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Fortes pluies prévues jeudi et vendredi dans plusieurs provinces du Royaume

De fortes pluies sont prévues, jeudi et vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume, indique la Direction de la météorologie nationale (DMN) dans un bulletin spécial. Des pluies fortes allant de 70 à 100 mm sont prévues du jeudi à 11h00 au vendredi à 24h00 dans les provinces de Chefchaouen, Ouezzane, Al-Hoceima (reliefs), Larache, Taza et Taounate, précise la DMN qui prévoit également de fortes pluies (de 40 à 60mm) le vendredi, de 06h00 à 24h00, dans la préfecture de Tanger-Assilah et les provinces de Fahs-Anjra et Tétouan. Des pluies modérées à localement fortes intéresseront vendredi les provinces de Sidi Kacem, Meknès et Moulay Yaâcoub, selon la DMN. MAP

Amélioration remarquable du travail des tribunaux aux niveaux de la pratique judiciaire et du secrétariat-greffe

Le travail des tribunaux connait une amélioration remarquable au niveau de la pratique judiciaire, du secrétariat-greffe et de la gestion administrative, grâce aux efforts déployés dans un cadre de coopération et de coordination, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar. Le corps des magistrats et le secrétariat-greffe jouent un rôle complémentaire et indispensable au sein du système judiciaire, selon une approche basée sur la coordination et la coopération au service de l’efficacité de la justice, a affirmé M. Aujjar lors de la cérémonie de remise de Wissams Royaux à des magistrats et fonctionnaires de la Justice. Dans ce sens, le ministre a souligné l’importance d’assurer les conditions qui permettent aux ressources humaines d’accomplir leurs tâches de manière plus efficace, tout en leur offrant la possibilité de démontrer leurs compétences et de se mettre en valeur. Les magistrats et fonctionnaires décorés ont fait preuve de persévérance afin de contribuer à l’amélioration de la performance du système judiciaire, a-t-il poursuivi, précisant que le Royaume, qui connait une renaissance dans tous les domaines et dans divers secteurs, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, a besoin d’hommes et de femmes animés par un esprit de loyalisme et de patriotisme. Ces Wissams Royaux reflètent la Haute Sollicitude dont SM le Roi entoure les magistrats et les secrétaires greffiers, a noté le ministre.
MAP

À Abuja, M. Akhannouch conduit une importante délégation à la Conférence internationale sur le Lac Tchad

Une importante délégation marocaine conduite par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, accompagné du ministre délégué auprès du ministre des Affaires Étrangères chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, prend part à la Conférence internationale sur le Lac Tchad qui se tient à Abuja (Nigeria) du 26 au 28 février 2018. Cet événement de haut niveau a connu également la présence de l’Ambassadeur du Maroc au Nigeria, M. Moha Ouali Tagma.

La participation marocaine intervient sur Hautes Instructions Royales, en réponse à l’invitation adressée à Son Excellence le Président du Niger, M. Mahamadou Issoufou, en sa qualité de Président en exercice de la Commission du Bassin du Lac Tchad.

La Conférence internationale sur le Lac Tchad a connu la participation de plusieurs chefs d’Etat, dont SE Ali Bongo Ondimba (Gabon), SE Idriss Debby (Tchad), SE Mohammed Issofou (Niger), SE Mohammed Buhari (Nigeria) et SE  Faustin Archange Touadera (RCA). Le premier ministre du Cameroon, M. Philemon Yang a également pris part à cet événement  qui vise à lancer un dialogue mondial pour sauver le Lac Tchad dont l’écosystème se dégrade de façon inquiétante. En regroupant des représentants d’Etats, les institutions internationales, des bailleurs de fonds internationaux et des experts, cette conférence appelle à un soutien mondial pour la restauration et la sauvegarde du bassin du Lac Tchad qui est en voie d’assèchement et de disparition.

Le Lac Tchad a vu sa surface rétrécir de manière alarmante à cause des phénomènes liés au réchauffement climatique, aux sècheresses récurrentes et à la surexploitation des eaux. En effet, le bassin ce Lac qui représente 8% de la superficie du continent a vu sa taille réduite de 25.000 km² dans les années 60 à 2.500 km² aujourd’hui.  Or la population vivant des ressources du lac est estimée à 30 millions.  La Conférence internationale sur le Lac Tchad a dans ce sens pour objectif de mettre autour de la table des pistes viables pour le traitement de cette situation alarmante.

M. Akhannouch a indiqué en marge de cette conférence  que le Maroc est décidé à mettre son expertise et son engagement au profit de ce dossier.  Il a ainsi insisté sur l’importance du transfert de technologies dans des domaines comme l’adaptation aux changements climatiques avec tous les leviers que cela inclut à savoir le financement, la gestion durable des ressources naturelles et hydriques, etc.  Le rôle que peut jouer l’initiative Triple A portée par le Maroc a également été relevé. Les objectifs de cette initiative étant en convergence avec les problématiques soulevées lors de cette conférence.

M. Le Ministre a également rappelé que la problématique du lac Tchad ne peut aujourd’hui être appréhendée comme limitée aux pays riverains. Les différents risques de famine, de conflit, d’immigration, de sécurité imposent aujourd’hui des efforts combinés et consentis.  Sa Majesté le Roi Mohammed VI a en effet, et à plusieurs occasions insisté sur l’importance d’explorer des solutions viables pour cette problématique qui se trouve au coeur des préoccupations de la région du Sahel mais aussi de tout le continent vu les enjeux qui y sont liés.

En marge de cette Conférence de Haut Niveau, la délégation marocaine tiendra des entretiens avec plusieurs chefs des délégations participantes notamment africaines sur des sujets d’intérêt commun.

La CJUE valide l’accord de pêche Maroc-UE

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche Maroc-UE et n’a pas suivi l’avis de son avocat général qui demandait l’interdiction de la pêche, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. La CJUE n’a pas interdit la pêche ce qui fait que les activités de pêche vont se poursuivre d’une manière normale jusqu’à l’arrivée à terme de l’accord, a souligné M. Akhannouch. L’activité de la pêche continuera jusqu’à la fin de la période prévue par l’accord à savoir juillet prochain, a-t-il insisté, notant que le Maroc et l’UE disposent donc d’un délai raisonnable pour entamer les négociations pour l’avenir. Le ministre a également relevé que la Cour ne « donne aucun rôle au Polisario dans ce dossier » mais demande à ce que les choses soient plus claires à l’avenir en apportant plus de précisions sur les provinces du sud dans le cadre du futur protocole de pêche. Car, a-t-il expliqué, les coordonnées précisées dans l’actuel accord ne sont pas assez définies pour intégrer les régions du sud d’après l’arrêt. M. Akhannouch a en outre fait observer que la Cour ne conteste pas la capacité du Maroc, y compris dans les zones du Sud, à négocier un accord de pêche. En somme c’est un jugement similaire à celui relatif à l’accord d’agriculture, a-t-il dit, ajoutant que pour le futur des négociations, il va falloir adapter les outils pour être en phase avec l’arrêt de la cour. MAP

Un positionnement renouvelé, un référentiel défini et une identité affirmée

Tout au long des congrès  régionaux,  les différentes interventions et propositions des membres du RNI ont été unanimes sur le choix d’un positionnement central alternatif du parti. Un positionnement qui se veut actif, acteur du changement et interactif. Il ne s’agit nullement d’un centre qui prône la passivité voire le négativisme. Ce choix émane d’une conscience des préoccupations du citoyen et prône l’innovation dans la proposition de solutions viables et concrètes, inspirées de la réalité sociale du pays loin de toute logique de retrait ou de démagogie. Les RNistes ont fait un choix sur la base des principes et valeurs qu’ils partagent. Ce choix consistent en une plateforme de sociale-démocratie en tant que référentiel bâtie sur la justice sociale et l’émancipation des citoyens. Les RNIstes prônent le principe de l’égalité, en tant qu’unique garant à tous les Marocains d’un accès équitable aux différentes opportunités. Il est également question de l’égalité des individus dans leurs droits et devoirs ainsi que dans l’accès à l’emploi, la santé et l’éducation. Le sens de responsabilité est une valeur essentielle dans le choix du RNI. Aboutir à une société juste passe par le respect des engagements afin de jouir en contrepartie de ses droits.  Il incombe également à l’Etat toute responsabilité de mettre à la disposition des citoyens des services d’éducation de qualité. Le RNI est convaincu que la construction d’une société est tributaire de la Communauté. L’Etat, à travers ses institutions, a le devoir de garantir une sécurité sociale à tous les citoyens, qu’ils soient acteurs productifs ou incapables d’assumer des responsabilités pour des raisons valables.

Combattre l’abandon scolaire, généraliser le préscolaire et la mise à niveau des universités : Le RNI plaide pour la réforme de l’éducation

Les interventions et conclusions des différentes étapes des congrès régionaux ont convergé vers l’impératif de combattre l’abandon scolaire et de garantir l’accès à l’éducation. Dans ce sens, le RNI insiste sur la nécessité de garantir aux enfants de moins de 15 ans l’accès à l’école et appelle à accorder un intérêt particulier au préscolaire afin de renforcer l’accès au primaire. Le RNI compte à ce titre mener un plaidoyer en faveur de l’accès des enfants de moins de 3 ans au préscolaire, partout au Maroc. Il entend également impliquer les auto-entrepreneurs et la société civile en tant qu’acteurs actifs dans le préscolaire. Le parti a pour objectif de généraliser l’expérience des écoles communales dans le monde rural tout en luttant contre le sureffectif en classes et en installant les services nécessaires pour le succès de ces écoles : le soutien scolaire, le transport, la restauration, etc. L’adaptation de la formation aux réalités du marché de l’emploi La nécessité d’améliorer la qualité et l’attractivité des contenus pédagogiques est une conviction chez le RNI. Le Parti appelle à s’ouvrir davantage sur des domaines comme celui de l’informatique, et à l’incitation à l’apprentissage des langues compte-tenu des horizons que cela peut ouvrir aux étudiants. Les différentes propositions des RNIstes ont insisté sur le renforcement de la place allouée à la culture dans les établissements scolaires à travers l’adoption de méthodes pédagogiques modernes notamment par le recours au théâtre, à la poésie, à la musique, et à la vidéo pour faciliter l’apprentissage de l’élève. Le RNI propose ainsi de rendre obligatoire la réinsertion scolaire des élèves ayant abandonné l’école en les intégrant dans un système d’éducation non formelle ou en formation professionnelle. Offrir aux enfants souffrant d’un handicap la possibilité d’intégrer l’école et le monde professionnel a également été au cœur de la réflexion du RNI autour des réformes du secteur de l’éducation.  A cela s’ajoute l’élaboration d’une offre pédagogique destinée aux jeunes Marocains du Monde. Cette offre a pour premier objectif de créer un lien entre ces jeunes et la culture, l’histoire et la religion de leur pays. Une religion basée sur le respect et la coexistence. L’éradication des problèmes du secteur passe inéluctablement par l’amélioration de la situation et des conditions d’exercice du corps enseignants et cadres pédagogiques. Le RNI appelle dans ce sens à se pencher sur cette question en accompagnant ces effectifs, en prévoyant des indemnités pour ceux qui exercent dans les zones reculées et en révisant le système des salaires de manière à le rendre plus juste. Le RNI propose également de mettre en place un système contractuel avec les instances élues pour réserver aux enseignants des logements de fonction convenables. Une faculté nationale spécialisée dans les métiers de l’éducation Le RNI propose la création de faculté nationale spécialisée dans les métiers de l’éducation et de la formation. Cette faculté permettra de former des professeurs dans les méthodes pédagogiques les plus modernes, les techniques d’enseignement et les bases des sciences de l’éducation. Pour dépasser la crise que connait l’université marocaine, le RNI suggère une réforme globale qui s’étale sur la gestion de l’enceinte universitaire ainsi que les contenus pédagogiques qui y sont enseignés. Revoir le système d’orientation, la promotion de la recherche scientifique et l’intégration de l’esprit entrepreneurial dans l’approche pédagogiques sont également au cœur des propositions du RNI. Le parti plaide également pour plus d’autonomie et de ressources pour les universités. S’agissant de la formation professionnelle, les propositions du RNI appelle à l’élaboration d’un modèle alternatif basé sur la dualité théorie/pratique, notamment à travers la formation en alternance et la promotion des branches dont les débauchés sur le marché du travail sont palpables et rapides.  

Les propositions du RNI pour un service de santé de qualité destiné à tous les citoyens 

La santé est un chantier qui occupe une place importante dans la réflexion menée par le parti.  A l’issue des congrès régionaux du RNI, des propositions viables et en phase avec la réalité du secteur ont vu le jour dans l’objectif d’améliorer la situation du secteur tout en revalorisant les ressources humaines qui y opèrent ainsi qu’en diagnostiquant les problèmes auxquels les patients sont confrontés.   La maîtrise du circuit de soins   Dans ses propositions, le RNI a insisté sur l’importance de maîtriser le circuit de soins à travers la mise à disposition d’une médecine de proximité. Des centres de santé qui seront le premier contact du citoyen avec le médecin afin de réduire la pression sur les hôpitaux.  Le RNI propose pour réorganiser le circuit des soins d’adopter un système de médecins de famille. Ce système contribuera fortement à l’amélioration de l’accès aux soins dans la mesure où chaque famille aurait à sa disposition un médecin à même de suivre son état de santé et de l’orienter si nécessaire dans son traitement.   Revoir la carte de santé selon les besoins de chaque région est une recommandation que le RNI s’est engagé à défendre également.  Il a ainsi proposé la création d’une « Maison de Santé » dans un cadre de partenariat entre un ensemble de communes locales pour améliorer les services et gérer de manière efficiente les ressources humaines disponibles.   Le RNI propose également de mettre en place des facultés de médecine dans toutes les régions du pays. Il suggère dans ce sens d’instaurer un quota pour les étudiants de chaque Région pour accéder à la faculté de médecine dans leur Région, à condition d’exercer dans cette même zone territoriale après obtention de leur diplôme. Ceci permettra de soutenir l’équité territoriale et la stabilité professionnelle.   L’amélioration des conditions de travail des cadres et employés du secteur    Pour le RNI, l’amélioration du système de santé passe également par l’amélioration de la situation des médecins. Le RNI insiste à ce titre sur l’impératif d’encourager les médecins à exercer dans les zones reculées en leur offrant les conditions de travail et des indemnités convenables.  Le RNI propose également de créer des réseaux régionaux polyvalents de santé. Ces réseaux seront indépendants dans leur gestion de ressources. Le parti défend également la mise en place de centres d’appels pour conseiller à tout moment les citoyens.    La numérisation au servie du circuit de soins   Le RNI soutient une réelle révolution technologique et numérique pour le secteur de la santé. Cette révolution serait à même de mettre fin aux procédures administratives qui entravent l’accès aux soins. Le parti mènera dans ce sens un plaidoyer en faveur de l’adoption d’un système de carte intelligente de santé pour les citoyens. Celle-ci permettra de faire le suivi du patient durant toutes les étapes du soin. Elle permettra également d’avoir une idée précise sur le nombre des bénéficiaires de l’assurance maladie et plaider pour la généraliser.    Le RNI encourage également le recours  au partenariat public-privé pour tous les services de base ; notamment le service d’accueil, de gardiennage, de nettoyage, d’entretien, d’analyses médicaux et de distribution de médicaments.   En ce qui concerne le RAMED, le RNI estime que cet important programme constitue  une grande avancée et appelle à l’amélioration de ses services à travers la révision de la gestion de ses ressources, l’élargissement du pack de soins et la mise en place d’un système de paiement pour chaque service.

Le RNI mise sur l’initiative privée et le secteur des services pour la création de l’emploi

Pour promouvoir le marché de l’emploi etla lutte contre l’informel, le RNI mise fortement sur le secteur des services. Ce secteur est un réservoir d’opportunités pour les jeunes non diplômésou qualifications reconnues ainsi que pour les marocains sans emploi. Le parti prône également une réelle révolution dans la formation et l’incitation des jeunes à l’auto-entreprenariat.  La formation professionnelle pour garantir des opportunités d’emploi  Les propositions du RNI s’accordent sur la nécessité d’une réelle révolution dans le domaine de la formation professionnelle. Le parti mène un plaidoyer en faveur de la formation d’un million de jeunes sur les 5 années à venir, dans des métiers qui leur assureront un revenu. Les RNIstes sont convaincus que l’éradication du chômage n’aura pas lieu sans l’incitation à l’investissement privé, ni sans redonner confiance aux investisseurs dans le climat des affaires de notre pays. Ceci passera par la garantie d’une sécurité douanière et juridique, la réforme des centres d’investissements régionaux, ainsi que la promotion de la compétitivité des entreprises tout en consolidant les infrastructures et la logistique. Les propositions du RNI ont apporté des nouvelles mesures incitatives pour les TPME, compte-tenu du rôle majeur que ces entreprises jouent dans la création des opportunités d’emploi.  Les nouvelles technologies au service du génie marocain  Le RNI plaide pour le lancement d’une révolution digitale en associant l’ingénierie de la débrouillardise et le génie marocain aux nouvelles technologies.  Dans ses propositions, le RNI mise sur la formation et suggère dans ce sens de regrouper un grand nombre de services allant des soins à domicile aux séances d’e-learning, en passant par la plomberie et la menuiserie, etc. Le RNI propose d’accompagner, en réseau digital, un tissu de travailleurs indépendants, tout en leur facilitant l’accès au foncier, aux financements bancaires, au microcrédit ainsi que l’accès aux marchés internationaux. Le parti appelle également à mettre en place des mesures incitatives pour la création de l’emploi dans les zones semi-urbaines dont la population ne dépasse pas 100.000 habitants. Le RNI insiste également sur la nécessité d’une révision du système et de l’arsenal juridique de la formation continue.  Cette dernière étant un droit légitime de tous les fonctionnaires et ouvriers. A travers ces propositions, le RNI veut encourager la dynamique de l’emploi pour dépasser les contraintes de développement et pour encourager l’investissement et l’initiative privés.

SM le Roi appelle la Communauté internationale à assumer sa responsabilité face aux différentes formes de violence et d’exploitation dont sont victimes les enfants

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a appelé la communauté internationale en général et les grandes puissances agissantes en particulier, à assumer leur responsabilité historique face aux différentes formes de violence, d’exploitation et de négligence dont sont victimes les enfants, lesquels incarnent l’avenir de l’Humanité. Evoquant les conditions dramatiques dans lesquelles beaucoup d’enfants vivent à travers le monde, le Souverain a invité la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour épargner à ces enfants les malheurs engendrés par les guerres et les conflits, les soustraire à l’emprise des épidémies et des famines, les libérer du joug des groupes extrémistes et terroristes, et mettre fin aux drames qu’ils endurent à cause de l’immigration clandestine. Dans un message adressé aux participants à la 5-ème Conférence islamique des ministres chargés de l’Enfance, dont lecture a été donnée par le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme, M. Mustapha Ramid, SM le Roi a rappelé que le Maroc a été un pays précurseur par son adhésion, dès 1993, à la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, et par la ratification ultérieure de son Protocole facultatif établissant une procédure de présentation de communications. « Nous avons œuvré non seulement à protéger l’enfance marocaine, mais aussi à faire bénéficier les immigrés de l’action menée dans ce sens », a souligné le Souverain, rappelant à cet égard l’adoption d’une stratégie nationale d’immigration et d’asile « fondée sur une approche humanitaire qui, dans le cadre du processus de régularisation de la situation des migrants, donne la priorité aux groupes vulnérables, aux enfants et aux demandes de regroupement familial ». SM le Roi a fait observer, dans Son message que les pays du monde islamique, confrontés aux mêmes défis, « partagent les mêmes principes et les mêmes valeurs prônés par notre religion, qui exhorte à prendre soin des enfants et à préserver leurs droits ». « Voilà pourquoi il est nécessaire de renforcer les liens de solidarité et de coopération qui les unissent, de mutualiser leurs efforts et de partager les expériences qu’ils ont accumulées dans le domaine de la protection de l’enfance », a dit le Souverain, appelant à la mise en place de « partenariats constructifs et innovants qui tiennent compte des spécificités propres à chacun de nos pays, tout en veillant à y associer les acteurs concernés, notamment les structures de la société civile ». Au vu des différentes formes de violence, d’exploitation et de négligence auxquels les enfants sont exposés, notamment les nouveaux types de violence apparus récemment et l’emploi d’enfants mineurs, SM le Roi a relevé l’impératif de mettre en place un dispositif de signalement des violations commises à l’encontre des enfants, en veillant à y impliquer tous les acteurs concernés: famille, école et société. De même, « face à la violence physique et morale faite aux enfants et au vu des multiples abus dont ils font l’objet de la part de proches parents supposés dignes de confiance, qu’ils côtoient au quotidien, des mécanismes doivent être instaurés pour documenter ce type de violences », a poursuivi le Souverain, notant qu’i est nécessaire de mettre au point « des indicateurs et de produire des données permettant de mettre en place des programmes de prévention de la violence faite aux enfants ». Rappelant que la volonté de garantir les droits des enfants passe avant tout par la nécessité de leur assurer la pleine jouissance de leurs droits fondamentaux à la santé, à l’éducation, au logement et à la protection sociale, SM le Roi a invité les pays musulmans à s’investir pleinement dans le traitement des questions de l’enfance, envisagées dans toutes leurs dimensions et sous leurs multiples facettes. Il appartient à ces pays de s’engager activement dans la lutte contre la pauvreté, de faire face aux conséquences des changements climatiques, d’assurer la sécurité alimentaire, de se mettre au diapason de la révolution numérique, et d’instaurer un climat empreint de sécurité et de stabilité, a assuré le Souverain, estimant que « la création du Conseil consultatif pour la promotion de l’enfance dans le monde islamique, fera de lui une force de proposition pour aider à relever les défis communs en matière d’enfance ». Placée Sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 5-ème Conférence islamique des ministres chargés de l’Enfance, organisée par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), avec la coordination de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a ouvert ses travaux mercredi à Rabat sous le thème : « Pour une enfance en sécurité ».
MAP

Accident ferroviaire près de Tanger: SM le Roi ordonne la création d’une commission conjointe entre les ministères de l’Intérieur et de l’Equipement pour mener une enquête administrative globale

Suite à l’accident survenu samedi 17 février 2018 à Tanger entre un train de marchandises et un véhicule de transport de personnel, faisant six morts et 14 blessés, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a ordonné la création d’une commission conjointe entre l’Inspection générale de l’administration territoriale au ministère de l’Intérieur et l’Inspection générale du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau pour mener une enquête administrative globale afin de déterminer toutes les circonstances de l’accident et prendre les mesures légales et administratives nécessaires contre quiconque aurait failli à sa mission. Selon un communiqué conjoint des deux ministères, cette commission déterminera les responsabilités et procédera à une révision globale et un examen complet de toutes les mesures relatives à la sécurité des passages à niveau, sachant que SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avait donné, le 21 mai 2012, Ses instructions fermes aux services concernés afin d’assurer toutes les conditions de sécurité pour garantir la circulation sur l’ensemble des passages à niveau à travers le Royaume.
MAP

Ouverture à Rabat du 3ème forum parlementaire sur la justice sociale

Les travaux du 3ème forum parlementaire sur la justice sociale ont été ouverts, lundi à Rabat, sous le thème « Les défis de la justice sociale et spatiale et les composantes du nouveau modèle de développement ».

La séance inaugurale du forum organisé par la Chambre des Conseillers, a été marquée par le message royal adressé aux participants, qui a été lu par le conseiller de SM le Roi Abdellatif Menouni.

Dans Son discours, SM le Roi Mohammed VI a affirmé que la justice entre les catégories sociales et entre les régions a toujours été un idéal inscrit au cœur des orientations politiques, économiques et sociales du Souverain, et constitue constamment l’objectif des multiples initiatives et chantiers lancés en vue d’améliorer le quotidien des citoyens, en le marquant du sceau de la justice et de l’équité et en veillant au respect de la dignité humaine et de l’égalité des chances.

Le Souverain a indiqué que la Constitution, qui consacre ces valeurs et ces principes, entend poser les jalons d’une société solidaire où chacun a droit à la sécurité, à la liberté, à la dignité, à l’égalité et à la justice sociale, où les droits accordés aux citoyens sont intimement articulés avec les devoirs qui leur incombent.

SM le Roi a également relevé que « si grande que soit leur ambition, et si fort que soit leur engagement, tous les pays du monde doivent, dans leur quête de l’idéal de justice sociale et spatiale, emprunter un chemin long et ardu ».

Ce processus, a ajouté SM le Roi, « nécessite une évaluation régulière des résultats obtenus, une mise à jour continue des objectifs d’étape et des objectifs à long terme. Il suppose également une amélioration constante des mécanismes et des moyens de mise en œuvre ».

Les thématiques de ce forum seront axées sur « la justice sociale et spatiale au cœur du modèle de développement: vision et expériences », « la mise à niveau de l’investissement, l’accélération de la machine industrielle, la réalisation de la convergence entre les stratégies sectorielles et les défis du développement intégré et durable », « l’institutionnalisation du dialogue social et la consolidation des négociations et des conventions multilatérales » et  » le développement régional et la gouvernance territoriales: levier de la justice sociale et spatiale ».

Ce forum intervient en application des orientations royales visant la poursuite de l’édification participative du modèle marocain de la justice sociale et de la recommandation formulée le 20 février 2016 lors de la session constitutive du forum appelant à l’organisation périodique de cet événement et dans l’esprit du dialogue public institutionnel et du dialogue social participatif et pluraliste concernant les questions relatives aux droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, selon la stratégie périodique de la Chambre 2016-2018.

La consécration de cette 3ème édition au modèle de développement marocain s’explique par la dynamique sociale que connait le Maroc et l’expérience de la régionalisation avancée qui a contribué au développement intégré et durable des différentes régions, à la convergence des politiques publiques au niveau territorial et à l’accès des citoyens aux services de façon équitable, précise la même source.

Le 3è forum parlementaire sur la justice sociale repose sur l’accumulation et l’investissement des résultats des première et deuxième éditions du forum, ainsi que des recommandations émanant d’études menées par des institutions nationales, en particulier l’étude du Conseil économique, social et environnemental (CES) sur la richesse globale du Royaume entre 1999 et 2013 et ce dans le but de renforcer la dynamique de la pensée collective dans les fondements et les composantes du modèle de développement du Maroc de demain, ajoute la chambre, précisant que cet objectif intervient en interaction avec le message royal adressé au gouvernement, au parlement et aux différentes institutions et organes concernés, chacun dans son domaine de compétence pour suivre les progrès du modèle de développement, dans la perspective d’élaborer une vision intégrée de ce modèle, capable d’impulser un nouveau souffle, de surmonter les obstacles qui entravent son développement et de remédier aux faiblesses et aux déséquilibres, ainsi que de se pencher sur l’étude des recommandations et leur mise en oeuvre.

Ces recommandations portent notamment sur la garantie d’un développement équilibré et équitable, la dignité pour tous, la disponibilité de revenus et d’opportunités d’emplois, la contribution à la quiétude et la stabilité, l’accès aux services de santé et aux services hospitaliers de qualité dans le cadre de la dignité humaine, la généralisation de la couverture de santé et de la protection sociale, et faire de l’école, un pilier pour assurer l’égalité et une force de mobilité sociale à travers une bonne éducation qui contribue au progrès social, en s’inspirant de la vision stratégique pour la réforme de l’éducation 2015-2030.

Il s’agit également de la mise en place de politiques publiques à long terme, la nécessité de les adapter pour répondre aux préoccupations des citoyens en fonction des besoins et des spécificités de chaque région, la création d’une vision stratégique pour un développement intégré et durable définissant les axes du nouveau modèle de développement pour atteindre les objectifs stratégiques du pays, l’engagement des citoyens dans les normes sociales et la mise en place de relations institutionnelles sur le principe de la contractualisation, ainsi que la garantie des droits de l’homme, notamment les droits sociaux, culturels et environnementaux.

Ces recommandations comprennent aussi la création de mécanismes de soutien de l’Etat aux collectivités territoriales, les mécanismes de solidarité entre ces collectivités afin d’assurer l’accès juste et équitable aux services sociaux et d’améliorer l’égalité des chances notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, ainsi que la création des bases de gestion efficaces aux services des citoyens et de l’intérêt public et qui encouragent à l’investissement et au développement.

MAP

Le Conseil de l’UE donne mandat à la Commission européenne pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc

Les ministres de l’Agriculture et de la Pêche des 28 États membres de l’Union européenne réunis en Conseil, lundi à Bruxelles, ont donné mandat à la Commission européenne pour négocier un nouvel accord de pêche avec le Maroc, a-t-on appris de source européenne. Le Conseil a adopté ce mandat à l’unanimité de ses membres, a précisé à la MAP un porte-parole de l’UE. Un rapport d’évaluation rétrospective et prospective de l’accord de pêche Maroc-UE publié récemment avait recommandé à la Commission européenne de renouveler cet accord car il s’est révélé «efficace dans l’atteinte de son objectif de durabilité de l’exploitation». Le rapport estime que l’accord de pêche a également atteint son objectif de soutien au développement durable du secteur. Il note également que la mise en œuvre de l’appui sectoriel de l’accord de pêche se fait à un rythme très satisfaisant, rappelant que les régions de Dakhla-Oued Eddahab et Laayoune-Boujour-Sakia El Hamra concentrent 66% de l’enveloppe totale de l’appui sectoriel, soit environ 37 millions d’euros. S’agissant des retombées économiques à l’avantage de l’UE, le rapport évoque un bon retour sur investissement pour l’Union et souligne sa pertinence au regard des besoins de l’UE. Le rapport transmis au Conseil et au Parlement européens, recommande vivement de renouveler l’accord de pêche qui arrivera à échéance en juillet 2018, en ce qu’il représente «un instrument de coopération approfondie avec le Maroc, fortement impliqué dans la coopération Sud-Sud» et pour permettre de «c ompléter ses actions en faveur de la durabilité des stocks au sein des organisations régionales de pêche ». L’accord est entré en vigueur en 2014 pour une durée de 4 ans. Il donne accès aux navires européens à la zone de pêche atlantique du Royaume en échange d’une contrepartie financière de 30 millions d’euros par an financés par l’UE et 10 millions d’euros comme contribution des armateurs. MAP
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