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M. Elalamy: La loi 77.15, un pas décisif pour interdire la fabrication des sacs en matières plastiques

La loi 77.15 constitue un pas décisif pour le Maroc en matière d’interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de l’utilisation de sacs en matières plastiques, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Dans un exposé sur la situation actuelle de la fabrication, la commercialisation et l’utilisation des sacs en plastique, M. Elalamy a relevé une baisse de 35.000 tonnes, soit 50% de la consommation de la matière première utilisée dans la fabrication des sacs en plastique entre 2015 et 2018, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi lors d’un point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil. Un système de contrôle a été, dans ce sens, mis en place au niveau de la fabrication par le ministère de l’Industrie, dans les postes frontières par l’Administration des Douanes et Impôts Indirects, ainsi que dans les marchés par le ministère de l’Intérieur, a-t-il précisé, notant la réalisation de 739.000 opérations de contrôle par le ministère de l’Intérieur entre juillet 2016 et 28 décembre 2018, outre 4.600 autres opérations par le ministère de l’Industrie. Au niveau des marchés, 4.389 infractions ont été enregistrées et 821 tonnes de sacs interdits ont été saisis, alors que 107 tonnes de sacs l’ont été au niveau des postes frontaliers, a-t-il fait savoir, ajoutant que 757 jugements ont été prononcés avec des amendes d’un montant global de 5 millions de dirhams (MDH). S’agissant de l’accompagnement, un fonds d’aide pour la reconversion des entreprises a été créé, doté d’une enveloppe budgétaire de 200 millions de dirhams, a noté le ministre, faisant savoir que 15 entreprises sur un total de 27 ont pu y bénéficier avec une subvention de 75,5 MDH pour les projets de fabrication de produits alternatifs. Il s’agit de 47% de sacs en papier, 13% de sacs tissés et 40% de sacs non tissés. Il a également relevé la création d’un fonds d’aide à la compétitivité des entreprises en vue de soutenir les projets d’investissement, y compris les produits alternatifs, ajoutant que 21 projets ont profité du programme Imtiaz dont 16 projets pour la fabrication de produits alternatifs (54,7 MDH), permettant ainsi la création de 2.000 postes d’emploi. Il existe actuellement plus de 250 distributeurs de ces produits de substitution, a souligné le ministre. Les opérations de collecte des sacs dans la nature ont permis la collecte de 7.500 tonnes avec un coût de 83 MDH, a-t-il fait remarquer, soulignant qu’ils ont été détruits conformément aux conditions énoncées par la loi. Malgré l’entrée en vigueur de la loi depuis deux ans et demi, certains marchés traditionnels utilisent toujours les sacs interdits et de nouveaux modes de production et de distribution de ce ces sacs ont vu le jour dans le secteur informel, a-t-il déploré, ajoutant que le projet de loi N°57.18 a été adopté par le conseil de gouvernement ce jeudi à cet effet. Trois ans avant, la loi N°77.15 a été adoptée,a-t-il rappelé, précisant que SM le Roi Mohammed VI avait affirmé, dans son allocution adressée aux participants à la 21ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, que cette loi est l’expression de la mobilisation du Royaume. « Dans les pays en développement, la lutte contre les sacs en plastique, par exemple, constitue un véritable défi. Les gens ne pensent pas à détruire ces sacs, mais plutôt à les remplir, pour subvenir à leurs besoins. Il s’agit là d’une question d’éducation. C’est pourquoi, dans un cas comme dans l’autre, une règlementation contraignante est nécessaire. », avait souligné SM le Roi.

Hausse de 8,5% des arrivées touristiques au Maroc à fin novembre 2018

Un total de 11,3 millions de touristes ont visité le Maroc entre janvier et novembre 2018, en progression de 8,5% par rapport à la même période un an auparavant (+15% pour les touristes étrangers et +2% pour les Marocains résidant à l’étranger), selon l’Observatoire du tourisme. Les principaux marchés émetteurs ont connu une hausse en termes d’arrivées en cette période, en particulier, l’Italie et l’Allemagne (+15% et +10% respectivement), suivis de la France et l’Espagne (+8% et +6% respectivement), précise l’observatoire dans une note sur les statistiques du tourisme au Maroc pour le mois de novembre 2018. S’agissant des nuitées totales réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés, elles ont enregistré une évolution de 8,4% au titre des onze premiers mois de 2018 (+12% pour TES et +1% pour les MRE), relève la même source, notant que les deux pôles touristiques Marrakech et Agadir ont généré à eux seuls 60% des nuitées totales à fin novembre 2018. Ces deux destinations, ajoute l’observatoire, ont affiché des hausses respectives de 10% et 8%, tandis que les autres destinations ont signé de bonnes performances, en particulier, Fès (+17%), Rabat (+10%) et Tanger (+10%). Pour le seul mois de novembre 2018, les données communiquées par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) font ressortir que le nombre d’arrivées des touristes aux postes frontières a connu une progression de 14% par rapport à novembre 2017 (+19% pour les TES et +6% pour les MRE), indique l’observatoire, précisant que les principaux marchés émetteurs ont enregistré des résultats très positifs, en particulier les États-Unis (+23%) et l’Italie (+24%), suivis de l’Allemagne (+17%), la France (+15%), l’Espagne (+12%) et la Belgique (+12%). Parallèlement, selon les données des professionnels de l’hébergement touristique, le volume des nuitées dans les établissements classés a affiché une hausse de 3% en novembre 2018 (+4% pour les touristes non‐résidents et -1% pour les résidents), fait savoir la même source, ajoutant que les destinations Fès (+7%), Rabat (+3%), Marrakech (3%) et Agadir (+3%) ont réalisé de bonnes performances, alors que Casablanca et Tanger ont stagné.

Côte d’Ivoire : M. Akhannouch s’entretient avec le président de la BAD au sujet de l’Initiative AAA

M. Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a rencontré aujourd’hui 12 décembre à Abidjan (Côte d’Ivoire) le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), M. Akinuwumi Adesina. Cette rencontre a eu lieu en présence du ministre ivoirien de l’Agriculture, M. Sangafowa Coulibaly. Les discussions ont concerné l’initiative AAA, initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine, portée par le Maroc et présentée lors de la COP22. Les différentes parties ont, plus particulièrement, pu partager leur vision de l’opérationnalisation de l’initiative. M. Adesina a exprimé à l’occasion de cette rencontre le soutien de la BAD à cette action rendant hommage à l’engagement de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au profit du développement de l’agriculture durable en Afrique notamment à travers cette initiative qui donne forme à l’action dans ce domaine. Pour rappel, l’initiative AAA (Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine) a un double objectif. Il s’agit de mettre l’agriculture africaine au cœur des négociations climatiques et de favoriser la mise en œuvre des solutions.

Le RNI organise en partenariat avec la Konrad Adenaeur un séminaire de formation sur l’intégration de la femme dans la décision publique

la Fondation Konrad Adenaeur Stiftung a organisé en partenariat avec le RNI la première série de formation du projet  »Engageons-Nous » au profit des cadres du Parti (les membres de la fédération de la Femme du RNI, les représentants des organisations des ingénieurs, étudiants, des jeunes, avocats et experts comptables), le 08 décembre à Rabat. Cette formation s’inscrit dans la cadre du projet « Engageons-Nous » qui est piloté par la Fondation Konrad Adenaeur Stiftung et un consortium de fondations, et financé par l’Union Européenne au profit de cinq partis politique marocain et plusieurs partis au Bénin. Ce projet vise à outiller les femmes leaders dans les partis politiques au Maroc et au Bénin des compétences institutionnelles et politiques afin qu’elles prennent part activement au débat public et à la décision politique au sein des partis politiques. Le RNI partenaire de la Konrad Adenaeur Stiftung bénéficie de ce programme de formation sur 36 mois. Plusieurs formations seront organisés au niveau national et régional, le programme de formation est élaboré conjointement avec le RNI et vise à sensibiliser l’échange d’expérience entre le RNI et les autres partis politiques marocains ainsi que les autres partis politiques béninois.

M. Akhannouch prend part à Alger à la réunion ministérielle WestMed

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, prend part mardi à la réunion ministérielle de la Conférence des Parties prenantes de l’initiative WestMed, qui se tient à Alger. M. Akhannouch est accompagné, lors de cette réunion, d’une forte délégation du département de la Pêche Maritime. Initiée par la Commission européenne début 2016, l’initiative WestMed regroupe 10 pays de la Méditerranée (Algérie, Espagne, France, Italie, Lybie, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal et Tunisie) autour de trois grands objectifs communs: un espace maritime plus sûr et plus sécurisé, une économie bleue intelligente et résiliente à l’horizon 2022 et une meilleure gouvernance de la mer.

Comment parler de développement agricole quand on l’a enterré ?

C’est devenu étonnamment récurrent de voir comment des personnes qui cherchent à refaire surface sur la scène politique font de l’agriculture leur porte d’entrée. Un secteur qui se porte bien, tout comme l’herbe prospère, attire les parasites. Mais M. Ismail El Alaoui ne peut saisir ces parallèles vu ses faibles connaissances du secteur agricole, secteur dans lequel il n’a jamais cru. Peut-être que pour lui, le poste ministériel importait-il plus à l’époque que le portefeuille à développer. L’auteur de fameuses déclarations comme « le Maroc n’est pas un pays agricole » ou encore « le Maroc est un pays de pastoralisme et non d’agriculture » aurait, décemment, dû s’abstenir de reparler un jour de l’agriculture en voyant les performances auxquelles le secteur est parvenu aujourd’hui : une agriculture capable de dépasser les 100 millions de quintaux de production céréalière sur une superficie pourtant réduite, avec des rendements records historiques de 23 qx/ha, une production des olives qui atteint 2 millions de T et d’agrumes qui dépasse les 2,5 millions de T. Tout ce que ces chiffres auraient dû susciter comme constat chez l’ancien ministre est jusqu’à quel point il a été injuste envers les agriculteurs et l’agriculture, comment il a sous-estimé leurs capacités à créer de la valeur et à se moderniser et combien d’années et de potentiel ont été gâchés sous son commandement. Si M. Ismail El Alaoui avait fait profiter le Maroc de « ses lumières » à l’époque où il était en charge du secteur, on n’aurait logiquement pas assisté à l’un des mandats les plus pauvres en résultat de l’histoire de l’agriculture marocaine avec un investissement qui n’a jamais dépassé 2 milliards de DH par an alors qu’il est en moyenne de 7,5 depuis 10 ans. Plus, sur le total des 104 Milliards de dirhams investis dans le secteur 60% sont privés grâce à l’attractivité du secteur qui mobilise des investisseurs qui font confiance à la stratégie Plan Maroc Vert et aux territoires du pays. Parlant de la petite agriculture qui draine aujourd’hui l’essentiel de l’investissement public, soit plus 15 Milliards de dhs sur 10 ans directement aux petits et moyens entre plantations, unités de valorisation et développement des produits de terroir. Toute une mécanique a été mise en place à l’endroit de la petite agriculture avec un ciblage pour accompagner les petits agriculteurs vers l’entreprenariat et l’investissement. Jamais autant de mécanismes socialement intégrés d’agriculture solidaire n’ont été mis en place pour permettre aux petits agriculteurs de valoriser les grands chantiers d’aménagement hydroagricoles et de l’espace agricole et de les sortir de la vulnérabilité. Mais face à tout ce potentiel, 2 milliards de DH par an, voilà ce que le l’agriculture et le monde rural ont valu à ses yeux pour être développés. Résultat : tout ce qu’il peut revendiquer comme bilan est un effondrement des ventes de tracteurs avec à peine 100 tracteurs par an alors qu’il s’en vend 3000 par an aujourd’hui ; un budget alloué à l’irrigation divisé par quatre et un PIB agricole qui atteignait en moyenne – grâce aux seuls efforts des agriculteurs – 60 milliards de dirhams entre 2000 et 2003, alors qu’il atteint aujourd’hui 125 milliards avec une croissance annuelle de 7% depuis 10 ans. Les exportations, ont, elles aussi heureusement, fait un grand chemin depuis l’époque où M. Alaoui chapeautait l’un des départements les plus stratégiques du pays. Celles-ci ont évolué de 137% entre les périodes 2003/2008 et 2015/2017. Sans oublier les années désastreuses qu’ont vécu certaines cultures comme l’olivier qui au lieu d’évoluer a vu sa production s’effondrer passant de 801.700 T en 2000 à 412.500 en 2003. Une situation dévastatrice pour les petits agriculteurs ! Pire encore, et de l’avis des observateurs à l’époque, l’ancien ministre a même gâché tous les espoirs de développement apporté par son prédécesseur Habib El Malki qui avait une vision de développement de long terme mais que M. Alaoui a choisi de mettre à la poubelle par rivalité ou par incapacité à prendre le relais. Il est inconcevable, voire culotté, de venir aujourd’hui, avec ce lourd passif, théoriser au sujet de l’agriculture, analyser et donner des leçons. M. Alaoui a-t-il compris le Plan Maroc Vert ? ou l’histoire de l’agriculture s’est-elle arrêtée pour lui en 2003. Il aurait été mieux entendu sur un sujet qui traiterait des erreurs à éviter dans la gestion d’un secteur agricole ou de comment supprimer tout espoir d’essor pour un secteur à haut potentiel. Pour cela il est certainement plus qualifié et plus expérimenté pour donner des pistes.

M. Akhannouch: Le Maroc appelle vivement l’ensemble des pays soucieux de la durabilité des océans à adhérer à l’initiative de la « Ceinture Bleue »

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a réitéré, lundi à Nairobi, l’appel lancé par le Maroc à l’ensemble des pays soucieux de la durabilité des océans à adhérer à l’initiative de la Ceinture Bleue (The Bleue Belt), lancée par le Royaume lors de la COP22, en tant que piste d’action réaliste et contribution concrète au débat. « Le Maroc appelle vivement à l’adhésion de tous les pays et organisations soucieux de la problématique de la durabilité des océans, à cette initiative qui compte parmi ses objectifs la protection de 10 pc de la surface des océans par des Aires marines protégées, la restauration des habitats et fonds marins dégradés et l’émergence de flottes de bateaux de pêche de nouvelle génération plus écologiques », a souligné M. Akhannouch lors de la conférence de haut niveau sur l’économie bleue durable, dont les travaux ont été ouverts par le président kényan Uhuru Kenyatta. Il a expliqué que la Ceinture bleue se veut une plate-forme collaborative fédérant les acteurs étatiques et non étatiques pour la conception, le financement et la mise en oeuvre de nouvelles activités économiques durables liées à l’économie bleue. M. Akhannouch a saisi cette occasion pour réitérer l’engagement indéfectible du Maroc en faveur de l’émergence d’une économie bleue durable. « Ce qui nous rassemble aujourd’hui, c’est une volonté commune de s’engager sur la voie de l’action en faveur d’une économie bleue durable », a soutenu le ministre. Il a rappelé, dans ce cadre, le message adressé par SM le Roi Mohammed VI au « Sommet africain de l’action », tenue en marge de la COP22 à Marrakech et dans lequel le Souverain a notamment appelé à « dessiner une Afrique résiliente aux changements climatiques, une Afrique qui s’engage résolument sur la voie du développement durable ». « C’est une Afrique qui utilisera ses ressources de manière optimale, en respectant les équilibres environnementaux et sociaux », avait souligné SM le Roi dans son message. M. Akhannouch a soutenu, à ce propos, que ces préoccupations sont au coeur de la stratégie africaine du Royaume du Maroc, qu défend pleinement sa vocation africaine et s’engage fermement sur la voie de la durabilité. Le ministre a tenu à rappeler que le secteur de la pêche fait vivre environ 3 millions de personnes au Maroc, ajoutant qu’au regard des grands enjeux liés au secteur, le développement durable de l’économie océanique a été au centre des préoccupations du Maroc lors de l’élaboration en 2009 de la stratégie Halieutis, un plan dédié au secteur de la pêche maritime et dont les réalisations sont concluantes et encourageantes. Parmi les réalisations de la stratégie Halieutis, le ministre a notamment cité le renforcement notable de la recherche scientifique, la gestion durable de 95 pc des pêcheries et la mise en place d’aménagements aquacoles régionaux. M. Akhannouch s’est dit, par ailleurs, persuadé que réussir l’économie bleue nécessite une évolution plus favorable de l’environnement international, avec de nouvelles formes de solidarité et de coopération fondées sur une approche partenariale et innovante et une responsabilité partagée de l’ensemble des Nations. Le Maroc est présent en force à cette conférence par une délégation conduite par M. Akhannouch et composée notamment du ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, M. El Mokhtar Ghambou, le directeur de l’Institut National de Recherche Halieutique, M. Abdelmalek Faraj et la directrice de l’Agence nationale du développement de l’Aquaculture, Mme Majida Mâarouf.

M. Akhannouch évoque avec le commissaire européen à la pêche les bonnes perspectives de l’économie bleue durable

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch s’est entretenu, lundi à Nairobi, avec le commissaire européen à l’environnement, aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella, sur les bonnes perspectives de l’économie bleue durable et comment les océans et le secteur de la pêche peuvent constituer une source d’emploi et de prospérité. Lors de cet entretien tenu en marge des travaux de la conférence de haut niveau sur l’économie bleue, qui a ouvert ses travaux dans la capitale kényane, M. Akhannouch qui était accompagné du ministre délégué chargé de l’intégration africaine, M. Mouhcine Jazouli, a examiné aussi avec le commissaire européen les moyens de faire progresser certains secteurs maritimes essentiels, comme ceux de l’énergie renouvelable, de l’aquaculture, du tourisme et des biotechnologies marines. Le ministre a saisi cette occasion pour inviter M. Vella à participer à la 5è édition du Salon Halieutis prévue du 20 au 24 février à Agadir, un évènement qui se confirme comme un rendez-vous marquant du secteur halieutique au niveau continental et régional. La Conférence de haut niveau sur l’économie bleue durable qui se tient à Nairobi connait la participation de plus de 6000 délégués qui devront examiner, trois jours durant, les moyens de faire bénéficier à l’espèce humaine l’ensemble des océans, des fleuves et des lacs et d’en faire des créneaux porteurs pour le développement durable. Le Maroc est présent en force à cette conférence par une délégation conduite M. Akhannouch et composée notamment du ministre délégué chargé de la coopération africaine, Mohcine Jazouli, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, M. El Mokhtar Ghambou, le directeur de l’Institut National de Recherche Halieutique, M. Abdelmalek Faraj et la directrice de l’Agence nationale du développement de l’Aquaculture, Mme Majida Mâarouf. Placée autour du thème « L’économie bleue et le programme 2030 pour le développement durable », la conférence se concentrera sur les nouvelles technologies et l’innovation pour les océans, les mers, les lacs et les rivières ainsi que les défis que posent ces ressources et les énormes opportunités qu’elles présentent pour l’humanité.

Le RNI prend part aux travaux du Congrès des Femmes du PPE

Le Rassemblement National des Indépendants a pris part au Congrès des Femmes du Parti Populaire Européen (PPE) tenu les 23 et 24 novembre 2018 à Ljubljana (Slovénie). Cet événement a connu la participation de Mme Amina Benkhadra, membre du Bureau Politique Présidente de la Fédération des Femmes du RNI et Mme Jalila Morsli, membre du Bureau Politique et Présidente de l’Organisation Régionale des Femmes pour la Région Casablanca-Settat. Le Congrès des Femmes du PPE, organisé sous le thème  »Women First » (Les Femmes D’abord), a été marqué par la présence de plusieurs femmes leaders en Europe notamment des ministres, parlementaires, commissaires européennes et d’ autres femmes dirigeantes. Lors de ce Congrès, la délégation du RNI  a participé activement dans le débat sur la Femme dans l’espace numérique et sa position dans une société globale de plus en plus digitalisée. Par ailleurs, le Congrès a renouvelé sa confiance en réélisant Mme Doris Pack Présidente du EPP-Women (PPE-Femmes). La Participation de la Fédération de la Femmes du RNI au Congrès des Femmes du PPE s’inscrit dans le partenariat qui lie le RNI à la grande famille politique du PPE.

Plan Maroc Vert : M. Akhannouch en visite de terrain dans la province de Berkane

Berkane, 14/11/2018 (MAP) – Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a effectué, mercredi, une visite de terrain dans la province de Berkane pour s’enquérir de l’état d’avancement de certains programmes et projets de développement agricoles lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV). M. Akhannouch était accompagné lors de cette visite, qui a pour objectifs également de consolider les résultats obtenus et d’accélérer la mise en œuvre des projets en cours, du gouverneur de la province de Berkane, Mohamed Ali Habouha, du président de la Chambre régionale d’agriculture de l’Oriental, Mimoun Aoussar, et d’une importante délégation de responsables du ministère. Dans la commune de Bouhria, le ministre a suivi des explications sur le programme de développement de la filière de l’amandier dans la région de l’Oriental, qui englobe 57 projets couvrant une superficie de 28.700 hectares sur la période 2010-2021 pour un coût global de 561 millions de dirhams (MDH) au profit de 12.350 bénéficiaires. Ledit programme comprend, outre la plantation d’amandier, la mise en place de quatre unités de valorisation d’une capacité de 31 T/jour, et la création et l’équipement de 32 points d’eau pour l’irrigation. Il devrait permettre d’atteindre une production de 35.500 tonnes à l’horizon 2020 sur une superficie de 51.000 hectares. Au niveau du même site, M. Akhannouch a lancé le programme de lutte contre le scolyte des amandiers, insecte qui parasite les arbres et peut causer des dommages importants. Les superficies atteintes avoisinent les 1.200 hectares. Le programme d’urgence comporte la délimitation des périmètres atteints, la sensibilisation des agriculteurs aux opérations de lutte ainsi que l’arrachage des arbres infestés et le brûlage du bois mort. Le ministre a ensuite visité un chantier d’ouverture d’une piste rurale au niveau de la commune de Tafoughalt. Longue de de 10 km, cette piste qui a nécessité un investissement global de 8,4 MDH intervient dans le cadre du programme de reconversion des céréales en olivier sur une superficie de 200 Ha. Il a pris connaissance, par la même occasion, des réalisations accomplies dans le cadre du programme d’aménagement des pistes rurales et agricoles à l’échelle de la région de l’Oriental pour la période 2015-2018. Ce programme a permis la réalisation de 80 km de pistes rurales pour un investissement de 35,9 millions de dirhams alors que 62 km de pistes agricoles ont été réalisées au niveau du périmètre irrigué entre 2017 et 2018. Des explications ont été aussi fournies à M. Akhannouch sur le programme 2019-2021 qui va mobiliser un investissement prévisionnel de 121 millions de dirhams. Le ministre a par ailleurs pris connaissance de l’état d’avancement des projets agricoles de la zone d’action de l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole de la Moulouya (ORMVAM) dans le cadre du plan d’action régional, et des projets prévus pour la période restante 2018-2020, répartis principalement entre pilier II, programmes d’économie et de gestion de l’eau d’irrigation, aménagement de points d’eau et de pistes rurales et agricoles pour un investissement global de 776 MDH à l’horizon 2020. Au niveau de l’Agropole de Berkane, le ministre a visité des unités industrielles nouvellement installées, notamment la nouvelle unité intégrée de technologie des semences de la SONACOS, la nouvelle station de conditionnement des agrumes et autres fruits, et l’unité ‘’Colaimo’’ spécialisée dans la fabrication des aliments pour bétails. D’un montant d’investissement de 260 millions de dirhams, la station de conditionnement des agrumes est installée sur une superficie de 50.000 m2 dont 24.000 m2 couverts. Elle compte une unité frigorifique et de déverdissage et dispose d’une capacité annuelle de traitement d’agrumes de 60.000 tonnes. Cette structure générera à terme l’emploi direct de 450 personnes. Le projet d’aménagement de l’Agropole de Berkane, lancé en 2011 pour un coût global de 361 millions de dirhams, s’étale sur une superficie totale de 102 ha dont 6.8 ha destiné au Qualipole. Le projet, en cours de commercialisation, vise l’amélioration de la productivité des filières phares de la région et une meilleure valorisation de la production agricole à travers l’agro-industrie. Il permettra également de faire profiter la région d’une grande part de la valeur ajoutée du secteur agricole et mettra à la disposition des agriculteurs un guichet unique où tous les moyens, services et compétences sont concentrés.

Province de Jerada : Signature d’une convention de partenariat pour la mise en place d’un Centre d’insémination artificielle des ovins et caprins

Rabat, 14/11/2018 (MAP) – Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a présidé, mercredi à Ain Beni Mathar (Province de Jerada), la cérémonie de signature d’une convention de partenariat pour la mise en place d’un Centre d’insémination artificielle des ovins et caprins. Signée entre la Direction régionale de l’agriculture de l’Oriental, l’Office National du Conseil agricole, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires et l’Association nationale ovine et caprine, cette convention de partenariat a pour objectif de mettre en place un centre d’insémination artificielle des ovins et caprins à Ain Beni Mathar sur une superficie de 1200 m2, indique le ministère dans un communiqué. Le projet permettra la promotion des avancées technologiques de l’insémination artificielle, l’accès à une semence ovine et caprine de haute valeur génétique et la diffusion du progrès génétique auprès des éleveurs. Il ambitionne, également, d’accroitre la production des viandes ovines et caprines, de réduire les coûts de production et d’améliorer les revenus des éleveurs, précise la même source. Ont pris part à cette cérémonie notamment, M. Mouaad Jamai, Wali de la Région de l’Oriental et Gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, M. Mabrouk Tabet, gouverneur de la province de Jerada, et M. Mimoun Aoussar, président de la Chambre Régionale d’Agriculture de l’Oriental.

RNI/PPE : Les détails du partenariat

Suite à l’annonce de l’admission du RNI en tant que partenaire du PPE (Parti Populaire Européen) via un vote unanime lors du 25ème congrès tenu à Helskini, quelques informations erronées ont circulé concernant la nature de cette admission et ce qu’elle confère aux nouveau arrivants. Le RNI tient à corriger ces informations afin de lever toute confusion sur le sujet. Le parti a, en effet, annoncé le 6 novembre via un article publié dans son site Web officiel, qu’il a été admis ainsi que le parti Istiqlal à l’unanimité en tant que partenaire « عضو شريك » au sein du parti populaire européen. La qualification ayant subi un abus de langage écartant le terme partenaire, a donné lieu à des écarts d’interprétation se basant sur une admission du RNI en tant que membre et non en tant que partenaire, ce qui ne peut naturellement et techniquement être tenable. Faisant fi de toute logique, certaines sources sont allées jusqu’à lancer des analyses autour du droit du RNI ou non au vote au sein du PPE. Pourtant, la communication du parti qui s’est résumé à un article publié sur son site et non à une « exagération » ou à une annonce en grande pompe comme certains se sont plu à le répéter, a été bien claire expliquant textuellement que « ce partenariat tire son importance des valeurs et des enjeux que partagent les deux partis et que ce partenariat permettra d’instaurer des canaux de communication durable » Pour rappel, le RNI a déposé en décembre dernier une demande d’adhésion en tant que membre partenaire du PPE. S’en sont suivi plusieurs étapes d’échanges et de rapprochement notamment en aout dernier où M. Akhannouch, président du parti a rencontré des présidents et dirigeants des partis appartenant au PPE. En septembre dernier, une délégation composée de Mme Amina Benkhadra, Messieurs Mustapha Baitas et Anis Birou s’est déplacée à Bruxelles pour renforcer les échanges avec les organisations du PPE. Les différents échanges ont abouti en mois de septembre au vote d’une commission présidée par le vice président du PPE, en faveur de l’admission du RNI en tant que partenaire du PPE. Cette décision a été par la suite soumise au vote lors des travaux du 25ème congrès du PPE, tenu en novembre à Helsinki et sanctionnée par une admission unanime du parti en tant que partenaire. Le RNI se réjouit ainsi de ce nouveau partenariat qui est le couronnement d’un processus d’une année d’intenses relations bilatérales, et poursuivra ses efforts d’ouverture qui peuvent enrichir l’exercice politique et les échanges constructifs avec toutes les forces vives avec qui il partage les mêmes valeurs.
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