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Création à Rabat du Réseau marocain interprofessionnel de l’irrigation

Le Réseau marocain interprofessionnel de l’irrigation (REMIG) a été créé, récemment à Rabat, lors d’une Assemblée générale constitutive tenue à l’initiative de l’Association des ingénieurs du génie rural du Maroc (AIGR) et d’entreprises spécialisées dans le domaine de l’irrigation. Cette assemblée, qui a connu la participation de 60 représentants de différents acteurs publics et privés intervenant dans le secteur de l’irrigation au Maroc notamment des entreprises de travaux, des fabricants, des laboratoires, des établissements de formation, des institutions de la recherche scientifique, ainsi que des administrations publiques, a été l’occasion d’approuver les Statuts du REMIG et d’élire les 24 membres du bureau, indique le Réseau dans un communiqué transmis mardi à la MAP. Le REMIG permettra d’assurer une meilleure coordination et une meilleure implication des partenaires dans le domaine de l’irrigation au Maroc, précise la même source, ajoutant que le réseau s’assigne pour objectifs de représenter les acteurs professionnels du domaine d’irrigation et défendre leurs intérêts à l’échelle nationale et internationale, de contribuer à l’essor de l’irrigation au niveau national et international, ainsi que de mener des réflexions sur des problématiques concernant le secteur d’irrigation et la gestion de l’eau agricole dans le Royaume. Il s’agit également de promouvoir la qualité de service, l’ingénierie et l’industrie nationale, ainsi que la recherche et les formations spécialisées dans le secteur de l’irrigation, de réaliser des actions en collaboration avec les pouvoirs publics pour faire connaître les progrès, les innovations et améliorations introduites dans le secteur, de participer aux actions de sensibilisation à l’économie et à la valorisation de l’eau, à son utilisation à des fins agricoles et à la protection des ressources en eaux. Selon le communiqué, le Réseau ambitionne de partager de l’information et coordonner les activités des adhérents pour mieux faire connaître les préoccupations du secteur et tisser des relations avec toute organisation régionale, nationale ou internationale intervenant dans le secteur d’irrigation, de contribuer aux développements des politiques de l’enseignement et de la formation dans le domaine, d’appuyer et accompagner les efforts de recherche développement en matière d’irrigation ainsi que d’exporter l’expertise marocaine à l’international et notamment sur le continent africain. Domicilié à Rabat, le REMIG est présidé par le directeur de l’irrigation et de l’aménagement de l’espace agricole au sein du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Ahmed El Bouari, indique le communiqué, ajoutant qu’une campagne d’adhésion sera lancée dès l’entrée en vigueur de l’activité du REMIG, prévue en début d’avril prochain. MAP

La Commission nationale de recours assouplit les critères d’admission pour la régularisation des étrangers en situation administrative irrégulière

La Commission nationale de recours, qui a pour mission de statuer sur les demandes non satisfaites au niveau des commissions préfectorales et provinciales de régularisation, a décidé d’assouplir les critères d’éligibilité pour élargir le contingent des étrangers bénéficiaires de la régularisation, dans le cadre de la deuxième opération de régularisation des étrangers en situation administrative irrégulière. En vertu de cette décision, prise lors de la deuxième réunion de la commission, présidée, mardi à Rabat, par Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), outre les personnes régularisées au niveau des commissions préfectorales et provinciales, d’autres catégories d’étrangers vont bénéficier de l’opération de régularisation exceptionnelle, dont les femmes et leurs enfants, indépendamment des critères initiaux de la circulaire, les mineurs non accompagnés et les étrangers pouvant justifier d’une activité professionnelle, mais démunis de contrat de travail. Bénéficieront également de cette décision les étrangers conjoints de ressortissants marocains ou d’étrangers en situation administrative régulière, sans critère de durée de mariage et les étrangers n’ayant pas pu prouver 5 ans de résidence au Maroc, mais qui disposent d’un niveau d’enseignement équivalent au collège. Selon un communiqué du CNDH, cette décision s’inscrit dans le cadre de la philosophie pleinement humaniste de cette opération de régularisation et suite aux concertations entre le Conseil et les partenaires concernés. Dans ce sens, le président de la Commission a souligné le caractère pionnier de cette opération de régularisation, lancée à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI et qui a été, notamment, marquée par la présence de la société civile dans les commissions provinciales et la commission de recours, saluant aussi l’implication et l’esprit de dialogue de tous les membres de la Commission. La deuxième réunion de la commission a été tenue en présence des représentants des ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, des Marocains résidant à l’Étranger et des Affaires de la Migration et de la Santé, du ministère d’État aux droits de l’Homme et de 9 membres de la Commission représentant la société civile, dont des associations de migrants. La même source rappelle que 28.400 dossiers de régularisation représentant 113 nationalités ont été déposés entre le 15 décembre 2016 et le 31 décembre 2017, date de la clôture de l’opération, au niveau de 83 préfectures et provinces, ajoutant que la première opération exceptionnelle de régularisation du séjour des étrangers, réalisée en 2014, avait permis de donner une issue favorable aux demandes de 23.096 personnes. Les décisions de la Commission de recours prises lors de cette réunion devraient permettre d’atteindre des taux similaires de satisfaction, conclut-on.
MAP

M. Boussaid présente à Londres les atouts de l’économie marocaine

Les atouts de l’économie marocaine et les opportunités d’affaires offertes au Royaume ont été présentés mardi à Londres par le ministre de l’Economie et des Finances Mohamed Boussaïd. Intervenant lors du forum maroco-britannique sur le commerce et l’investissement organisé dans la capitale britannique, M. Boussaid a affirmé que l’économie marocaine est « une économie stable et ouverte » qui donne de la visibilité aux investisseurs grâce aux stratégies sectorielles engagées sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI. Fort de sa stabilité politique et sa position géostratégique, le Maroc veut diversifier ses partenariats et alliances économiques à travers le monde, a ajouté le ministre, en soulignant l’intérêt croissant accordé par le Maroc au développement de ses relations économiques avec l’Afrique et ce dans le cadre d’une coopération Sud-Sud solidaire et agissante. L’ouverture de l’économie marocaine sur le monde à travers les accords de libre échange signés avec plusieurs pays du globe, sa compétitivité et attractivité font du Royaume une terre d’accueil pour les investissements étrangers, devenant une plateforme d’échange au niveau du commerce mondial, a expliqué le ministre. La bonne performance enregistrée par l’économie marocaine est aussi due à la confiance dont jouit le Royaume auprès des investisseurs étrangers, attirés par la stabilité politique du pays, les mesures fiscales incitatives et les stratégies sectorielles, élaborées sur la base d’une approche participative intégrée, a-t-il expliqué. Et d’ajouter que l’attractivité de l’économie marocaine s’est vu renforcer par la mise en place de plateformes industrielles intégrées de nouvelle génération, la modernisation des infrastructures, l’amélioration du climat des affaires, la protection des droits des investisseurs et la simplification des formalités de création d’entreprise. Selon M. Boussaid, les entreprises britanniques, en particulier celles qui veulent s’internationaliser ou avoir accès au marché africain, doivent saisir les opportunités dont regorge le Maroc. La Grande-Bretagne et le Maroc ont organisé ce mardi un forum destiné à promouvoir le commerce et l’investissement entre les deux pays. Conduite par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, la délégation marocaine, ayant participé à ce forum, comprenait notamment Mme Mounia Boucetta, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Othman El Ferdaous, secrétaire d’Etat chargé de l’investissement, Mme Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et des hauts responsables de ministère du tourisme, la CGEM et MASEN. Lors de ce forum, les Britanniques ont annoncé une enveloppe budgétaire de 3 milliards de livres sterling pour encourager et soutenir les exportations vers le Maroc.
MAP

Classement Times Higher Education 2018: L’UCA, leader incontesté au Maroc, au Maghreb et en Afrique francophone

L’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech vient de conforter sa position de leader incontesté au Maroc, au Maghreb et en Afrique francophone, selon le dernier classement établi par « Times Higher Education » sur les meilleures universités du monde arabe et d’Afrique 2018. Dans ce classement, l’UCA a gardé sa position en tant que première université en Afrique Francophone en occupant le 11ème rang des 27 meilleures universités d’Afrique tout en gagnant 4 places par rapport à l’année dernière, relève un communiqué de l’Université. Dans le monde arabe, l’Université a occupé le 19ème rang parmi les 31 meilleures universités du monde arabe, ajoute la même source, notant que les 2 places qu’elle a perdues par rapport à l’année dernière ne lui ont pas empêché de rester la première université du Maroc et du Maghreb. Très déterminée, l’université œuvre continuellement pour briser le statu quo, précise la même source, soulignant que durant ces dernières années, elle s’est investie dans les innovations pédagogiques et l’intégration des humanités dans le cursus de formation. L’UCA s’est également forgée une identité de la recherche fondée sur 4 thématiques sociétales autour desquelles elle a fédéré ses structures de recherche. Grace à sa vision futuriste, à l’engagement et au dévouement de ses enseignants chercheurs, elle a su consolider et booster sa recherche scientifique et faire d’elle un levier de son rayonnement national et international. En effet, le regroupement des centres de recherche, le renforcement du soutien consacré à la recherche (20 % du budget de l’UCA), la mutualisation des ressources, la valorisation de la production scientifique, la mise en place du dispositif d’accompagnement de la recherche sont autant d’actions que l’UCA a su entreprendre pour redynamiser sa recherche. « Ses actions seront, sans aucun doute, couronnées par l’opérationnalisation très prochainement de sa Cité de l’Innovation », note le communiqué, poursuivant qu’ »il est vrai que l’UCA cherche à consolider les acquis mais il n’en demeure pas moins vrai qu’elle se projette vers l’avenir de l’enseignement supérieur et vers l’université de demain ». MAP

Aéroport Marrakech-Menara: Hausse de plus de 23% du trafic aérien durant le mois de février dernier

Le trafic aérien commercial au niveau de l’aéroport Marrakech-Menara a enregistré une hausse de 23,10 % au titre du mois de février 2018 en comparaison avec la même période de 2017, selon l’Office national des aéroports (ONDA). Les statistiques mensuelles de l’ONDA montrent qu’un total de 393.784 passagers ont transité par l’aéroport Marrakech-Menara au cours du mois de février dernier, contre 319.888 voyageurs durant la même période un an auparavant. S’agissant des mouvements d’avions, l’aéroport Marrakech-Menara a enregistré 20,99 % du total du mouvement aérien des aéroports du Royaume, soit la 2ème place au niveau national juste après l’aéroport international Mohammed V de Casablanca (46,31%), suivi de l’aéroport Agadir Al Massira (8,36 %). Concernant les 5 premières lignes aériennes au niveau national, la ligne Marrakech-Paris Orly a occupé la 2ème place avec 41.898 passagers, soit 3,01% du total du mouvement du trafic aérien commercial au Maroc et la ligne Marrakech-Londres Gatwick a été classée en 4ème position avec 30.836 passagers, soit 2,22 %, alors que la ligne Marrakech-Madrid s’est hissée à la 5ème place avec 28.205 voyageurs, soit 2,03 %.
MAP

Entre 50 et 700 millions de personnes seraient contraintes d’émigrer d’ici à 2050 à cause de la dégradation des sols

Si aucune mesure n’est prise pour enrayer les dégâts, entre 50 et 700 millions de personnes seraient contraintes d’émigrer d’ici à 2050 à cause de la dégradation des sols, ont mis en garde, lundi, des experts, réunis à Medellín, au nord-ouest de la Colombie, dans le cadre de la 6è session annuelle plénière de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). À moins qu’une action urgente et concertée ne soit prise, la dégradation des sols va s’aggraver à cause de la croissance démographique, de la consommation excessive, d’une économie de plus en plus mondialisée et des changements climatiques, ont estimé ces experts dans un rapport global réalisé pour la première fois sur ce sujet. Cette détérioration des sols, conjuguée aux effets des changements climatiques, affecte déjà le bien-être de 3,2 milliards d’être humains, soit 40% de la population mondiale, a ajouté le rapport élaboré par des experts bénévoles de 45 pays. L’Amérique centrale et du Sud, l’Afrique subsaharienne et l’Asie seront les régions les plus touchées par ce phénomène, précisent les auteurs de ce rapport, ajoutant que la détérioration des sols en 2050 va provoquer une réduction à hauteur de 10% en moyenne des cultures à l’échelle mondiale, et jusqu’à 50% au niveau de certaines régions. La disponibilité des pâturages destinés à l’élevage continuera de diminuer à l’avenir, en raison de la dégradation des terres, indique le rapport, selon lequel la perte de biodiversité, causée par ce phénomène, devrait atteindre 38% à 46% à l’horizon de 2050. En outre, la dégradation des sols serait aussi un facteur de guerres: « la diminution de productivité des sols rend les sociétés plus vulnérables à l’instabilité sociale, en particulier dans les régions sèches, où des années de très faibles précipitations ont été associées à une hausse des conflits violents allant jusqu’à 45% », affirment les experts. Outre son impact sur la sécurité alimentaire de l’ensemble des habitants de la planète, cette dégradation des sols aura aussi un coût économique estimé à 10% du PIB annuel, précise ledit rapport. A ce jour, seulement 25% des terres de la planète n’ont pas été « significativement affectées » par l’activité humaine, un ratio qui devrait chuter à 10% d’ici à 2050, ont averti les auteurs de ce rapport, ajoutant que les bénéfices de la restauration des sols sont dix fois supérieurs à ce que cela coûte. « Prendre les mesures adéquates pour combattre la détérioration de la terre peut transformer la vie de millions de gens à travers la planète », a estimé le président de l’IPBES, Robert Watson. La 6ème session annuelle plénière de l’IPBES s’est ouverte, le 17 mars à Medellín, en présence de 750 experts issus de 116 pays dont le Maroc, représenté par une délégation du ministère délégué chargé de l’Environnement. Les représentants des pays participants doivent plancher, à huis-clos, sur cinq rapports relatifs aux dégâts sur la faune, la flore et les sols de la Terre, et préconiser des solutions à cet égard. Élaborés pendant trois ans par plus de 550 experts internationaux de premier plan, ces rapports couvrent plusieurs régions du monde, à savoir les Amériques, l’Asie, le Pacifique, l’Afrique, l’Europe et l’Asie centrale. MAP

À Marrakech, le RNI organise son premier Sommet dédié à la femme marocaine

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) organise le 24 mars 2018 à Marrakech, le premier Sommet de la Femme RNIste sous le thème « Femme marocaine : potentialités, défis et perspectives ». Cet événement se tiendra en présence du président du RNI, M. Aziz Akhannouch ainsi que des membres du bureau politique du parti. Des experts indépendants internationaux viendront animer plusieurs ateliers au profit des participants. 10 ateliers sont programmés au total pour échanger et débattre autour de la situation de la femme marocaine, de l’éducation de la femme comme priorité pour le développement, de la parité et de l’émancipation de la femme que ce soit par le sport, la culture ou la politique. Ces ateliers auront également comme objectif de s’arrêter sur des questions prioritaires notamment la santé de la femme et de l’enfance, la violence faite aux femmes ainsi que le rôle que doivent jouer les médias et les partis politiques dans l’appui et la défense des droits de la femme marocaine. Plus de 1600 participantes et participants prendront venus de toutes les régions du Maroc, ainsi que ceux représentant la diaspora marocaine à l’étranger prendront part à cette première édition du Sommet de la Femme Rniste.

Le président du Parlement de la CEDEAO salue les efforts déployés par le Maroc dans l’accompagnement du processus de développement des pays d’Afrique de l’Ouest

Le président du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), M. Moustapha Lo Cissé, a salué, mercredi à Rabat, les efforts déployés par le Maroc dans l’accompagnement du processus de développement des pays d’Afrique de l’Ouest notamment à travers des projets structurants couvrant plusieurs domaines. S’exprimant à l’occasion d’une réunion avec la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mme Mounia Boucetta, dans le cadre d’une visite de travail qu’il effectue au Maroc, M. Lo Cissé s’est également félicité de l’importance des relations de coopération entre les pays de la CEDEAO et le Maroc, tout en tenant à présenter ses vifs remerciements à SM le Roi Mohammed VI pour les différentes actions menées par le Royaume en Afrique de l’Ouest. De son côté, Mme Boucetta a salué la forte présence de la délégation des parlementaires de la CEDEAO qui témoigne de l’intérêt que porte cette communauté pour le développement des relations avec le Maroc. Le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, a érigé en priorité le codéveloppement du continent africain et la prospérité de ses populations, a souligné la Secrétaire d’Etat, relevant que cet engagement « fort et constant » est traduit de manière substantielle et effective à travers plusieurs projets de développement et actions de coopération économique, technique et de solidarité. Mme Boucetta a ajouté que l’adhésion du Maroc à ce groupement régional sera créatrice de valeur ajoutée, expliquant qu’elle va permettre d’accélérer et de renforcer l’intégration régionale africaine et d’offrir de nouvelles perspectives et d’opportunités favorisant une plus grande émergence économique de cet espace et de meilleures retombées pour le bien-être de ses populations. Conscients des défis à venir, les deux parties ont mis l’accent sur la nécessité d’œuvrer ensemble pour le codéveloppement du continent africain et la prospérité de ses populations, lesquels objectifs ne peuvent être atteints qu’à travers une intégration régionale et continentale. MAP

Les dernières précipitations dans la région de Rabat-Salé-Kénitra portent le cumul pluviométrique moyen à 433 mm, contre 380 mm l’année précédente

Les importantes précipitations généralisées sur le territoire de la région Rabat-Salé-Kénitra ont porté le cumul pluviométrique moyen à 433 mm, contre 380 mm l’année précédente, a souligné la direction régionale de l’agriculture. La bonne répartition des pluies dans le temps et dans l’espace depuis le début du mois de décembre 2017 a eu un impact très positif sur le secteur agricole dans la région connue par sa vocation agricole, a indiqué la Délégation régionale dans un communiqué. Cet impact a été ressenti, notamment, en matière de développement du couvert végétatif des cultures d’automne (céréales, légumineuses alimentaires, fourrages, pomme de terre, etc.), d’accélération de la cadence d’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, haricot, mais grains), d’amélioration du développement des arbres fruitiers et du couvert végétal des parcours, ainsi que l’amélioration du taux de remplissage des barrages à usage agricole et du niveau des nappes phréatiques. Selon la même source, ces pluies importantes ont permis aux agriculteurs des périmètres irrigués de gagner en économie d’eau agricole et ont eu un impact très bénéfique sur l’amélioration de l’état des cultures et l’état végétatif, jugé très bon pour la totalité de la superficie emblavée. En effet, le développement végétatif des céréales d’automne est au stade avancé de montaison, les cultures de légumineuses alimentaires sont au stade de ramification alors que les cultures fourragères (production en vert) sont en stade de coupes, a précisé la même source, notant que le démarrage de la campagne de coupe et d’usinage de la canne à sucre est programmé après l’amélioration des conditions climatiques pour permettre l’accès aux plantations. La superficie semée cumulée pour les principales cultures d’automne (céréales, fourrages, légumineuses alimentaires) totalise plus de 620.000 ha (95% du programme prévisionnel) dont 17% en périmètres irrigués. Les céréales restent dominantes (80%), suivies des cultures fourragères (15%) en grande partie la culture du bersim, a fait savoir la même source, ajoutant que la superficie emblavée en céréales d’automne est de l’ordre de 500.000 ha (soit la totalité du programme d’emblavement), dont 350.000 ha de blé tendre, 102.000 ha d’orge et 48.000 ha de blé dur. Par ailleurs, la délégation régionale, en collaboration avec les services déconcentrés du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du développement Rural et des Eaux et Forêts, a pris toutes les dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles nécessaires pour l’installation des cultures de printemps et pour l’entretien des grandes cultures d’automne et des plantations installées. Les agriculteurs de la région sont sensibilisés à continuer à entretenir les principales cultures à travers, notamment, le désherbage, l’épandage des engrais azotés et l’application des traitements phytosanitaires et à accélérer l’opération d’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…), a conclu le communiqué. MAP

SM le Roi: Le lancement de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est un jalon crucial dans le développement multiforme de l’Afrique

Le lancement ce mercredi à Kigali de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine constitue un jalon crucial dans le développement multiforme de l’Afrique, a affirmé Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soulignant que cette zone de libre-échange représente « une initiative de l’Afrique et pour l’Afrique ». Dans un discours adressé au Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) sur la Zone de libre-échange continentale, qui se tient dans la Capitale rwandaise, le Souverain a indiqué que « la création de la zone de libre échange, la plus large au monde, avec la population la plus jeune du monde, représente un acte majeur de notre volonté commune de construire l’Afrique de demain ». Cette zone « prolonge et conforte les nombreuses mesures prises par nos pays respectifs en faveur du commerce intra-africain », a ajouté SM le Roi, notant qu’elle catalysera les investissements, stimulera la croissance économique, développera les interconnections continentales et apportera un dynamisme nouveau à l’intégration en Afrique. Cette initiative procède d’ »une démarche pragmatique pour une Afrique intégrée, prospère, en phase avec les réalités internationales », a fait observer le Souverain. Rappelant le Plan d’action de Lagos pour le développement de l’Afrique de 1980 et le Traité d’Abuja de 1991, qui ont établi les Communautés Économiques Régionales en tant que fondement de l’intégration africaine, SM le Roi a relevé qu’ »aujourd’hui, la voie vers l’établissement effectif d’une zone de libre échange continentale est largement tracée par les nets progrès enregistrés en la matière au niveau de ces Communautés, qui, pour certaines, sont déjà au stade de l’union douanière ». Le Souverain a indiqué, à cette occasion, que le Maroc, de par son expérience, « sait pertinemment que l’ouverture économique et l’établissement de zones de libre échange avec des partenaires du Nord comme du Sud suscitent souvent des inquiétudes légitimes et induisent certains défis qu’il importe de relever à la faveur de mécanismes appropriés ». « Il est indéniable qu’une fois ces inquiétudes et ces défis dûment pris en charge, les vertus de l’ouverture économique s’avèrent tangibles et ses plus-values bénéfiques au développement de l’économie nationale et à l’émergence de nouvelles filières », a dit SM le Roi, estimant qu’ »aller à l’encontre de cette dynamique à l’échelle continentale reviendrait à retarder l’Afrique, sa compétitivité et son développement ». Et le Souverain d’ajouter que le Royaume croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts. « Il s’agit là, somme toute, des conditions inhérentes à toute croissance inclusive, au développement humain et durable de notre continent », a poursuivi SM le Roi, notant que le but ultime était d’ériger le continent africain en force dynamique et en acteur majeur sur la scène internationale, au bénéfice de ses populations. Par ailleurs, l’essor du continent africain et de ses échanges commerciaux devra également « tenir compte des développements technologiques mondiaux et transformer le déficit des échanges intracontinentaux en une vraie opportunité pour le développement des nouvelles technologies digitales », a assuré le Souverain, soulignant que le digital est en train de changer le visage du continent, porté par une jeunesse inventive, créative et audacieuse. « Ce saut numérique est le fruit de jeunes startups actives dans le domaine de la finance, des télécoms, de l’industrie et de l’agroalimentaire, pour ne citer que ces domaines. C’est souvent une population jeune et à faible revenu qui est au cœur de ce processus d’innovation ; elle doit par conséquent être au cœur de nos politiques publiques », a dit SM le Roi. Le Souverain a, à ce propos, indiqué que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est un instrument essentiel pour promouvoir ce nouveau paradigme de développement économique centré sur l’innovation, la diversification et l’échange solidaire. « Cette Zone envisagée n’est plus une illusion ou un simple projet », a expliqué SM le Roi, faisant observer que les résultats obtenus dans un esprit de compromis sont équilibrés et reflètent les attentes et les préoccupations de tous. De même, l’enthousiasme et le dynamisme avec lesquels les rounds de négociations ont été menés ont permis d’envisager la libéralisation du commerce des marchandises, à un taux d’ambition de 90 pc, a précisé le Souverain, notant que « par ce premier résultat tangible, tous les Etats, qui sont partie prenante, manifestent ainsi leur volonté d’ouverture et d’élargissement des marchés, tout en respectant les spécificités des économies nationales, notamment les industries naissantes et les activités économiques des populations vulnérables ». « C’est dans le même esprit qu’il nous appartient de mener les négociations à venir sur des questions tout aussi importantes, tels les conditions d’une saine concurrence, le respect de la propriété intellectuelle ou encore la promotion des investissements », a appelé SM le Roi. Et le Souverain de conclure que pour construire l’Afrique de demain, celle qui reprend son destin en main, « bien des étapes ont été franchies et bien d’autres seront nécessaires. Nous devons les parachever de telle sorte qu’en aucune façon, notre développement économique ne soit plus tributaire de volontés externes ». MAP

Tiznit: Des projets structurants au service du développement rural

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, s’est enquis dimanche de l’état d’avancement de plusieurs projets de développement dans la commune rurale de Tahala, province de Tiznit, pour un investissement global dépassant 30 MDH. M. Akhannouch qui était accompagné du ministre de la jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, du Wali de la région Souss-Massa, Ahmed Hajji et du gouverneur de la province, Samir Yazidi, a visité les sites de ces projets portant sur la construction d’une « Dar Talbi et Taliba », d’un centre socio-culturel, d’une piscine communal, ainsi que l’assainissement liquide et la construction d’un nouveau siège de la commune. Par la même occasion, il a été procédé à l’inauguration d’un terrain de proximité au centre de Tahala pour une enveloppe de 60.000 DH destiné aux jeunes de la commune et des zones avoisinantes. Dans une déclaration à la presse, M. Talbi Alami a indiqué que l’aménagement des terrains de proximité s’inscrit dans le cadre d’une politique intégrée initiée par son département en partenariat avec les collectivités locales afin de rapprocher les prestations des jeunes et de l’ensemble des citoyens, tout en insistant que ces terrains sont accessibles à tout le monde gratuitement. Par ailleurs, M. Akhannouch et la délégation l’accompagnant se sont enquis notamment des travaux de rénovation de « Dar Taliba », du chantier de réalisation d’une route, ainsi que du projet d’éclairage public au centre de la commune de Tahala.
MAP

M. Elalamy : Mondial-2026 : le Maroc est « un pays qui respecte les règles du jeu »

Le président du comité de candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026 de football, Moulay Hafid Elalamy, a assuré, samedi à Casablanca, que le Royaume est « un pays qui respecte les règles du jeu » et qu’il mènera sa campagne « dans les règles de l’art ».

« Les intérêts du Royaume seront préservés au mieux dans ce combat sportif et, au cas de toute sortie des règles, le Maroc sait bien se défendre », a renchéri M. Elalamy au cours d’une conférence de presse, trois jours après la présentation du dossier technique devant la FIFA à Zurich.

« Les dés ne sont pas encore jetés », a-t-il affirmé, allusion à la concurrence avec le trio USA-Canada-Mexique, qui a officialisé aussi, la veille, sa candidature, dont il s’est interdit de commenter, conformément aux règles fixées par la fédération internationale de football.

M. Elalamy a jugé « suffisant » le temps qui reste d’ici au 13 juin, jour de désignation du pays hôte, pour convaincre les 207 fédérations nationales qui seront appelées à départager les deux prétendants, révélant avoir aperçu un accueil positif auprès des « centaines d’intervenants et de dizaines de votants ».

Sur les exigences du dossier de candidature, le président du comité a expliqué qu’il ne s’agira pas « de tordre le cou » à la stratégie de développement économique et social défini par les pouvoirs publics, mais il est plutôt question d’adapter les conditions de la FIFA aux orientations nationales.

Il a confirmé que le budget qui sera consacré à l’organisation de cet événement planétaire ne demandera « aucun effort » financier supplémentaire de l’Etat, puisque la réalisation des chantiers non programmés ne représentera que 4% des crédits d’investissement public annuels d’ici à 2026, soit quelque 2,5 milliards de dirhams.

L’enveloppe globale requise pour l’organisation du Mondial va s’élever à 15,8 milliards de dollars, dont 3,2 seront injectés par le secteur privé, a-t-il détaillé, mettant l’accent sur les acquis qui seront concrétisés en termes d’infrastructures, d’emploi et de dynamique globale, si le Maroc viendrait à être désigné.

Il s’agit, entre autres, de la construction de 21 hôpitaux aux normes internationales et 130 sites d’entraînement, ainsi que la création de 110 mille emplois annuellement à partir de la date de désignation, a encore ajouté M. Elalamy, par ailleurs ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique.

S’agissant des stades devant abriter les matches du Mondial, il a indiqué que le Maroc a formulé quatorze propositions à la FIFA qui n’en retiendra que 12 au final.

Lesdits stades se répartissent en trois catégories. Les stades à rénover ou à agrandir sont au nombre de 5 et se trouvent à Marrakech, Agadrir, Fès, Tanger et Rabat.

La deuxième catégorie concerne la construction de quatre nouveaux stades : deux à Casablanca, Oujda et Tétouan. Enfin, le Maroc a proposé 5 stades modulaires qui seront bâtis à Ouarzazate, Meknès, El Jadida, Nador et Marrakech II.

Ces enceintes ultra-modernes, à l’architecture raffinée, sont conformes aux exigences de la FIFA et laisseront un héritage fort adapté aux besoins et spécificités de chaque ville. Le concept de stade modulaire, proposé pour certaines enceintes sportives, permettra notamment de créer des espaces de vie post-Coupe du Monde afin d’en faire bénéficier l’ensemble des populations.

Le choix des villes, toutes situées à moins de 550 kilomètres de Casablanca et idéalement connectées en termes de transport, offrira les meilleures conditions aux joueurs et aux supporters. Il permettra également de limiter l’impact carbone, inférieur aux Coupes du Monde précédentes avec un nombre d’équipes plus important.

Lors de cette rencontre, en présence de plusieurs membres du comité de candidature et des représentants des départements concernés, l’assistance a suivi la projection du film promotionnel de la candidature marocaine et à la révélation du site web officiel de la candidature marocaine www.morocco26.com.

MAP

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