fbpx

Etude : Le Maroc, un des trois marchés émergents les plus prometteurs au monde pour le secteur automobile

Le Maroc est l’un des trois marchés émergents « les plus prometteurs » au monde pour les secteur de l’industrie automobile, souligne une étude de la compagnie espagnole d’assurance-crédit « Crédito y Caución ». Le Maroc, aux côtés de la République Tchèque et du Vietnam, sont les trois marchés émergents offrant les plus grandes opportunités d’affaires aux fabricants de véhicules en 2018, relève cette étude relayée mercredi par la presse économique espagnole. « Le Maroc a réussi, en quelques années, à faire du secteur automobile l’une des locomotives de son économie, grâce à l’arrivée d’investisseurs étrangers », fait observer la même source. Le rapport de « Crédito y Caución » met en exergue la position du Royaume en tant que deuxième producteur automobile en Afrique, rappelant que le Maroc a produit 345.106 véhicules en 2016, avec un taux de croissance inter-annuel de 19,7 pc. Rappelant que Renault s’est installé dans le Royaume en 2012, l’étude souligne que le groupe PSA est en train de construire une usine dans la zone franche de Kénitra qui sera inaugurée en 2019 et qui aura une capacité de production de 200.000 voitures et moteurs par an. Ce mégaprojet a attiré des fournisseurs de composants automobiles, dont l’espagnol Ficosa qui va installer une usine près de Rabat pour fabriquer des rétroviseurs et des systèmes de communication pour PSA. Il s’agit aussi de l’entreprise Izmar, spécialisée dans les conteneurs et le mobilier industriel. « Crédito y Caución » fait observer, en outre, que ces deux entreprises espagnoles, citées comme exemple, viennent s’ajouter à la quinzaine d’autres opérant déjà au Maroc, pays qui représente le premier marché hors Union européenne (UE) pour l’industrie espagnole des composants automobiles, avec un chiffre d’affaires de 858 millions d’euros en 2016, selon des données de l’Association espagnole des fournisseurs automobiles (Sernauto). Cité par le journal Cinco dias, Rafael Sterling, directeur du commerce international à Irizar, fabricant espagnol de carrosseries d’autocars et bus installé au Maroc depuis 1996, a souligné que le Maroc offre de grandes opportunités d’investissement dans le secteur de l’industrie automobile, mettant en exergue à cet égard l’énorme potentiel de croissance du marché marocain, sa proximité géographique avec l’Europe comme destination des exportations et sa forte présence économique dans le continent africain MAP

Casablanca: rencontre régionale sur les politiques de transports publics

Une rencontre régionale sur les voies de promotion des politiques de transports publics dans la région MENA et en Afrique subsaharienne s’est ouverte, mercredi, à Casablanca, à l’initiative de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP-MENA) et du conseil communal de la métropole. Les organisateurs du séminaire, qui ont choisi comme thème « Promouvoir les transports publics à travers des politiques et des innovations efficaces », visent à encourager un échange sur les meilleures voies pour l’élaboration d’un modèle de gouvernance efficient dans ce secteur. La rencontre de Casablanca scelle la lancement d’une ère de coopération entre UITP-MENA, qui regroupe l’ensemble des acteurs du transport public du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et l’Union africaine des transports publics (UATP), qui collaborent pour la première fois dans le cadre d’un événement de cette envergure. Les responsables de la métropole entendent décliner, à cette occasion, la stratégie en la matière de la ville de Casablanca, qui a entamé depuis quelques années une refonte radicale de son infrastructure de mobilité. La séminaire régional est marqué par un un exposé du président de la division Amérique latine de l’UITP, Jurandir Fernandes, axé sur sur le cas du système de transport public de Sao Paulo (Brésil). L’exposé traite notamment du modèle de gouvernance élaboré, le mode de financement établi et les pratiques innovantes permettant un service de mobilité durable et efficace, notamment le mode de monorail.
MAP

Lancement officiel du projet de jumelage Maroc-UE, visant l’appui pour la réforme institutionnelle et le renforcement des capacités de l’Institut supérieur de la magistrature

Le projet de jumelage « Appui pour la réforme institutionnelle et le renforcement des capacités de l’Institut supérieur de la magistrature », a été officiellement lancé, mercredi à Rabat. Lancé lors d’une cérémonie organisée à l’Institut supérieur de la magistrature, en présence du ministre de la Justice Mohamed Aujjar, de responsables marocains ainsi que de plusieurs ambassadeurs européens accrédités à Rabat, ce jumelage institutionnel prévu pour une durée de 24 mois (de novembre 2017 à novembre 2019) et financé par l’Union européenne à hauteur de 1,2 million d’euros, sera conçu comme un moyen d’échange d’expertise publique entre les États membres de l’Union européenne et les administrations publiques du Maroc. Ce jumelage, géré par le ministère de l’Économie et des Finances, prendra la forme d’une coopération entre l’Institut supérieur de la magistrature (ISM) et un consortium France-Belgique-Espagne et permettra de mobiliser une cinquantaine d’experts de ces trois pays, qui mettront l’expérience de leurs instituts de formation respectifs au service de la construction de l’ISM de demain, en accord avec la charte de réforme du système judiciaire marocain, ainsi qu’avec les standards européens en matière de formation des professionnels de la justice. Ce projet émane de la volonté commune d’asseoir les bases solides de l’indépendance du pouvoir judiciaire au Royaume, a souligné M. Aujjar lors de la cérémonie de lancement de ce jumelage, expliquant que ce projet s’inscrit dans l’important chantier de réforme « globale et profonde » du système judiciaire mis en œuvre sous la Sage Conduite de SM le Roi Mohammed VI. « Ce projet mis en œuvre en vertu d’un contrat de jumelage entre le ministère de la Justice et l’Institut supérieur de la magistrature d’une part, et le ministère de la Justice français, le conseil général du pouvoir judiciaire d’Espagne et le service fédéral belge, d’autre part, contribuera au renforcement du niveau de la formation judiciaire et à l’amélioration des conditions et des mécanismes d’accès à la justice, ainsi qu’à la protection des droits et libertés », a noté M. Aujjar. « Le Maroc a fait de la réforme de la justice une priorité nationale », a affirmé M. Aujjar, faisant savoir que la scène judiciaire du Royaume a connu un grand essor, notamment depuis l’adoption de la Constitution de 2011 et à travers le transfert des pouvoirs de l’autorité gouvernementale chargée de la justice au procureur du Roi près la Cour de cassation, en sa qualité de président du Ministère public. Pour sa part, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey a souligné les grands progrès réalisés par le Royaume pour asseoir les bases solides d’une justice « transparente et indépendante du pouvoir exécutif », à travers notamment la création du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Mme Wiedey a salué les grands chantiers lancés par le Maroc dans le cadre de ses réformes du secteur de la justice, instaurant ainsi « les bases et rudiments d’une justice équitable et citoyenne ». Ce projet de jumelage est un instrument clé pour travailler ensemble et s’inscrit dans le processus de réforme « courageux » engagé par le Maroc, a souligné Mme. Wiedey, notant que les magistrats, en tant qu’acteurs clés de la justice, requièrent de « l’importance, eu égard à leur rôle dans la sauvegarde des droits des justiciables et de garantie de l’indépendance par rapport aux autres pouvoirs ». Dans le cadre de ce projet, 70 missions et 5 voyages d’études sont prévus pour la réalisation des objectifs de ce projet, afin d’accompagner l’ISM dans l’acquisition des meilleures pratiques européennes et internationales en matière de gouvernance, de formation et de communication. A rappeler que les résultats de ce jumelage seront concrétisés et pérennisés par la mise en place de fiches techniques, guides pratiques, maquettes et divers autres outils, élaborés au cours des expertises et traduits en langue arabe. MAP

Christine Lagarde : La transition vers un système de change flexible du dirham, « une très bonne décision » du gouvernement marocain

La transition vers un système de change flexible du dirham est une « très bonne décision » du gouvernement marocain, a indiqué mardi, à Marrakech, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Mme Christine Lagarde. Intervenant à la Conférence régionale de croissance globale, qui se tient sous le signe « opportunités pour tous: croissance, emploi et inclusion dans le monde arabe », Mme Lagarde a relevé que « les marchés internationaux et les investisseurs étrangers apprécieront cette décision des autorités publiques marocaines ». Mme Lagarde qui a mis en relief les réformes entreprises par le Maroc, a noté que la création de zones franches au Maroc, à Tanger et à Casablanca, a permis de créer plus de 85.000 emplois à partir de fournisseurs locaux. Elle a en outre, souligné que la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) se trouve confrontée aux défis du chômage notamment des jeunes diplômés, faisant savoir dans ce sens que près de 25 millions de jeunes vont arriver au marché de l’emploi dans cette région du monde, d’où la nécessité de réaliser une croissance durable et inclusive. Le principal défi de la région consiste à répondre aux aspirations des jeunes et faire naître en eux une foi en l’avenir et donner des opportunités aux gens, a-t-elle insisté, appelant à améliorer le climat des affaires et promouvoir le secteur privé dans la région. Mme Lagarde a défini 3 priorités pour cette conférence de haut niveau. Il s’agit de créer dans cette région un secteur privé fort et créateur de richesses et d’emplois car la situation financière publique des pays de la région ne peut créer d’emploi, d’où la nécessité pour le secteur privé d’intervenir. Mme Lagarde a appelé à soutenir les groupes exclus: les jeunes, les femmes et les réfugiés en particulier et à adopter un partenariat-public-privé comme une approche nécessaire pour réaliser le développement escompté, soulignant que les politiques de taxation devront être faites de manière à favoriser le développement dans cette région. Le directeur générale et président du conseil du Fonds monétaire arabe (FMA), Abdulrahman A. Al-Hamidy, a souligné pour sa part, que la tenue de cette conférence au Maroc traduit l’intérêt accordé aux différentes questions du développement global, dont le renforcement du marché de l’emploi, l’autonomisation des femmes, la soutien de l’innovation, la promotion de l’entrepreneuriat, l’amélioration du climat d’affaires, ce qui contribue à créer davantage de postes d’emploi et réaliser le développement durable. Il a noté que le chômage, dont le taux moyen a atteint dans cette région 29,1 % et 43,8 % dans la catégorie des jeunes, représente actuellement le grand défi pour les décideurs des pays arabes, ajoutant que la région a besoin de créer des dizaines de millions de postes d’emploi durant les dix prochaines années pour préserver le niveau actuel d’emploi. M. Al-Hamidy a défini trois axes pour faire face aux défis de l’emploi et la réalisation du développement global. Le premier consiste en la poursuite des efforts de diversification économique alors que le deuxième appelle à la création d’un climat propice à l’innovation pour les jeunes et les entrepreneurs et les petits et moyens projets. Le troisième axe consiste à renforcer l’accès aux financements et aux services financiers appropriés, a-t-il précisé. Organisée à l’initiative du FMI, du FMA, du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) et du Royaume du Maroc, la conférence régionale de croissance globale de haut niveau, cherche à répondre aux défis qui entravent les politiques de croissance globale, à étudier les mesures à même d’étendre la portée des réformes afin de créer davantage d’opportunités pour les jeunes et les femmes et à examiner la contribution du FMI, du FMA et du FADES à la mise en œuvre des réformes. Les participants discutent également des politiques favorisant une croissance plus durable et plus intégrée, des opportunités pour tous et des moyens susceptibles de traduire ces mesures en actions pratiques et tangibles. Des hauts responsables, des entrepreneurs, des universitaires, des jeunes et des représentants de la société civile du monde arabe et d’ailleurs participent à cet événement pour partager leurs expériences et idées sur la création d’emplois. La tenue de cette conférence au Maroc sera l’occasion de mettre en évidence les réformes économiques et sociales adoptées par le Royaume et de passer en revue le niveau de développement des capacités dans la région MENA ainsi que le rôle du FMI dans la région. Cet événement permet aussi de se pencher sur les moyens d’accroître les opportunités offertes aux femmes et aux jeunes et d’encourager l’esprit d’entreprise et l’innovation en adoptant la transparence et la technologie pour promouvoir le potentiel caché de la région.
MAP

M. Boussaid : L’intégration des jeunes et des femmes de la région MENA dans le marché de l’emploi au centre de la conférence de Marrakech de haut niveau

 L’intégration des jeunes et des femmes de la région Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA) dans le marché de l’emploi sera, mardi, au centre des débats de la conférence de Marrakech de haut niveau, a indiqué, lundi, à Marrakech, le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaid. « Le chômage des jeunes diplômés en particulier constitue l’un des grands défis de cette région du monde », a déclaré M. Boussaid à la presse en marge de cette rencontre organisée les 29 et 30 janvier sous le thème « Possibilités pour tous: promouvoir la croissance, l’emploi et l’inclusion dans le monde arabe ». L’emploi est lié à la croissance et aux investissements, qui sont tributaires d’un climat de stabilité, a-t-il insisté, notant que le modèle de développement dans la région MENA créé des disparités sociales et entre les hommes et les femmes. M. Boussaid a indiqué que le Maroc présentera, lors de cette conférence de haut niveau, son expérience sur les politiques sectorielles dans les domaines industriel, agricole, touristique et énergétique, ainsi que ses efforts en faveur de l’amélioration du climat d’affaires, de la compétitivité et de la lutte contre la corruption, qui sont tous des facteurs qui impactent la croissance et la création de postes d’emploi pour les jeunes et les femmes. Organisée par le Fonds monétaire international (FMI), le Fonds Monétaire Arabe (FMA), le Fonds arabe pour le Développement Economique et Social (FADES) et le gouvernement marocain, cette conférence rassemble les décideurs, les dirigeants d’entreprises et les représentants de la société civile des pays arabes pour échanger leurs idées et leurs expériences sur les moyens de créer des millions d’emplois en exploitant de nouvelles sources. Lors de cette rencontre, les intervenants abordent plusieurs réflexions qui portent sur les moyens de multiplier les débouchés en faveur des femmes et des jeunes en mettant en valeur l’innovation et l’esprit d’entreprise, la promotion de la transparence et de la technologie pour exploiter le potentiel de la région; et la définition de politiques propices à une croissance plus forte et plus inclusive.
MAP

30è Sommet africain : Le Président gabonais salue l’engagement du Maroc dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques

Le Président gabonais, M. Ali Bongo Ondimba, a salué, lundi à Addis-Abeba, l’engagement du Maroc dans le cadre de la lutte contre les effets des changements climatiques. «Le Maroc est très engagé dans la lutte contre les changements climatiques», a déclaré M. Bongo Ondimba à la presse, à l’issue d’une réunion du Comité des Chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques (CAHOSCC), tenue en marge du 30è sommet de l’Union africaine (UA), dont les travaux se déroulent au siège de l’organisation continentale dans la capitale éthiopienne. Le Président gabonais a rappelé l’organisation réussie de la COP22, à Marrakech, affirmant que le Maroc, initiateur de la première édition du Africa Action Summit, «a joué un rôle très important» en organisant cet événement international. Au niveau continental M. Bongo Ondimba a indiqué que «l’Afrique reste engagée dans cette lutte contre le changement climatique», soulignant que les pays du continent «ne sont pas les plus grands responsables du désordre climatique que nous avons constaté mais ce sont ceux qui sont les plus engagés car ils savent tous que cette question environnementale est très importante pour le développement et le devenir de nos pays». En dépit du retard enregistré en matière de lutte contre les changements climatiques, le Président gabonais a souligné que l’Afrique demeure engagée dans le cadre de cette lutte.
MAP

Suppression du timbre mobile de 20 dirhams

La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé avoir retiré de la vente le timbre mobile de 20 dirhams sur support papier, soulignant que celui-ci n’est plus exigible pour l’accomplissement des formalités administratives. Dans un communiqué, la DGI indique que le timbre de 20 dirhams sur support papier a été retiré de la vente à partir du premier janvier, et ce, en application des dispositions de la Loi de finances 2018. La DGI note toutefois que certains actes et documents demeurent soumis au paiement du droit de 20 dirhams, sous forme de visa pour timbre auprès des recettes de la DGI ou par voie de déclaration électronique. Il s’agit des actes et conventions assujettis à la formalité de l’enregistrement énumérés à l’article 127 du Code général des impôts, des connaissements établis pour la reconnaissance des marchandises objet d’un contrat de transport maritime et des procès-verbaux de réception, à titre isolé, de véhicules à chenilles, de tracteurs à pneus et de machines agricoles automotrices.
MAP

M. Elalamy : L’industrie adopte une approche régionalisée afin d’accéder à un nouveau palier d’émergence

L’industrie adopte à son tour une approche régionalisée afin d’accéder à un nouveau palier d’émergence, de localiser les activités productives au plus près des citoyens, et de capitaliser sur le potentiel de toutes les régions du Royaume, a affirmé le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy. La déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 (PAI) pour la région Souss-Massa vient conforter la démarche de régionalisation du Royaume, a souligné M. Elalamy dans une allocution présentée devant SM le Roi Mohammed VI, dimanche à Agadir, lors de la cérémonie de présentation de cette déclinaison et de signature des conventions y afférentes. Cette démarche de régionalisation active, vise à mettre le citoyen au cœur du processus de développement et des politiques publiques, afin de lui permettre d’exprimer pleinement son potentiel et de bénéficier des opportunités que recèle sa région, a poursuivi le ministre, notant que l’analyse de la région Souss-Massa fait ressortir une évolution notable de ses infrastructures, avec 7.000 km de routes, 250 km d’autoroutes, un aéroport international et 8 zones industrielles. Cette région dispose également d’expertises fortes et reconnues, qui en font la première région exportatrice d’agrumes, a-t-il dit, faisant observer que cette région contribue aussi à 35% de la pêche nationale et assure 18% du tourisme. S’agissant du secteur industriel, M. Elalamy a soutenu que la région Souss-Massa bénéficie d’atouts certains, en particulier pour l’agro-alimentaire, et qu’elle présente aussi un fort potentiel dans les secteurs tels que le cuir, l’offshoring et les équipements automobiles. Malgré ces atouts, la région Souss-Massa enregistre, selon le ministre, un déficit d’investissements industriels, dans la mesure où elle n’a pu capter que trois grands projets industriels, sur les 46 qui ont été approuvés par la Commission Nationale des Investissements, et que «la mobilisation du foncier de l’Etat, n’a concerné que 296 hectares, soit huit fois moins que les régions de Marrakech-Safi ou de Tanger-Tétouan-Al Hoceima». Pour remédier à ce déficit, la déclinaison du PAI par région a fait l’objet d’une approche volontariste visant à conforter les secteurs industriels existants tout en développant de nouveaux créneaux, a relevé M. Elalamy, citant, à titre d’exemple, l’infrastructure du secteur de la construction navale qui engagera au niveau national près de 5 milliards de dirhams d’investissement, dont une composante Chantier Naval Souss-Massa y est déjà intégrée. Le ministre a, en outre, indiqué que l’agro-industrie sera renforcée au niveau de la région, pour créer une véritable plateforme de transformation des produits agricoles, soulignant la mise en place d’un partenariat renforcé entre les ministères de l’Agriculture et de l’Industrie au profit des opérateurs, à travers un programme conjoint d’accompagnement impliquant le Fonds de développement industriel (FDI) et le Fonds de développement agricole (FDA), ainsi que la mise à disposition de l’agropole. Le secteur de la chimie, a-t-il ajouté, connaîtra un accompagnement spécifique, favorisant le développement des filières de la chimie organique et de la chimie verte. «Nous favoriserons également l’implantation de nouveaux écosystèmes industriels prometteurs, tels que les sous-traitants automobiles, le cuir, les matériaux de construction, la plasturgie et l’offshoring», a affirmé M. Elalamy, qui a tenu à préciser que les projets déjà identifiés, en partenariat avec les fédérations professionnelles, ambitionnent de créer 24.000 emplois industriels à terme. Pour appuyer cette nouvelle dynamique, la région réservera des subventions destinées au foncier industriel pour améliorer sa compétitivité, a relevé le ministre, notant qu’en plus de l’accompagnement du secteur bancaire, l’Etat et le privé mettent en place cinq leviers complémentaires. Il s’agit, selon M. Elalamy, de l’aménagement d’une zone franche industrielle de 300 ha, intégrée dans une zone urbaine, qui donnera accès à un foncier industriel aux standards internationaux et à des prix compétitifs, et qui permettra de renforcer l’attractivité de la région et d’y drainer des activités exportatrices et créatrices d’emplois. Il est également question de l’accompagnement par l’OFPPT des industriels dans la formation et la qualification de leurs ressources humaines, et de la réalisation d’un Technopark et d’une Cité de l’innovation. Le Technopark, qui sera destiné aux PME et aux Start-up du secteur des TIC, mettra à disposition des locaux prêts à l’emploi avec des services d’accompagnement, a précisé le ministre, assurant que la Cité de l’innovation permettra de doter la région d’une infrastructure d’accueil technologique, facilitant l’accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants. Côté financier, M. Elalamy a indiqué que 500 millions de dirhams seront affectés par le FDI et le FDA aux projets industriels de la région, alors que le secteur privé de la région consacrera 500 millions de dirhams pour investir dans ces projets industriels. «Grâce à cette implication nouvelle de toutes les parties prenantes, les projets industriels qui seront développés dans la Région Souss-Massa pourront être réalisés par les opérateurs avec un apport limité à 20% du montant de ces projets» a dit le ministre, soulignant que les 80% seront financés par des investisseurs privés de la Région (20%), les subventions des Fonds de Développement Industriel et de l’Agriculture (20%), et le secteur bancaire (40%).
MAP

M. Akhannouch : La déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa permettra la dynamisation de l’investissement dans ce secteur

La déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa permettra la dynamisation de l’investissement dans ce secteur, a souligné le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch. La convention pour la déclinaison de la stratégie de développement des industries agroalimentaires au niveau de la région de Souss-Massa, signé dimanche sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI, permettra aux investisseurs de bénéficier d’avantages incitatifs, a affirmé M. Akhannouch dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle pour la région de Souss-Massa. Citant les potentialités dont dispose la région de Souss-Massa en matière d’agriculture et de pêche maritime, M. Akhannouch a indiqué que la Convention pour le financement du Programme de développement des Industries agroalimentaires, signée également à cette occasion, tend à accompagner le développement de la production agricole, à travers notamment la valorisation des produits. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé, dimanche à Agadir, la cérémonie de présentation de la déclinaison régionale du Plan d’Accélération Industrielle 2014-2020 dans la région de Souss-Massa et de signature de huit conventions et d’un protocole y afférents. Le projet industriel de Souss-Massa, qui amorce la déclinaison régionale de la stratégie industrielle nationale, s’inscrit dans la Vision Royale qui prône, à travers le déploiement du processus de régionalisation avancée, un développement territorial équitable, équilibré, inclusif et adapté aux spécificités de chaque région.
MAP

Averses orageuses prévues de dimanche à lundi dans plusieurs régions du Royaume

Des averses orageuses localement fortes seront enregistrées, dimanche et lundi, dans plusieurs régions du Royaume, indique, dimanche, la Direction de la météorologie nationale (DMN). Dans un bulletin spécial, la DMN précise que des pluies ou averses orageuses localement fortes avec risque de grêle intéresseront, par moments, du dimanche à 15h00 au lundi à 09h00, les provinces de Midelt, Errachidia, Tinghir, Zagora, Boulemane et Figuig. Par ailleurs, les provinces de Chefchaouen, Tetouan, Fnideq-M’dieq, Sefrou, Taza et Guercif connaîtront, durant la même période, des pluies ou averses localement modérées, alors que des chutes de neige modérées sont prévues lundi dans la province d’Ourzazate, selon la même source. MAP

Addis-Abeba: Ouverture du 30ème Sommet de l’Union africaine avec la participation du Maroc

Les travaux du 30ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine (UA) se sont ouverts dimanche après-midi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc. La délégation marocaine lors de ce sommet, qui se tient sur le thème « Gagner la lutte contre la corruption: une voie durable vers la transformation de l’Afrique », est conduite par le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, qui représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle comprend également le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui avait pris part à la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif du bloc panafricain. La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’exécution de l’hymne de l’UA par la chorale de la Commission de l’UA, et par l’allocution de M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, présentant le thème du sommet et souhaitant la bienvenue aux Présidents nouvellement élus du Liberia, de l’Angola et du Kenya. Au menu de ce sommet figurent plusieurs questions relatives notamment à la paix et à la sécurité, au développement, ainsi qu’aux réformes institutionnelles de l’organisation continentale. Le Sommet de deux jours tentera de solidifier l’engagement politique pour une Afrique non corrompue, citoyenne et démocratiquement gouvernée, telle qu’elle est envisagée par l’Agenda 2063: « L’Afrique que nous voulons ». Lors de cette assemblée, les dirigeants africains discuteront d’une panoplie de questions importantes, en se focalisant en particulier sur l’épineux dossier de la réforme de l’institution panafricaine et le financement de l’organisation. Cette réforme vise à centrer l’action de l’organisation sur quatre domaines spécifiques : la paix et la sécurité, les affaires politiques, la création d’une zone de libre-échange continentale et la représentation de l’organisation dans les affaires mondiales. Outre les réformes, il sera également question de l’élection du président de l’UA pour l’exercice 2018. Il s’agit plutôt d’une désignation. Le choix se faisant selon une alternance régionale, c’est le tour de l’Afrique de l’Est de prendre la présidence. Le Président guinéen Alpha Condé devrait donc céder le flambeau au Président rwandais Paul Kagamé. Sur le plan sécuritaire, le sommet d’Addis-Abeba examinera les moyens de juguler les poches de déstabilisation engendrée par le terrorisme et le crime organisé et de trouver la meilleure réponse à donner au phénomène de la migration clandestine qui touche nombre de pays africains. L’immigration occupera une place de choix dans les discussions des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été désigné Leader de la question de la migration lors du 28ème Sommet de l’UA. MAP

La BAD salue le choix judicieux du Maroc en matière d’énergies renouvelable

Le choix judicieux du Maroc en matière d’énergies renouvelable a été mis en avant par une délégation du conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) lors d’une visite, samedi, à la centrale solaire Noor Ouarzazate. Dans une déclaration à la presse en marge de cette visite, Moussa Dosso, membre du conseil d’administration de la Banque africaine, a salué la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a mis les énergies renouvelables en avant dans le modèle énergétique marocain, notant que le complexe solaire Noor Ouarzazate est l’un des projets « les plus avant-gardistes en matière d’énergies renouvelables ». « Cet engagement, nous le soutenons activement et la BAD consacre 80 pc des financements qu’elle destine au secteur de l’énergie, soit 1 milliard d’euros, pour le développement des seules énergies renouvelables », a-t-il souligné, rappelant que le Conseil d’administration de la BAD a approuvé dernièrement 265 millions de dollars pour financer la première phase du projet de complexe solaire Noor Midelt. Avec Noor Ouarzazate, le Maroc a développé un « modèle à suivre » parce qu’il a donné la preuve de son succès, a soutenu M. Dosso, réaffirmant l’engagement de la Banque « à soutenir encore plus l’élan de développement socio-économique impulsé par SM le Roi Mohammed VI, élan que nous appuyons avec un portefeuille actif de projets et programmes financé à plus de 3 milliards de dollars ». Le portefeuille actif de la BAD au Maroc compte à ce jour 33 projets et programmes, totalisant un engagement financier de près de 3,1 milliards de dollars, a-t-il rappelé, précisant que ces financements, dont plus de 85 pc sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs notamment l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, l’agriculture ainsi que le développement social. Considéré comme le plus grand site de production d’énergie solaire au monde, Noor Ouarzazate constitue un catalyseur pour réaliser l’objectif national d’atteindre 52 pc d’énergies de source renouvelable dans le mix énergétique national à l’horizon 2030. Une fois ses quatre composantes intégralement mises en exploitation, la centrale solaire de Ouarzazate édifiée sur une superficie d’environ 3.000 Ha permettra au Maroc de se positionner en géant régional et grand producteur mondial d’énergie propre. MAP
situs judi bola judi bola daftar slot gacor online slot online pragmatic play slot server jepang
slot gacor
ssh premium
slot gacor anti rungkad
UG2882
slot gacor