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2017, une année « exceptionnelle » pour le tourisme au Maroc

Le secteur du tourisme marocain a enregistré une année « exceptionnelle » en 2017 avec une forte croissance du nombre d’arrivées de touristes non-résidents, des nuitées dans les EHTC et des recettes en devises, indique le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale. Dans un communiqué, le ministère fait savoir que le nombre d’arrivées des touristes aux postes frontières s’est élevé à 11,35 millions en 2017, en hausse de 10% par rapport à 2016, soit plus de 1 million de touristes supplémentaires, Cette augmentation concerne la quasi-majorité des principaux marchés du Royaume, comme l’Allemagne (+15%), la Hollande et l’Italie (+9%), la France et l’Espagne (+8%), ainsi que les Etats-Unis qui ont connu une progression importante de +29%, précise le ministère, ajoutant que les marchés émergents pour le Maroc continuent d’enregistrer des fortes croissances : +151% pour la Chine, +39% pour le Japon et +38% pour le Brésil. S’agissant du volume des nuitées passées dans les établissements d’hébergement touristiques classés (EHTC), il a également enregistré une forte croissance de +15% en 2017 par rapport à une année auparavant. Cette performance, explique-t-on, est due à la hausse des nuitées de touristes non-résidents (+18%), ainsi que celles des touristes résidents (+7%), notant que la majorité des destinations touristiques du Royaume ont connu des hausses importantes de leurs nuitées. Les plus fortes croissances ont été enregistrées au niveau de la ville de Fès (+39%), de Ouarzazate (+37%), de Tanger (+25%), de Marrakech (+17%), d’Agadir et de Casablanca (+11%). Concernant le taux d’occupation, il a atteint 43% en 2017, enregistrant une hausse de trois points par rapport à l’année 2016, fait savoir le ministère, notant que les recettes touristiques en devises ont atteint quant à elles, 69,7 milliards de dirhams en 2017 contre 64,2 milliards de dirhams en 2016, enregistrant ainsi une progression de +8,5%.
MAP

A Beni Mellal, M. Akhannouch réitère l’importance du débat autour des priorités et de l’identité du RNI

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI), a tenu dimanche 11 février son congrès régional pour la Région Beni Mellal-Khenifra, en présence du président du parti M. Aziz Akhannouch ainsi que des membres du bureau politique et autres responsables du parti. Ont participé à ce congrès Mme Lamia Boutaleb et Messieurs, Rachid Talbi Alami, Moncef Belkhayat,  Badr Tahiri, Mustapha Baitas, Mohammed Boudrika, Hamid Berrada, Youssef Chiri et Abderrahim Chatbi. Lors de son intervention, M. Akhannouch a expliqué que le modèle de développement prôné par le RNI est basé sur la réactivité, la proximité des citoyens et l’écoute de leurs préoccupations. M. Akhannouch a indiqué lors de son exposé que le parti prépare une proposition politique à même de répondre aux aspirations des Marocains dans les secteurs qui les préoccupent ; à savoir l’emploi, la santé et l’éducation. Et ce, en adoptant une approche participative qui nécessite la présentation de solutions pragmatiques et efficientes pour s’attaquer aux problèmes dont souffrent ces secteurs. Par ailleurs, M. Akhannouch a déclaré qu’il est du devoir du RNI en tant que parti politique de contribuer au débat social, ouvert et élargi avec les bases. Ce débat porte sur les outils de réforme et la remise en question du système de développement. Le tout conformément aux directives de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI. Le plaidoyer autour des solutions que le RNI va proposer se fera depuis différentes positions dont celle de responsabilité au sein du gouvernement. En ce qui concerne l’emploi, M. Akhannouch a annoncé que le RNI vise à encourager l’auto-entreprenariat et l’initiative privée. Compte-tenu du rôle important qu’ils jouent dans la création des opportunités d’emploi. Le RNI entend également d’amorcer un réel changement basé sur l’éducation des futures générations et leur encouragement à la création d’entreprises, l’innovation, et  à la prise d’initiative. Le parti appelle dans ce sens à la simplification des procédures administratives et juridiques ainsi que l’accompagnement des citoyens dans la création des entreprises. Concernant l’éducation, M. Akhannouch a insisté que toute réforme est exposée à l’échec si l’on ne prend pas en considération la situation des cadres enseignants, que ce soit au pour la formation, les conditions de travail ou encore leur situation financière. Le RNI propose dans ce sens la création une faculté nationale spécialisée dans les métiers de l’éducation et de la formation. Cette faculté permettra de former des professeurs qui maîtrisent les méthodes pédagogiques, les techniques d’enseignement et les bases des sciences de l’éducation. Pour ce qui est du secteur de la santé, M. Akhannouch a expliqué que le RNI sera ferme en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant à travers une série de mesures dont le lancement d’un programme national pour l’élimination de la tuberculose, le contrôle de la grossesse, et l’encouragement des médecins à travailler dans les zones reculées et rurales. Sur ce dernier point, le RNI va mener une large réflexion pour trouver la formule adéquate afin d’indemniser ces médecins. Des partenariats seront également noués avec les élus locaux pour mettre à leur disposition des habitations appropriées. Le RNI a par ailleurs proposé de revoir la carte de santé et de mettre en place une maison de santé en collaboration avec plusieurs groupes médicaux. Pour rappel, le RNI va présenter ses propositions finales liées à l’identité du parti et à la réforme des trois secteurs qui figurent parmi ses priorités, à savoir la santé, l’éducation et l’emploi.

Trois Marocains parmi les lauréats du Prix Charjah de la créativité arabe 2018

Trois Marocains figurent parmi les 19 lauréats de la 21ème édition du Prix Charjah de la créativité arabe, qu’organise la direction de la Culture et des médias de l’Emirat de Charjah. Ainsi, Mourad El Messari a remporté le premier Prix dans la catégorie « Roman » pour son ouvrage « Achajara wa l’âasifa » (l’arbre et l’orage), tandis que son compatriote Abdelatif Sekhiri s’est vu attribuer le premier Prix dans la catégorie de la « Critique » pour son étude « Entre la poésie et la prose dans l’expérience de Mahmoud Darwich ». De son côté, Rachid Al-Khadiri s’est adjugé le deuxième Prix de la catégorie de la « nouvelle » pour sa collection « Ajrass Assamae Al-baeeda » (Les cloches du ciel lointain). Au total, 365 candidats étaient en lice pour décrocher les prix de cet événement culturel qui a, au cours de ses 20 précédentes éditions, distingué quelque 400 lauréats, a indiqué le secrétaire général du Prix, Ibrahim Al Kassir. Le Prix Charjah de la créativité arabe a enrichi la bibliographie arabe d’environ 373 ouvrages couvrant la poésie, la prose, la nouvelle, le roman, le théâtre et la littérature pour enfant. MAP

A Laayoune, M. Akhannouch réitère l’importance des priorités sur lesquelles le parti opère

Le Rassemblement national des Indépendants (RNI), a tenu samedi 10 février son Congrès Régional pour la Région de Laayoune-Sakia El Hamra, en présence du président du parti M. Aziz Akhannouch ainsi que des membres du bureau politiques et autres responsables du parti. Ont participé à ce congrès Mme Amina Benkhadra et Messieurs, Rachid Talbi Alami, Moncef Belkhayat, Mustapha Baitas, Mohammed Boudrika, Hamid Berrada, Youssef Chiri et Mohammed Razma. Lors de son discours, M. Akhannouch est revenu sur l’importance du parcours entamé par le RNI, tout en indiquant que l’identité et le positionnement du parti exigent d’impliquer les bases dans la prise de décisions. M. Akhannouch a affirmé que ce parcours découle de la conviction que la personnalité marocaine est à la fois riche et multiculturelle ; arabe, amazighe, sahraouie hassanie… Le défi selon M. Akhannouch est de rétablir la confiance des citoyens dans la vraie politique, qui vise d’abord à servir le citoyen, en lui donnant accès à un travail décent et à une éducation de qualité. M. Akhannouch a expliqué dans ce sens que le plaidoyer pour réformer les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’emploi est le but du parti. Ceci se fera en veillant à réduire les disparités entre les régions par le travail, le sérieux, le respect des promesses et la proximité des citoyens. Par ailleurs, M. Akhannouch a rappelé que le dialogue lancé par le parti vise à étudier tous les moyens possibles afin d’améliorer l’enseignement publique, éradiquer l’abandon scolaire, adapter les programmes éducatifs aux besoins du marché du travail et améliorer le statut et les conditions de travail des professeurs et fonctionnaire du secteur de l’éducation. Il s’agit également de proposer des solutions pour éliminer le chômage et créer des opportunités d’emplois, et des solutions pouvant améliorer la qualité et la gouvernance du secteur de la santé. Dans ce sens, le RNI propose d’instaurer un quota pour les étudiants de chaque Région pour accéder à la faculté de médecine dans leur Région, à condition d’exercer dans cette même zone territoriale après obtention de leur diplôme. Ceci permettra de soutenir l’équité territoriale et la stabilité professionnelle. Le président du RNI a expliqué qu’il est impératif aujourd’hui d’initier un débat rationnel afin d’aboutir à des solutions pratiques et viables qui porteront leurs fruits et auront un impact sur la vie des citoyens. Il a indiqué à ce titre que le RNI place toute sa confiance en les compétences de ses militants et militantes et leur croyance en un avenir meilleur qui soit au niveau des attentes des Marocains. A la fin de son discours, M. Akhannouch a souligné que le parti est mobilisé pour lutter contre les discours destructeurs et subversifs qui sont incompatibles avec la nature optimiste et positive des Marocains et leur vision quant à l’avenir de la patrie.

Droits de douane : De nouvelles mesures d’exonération annoncées

L’Administration de la douane et impôts indirects (ADII) a annoncé vendredi que la loi de finances de 2018 vient d’instituer une exonération des pénalités pécuniaires, amendes, majorations, intérêts de retard et frais de recouvrement afférents aux droits et taxes demeurés impayés avant le 1er janvier 2016. Dans un communiqué, l’ADII cite les conditions au vu desquelles cette exonération est accordée, faisant ainsi état de la nécessité que ces pénalités pécuniaires, amendes, majorations, intérêts de retard et frais de recouvrement soient liés à des droits et taxes douaniers. L’administration douanière exige également l’obligation que les droits et taxes impayés soient amiablement et spontanément réglés pendant la période allant du 1er janvier jusqu’au 31 décembre 2018, que les droits et taxes soient exigibles avant le 1er janvier 2016. En outre, il est nécessaire que les droits et taxes soient encore impayés jusqu’au 31/12/2017, alors que les droits et taxes dus soient réglés au cours de l’année 2018, rapporte le communiqué, notant que les pénalités pécuniaires, amendes, majorations, intérêts de retard et frais de recouvrement liés à la révision des impôts indirects bénéficient aussi de ladite exonération. Néanmoins, ladite exonération ne s’applique pas en cas de délit et contraventions sanctionnés par des peines privatives de liberté ne donnant pas lieu principalement à des droits et taxes douaniers, ajoute la même source, citant, à titre indicatif, des délits et contraventions liés au trafic des stupéfiants ou bien des infractions sanctionnées uniquement par des amendes forfaitaires. Il s’agit également d’amendes dues suite à la régularisation des comptes souscrits en matière de régimes économiques par exportation hors délais, ajoute-t-on. Parmi les exceptions figurent aussi des amendes dues en matière d’infraction de change, fait savoir l’ADII, qui précise toutefois que lorsque ces infractions sont liées à des infractions douanières, l’exonération demeure acquise, dans ces conditions, au titre de la créance douanière.
MAP

Chefchaouen: Progression de 33% des arrivées touristiques à fin novembre dernier

Les établissements touristiques classés à la ville de Chefchaouen ont enregistré, à fin novembre dernier, 44.506 arrivées contre 33.473 à fin novembre 2016, soit une progression de 33%, a indiqué un rapport de la délégation provinciale du Tourisme de Tétouan. Ainsi, le nombre des visiteurs internationaux qui se sont rendus à Chefchaouen s’est établi à 31.523 touristes durant les onze premiers mois de 2017 (+81% en glissement annuel), alors que les touristes nationaux ont totalisé 12.983, en baisse de 19% par rapport à fin novembre 2016, avec une durée moyenne de séjour d’un jour, précise un rapport de la délégation. Les différentes unités hôtelières classées de la cité bleue ont enregistré, durant cette période, 58.935 nuitées contre 49.169 à fin novembre 2016, en augmentation de 20%, avec un taux d’occupation de 30% contre 26%, en glissement annuel. Les Chinois viennent en tête des touristes étrangers qui ont visité la ville de Chefchaouen durant cette période (14.969), suivis des Japonais (4.990), des Espagnols (2.322), des Français (1.180), des Américains (746), des Britanniques (510), des Néerlandais (481), des Arabes (465) et des Italiens (303). La même source indique que les établissements touristiques classés 4 étoiles ont accueilli, à fin novembre dernier, 16.595 touristes, suivis de ceux classés 3 étoiles (16.065), 1 étoile (6.305) et 2 étoiles (4.841). Pour le seul mois de novembre, quelque 3.886 touristes ont visité la ville de Chefchaouen contre 3.259 en novembre 2016, en hausse de 19%, ajoute le rapport, relevant que le nombre de nuitées touristiques s’est établi à 4.819, en progression de 10% en glissement annuel, avec un taux d’occupation de 29% contre 27% en novembre 2016. Les mois d’août, septembre et d’octobre ont enregistré le nombre d’arrivées touristiques le plus élevé au niveau de Chefchaouen, avec respectivement 5.748, 4.557 et 4.979 touristes, avec des taux d’occupation respectifs de 45%, 34% et de 35%. MAP

Région de l’Oriental : ‘’Bonnes perspectives’’ pour la campagne agricole 2017-2018

Les précipitations et les chutes de neige que connait la région de l’Oriental avec une bonne répartition spatiale et temporelle placent sous de « bonnes perspectives » la campagne agricole 2017-2018. Le cumul pluviométrique moyen enregistré à la date du 7 février courant s’élève à 127 mm et est considéré très réconfortant pour les agriculteurs, souligne un communiqué de la Direction régionale de l’Agriculture. Et d’ajouter que les quantités des semences certifiées qui est de 85.000 qx (60% de blé tendre, 30% d’orge et 10% de blé dur) et d’engrais qui dépasse les 6.000 qx misent à la disposition des agriculteurs au niveau des centres de vente auront un impact positif sur le rythme d’avancement des activités agricoles. Pour les céréales d’automne, et malgré l’insuffisance des précipitations enregistrées durant les mois de novembre et décembre derniers, la superficie totale emblavée a dépassé 217.100 ha, sachant que seulement 5% de la superficie est située au niveau du périmètre irrigué, précise la même source. La Direction régionale de l’Agriculture de l’Oriental indique, par ailleurs, qu’afin d’assurer un bon démarrage de la prochaine campagne agricole 2018-2019, elle a arrêté un programme de multiplication des semences céréalières. Ledit programme arrêté en début de la campagne 2017-2018 a été dépassé de 24% avec 2.482 ha, dont 765 ha de blé tendre, 231 ha de blé dur et 1.486 ha d’orge, précise-t-on. Pour ce qui est des légumineuses alimentaires, 86% du programme arrêté est déjà réalisé, soit une superficie de plus de 1.120 ha. Quant aux cultures fourragères, la superficie totale emblavée est de 16.530 ha, soit un dépassement de l’objectif de 18% par rapport au programme et de 19% par rapport à la campagne 2016-2017. Pour la betterave sucrière, et suite au déficit hydrique enregistré au niveau du complexe hydro-agricole de la Moulouya, la superficie semée à la date du 02 février est évaluée à 2.372 ha, relève le communiqué. Faisant une évaluation de l’état des parcours, la Direction régionale indique que le retard des précipitations a eu un impact négatif sur les différents faciès pastoraux, formant le souhait que les dernières pluies et chutes de neige qui ont touché les hauts plateaux vont impacter très favorablement la situation des parcours. ’’Globalement, l’état végétatif des cultures est qualifié de satisfaisant, et la situation des cultures déjà mises en place devrait évoluer favorablement compte tenu des précipitations enregistrées, des travaux d’entretien et des traitements phytosanitaires apportés par les agriculteurs’’, conclut le communiqué. MAP

FMEJ : La presse électronique n’est pas concernée par l’élargissement de la taxe d’écran

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a indiqué que la presse électronique en général n’est pas concernée par la décision d’élargir la taxe d’écran. Dans un communiqué de la FMEJ, la Fédération souligne avoir tenu une réunion fructueuse lundi avec le directeur général des impôts, M. Omar Faraj, en présence de l’association des publicitaires et du Groupement des annonceurs du Maroc, notant que ce problème a été réglé en trouvant l’interprétation correcte de l’article 251 du Code des impôts selon laquelle la presse électronique en général n’est pas concernée par cet article qui traite de la « diffusion » de publicité sur la télévision et les autres écrans, sachant que la presse électronique ne fait pas de la diffusion sur les ondes hertziennes mais de l’édition. La Fédération relève que la note explicative concernant les dispositions relatives aux droits de timbre sur les annonces publicitaires sur écrans, publiée mercredi par la Direction générale des impôts (DGI), a conclu que les annonces publicitaires faites par des panneaux électroniques fixes ou mobiles ainsi que via des bannières qui ne reposent pas sur les technologies de diffusion ne sont pas soumises à cette taxe. Cette note précise que le droit de timbre s’applique sur les revenus et factures relatives aux annonces publicitaires par diffusions télévisuelles et les diffusions internet qui utilisent les techniques modernes de télécommunications. Il s’agit du streaming et des webtélés, en plus des annonces publicitaires qui parviennent au public via les sites de diffusion vidéo comme « YouTube ».
MAP

Les analyses effectuées sur les eaux du barrage Sidi Mohammed Benabdellah n’ont détecté « aucune trace de pollution »

Les analyses effectuées sur les eaux provenant du barrage Sidi Mohammed Benabdellah n’ont détecté « aucune trace de pollution », a affirmé, mercredi, le directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique de Bouregreg et de la Chaouia, Abdelaziz Zerouali. S’exprimant lors d’une visite à ce barrage, M. Zerouali a souligné que ces analyses menées par le laboratoire central de contrôle de la qualité des eaux, n’ont relevé l’existence d' »aucune trace de pollution », considérant que le déversement des usées issues des prisons d’Al Arjat 1 et 2 n’a pas d’incidence sur la qualité des eaux du barrage. Dans ce sens, il a expliqué que le déversement des eaux usées de ces établissements pénitentiaires est estimé à 0,2 million m3, contre une retenue du barrage qui s’élève à 721 millions m3. « Les répercutions de ce taux de pollution sur la qualité des eaux du barrage sont quasiment nuls », a assuré le directeur de l’Agence, soulignant que l’eau provenant du barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah et qui alimente la côte atlantique depuis Salé jusqu’à Casablanca est potable ». Pour M. Zerouali, le traitement des eaux du barrage est conforme aux normes nationales et internationales et aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Pour étayer son argument, M. Zerouali a fait savoir que le contrôle de la qualité assuré par le laboratoire central fait l’objet d’une accréditation reconnue à l’échelle internationale et repose sur la réalisation d’analyses bactériennes, biologiques, physiques et chimiques. Il a, par ailleurs, mis en avant l’importance de la réutilisation des eaux usées notamment pour faire face à la diminution des ressources naturelles, et à leur raréfaction sous l’effet des changements climatiques, relevant que ces eaux usées peuvent constituer pour le Maroc une autre alternative d’eau pour des usages variés notamment l’irrigation et les activités industrielles. Dans ce sens, M. Zerouali a fait savoir que des travaux sont en cours pour mettre en place un Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées, en passant du modèle du traitement et rejet au modèle traitement et réutilisation. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la journée d’information initiée par l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), en partenariat avec le secrétariat d’État chargé de l’Eau, en vue de permettre aux organes de presse de visiter les installations de production d’eau potable à partir du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah et de s’informer sur place des étapes de traitement et de production de l’eau potable. Le programme de cette journée d’information a comporté des visites aux installations de stockage et de production de l’eau potable au niveau de la bande littorale Salé-Casablanca, à la station de traitement des eaux du Bouregreg et au laboratoire central de contrôle de la qualité des eaux.
MAP

SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à Casablanca l’ouverture du 24ème Salon International de l’Edition et du Livre

Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a présidé, jeudi à la Foire Internationale de Casablanca, l’ouverture de la 24ème édition du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL), organisée sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI du 08 au 18 février. L’ouverture par Son Altesse Royale de ce Salon est une illustration nouvelle de la Haute sollicitude dont SM le Roi ne cesse d’entourer le domaine culturel, et Sa ferme volonté d’en promouvoir les différentes manifestations, avec pour principal objectif l’édification d’une société du savoir, ouverte, prospère et civilisée. SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a, à cette occasion, visité plusieurs stands du Salon, dont celui de la République Arabe d’Égypte, invitée d’honneur de cette 24ème édition du SIEL, qui célèbre les liens historiques et culturels qui unissent le Maroc à ce pays frère dont la civilisation est profondément ancrée dans l’Histoire. Son Altesse Royale a également visité les stands du ministère de la Culture et de la Communication, de l’Autorité du livre de Sharjah (Emirats Arabes Unis), des éditeurs algériens, de l’Institut français-Maroc, de l’Institut Cervantès, de Dar America, de l’Amérique Latine, de la Société Chérifienne de Distribution et de Presse (SOCHEPRESS), des maisons d’édition « Dar Attakafa », « Dar Errachad El Haditha », « Groupe La Librairie des écoles » et « La Croisée des Chemins ». SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a aussi visité les stands, du ministère d’Etat chargé des Droits de l’Homme, du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), du ministère de la Culture de la Palestine et du Conseil national de la Culture, des Arts et des Lettres du Koweït. Organisée par le ministère de la Culture et de la Communication en collaboration avec l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et des Exportations – Office des Foires, la 24ème édition du SIEL connait la participation de 709 exposants, répartis entre 305 exposants directs et 404 indirects, venus du Maroc et du pays arabes, africains, européens et américains. Un fonds documentaire riche et varié y est présenté et couvrant l’ensemble des champs de la connaissance avec plus de 125.000 titres. Le programme culturel de cette édition sera marqué par la contribution d’un bon nombre de chercheurs et écrivains marocains et étrangers, avec une moyenne de 14 activités par jour, et la participation de 350 intervenants, à travers plusieurs colloques et conférences thématiques, soirées poétiques, rencontres directes, présentations de nouvelles publications. Un hommage sera également rendu à des créateurs et chercheurs distingués. Le programme sera également ponctué de moments forts : l’organisation de la « Soirée Argana » et la cérémonie de remise du Prix « Ibn Battouta » pour la littérature du voyage et celle du Prix national de la lecture. Les enfants ne sont pas en reste, un espace leur est dédié avec une programmation riche, variée et équilibrée, destinée principalement à promouvoir la lecture auprès des jeunes générations. A son arrivée au Salon international de l’édition et du livre, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d’être salué par le ministre de la Culture et de la Communication, M. Mohamed El Aaraj, la ministre égyptienne de la Culture, Mme Inas Abdedayem, l’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Maroc, M. Ashraf Ibrahim Ahmed Ibrahim, le Wali de la Région Casablanca-Settat, gouverneur de la préfecture de Casablanca, M. Abdelkébir Zahoud, ainsi que par plusieurs hautes personnalités. (MAP).

HCP : 86.000 emplois créés par l’économie nationale en 2017

Le volume de l’emploi s’est accru de 86.000 postes créés par l’économie nationale en 2017, dont 32.000 en milieu urbain et 54.000 en milieu rural, contre une perte nette de 37.000 postes une année auparavant, annonce le Haut-commissariat au plan (HCP). Le volume global de l’emploi s’est ainsi établi à 10.699.000 personnes, a indiqué le HCP dans une note d’information sur la situation du marché du travail en 2017, précisant que les emplois créés se répartissent entre 57.000 emplois rémunérés (22.000 en milieu urbain et 35.000 en milieu rural) et 29.000 non rémunérés (9.000 en zones urbaines et 20.000 en zones rurales). Par genre, ces emplois ont profité à 55.000 hommes et à 31.000 femmes, fait observer la note. La situation du marché de travail a été ainsi marquée par la persistance à la baisse des taux d’activité et d’emploi, relève le HCP, notant que la population en âge d’activité (15 ans et plus) s’est accrue, par rapport à 2016, à un rythme plus important (+1,7%) que celui de la population active (+1,1%). Le taux d’activité a, quant à lui, reculé de 47 à 46,7% entre 2016 et 2017, en baisse de 43 à 42,4% en milieu urbain (-0,6 point) mais en hausse de 53,8 à 54,1% en milieu rural, souligne la même source, ajoutant qu’entre hommes et femmes, l’écart des taux d’activité est de 49 points (respectivement 71,6% et 22,4%). S’agissant du taux d’emploi, il a également diminué de 0,4 point à 41,9% (-0,8 point en milieu urbain et +0,3 point en milieu rural), fait remarquer le HCP, précisant qu’entre hommes et femmes, l’écart des taux d’emploi est de 46 points (respectivement 65,4% et 19,2%). Par secteur, le volume d’emploi dans l’agriculture, forêt et pêche s’est accru, entre 2016 et 2017, de 42.000 postes au niveau national (38.000 en milieu rural et 4.000 en milieu urbain), contre une perte annuelle moyenne d’environ 75.000 postes en 2015 et 2016. Le secteur des services, principal pourvoyeur d’emplois au cours des dix dernières années avec une moyenne annuelle de 90.000 postes durant la période 2007-2013 et de 40.000 durant la période 2014-2016, a enregistré une création nette de 26.000 postes, soit 11.000 en milieu urbain et 15.000 en milieu rural. Le secteur des BTP a, pour sa part, créé 11.000 postes nets d’emplois, 3.000 en milieu urbain et 8.000 en milieu rural, après une création annuelle moyenne de 20.000 postes au cours de la période 2014-2016. Quant au secteur de l’industrie, y compris l’artisanat, il a créé 7.000 emplois (2.000 en milieu urbain et 5.000 en milieu rural), contre une création annuelle moyenne de 10.000 postes au cours des années 2015 et 2016, fait ressortir la note, ajoutant que ces nouveaux postes ont été créés principalement par la branche des Industries alimentaires et de boissons (5.000 postes). L’enquête nationale sur l’emploi a fait l’objet, cette année, d’une réforme profonde portant sur l’élargissement de son échantillon, l’extension de ses thématiques d’investigation et un souci d’exhaustivité de l’information sur les conditions économiques, technologiques, sociales et sociétales de l’activité de la main d’œuvre nationale et étrangère au Maroc. MAP

Chambre des Représentants: Le projet de loi organisant le CNDH adopté

La Chambre des Représentants a approuvé à l’unanimité, lors d’une séance plénière tenue mardi, le projet de loi n°76.15 portant réorganisation du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Ce projet de loi vise à la mise en place d’un système national pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, en attribuant au CNDH des prérogatives relatives aux mécanismes de plainte concernant les enfants victimes des violations des droits de l’enfant, de consolidation, de protection et de suivi de la mise en œuvre de la Convention sur les personnes en situation de handicap, ainsi que le mécanisme national de prévention de la torture. Parmi les objectifs figurent, aussi, le renforcement du rôle du conseil en matière de consécration de l’approche des droits de l’Homme dans les politiques publiques et le système juridique national afin de garantir aux citoyens leurs droits civils, politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux énoncés par la Constitution et l’ensemble des conventions des droits de l’Homme ratifiées par le Maroc, outre la consolidation du caractère pluraliste dans la composition du Conseil et la consécration de l’expérience de ses commissions régionales. Ce projet de loi expose la situation constitutionnelle du CNDH, en tant qu’instance de protection et de promotion des droits de l’Homme, les principes de Paris régissant les institutions nationales pour la protection des droits de l’Homme consacrés par la résolution 48/134 du 20 Décembre 1993 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, ainsi que les principes de Belgrade relatifs à la relation entre les parlements et les institutions nationales pour la promotion des droits de l’Homme, adoptés par le Conseil des droits de l’Homme lors de sa 20ème session, tenue du 18 juin au 06 juillet 2012 à Genève. MAP
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