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Thé importé: L’ONSSA dément la présence de substances toxiques

L’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a rassuré les consommateurs sur la qualité et la sécurité sanitaire du thé importé et commercialisé sur le marché national. Suite à la publication par certains médias d’informations faisant état de présence de thé non conforme sur le marché national, l’ONSSA n’a fait aucune déclaration de mise en garde sur la présence de substances toxiques dans le thé commercialisé sur le marché national, a expliqué l’ONSSA dans un communiqué. Dans le cadre de ses missions de surveillance de la qualité des produits alimentaires, l’ONSSA procède à un contrôle systématique à l’importation, note le communiqué, soulignant que ce contrôle permet de s’assurer que le thé importé est conforme aux normes nationales et internationales et présente les garanties sanitaires nécessaires. « Lorsque le contrôle décèle des non-conformités, les produits ne sont pas autorisés à accéder au marché national et sont par conséquent refoulés », ajoute la même source. Le contrôle effectué par l’ONSSA sur le thé, à l’instar de tous les produits alimentaires importés est soumis à des procédures et à des méthodes strictes, couvrant tous les aspects de la sécurité sanitaire des produits alimentaires et permettent de garantir la conformité et la salubrité des produits mis sur le marché national, note le communiqué. MAP

Vague de froid : Un programme d’appui au cheptel au profit des provinces touchées

Pour faire face à la vague de froid et de neige ayant touché certaines provinces, le Ministère l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts lance un programme d’appui à l’alimentation du bétail via une opération d’approvisionnement en orge subventionnée. Les 22 provinces concernées sont Azilal, Béni Mellal, Khénifra, Errachidia, Midelt, Ouarzazate, Tinghir, Zagora, Boulemane, Ifrane, Sefrou, Taounate, Taza, Al Haouz, Chichaoua, Figuig, Guercif, Taourirt, Chtouka Ait Baha, Taroudant, Al Hoceima, Chefchaouen. Certaines provinces ont, en effet, connu des difficultés d’approvisionnement à cause des neiges, ce qui a occasionné, notamment en zones de montagne, des fermetures de routes et donc, des difficultés à assurer l’alimentation régulière de leur cheptel. Les éleveurs des provinces concernées par les problèmes d’approvisionnement en aliments de bétail ayant besoin d’acquérir l’orge subventionnée, sont invités à prendre contact avec les services régionaux du Département de l’Agriculture (Directions Provinciales de l’Agriculture et services régionaux de l’Office National du Conseil Agricole).

Fruit Logistica: M. Akhannouch rencontre le Secrétaire d’Etat allemand en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation et mène une série de b to b en faveur du renforcement du positionnement du marché marocain auprès des acheteurs internationaux de produits agroalimentaires

En marge de la participation du Maroc à la 26ème édition du salon « FRUIT LOGISTICA» qui se tient du 07 au 09 février 2018 à Berlin – Allemagne, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts M. Akhannouch a tenu une rencontre avec Dr Hermann Onko Aéikens, Secrétaire d’Etat allemand en charge de l’Agriculture et de l’Alimentation. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de souligner l’importance du partenariat maroco-allemand dans le secteur agricole.  En effet, les relations de coopération du Maroc avec l’Allemagne sont en constante évolution. Le Secrétaire d’Etat allemand a jugé dans ce sens que l’entretien est très constructif.  Les deux ministres ont en effet dressé une vision fixant les axes de coopération a développer entre les deux pays pour les cinq années à venir et qui concernent particulièrement la formation, les coopératives et l’agriculture biologique.  Ils ont également relevé la nécessité d’explorer les moyens de renforcer la présence des produits agricoles marocains sur le marché allemand. À l’issue de cette rencontre, les deux responsables ont réaffirmé leur détermination à œuvrer à renforcer les relations entre les deux pays dans le secteur agricole au vu du grand potentiel de coopération restant à explorer. Par ailleurs, M. Akhannouch s’est réuni avec  M. Philippe Binard, Secrétaire Général de l’association européenne du commerce des fruits  (European Fruit Trade Association) ainsi que M. Franz-Josef Holzenkamp, et Dr. Henning Ehlers, président et secrétaire général de l’association coopérative allemande Raiffeisen. Ces entretiens ont constitué une occasion d’aborder les opportunités de partenariats et d’amélioration et approfondissement des échanges d’expertise dans le secteur agricole. D’importantes rencontres ont également été tenues avec des acheteurs européens majeurs avec lesquels les opérateurs marocains ont pu discuter des opportunités de collaboration. Pour rappel, le Maroc est représenté au Fruit Logistica de Berlin, avec une importante délégation de plus d’une quarantaine de coopératives, associations et fédérations du secteur des fruits et légumes.

M. Akhannouch a appelé depuis Paris à lancer une révolution digitale au profit du génie marocain

Lancer une révolution digitale au profit du génie marocain est l’une des propositions phares lancées par le Rassemblement National des Indépendants (RNI) lors de la tenue dimanche 03 février 2018 à Paris, de son congrès pour la « 13ème région ».

Devant près de 500 personnes venues d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Afrique, M. Aziz Akhannouch, a insisté sur l’importance d’assurer un meilleur avenir aux  jeunes sans diplômes ni qualifications reconnues ainsi que pour les marocains sans emploi ou en situation précaire.

Pour M. Akhannouch, le but serait de lancer une réelle révolution digitale en associant l’ingénierie de la débrouillardise et le génie marocain aux nouvelles technologies.

M.Akhannouch a également indiqué que beaucoup de marocains ont un savoir-faire latent, encore peu reconnu et a proposé dans ce sensde regrouper un grand nombre de services allant des soins à domicile aux séances d’e-learning, en passant par la plomberie et la menuiserie ou encore la relation entre voyageurs et guides.

Pour ce faire, le RNI propose de s’appuyer sur des acteurs de la société civile et des start-ups innovantes, à même d’accompagner, en réseau digital, un tissu de travailleurs indépendants. M. Akhannouch a par ailleurs expliqué que pour réussir ce projet, il faut faire valoir l’importance de la formation certifiée reste une priorité.

À Paris, M. Akhannouch appelle à lancer une révolution digitale pour épauler le génie marocain

M. Akhannouch et les membres du bureau politique du RNI rencontrent à Paris des jeunes représentants de Tariq Ibnou Ziad Initiative (TIZI)

M. Aziz Akhannouch, accompagné des membres du bureau politique du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et des membres des organisations parallèles, a tenu samedi 03 février à Paris une rencontre avec des jeunes Marocains représentants de Tariq Ibnou Ziad Initiative (TIZI). Ont assisté a cette rencontre M. Mohammed Boussaid, Mme Lamia Boutaleb, M. Anis Birrou, M. Hassan Benomar, M. Mustapha Baitas ainsi que M. Abdessadek Maatallah, président de l’organisation des avocats Rnistes. La rencontre a concerné une vingtaine de jeunes installés en France, et qui sont à l’origine de TIZI en France. Cette initiative encourage les jeunes marocains à s’impliquer dans la vie politique. Lors des échanges, la question de l’importance des jeunes en tant que force de proposition et de participation a été évoquée. Il a également été question du rôle de ces jeunes dans l’élaboration du nouveau modèle de développement prôné par S.M Le Roi Mohammed VI. Les différentes interventions ont insisté sur la nécessité d’impliquer les jeunes dans l’exercice politique afin d’avoir un réel impact et ne pas céder place aux discours défaitistes et désespérants.

À Paris, M. Aziz Akhannouch annonce la naissance du Conseil des RNIstes Marocains du Monde

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) a tenu dimanche 03 février 2018 à Paris, son congrès pour la « 13ème région ». Près de 500 personnes venues d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Afrique ont participé à cet événement qui a connu la présence du président du parti M. Aziz Akhannouch, des membres du bureau politiques et des représentants des organisations parallèles. À l’issue de ce 10ème Congrès Régional, M. Aziz Akhannouch a annoncé le lancement du Conseil des RNIstes Marocains du Monde. Un Conseil que le parti veut à l’image de ses aspirations et à travers lequel les Marocains du Monde participeront au développement du Maroc et mèneront des réflexions continues sur les solutions appropriées aux chantiers prioritaires du RNI. S’exprimant lors du Congrès, M. Akhannouch a expliqué qu’il n’était pas question pour le parti d’aller à la rencontre des marocains des 12 Régions du pays, sans s’arrêter à sa 13ème qui, bien qu’elle ne soit pas limitée territorialement, regroupe les marocains dans les quatre coins du monde. M. Akhannouch ainsi appelé la communauté marocaine à l’étranger de s’impliquer davantage dans le développement du pays. Car il est inconcevable pour un militant de rester immobile. Un appel qui a d’ailleurs été fortement partagé et auquel les différents intervenants ont adhéré avec générosité. L’emploi, l’éducation et la santé : Les Marocains du monde au cœur de la réflexion Pour M. Akhannouch, il est plus que temps d’abandonner les discours conventionnels au profit de débats sérieux à même de s’attaquer aux enjeux publics et faire avancer le pays. Il explique dans ce sens que le RNI porte un regard inédit sur les domaines de l’emploi, de l’éducation et de la santé, qui permettra de concrétiser au Maroc le rêve que de nombreux MRE à travers le monde ont recherché en quittant leur pays d’origine. Il s’agit dans ce sens d’offrir au Marocain le choix de réaliser ses ambitions au sein de son pays. Au sujet du travail, la question de revoir l’ensemble de l’approche emploi a été posée. Pour le RNI, l’une des principales réformes à mettre en place, est la redéfinition même de la conception du travail en instaurant une culture de l’entreprenariat et de l’initiative individuelle. Un appel à mener une réflexion autour de la transformation digitale a également été abordée. Le RNI mise par ailleurs, et fortement, sur le secteur tertiaire pour la création d’emplois et la lutte contre l’informel. Ce secteur est un réservoir d’opportunités pour les jeunes sans diplômes ni qualifications reconnues ainsi que pour les marocains sans emploi ou en situation précaire. Selon M. Akhannouch, le but serait de lancer une réelle révolution digitale en associant l’ingénierie de la débrouillardise et le génie marocain aux nouvelles technologies. Pour ce faire, le RNI propose d’appuyer sur des acteurs de la société civile et des start-ups innovantes, à même d’accompagner, en réseau digital, un tissu de travailleurs indépendants. En termes de transfert de savoir-faire et de formation, le RNI mise sur le potentiel des profils marocains à l’étranger. La réforme de l’école figure également parmi les propositions émises par le RNI lors des différentes étapes de ses congrès régionaux au Maroc. A Paris, M. Akhannouch a indiqué que l’objectif du RNI est d’offrir aux enfants à l’école tout l’appareillage nécessaire pour réussir leur vie adulte. Le parti veut également mettre en lumière le savoir-apprendre autant que le savoir. Il estime dans ce sens qu’il est important que les cursus scolaires mettent l’accent sur la maîtrise des langues et de l’arithmétique. Afin de fortifier les liens entre les marocains résidents à l’étranger et leur pays d’origine, le RNI s’est engagé à veiller à ce que la culture marocaine leur soit dûment transmise là où ils résident. L’enjeu étant de voir la civilisation marocaine et la religion instrumentalisées. Le parti plaide dans ce sens pour le déploiement d’une offre pédagogique qui transmettra les principaux préceptes de la culture marocaine et des valeurs.   Dans le domaine de la santé, le RNI appelle à une dématérialisation et au recours à la technologie. Pour M. Akhannouch, la digitalisation du système de la santé publique constituera un atout incontestable, pour le médecin et pour le patient. Il rappelle à ce titre que la proposition du RNI qui consiste à équiper l’ensemble des citoyens marocains d’une carte à puce médicale. Celle-ci permettra d’identifier le patient, dans n’importe quelle structure de soins vers laquelle il s’orienterait, qu’elle soit publique ou privée. En conclusion de son discours, M. Akhannouch a tenu à rappeler l’importance de cette rencontre, qui est une première. Il a appelé à l’engagement de la communauté marocaine à l’étranger et a insisté sur la nécessité d’être à l’écoute et de la prise en compte de leurs propositions. Il s’agit pour le RNI de construire le progrès, au lieu de le subir. Les Rnistes du Monde s’engagent à contribuer au développement du Maroc Lors des interventions, la communauté marocaine à travers le monde a exprimé sa volonté de participer au développement de son pays d’origine à travers le transfert de son savoir-faire, l’attraction des investissements et la proposition de solutions concrètes au profit du Maroc. Les militants du RNI en Amérique du Nord et en Europe ont déclaré dans ce sens être prêts à accueillir des stagiaires marocains dans différentes disciplines. L’implantation du Maroc en Afrique a été largement saluée dans la mesure où elle a redonné espoir chez les marocains installés différents pays d’accueil à travers le continent. Plusieurs jeunes ont également pris la parole pour exprimer leur attachement au Maroc et le grand intérêts qu’ils portent envers les chantiers économiques et sociaux qui y sont amorcés.

Rencontre à Paris entre M. Aziz Akhannouch, président du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et M. Christophe Castaner, Délégué Général de la République en Marche

Une importante rencontre a rassemblé aujourd’hui à Paris le président du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et M. Christophe Castaner, Délégué Général de la République en Marche. Les deux parties étaient accompagnées de membres de leurs bureaux politiques notamment pour le RNI messieurs et madame Mohammed Boussaid, Lamia Boutaleb, Anis Birou, Hassan Benomar, Mustapha Baitas. C’est la première rencontre entre les présidents des deux partis que rassemble une nouvelle manière d’appréhender l’exercice politique. Lors de cette rencontre, le rôle joué par les partis politiques dans l’émergence de nouvelles tendances et la transformation des modes de gouvernances a été discuté ainsi que les importantes transformations que connait le champs politique. Le RNI a entamé une profonde transformation dans son organisation et son approche vis-à-vis des populations à la recherche d’un contrat basé sur la proximité, l’efficacité et la mise de la gouvernance à l’épreuve du résultat. Cette rencontre permettra ainsi d’explorer les pistes de coopération entre les deux partis. Deux partis qui ont misé sur la jeunesse et le renouveau pour incarner et porter l’esprit du renouveau et tracer les nouvelles voies. Les discussions autour du rôle de la jeunesse et de leur présence a été également au cœur de cette entrevue.

L’UpM et l’OMS s’associent pour promouvoir la prévention et le dépistage précoce du cancer du col de l’utérus et du sein

L’Union pour la Méditerranée (UpM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont convenu de joindre leurs efforts pour promouvoir la prévention et le dépistage précoce du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, à travers le projet « Droit des femmes à la santé (WoRTH) ». Mis en œuvre dans le cadre de l’agenda UpM en faveur de l’autonomisation des femmes, ce projet est mis en œuvre par le Centre pour la prévention du cancer du Piémont (Centro di Riferimento per l’Epidemiologia e la Prevenzione Oncologica in Piemonte), en Italie, en tant que Centre Collaborateur OMS pour le diagnostic et le dépistage précoces du cancer, indique un communiqué de l’Union. Le projet vise à soutenir les États membres de l’UpM dans le développement de programmes nationaux pour accroître l’accès aux services permettant la prévention et le suivi des cancers féminins tels que le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein. Rappelant que le Maroc, l’Albanie et le Monténégro ont déjà commencé avec des projets pilotes nationaux en la matière, la même source indique que plus de 45.000 femmes défavorisées (âgées de 25 à 65 ans) devront passer des tests de dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein et être sensibilisées aux risques et à l’importance de la prévention de ces types de cancers, dans le cadre de ce projet. Selon l’UpM, plus de 300 professionnels de la santé et d’autres acteurs pertinents impliqués dans des programmes de détection/dépistage précoce seront en outre formés. Dans ce même sens, l’UpM joindra ses efforts à ceux de l’OMS, du CPO/WHOCC et du ministère de la santé marocain afin de promouvoir le droit des femmes au dépistage du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein à l’occasion d’un atelier de travail régional qui aura lieu le 5 avril 2017 à Marrakech, dans le cadre de la Conférence de la société de recherche panarabe d’oncologie gynécologique (Conference of the Pan-Arabian Research Society of Gynecological Oncology, abrégée PARSGO). Une cinquantaine de participants devraient représenter les ministères de la santé des pays méditerranéens, ainsi que des acteurs et experts nationaux, régionaux et internationaux dans le domaine de la prévention du cancer. Cette conférence sera l’occasion de renforcer le réseau de prévention du cancer dans la région, d’identifier des moyens spécifiques pour l’implication des acteurs à l’échelle locale, régionale et internationale, de partager les expériences et meilleures pratiques, ainsi que d’évaluer la possibilité d’intégrer au projet d’autres pays de la région. MAP

Le BCIJ démantèle une cellule terroriste composée de 7 membres alliés à Daech à Tanger et Meknès

Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DGST), a démantelé jeudi une cellule terroriste composée de sept membres alliés à Daech et s’activant dans les villes de Tanger et Meknès, a annoncé le ministère de l’Intérieur. Selon les premiers éléments de l’enquête, les membres de cette cellule, qui planifiaient de rejoindre les rangs d’une branche de Daech, ont adhéré à la propagande et à la diffusion de l’agenda criminel de cette organisation terroriste, en parallèle à leur intention de mener des attaques portant atteinte à la sécurité des personnes et des biens, a indiqué le ministère dans un communiqué. Les perquisitions menées ont abouti à la saisie de nombreux équipements électroniques, ainsi que des armes blanches et des livres et manuscrits faisant l’apologie de la pensée extrémiste, précise le communiqué. Les mis en cause seront déférés devant la Justice aussitôt terminée l’enquête qui se poursuit sous la supervision du Parquet général, relève la même source, notant que cette opération s’inscrit dans le cadre de l’observation des menaces terroristes qui ciblent la sûreté du Royaume. MAP

M. Aujjar : L’accès de la femme à la profession d’adoul, un événement historique consacrant le choix démocratique du Royaume

L’accès de la femme à la profession d’adoul est un événement historique consacrant le choix démocratique du Royaume, notamment en matière des droits des femmes et de la lutte contre la discrimination à leur égard, a affirmé, mercredi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar. Lors d’une rencontre de communication organisée par le ministère avec plusieurs associations féminines sur les nouvelles réalisations en matière des droits de la femme marocaine, M. Aujjar a indiqué que les femmes occupent aujourd’hui des postes de responsabilité et exerce des fonctions dans tous les domaines, dont l’armée, la sûreté, l’enseignement, la médecine, l’ingénierie, la diplomatie et la justice. Dans ce cadre, il a souligné que la femme, en tant que responsable judiciaire, est fortement présente, notant que le nombre des femmes magistrats a atteint 978 (24,25 pc). Après examen de loi relative à la profession des adoul, il s’est avéré qu’il n’y a aucune disposition qui réserve ce métier aux hommes, a-t-il expliqué, ajoutant que la formule de l’article 4 de ladite loi est la même adoptée par les lois régissant les autres professions relatives à la justice, comme les métiers d’avocat et de notariat, accessibles aux femmes. M. Aujjar a indiqué que dans le cadre des Orientations Royales visant la promotion du métier d’Adoul, le ministère a initié des chantiers de réforme de la loi relative à cette profession en partenariat avec l’Ordre national des adoul au Maroc, soulignant que ce nouveau projet comprendra de nouvelles exigences concernant cette profession, ses conditions d’exercice et son domaine de compétence. Il a souligné que ce projet, qui sera adopté prochainement, a pour objectif principal de satisfaire les attentes des adoul, en intégrant cette profession dans son environnement économique et social et en faisant un métier adapté aux évolutions et progrès enregistrés dans tous les domaines. Dans ce sens, le ministre a rappelé que la promulgation du code de la famille en 2004 a marqué un tournant qualitatif sur le plan juridique et constitué une réforme importante dans l’histoire du Maroc, incarnant la volonté royale de promouvoir le statut de la famille marocaine et de préserver les droits de la femme et son intégration dans le développement, tout en protégeant son identité et ses spécificités. Il a, ainsi, fait savoir que les gouvernements qui se sont succédés ont accompagné la mise en œuvre des dispositions de ce code en adoptant une série de textes législatifs et d’initiatives visant la promotion de la situation de la femme marocaine et la consécration du principe constitutionnel dans le but d’atteindre la parité et l’égalité dans les droits et les obligations. Conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi visant à améliorer la situation de la femme et des enfants et à accorder l’intérêt adéquat à la famille marocaine, le ministère s’est penché durant les derniers mois sur l’élaboration de plusieurs projets de loi et la mise en œuvre de plusieurs initiatives ayant pour objectif de consolider les droits de la femme, dont le projet de loi relative au Fonds d’entraide familiale, une proposition de loi portant sur le mariage des mineurs, ainsi que le projet du code pénal. Il a appelé à déployer davantage d’efforts pour promouvoir les droits de la femme marocaine au niveau législatif et pratique, à travers la coordination de l’action commune du gouvernement, des institutions nationales, du parlement et des associations, en vue de diffuser la culture des droits de l’Homme en général et des droits de la femme en particulier.
MAP

Tourisme : Mme Boutaleb à Lisbonne, des pistes de coopération et des expériences novatrices à explorer

La coopération Maroco-portugaise dans le domaine du tourisme est au cœur de la visite officielle de la Secrétaire d’Etat marocaine chargée du Tourisme, Mme Lamia Boutaleb, au Portugal du 30 janvier au 1er février 2018.

Cette visite de Mme Boutaleb intervient à l’invitation de de son homologue portugaise Mme Ana Mendes Godinho. Elle représente une opportunité pour lancer la mise en œuvre des actions prévues dans le programme d’application en matière de tourisme 2018-2020 signé le 5 décembre 2017 à Rabat, en marge de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Portugal.

Lors de cette visite, la partie portugaise a présenté la stratégie en matière de tourisme portugais à l’horizon 2027.Cette réunion a été également l’occasion d’explorer les différents outils de promotion du secteur.

Par ailleurs, une réunion de travail a été tenue avec M. Luis Araujo, président de l’organisme portugais chargé de la promotion touristique, autour de la coopération qui lie le Maroc et le Portugal. Elle a été l’occasion de prendre connaissance du modèle portugais de formation dans le secteur du tourisme, de la gouvernance et du digital.

L’expérience portugaise dans le domaine de la mise en valeur du patrimoine culturel a été mise en avant. Au cours de cette visite, Mme Boutaleb s’est réunie avec Mme Fernanda Vara, directrice du programme « REVIVE », qui vise à préserver les biens publics vacants et à les rendre rentables tout en les adaptant aux activités touristiques dans l’objet de la création de richesse et d’emplois. Ce programme joue un rôle important dans le renforcement de l’attractivité des destinations régionales.

A l’issue de cette visite, Mme Boutaleb et son homologue portugaise se sont félicitées de l’évolution de la coopération entre les deux pays dans le secteur du tourisme. Aujourd’hui,  le marché portugais représente plus de 40% des nuitées dans la station balnéaire de la ville de Saidia. Il est à souligner dans ce sens que durant l’année 2017, près de 86 987 touristes portugais ont visité le Maroc, ce qui représente un taux d’accroissement annuel de plus de 3%. Cette même année a connu une évolution de 46% de la capacité aérienne qui dessert le Maroc depuis le Portugal, par rapport à 2016 (205 722 sièges en 2017 contre 139 039 en 2016).

 

Des réunions business à l’ordre du jour

Lors de cette visite officielle, il a également été question de présenter le modèle des investissements portugais. Mme Boutaleb a également rencontré les principaux groupes touristiques d’investissement qui opèrent au Maroc notamment Pestana, Oásis, Vila Galé, Hoti, Sana et Jupiter.

En marge de sa visite, Mme Boutaleb s’est réunie avec le président de la compagnie aérienne nationale portugaise TAP Air Portugal, M. Miguel Frasquilho ainsi qu’avec les représentants de l’association de tourisme de Lisbonne pour discuter des éventuels horizons de renforcement de coopération avec le Maroc dans le domaine touristique.

Pour rappel, les relations maroco-portugaises dans le domaine du tourisme entrent dans le cadre de l’Accord de coopération touristique signé en marge de la Réunion de Haut Niveau Maroc/Portugal (RHN) tenue à Lisbonne le 20 avril 2015. Et qui a été renforcé par le programme d’application en matière de tourisme 2018-2020 signé en 2017 au Maroc.

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