassan Ben El Mehdi s’est établi à 14,9% (4,29 millions de m3), contre 23,5% en glissement annuel (6,76 millions de m3). Quant au barrage de Tanger Med (province de Fahs-Anjra), il a enregistré un volume de 16,52 millions de m3 (75%) contre 20,16 millions de m3 (91,5%), en glissement annuel, tandis que celui d’Ibn Battouta a enregistré 2,44 millions de m3 (8,4%), de Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi (province d’Al Hoceima) s’est établi à 2,83 millions de m3 (24,4%), et de Nakhla a affiché 1,56 millions de m3 (36%). Concernant le barrage Joumoua (province d’Al Hoceima), il a atteint 2,18 millions de m3 (43,2%), contre 3,19 millions de m3 durant la même période une année auparavant (63,2%).
MAP

Pluies et chutes de neiges avec baisse des températures dans plusieurs régions du Royaume

La situation météorologique connaitra, à partir de l’après-midi du vendredi 05 janvier 2018 jusqu’au mardi 09 janvier 2018, un changement suite au rapprochement d’une dépression atmosphérique sur le Nord du Maroc, indique la Direction de la météorologie nationale (DMN).
 Ainsi, des masses d’air froides et humides accompagnées de pluies généralisées, intéresseront dès vendredi après-midi la moitié nord du Maroc pour atteindre ensuite, samedi et dimanche, la majeure partie nord et est du pays ainsi que le centre du Royaume jusqu’au nord des provinces Sud, souligne, mercredi, la DMN dans un communiqué.
 Ces pluies, modérées à fortes sur les plaines atlantiques nord et les reliefs, seront accompagnées d’importantes chutes de neige sur les reliefs du Haut et Moyen Atlas, le Rif et les hauts plateaux de l’Oriental sur les hauteurs dépassant 1000m, précise la même source.
Cette perturbation sera aussi accompagnée par des vents modérés à forts par endroits sur le Nord et l’Est du pays, et la mer sera agitée à très forte sur les côtes atlantiques, avec des hauteurs de vagues qui atteindront les 5 à 6 mètres.
Les températures accuseront une baisse sensible notamment sur les régions intérieures du pays et les reliefs de l’Atlas, relève la DMN, appelant les citoyens à plus de vigilance compte tenu de ces conditions météorologiques.
MAP

Sahara : La Chambre des députés du Chili adopte à une écrasante majorité une résolution de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie

La Chambre des députés chilienne a voté à une écrasante majorité, mercredi à Valparaiso, une résolution de soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qui représente une nouvelle victoire de la marocanité du Sahara en Amérique du Sud. La résolution n° 1056 a été votée à la Chambre des députés par 66 voix pour, 22 abstentions et 11 voix contre, sachant que le règlement intérieur de la Chambre stipule que les abstentions sont comptabilisées en faveur de la résolution. La Chambre des députés a salué la prééminence de l’initiative d’autonomie du Sahara présentée par le Maroc, laquelle a été saluée par les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale en tant qu’initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional. A cet égard, les députés chiliens ont qualifié l’initiative marocaine d' »effort sérieux et crédible, qui permettra sans aucun doute aux populations du Sahara d’exercer leur droit à l’autodétermination, en gérant démocratiquement leurs propres affaires par l’intermédiaire d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires, qui jouissent de pouvoirs exclusifs sous la souveraineté du Maroc ». Depuis sa présentation à l’ONU le 10 avril 2007, la proposition d’autonomie marocaine pour le Sahara a été approuvée par le Conseil de sécurité qui a adopté à l’unanimité les résolutions 1754, 1783 et 1813, qualifiant cette initiative de sérieuse et crédible, souligne la résolution. Le texte rappelle aussi la reconnaissance et l’adhésion de la communauté internationale qui voit en l’initiative marocaine « une opportunité d’avancer dans la résolution d’un dossier bloqué depuis plus de trente ans », compte tenu du constat de « la non-applicabilité du référendum ». En réponse à l’appel des Nations Unies pour la recherche d’une solution politique, définitive et mutuellement acceptable, le Maroc a présenté en avril 2007, une initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie du Sahara, poursuit la même source, affirmant que la large autonomie, proposée par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara, « conduit à une situation gagnant/gagnant et à un rôle mobilisateur et intégrateur de même qu’elle permet à la population du Sahara de gérer leurs affaires de manière démocratique, inclusive et participative ». Et le texte d’affirmer que le Maroc a réalisé d’importants progrès dans la démocratisation du pays où les institutions en charge de la lutte contre les violations des droits de l’homme sont autonomes, soulignant que l’expérience de l’Instance équité et réconciliation (IER) est un modèle que de nombreux pays de l’Amérique latine étudient afin de l’adopter en tant que référence à même de les aider à surmonter des épisodes de violations des droits de l’homme survenus dans le passé. En vertu de cette résolution, la Chambre des députés demande au gouvernement chilien, en sa qualité de membre des Nations Unies, de soutenir et de s’engager de manière permanente en faveur de la résolution n ° 1754 du Conseil de Sécurité, adoptée le 30 avril 2007.
MAP

La Bourse de Casablanca entame 2018 en petite baisse

La place boursière casablancaise a entamé la première séance de l’année 2018 sur une note quasi-stable, alourdie notamment par les bancaires, à l’exception de BCP (+0,34%), tandis que l’embellie des immobilières et du secteur des télécoms (+1,79%), contrecarrait le mouvement baissier de la cote. Après une longue période d’atonie, le marché boursier marocain, qui a signé en 2016 sa meilleure croissance depuis 9 ans (+30,46%), clôture l’exercice écoulé sur une note postive, avec une hausse de +6,39%. Loin, certes, de la prouesse réalisée en 2016, la Bourse de Casablanca parvient tout de même à maintenir le cap, à l’issue d’une année qui aura été un très bon cru pour l’ensemble des marchés actions mondiaux, soutenus entre autres par les résultats d’entreprises et un contexte économique favorable. Vers 09h55, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, lâchait 0,06% points à 12.381,42 points (-7,4 points), tiré vers le bas également par les secteurs des services de transport (-1,09%) et de l’électricité (-0,97%). De même, le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, en repli de 6,54 points franchissait à la baisse le seuil des 10.100 points pour s’établir à 10 093,78. Pour sa part, l’indice international FTSE CSE Morocco 15, comprenant les grandes capitalisations les plus liquides, grignotait 0,02% à 11.614,16 points, au moment où le FTSE Morocco All-Liquid était stationnaire à 10.592,19 points. Aux valeurs, Saham Assurance écopait de la plus forte baisse du Masi (-5,50%), talonnée par S.M Monétique (-3,21%) et CIH (-2,78%). Dans le même sillage, les groupes BMCE Bank et Attijariwafa bank se dépréciaient respectivement de 2,76% et 0,83%. Du côté des hausses, Alliances occupait la tête de liste avec une progression de 4,41%, suivie de Jet Contractors (+3,51%) et Addoha (+3,03%), qui vient de publier son plan stratégique pour la période 2018-2020 baptisé « Priorité au cash 2020 ». Ce dernier vise, entre autres, une génération de cash-flow autour de 1,9 milliard de dirhams (MMDH) par an et un désendettement annuel de 500 millions de dirhams (MDH). Le Groupe immobilier, qui table sur un chiffre d’affaires (CA) prévisionnel 2017 de 6 MMDH pour un résultat net (RN) de 950 MDH, a également reçu l’aval de l’AMMC pour la mise à jour annuelle du dossier d’information relatif au programme d’émissions de billets de trésorerie pour un montant plafonné à 1 MMDH. En Europe, les principales Bourses évoluaient en baisse mardi matin pour la première séance de l’année, marquée également par la vigueur de l’euro et la remontée des rendements des emprunts d’Etat. A Paris, le CAC 40 perd 0,39% à 5.292,06 points vers 08h40 GMT. A Francfort, le Dax cède 0,76% et à Londres, le FTSE 100 recule de 0,34%. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,26%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,33% et le Stoxx 600 de 0,26%. Sur le marché des changes, l’euro se traite à 1,2043 dollar, se rapprochant ainsi un peu plus du plus haut de 2017 de 1,2092 inscrit en septembre. Le billet vert, lui, cède encore quelques fractions face à un panier de devises de référence après s’être déprécié de 9,8% sur l’ensemble de l’an dernier. En Asie, si la Bourse de Tokyo est fermée et le restera jusqu’à jeudi, l’indice MSCI regroupant les valeurs d’Asie et du Pacifique hors Japon progresse de 1,01%, au plus haut depuis 2007. Il est soutenu entre autres par le bond de 1,27% enregistré par la Bourse de Shanghai en réaction à la hausse inattendue de l’indice PMI manufacturier Caixin-Markit pour le mois de décembre, à 51,5. A Hong Kong, le Hang Seng a fini la journée sur un gain de 1,99% et atteint un pic de dix ans à plus de 30.000 points. Le sentiment général en Asie profite aussi des signes de détente dans la péninsule coréenne, Séoul ayant proposé des discussions intercoréennes avant les Jeux olympiques d’hiver au lendemain de l’offre de dialogue du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Le marché pétrolier, lui, reste soutenu par la perspective d’une poursuite des mesures d’encadrement de l’offre mondiale mais aussi par le contexte des tensions politiques et sociales en Iran, l’un des principaux producteurs mondiaux.
MAP

Droits de douanes : De nouvelles mesures apportées par la Loi de Finances 2018

La loi de finances 2018 apporte de nouvelles mesures douanières qui vont nécessiter des ajustements dans la relation entre les contribuables et l’Administration des douanes et Impôts Indirects (ADII), rapporte la presse économique de ce mardi, citant une récente circulaire de l’ADII. Parmi les principales mesures figurent la réintroduction du droit d’importation pour le beurre, la requalification du certaines infractions et amendes, des aménagements au niveau de la taxe sur la consommation intérieure, l’amnistie sur les pénalités et intérêts de retard sur les arriérés de droits de douane. Ainsi, après dix ans d’exonération, l’importation du beurre sera soumise dès janvier 2018 à un droit d’importation au taux de 2,5 pc. L’autre nouveauté concerne le refus d’obtempérer aux injonctions des agents de la douane par les conducteurs. Cette infraction a été requalifiée de la deuxième à la première classe et sera sanctionnée d’une amende de 80.000 à 100.000 DH contre une contravention comprise entre 3.000 et 30.000 DH auparavant. Par ailleurs, la non conservation des documents relatifs aux opérations douanières sera désormais considérée comme une infraction de première classe. Pour cette transgression, la montant de l’amende équivaudra à la valeur des marchandises concernées. La loi de finances 2018 apporte également des clarifications importantes au sujet du traitement préférentiel en matière de droit d’importation réservé à certains produits et organismes. Ainsi, pour les grands investissements, l’exonération de 36 mois du droit d’importation sera décomptée à partir de la date de la première opération d’importation effectuée dans le cadre d’une convention en cours de validité. A partir de 2018, le droit de douane de 2,5 pc pour l’importation de voitures spécialement aménagées pour les personnes à besoins spécifiques sera supprimé. L’exonération bénéficiera aussi aux chaises équipées d’un moteur électrique. Par ailleurs, les importations de biens et matériels de l’institut de recherche sur le Cancer seront soumises à un droit d’importation réduit de 2,5 pc. La loi de finance 2018 consacre égalementl’exonération de la taxe intérieure de consommation sur les combustibles (fuel oil lourd, les houilles et le coke de pétrole) destinés à la production de l’énergie électrique, quel que soit le seuil de puissance. Jusque-là, l’avantage profitait aux intrants pour la production de l’énergie électrique d’une puissance supérieure à 10 MW. De même, la douane applique dès le 1er janvier la deuxième tranche d’augmentation des quotités de la TIC relatives aux cigarettes fabriquées avec du tabac brun. Au sujet du paiement du droit de timbre pour la première immatriculation de véhicules importés neufs ou d’occasion, l’ADII indique qu’il se fera, à partir du 1er janvier, près des guichets de la douane, soulignant que les véhicules importés par les concessionnaires agréés sont hors périmètre. Le droit de timbre varie de 5 pc à 20 pc selon le prix du véhicule. La loi de finances 2018 a défini aussi les conditions de mise à la consommation des matériels, équipements et autres parties et pièces détachées ayant séjourné sous le régime de l’entrepôt industriel franc (EIF) pendant plus de 30 mois et n’ayant pas servi à la production de biens pour au moins 75 pc à l’exportation. Les droits et taxes applicables à ces matériels sont ceux en vigueur à la date d’enregistrement de la déclaration d’importation majorés, si ces droits et taxes n’ont pas été consignés, de l’intérêt de retard. Par ailleurs, les avantages liés à la mise à la consommation du matériel importé en Admission temporaire (AT) utilisé dans la production de biens destinés pour au moins 75 pc à l’exportation, sont élargis au matériel importé dans le cadre de conventions d’investissement signés avec le gouvernement ou de projets financés au moyen d’une aide financière non remboursable. L’ADII lance cette année une amnistie en vue d’améliorer le recouvrement des recettes. Cette opération concerne l’exonération des pénalités pécuniaires, amendes, majorations, intérêts de retard et frais de recouvrement afférents aux droits et taxes dus à l’administration avant le 1er janvier 2016 et demeurés impayés. Cette amnistie est accordée, sous réserve, que les redevables concernés acquittent spontanément les droits et taxes avant le 1er janvier 2019. Il sera également question de la prorogation du régime fiscal accordé ces deux dernières années aux aliments de poissons importés par les professionnels du secteur de l’élevage de poissons. Le droit d’importation de 2,5 pc leur sera ainsi appliqué jusqu’au 31 décembre 2023, et ce, dans la limite d’un contingent annuel de 15.000 tonnes au lieu de 25.000 tonnes.
MAP

Marrakech garde en 2017 son leadership en tant que locomotive du tourisme national

Avec un bilan « exceptionnel » en 2017, Marrakech garde son leadership en tant que locomotive du tourisme national et conserve sa place en tant que 1ère destination en Afrique et l’une des Top destinations mondiales. L’activité touristique à Marrakech a connu durant l’année en cours une progression substantielle enregistrant une forte évolution en termes d’arrivés et de nuitées au niveau des établissements d’hébergement touristiques classés (EHTC). En effet et pour la première fois dans l’histoire du tourisme à Marrakech, la barre de 2 millions en arrivées et 7 millions en nuitées est dépassée. Selon un rapport du Conseil régional du tourisme (CRT) à Marrakech, l’activité touristique en 2017 a été marquée par un taux de croissance à 2 chiffres. Les arrivées ont enregistré une hausse de 20 % par rapport à l’année précédente alors que les nuitées ont enregistré une évolution de 18%. Le taux d’occupation a été quant à lui, de l’ordre de 56%, soit une progression de 4 points. Cette bonne performance hôtelière dans la ville ocre est portée par les principaux marchés traditionnels du Royaume, à savoir les pays scandinaves qui ont enregistré la plus forte progression avec 90 %, suivis de l’Allemagne (+56%), l’Espagne (+28%), la France (+19%) et le tourisme interne (+15%). Pour le CRT de Marrakech, ces résultats positifs sont dus à plusieurs facteurs. Il s’agit en premier lieu à la réussite de l’organisation d’un événement d’envergure internationale qui est la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22). Cette manifestation a connu un franc succès qui honore le Maroc et Marrakech et qui démontre que la destination est attractive, sécurisée et capable d’organiser des événements de grande envergure. Ces résultats sont aussi le fruit de la mobilisation des partenaires publics et privés pour la promotion de la destination (Office national marocain du tourisme, CRT, autorités, Conseil régional, Conseil communal et opérateurs) d’une part, et par la présence remarquable des professionnels du tourisme de Marrakech aux manifestations touristiques importantes sur les différents marchés ainsi que leur présence de plus en plus agressive sur le web (sites bien référencés, réseaux sociaux) d’autre part. Ils sont dus aussi à une action concertée basée sur un partenariat Public-Privé. Dans cette démarche, le CRT et l’ONMT ont mené plusieurs actions dans ce sens durant l’année 2017 dont l’organisation des voyages de presse et éductours (près de 650 agents de voyages, blogueurs et journalistes ont été reçus à Marrakech en 2017), la création d’un site web dédié à la destination en plusieurs langues et la réalisation de différents outils de communication et de promotion en plusieurs langues. Parallèlement, les efforts déployés par les autorités locales et les élus ont largement contribué à cette performance (bus électriques, bicyclettes écolo, mobilier urbain, espaces verts). Ces résultats « exceptionnels » sont dus également à la croissance des dessertes aériennes au départ de plusieurs marchés émetteurs vers Marrakech, l’enrichissement de l’offre culturelle de Marrakech par l’ouverture de 3 musées exceptionnels à savoir (Le musée Mohammed VI de la civilisation de l’Eau, le musée Yves Saint Laurent, le musée des Confluences / Dar El Bacha). Pour 2018, les professionnels restent confiants quant à la tendance et afin de consolider les acquis voire de les améliorer davantage, le CRT-Marrakech et l’ONMT avec le soutien du Conseil de la Région Marrakech-Safi et le Conseil communal de la ville de Marrakech prévoient de focaliser leurs actions sur plusieurs actions prioritaires. Il s’agit de la digitalisation des moyens de communication et de promotion en s’appuyant sur l’accompagnement d’une agence spécialisée, la conquête de nouveaux marchés et notamment le marché russe et chinois, la mise en place d’une stratégie spécifique pour la promotion du tourisme d’affaires et de congrès et la mise en place d’une stratégie spécifique aux nationaux. La nouveauté de cette stratégie consiste en l’adoption d’une approche régionale qui vise à mettre en avant les potentialités des différents territoires de la région Marrakech-Safi. Par ailleurs, il est à noter que Marrakech a réussi à diversifier son offre en passant de destination mono segment à une destination multi-segments. De plus Marrakech est en train de se positionner en tant que destination du tourisme médical et de bien-être. Ainsi, la Cité ocre est devenue ces dernières années une ville attractive pour les investissements dans le domaine du tourisme médical et de bien-être. Dotée d’un savoir-faire médical reconnu au niveau international, des tarifs de soins très compétitifs (un coût accessible qui peut atteindre jusqu’à 50 % par rapport à l’Europe ou l’Amérique du Nord), une proximité de l’Europe, des marchés africains et du Moyen-Orient, la Cité ocre dispose de tous les atouts pour devenir une destination privilégiée pour les investissements dans ce domaine. Plusieurs projets d’envergure ont vu le jour à Marrakech confirmant que la Cité ocre se tourne vers un filon prometteur (le tourisme médical de luxe), qui a de beaux jours devant lui. En termes d’événements, Marrakech garde son dynamisme avec plus de 40 événements (festivals) incontournables hors congrès et incentives en commençant par l’événement « Formule Marrakech E-Prix » le 13 janvier 2018 qui sera suivi par le Marathon International de Marrakech, et d’autres événements culturels, sportifs et touristiques. Il est à souligner que le taux d’occupation dans les établissements touristiques avoisine les 100% pendant ce dernier week-end de cette année. La ville ocre devient la destination de prédilection des touristes et de stars nationaux et étrangers pour la période du jour de l’an. MAP

L’Union interparlementaire arabe condamne les attaques terroristes en Egypte

L’Union interparlementaire arabe a condamné les deux attaques terroristes perpétrées en Egypte, faisant de nombreux morts et blessés. Les membres de cette organisation ont exprimé, dans un communiqué, leur grande tristesse suite à l’attaque terroriste ayant visé, en ces jours de fin d’année, une église dans la banlieue d’Helwan au sud du Caire en Egypte, ainsi que celle contre l’armée égyptienne, qui a fait de nombreuses victimes. L’Union « condamne fermement ces attaques terroristes brutales, et les considère comme des crimes odieux motivés par le sang et le meurtre », indique la même source, précisant que « les terroristes qui ont commis ces actes ne représentent que des êtres cruels dépourvus de toute humanité, de moralité et de religion et ne reflètent que leur âme de criminels terroristes ». Elle a également exprimé ses sincères condoléances « aux martyrs qui ont sacrifié leurs vies pour le peuple égyptien, ainsi qu’à leurs familles », notant que « la République d’Egypte, Président, Gouvernement et peuple, est capable de combattre le terrorisme et de l’éradiquer avec force et détermination et avec une volonté inébranlable de restaurer la sécurité et paix ». L’Union a réitéré « son soutien total et inconditionnel à l’Egypte dans sa guerre contre le terrorisme pour atteindre ses objectifs d’éliminer ces groupes criminels et terroristes et faire face à leurs ambitions qui visent à ébranler la sécurité et la stabilité en Egypte, un pays considéré comme une profondeur stratégique arabe avec des ambitions et des aspirations légitimes.
MAP

Progression de la croissance à 3,8% au troisième trimestre de 2017

La croissance de l’économie nationale s’est améliorée au troisième trimestre de 2017 pour se situer à 3,8% en glissement annuel, au lieu de 1,3% durant la même période une année auparavant, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Cette progression s’explique par une augmentation de 14,5% de la valeur ajoutée de l’activité agricole au lieu d’une baisse de 13,6% une année plus tôt et une hausse de 6% de celle de la pêche au lieu de 4,1%, soit un bond de 13,7% de la valeur ajoutée du secteur primaire comparée à une forte baisse de 12,2% durant le 3-ème trimestre de 2016, explique le HCP dans une note d’information sur la situation économique nationale durant le 3-ème trimestre 2017. De même, la valeur ajoutée du secteur secondaire a, elle aussi, affiché une croissance de 2,7% au lieu de 0,8% lors du même trimestre une année auparavant, soutenue par une progression de 17,8% des industries d’extraction et une hausse de 1,6% des industries de transformation. La valeur ajoutée du secteur tertiaire, en revanche, a connu un ralentissement de son rythme de croissance à 2,6% au lieu de 3,1% le même trimestre de l’année précédente. A l’exception des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale qui ont affiché une diminution de 1,8% et des activités des postes et des télécommunications qui ont enregistré un repli à 2,1%, les autres composantes du secteur tertiaire ont connu des hausses de leurs valeurs ajoutées, fait savoir le HCP. Ainsi, la valeur ajoutée des hôtels et restaurants a enregistré une hausse de 8,1%, des transports 5,7%, des services rendus aux ménages et aux entreprises 4,3%, du commerce 3,4%, des services financiers et assurances 2,6% et des services rendus par l’administration publique générale et la sécurité sociale 1,2%. Dans l’ensemble, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 2,7% au lieu de 2,3% durant la même période en 2016, estime le HCP, soulignant que malgré le net ralentissement des impôts sur les produits nets des subventions à 1,6% au lieu 9,9%, le Produit intérieur brut (PIB) en volume a progressé de 3,8% durant le 3-ème trimestre de 2017 au lieu de 1,3% une année auparavant. Le PIB a connu une augmentation de 3,3% durant le 3-ème trimestre de 2017 aux prix courants, ainsi la hausse du niveau général des prix a affiché une baisse de 0,5% au lieu d’une hausse de 2,1% durant la même période en 2016. Parallèlement, cette croissance a été soutenue par la consommation finale et les échanges extérieurs, relève la même source, précisant que les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 10,5% au 3-ème trimestre de 2017 au lieu de 2,2% une année auparavant, tandis que les importations ont connu un net ralentissement à 1,5% au lieu de 17,1%. Ainsi, les échanges des biens et services ont dégagé une contribution positive à la croissance de l’économie nationale, se situant à 2,9 points au lieu d’une contribution négative de (-6,4) points lors du même trimestre de l’année précédente. En revanche la demande intérieure a connu un ralentissement, avec une hausse de 0,9% au 3-ème trimestre de 2017 au lieu de 7,2% la même période de l’année 2016, soit une contribution par 1 point à la croissance économique nationale au lieu de 7,8 points. Par ailleurs, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 4,5% au lieu de 3,5%, contribuant pour 2,6 points à la croissance au lieu de 2 points, alors que la consommation finale des administrations publiques a affiché une augmentation de 0,7% au lieu de 0,9%, avec une contribution à la croissance de 0,1 point au lieu de 0,2 point. Pour sa part, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une baisse de 5,3% au lieu d’une hausse de 18,1%, avec une contribution négative à la croissance de (-1,8) points au lieu de 5,5 points, durant le même trimestre de l’année précédente. Le revenu national brut disponible a également connu un ralentissement de son rythme de croissance à 2,9% au lieu de 4,4% au troisième trimestre de l’année précédente, dû à une diminution des revenus nets reçus du reste de monde de 3,9% au lieu d’une hausse de 23,2%. Pour sa part, l’épargne nationale s’est située à 27,8% du PIB au lieu de 28,5%, eu égard de la croissance de la consommation finale nationale en valeur de 3,6% au lieu de 3,3% enregistrée une année auparavant. L’investissement brut a représenté 31,2% du PIB au lieu de 33,3% durant le 3-ème trimestre de 2016, ainsi le besoin de financement de l’économie nationale a connu une baisse, passant à 3,4% du PIB après avoir été de 4,8%. EXP.
MAP

Les particuliers doivent désormais déclarer et payer leur IR en ligne

La loi de finances pour l’année 2018 a institué l’obligation de déclaration et de paiement de l’impôt sur le revenu par voie électronique pour les personnes physiques titulaires de revenus autres que professionnels, annonce, vendredi, la Direction générale des impôts (DGI) dans un communiqué. Les intéressés sont tenus de déclarer en ligne, avant le 1er mars 2018, leur revenu global et de payer l’impôt y afférent, soit en ligne sur le Portail Internet de la DGI, soit en espèce auprès de leur banque ou par carte bancaire, relève la même source, ajoutant que le paiement est dorénavant spontané, accompagnant ainsi la télé-déclaration et n’attendant plus la réception d’un rôle d’imposition. A cet effet, la DGI met à la disposition des citoyens des télé-services sur son portail Internet à l’adresse www.tax.gov.ma qui leur permettront de remplir leurs obligations fiscales, précise le communiqué. MAP

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’Education-Formation ouvre à Marrakech son premier complexe touristique au niveau national

La Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’Education-Formation ouvre à Marrakech, son premier complexe touristique au niveau national au profit de la famille de l’enseignement. Conçu comme un village de vacances, ce centre de vacances a été construit et équipé sur une superficie de 6 hectares pour un coût global de 210 millions de dirhams. Ce centre regroupe des prestations d’excellence qui répondent aux attentes des différentes catégories de la famille de l’enseignement. Ce complexe comprend un hôtel de 4 étoiles, des appartements spacieux de plus de 70 m2 ainsi que des espaces socio-sportifs et de bien-être. Dans une déclaration à la MAP, le coordinateur des affaires administratives de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’Education-Formation, Youssef Bakkali, a indiqué que ce centre, premier du genre de la fondation au niveau national, est doté de tous les équipements d’un village de vacances, faisant savoir que ce complexe sera suivi par d’autres équipements touristiques, en cours de réalisation dans les villes d’El Jadida, Agadir et Ifrane. M. Bakkali a en outre, indiqué que les membres de la famille de l’enseignement pourraient désormais accéder aux services du complexe dès janvier 2018. Selon la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres sociales de l’Education-Formation, les prix adoptés pour l’hébergement des adhérents et leurs familles re pondent au principe de l’accessibilité pour tous. Des prix réduits et pre fe rentiels leur seront appliqués comparés a ceux pratiqués a une clientèle externe qui pourra accéder aux prestations du complexe dans la limite d’un quota ne dépassant pas 20 %. La possibilité d’accès des externes permettra d’équilibrer les finances du centre et de couvrir les charges de son fonctionnement et de sa maintenance. MAP

Le Maroc accueille la 1ère communication spatiale à partir d’un pays arabe

La première communication avec la station spatiale internationale « ISS » à partir d’un pays du monde arabe se fera au Maroc et précisément à Rabat, le 03 janvier prochain. Cet événement, une première dans les pays de la région MENA, coïncide avec le lancement réussi du Satellite Mohammed VI-A, et permettra au Royaume de devenir « une puissance spatiale » incontournable dans la région. Organisée dans le cadre du programme Radio Amateur ISS (ARISS), en partenariat avec la fondation de l’espace « KSF Space », la NASA, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et Maroc Télécom, cette communication s’assigne pour principal objectif la promotion de la recherche et l’innovation dans le domaine des télécommunications spatiales à même de renforcer la position du Royaume comme nouvel acteur de l’innovation technologique et spatiale. Elle réaffirme également le leadership du Royaume sur les plans régional et arabe et consacre l’entrée du pays dans le cercle très convoité des pays disposant de la technologie des télécommunications spatiales. Hébergé à l’École Nationale Supérieure d’Analyse des Systèmes (ENSIAS) à Rabat, cet événement regroupera l’écosystème marocain et international dans le dessein de promouvoir la recherche, l’innovation et les services à hautes valeurs ajoutées basées sur les télécommunications spatiales, et honorera l’élite scientifique marocaine œuvrant dans ce domaine. La Station spatiale internationale (abrégée en SSI1, ou ISS, d’après son nom en anglais: International Space Station) est une station placée en orbite terrestre basse, occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial. Ce programme, lancé et piloté par la NASA, est développé conjointement avec l’agence spatiale fédérale russe (FKA), avec la participation des agences spatiales européenne, japonaise et canadienne. Dans une déclaration à la MAP, le Directeur général de la fondation de l’espace « KSF Space » Mohamed Kayyali, a indiqué que le Maroc qui abrite cet évènement inédit dans l’histoire du monde arabe a été parmi les premières nations à promouvoir la recherche dans le domaine technologique et aérospatiale, soulignant que le Royaume accorde une grande importance à la promotion de la technologie et de la recherche scientifique, à la lumière de la dynamique que connait le pays et en faveur de son développement et rayonnement. Il s’est félicité de la volonté affichée par les universités marocaines et plus spécialement l’ENSIAS dans l’accueil de cette expérience au niveau de la région du MENA, faisant remarquer que la communication avec l’ISS se fera entre un astronaute de la NASA qui sera interrogé par une vingtaine d’étudiants de ladite école sur plusieurs questions en relation avec les sciences et technologies de l’espace et la vie dans la station. La communication avec la station spatiale sera accompagnée par un ensemble d’interventions de qualité animées par plusieurs experts et chercheurs internationaux en présence de représentants de l’aérospatiale de la NASA et de KSF Space, a ajouté le responsable. Cette communication spatiale a comme principal but d’inciter les étudiants marocains à poursuivre des carrières en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques grâce à cette opportunité de communication radioamateur avec l’équipage de l’ISS en orbite, a affirmé le directeur de KSF, faisant savoir que le lancement du satellite Mohammed VI-A et cette téléconférence spatiale ouvriront plus d’opportunités à la communauté universitaire pour devenir plus consciente des avantages substantiels de l’exploration de l’espace et de se familiariser avec les technologies spatiales. Le parrain de cet évènement historique abrité par le Royaume du Maroc n’est autre que « KSF Space », qui est une fondation à but non lucratif enregistrée au Royaume-Uni et fondée à l’origine pour permettre un accès économique à l’orbite terrestre basse (LEO). La fondation a choisi le Maroc comme destination afin d’encourager les universités à développer des missions aérospatiales en utilisant de petits satellites et des microsatellites en vue de jouer des rôles plus importants dans le développement des futures missions spatiales scientifiques, a conclu M. Kayyali. Il est à rappeler que la Station spatiale internationale est placée en orbite terrestre basse à environ 400 km d’altitude depuis le 20 novembre 1998 et accomplit 16 rotations par jour autour de la Terre. Elle est occupée en permanence par un équipage international qui se consacre à la recherche scientifique dans l’environnement spatial. Ce programme, lancé et piloté par la NASA, est développé conjointement avec l’agence spatiale fédérale russe (FKA), avec la participation des agences spatiales européenne, japonaise et canadienne. Quant au programme « Amateur Radio on International Space Station » (ARISS) (radio Amateurs à bord de la Station Spatiale Internationale) est un programme qui offre aux étudiants et aux radioamateurs une opportunité de tenter l’expérience en parlant directement avec des radioamateurs à bord de la station spatiale internationale. L’événement sera rehaussé par la présence de plusieurs chercheurs et scientifiques nationaux et internationaux. Le grand public est également convié à assister à cette communication avec l’équipage de la SSI et la discussion sera diffusée en direct sur les réseaux sociaux de la fondation KSF Space. Avec cette conscience historique pour le domaine de la technologie spatiale, le Maroc s’est offert une entrée par la grande porte dans le cercle restreint des pays avancés en matière de technologie spatiale et marque ainsi une percée majeure dans la maitrise de cette technologie. MAP

M. Aujjar : Le recours aux moyens alternatifs de règlement des litiges, un outil stratégique pour promouvoir le commerce et l’investissement

Le recours aux moyens alternatifs de règlement des litiges constitue, dans le cadre de la justice de réconciliation, un outil stratégique pour promouvoir le commerce et l’investissement et établir de nouvelles relations entre les acteurs œuvrant dans le domaine, a souligné, mercredi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar. « Il est tout à fait normal que le monde du commerce et de l’investissement soit confronté à certaines difficultés financières et économiques, ce qui nécessite des solutions urgentes pour les aplanir avant qu’elles ne s’exacerbent », a estimé M. Aujjar à l’ouverture du Congrès international sur « l’arbitrage et la médiation au Moyen-Orient et en Afrique », placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI à l’initiative du ministère de la Justice en partenariat avec le Centre saoudien de formation en droit, dans le cadre du 4è Congrès du droit au Proche-Orient. Il a également indiqué que l’impact de ces difficultés et la complexité des moyens à même d’y remédier poussent les parties concernées à opter pour l’arbitrage et la médiation en tant qu’outil alternatif de la justice professionnelle ou officielle, pour régler les différends, notamment en matière de transactions commerciales internationales. Le ministre a, par ailleurs, relevé que le Maroc figure parmi les pays qui ont déployé des efforts considérables en vue de faciliter les procédures administratives pour gérer leurs échanges commerciaux, à travers la signature de plusieurs conventions bilatérales et multilatérales dans le domaine de la coopération économique et commerciale et ce, afin d’améliorer le climat des affaires en promouvant les moyens alternatifs à même de régler les litiges, tels que l’arbitrage et la médiation. De son côté, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mounia Boucetta, a précisé que les mutations auxquelles fait face le continent africain, en particulier dans le domaine économique et de développement, nécessitent la création d’un environnement favorable aux affaires et la mise en place de mécanismes efficients pour régler les litiges y afférents. Elle a aussi affirmé que, pour drainer les investissements et les capitaux étrangers dont ils ont cruellement besoin pour mettre en œuvre leurs projets de développement, les pays africains doivent disposer de mécanismes opérants pour l’instauration d’un climat de confiance avec les investisseurs. Mme Boucetta a, dans ce sens, estimé que les moyens alternatifs comme la médiation et l’arbitrage constituent des mesures essentielles pour accompagner les ambitions du continent et accélérer le rythme du développement dans les différents pays africains, notant que cette rencontre est l’occasion idoine pour examiner de nombreuses questions liées au développement dans le domaine de la médiation et de l’arbitrage et d’évaluer les expériences des uns et des autres dans ce domaine. Pour sa part, le président du centre saoudien de formation en droit, Majed Karroub, a souligné que cette rencontre, qui constitue le plus grand rassemblement de droit au Proche-Orient et en Afrique du Nord, regroupant des experts internationaux dans le domaine de l’arbitrage et de la médiation, vise à renforcer les liens de coopération et développer les pratiques judiciaires et juridiques. Il a également indiqué que les mécanismes d’arbitrage et de médiation constituent l’un des plus importants facteurs à même de promouvoir l’investissement, faisant savoir que les travaux de ce congrès, auquel participent des experts internationaux représentant des organisations et des instances de droit ainsi que des universités et des syndicats, entre autres, auront un impact positif au niveau de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Initiée en partenariat avec la Chambre de commerce internationale (ICC) et l’Université Paris-Sorbonne, cette rencontre (27-29 décembre), qui se déroule en présence de ministres de la Justice de certains pays arabes et africains, est une occasion pour débattre de la réalité et l’avenir de l’arbitrage dans les pays arabes et africains en matière d’industrie, d’investissement, de transport, d’énergie, de transactions bancaires et financières et d’assurance, entre autres.
MAP
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