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SM le Roi reçoit à Brazzaville le président de la République d’Angola

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, dimanche à Brazzaville, le Président de la République d’Angola, SEM. João Lourenço et ce, en marge de la participation du Souverain aux travaux du 1er Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission Climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo. Cette audience s’est déroulée en présence, côté marocain, du Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma et du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et côté angolais, du ministre des Affaires étrangères, M. Manuel Domingos Augusto et du ministre, directeur du Cabinet du président angolais, M. Edeltrudes Costa. MAP

Mme Tejerina : « Le Maroc est en passe de réussir son pari dans le domaine agricole »

Le Maroc est en passe de réussir son pari dans le domaine agricole, a affirmé, lundi à Meknès, la ministre espagnole de l’Agriculture et de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel García Tejerina. Les progrès accomplis par le Maroc dans le domaine de l’agriculture constituent un « véritable succès », a souligné Mme Tejerina dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. « Le ministre Akhannouch nous a présenté des chiffres qui reflètent le succès du Plan Maroc Vert », a-t-elle ajouté, citant à cet égard l’augmentation de la production et des exportations des produits agricoles ainsi que de la contribution de l’agriculture à la richesse du Royaume. « Je ne peux que féliciter le gouvernement marocain pour ce succès », a-t-elle insisté, tout en faisant part du souhait du gouvernement espagnol d’approfondir davantage sa coopération avec le Maroc dans ce domaine. La ministre espagnole de l’Agriculture a en outre souligné l’importance de la digitalisation qui constitue un élément clé pour le développement de l’agriculture dans le milieu rural. La digitalisation favorisera la connexion du monde rural avec le reste du monde et offrira de nombreuses opportunités d’exportation, d’entrepreneuriat et de développement d’initiatives commerciales, a-t-elle expliqué. Durant cette dernière décennie, le produit intérieur brut agricole a enregistré une hausse moyenne de 7,3% par an pour atteindre 125 MMDH, a annoncé M. Akhannouch à l’ouverture des 10èmes Assises de l’agriclture. Le Plan Maroc Vert a permis au secteur agricole de créer durant la période 2008-2018, plus de 250.000 emplois, dont 50% créés entre 2016 et 2017, a-t-il fait savoir. Tenue sous le thème « la jeunesse, principal moteur et bénéficiaire de développement agricole », cette 10è édition des Assises nationales de l’Agriculture coïncide avec le 10è anniversaire du PMV que SM le Roi Mohammed VI avait lancé en 2008, pour faire du secteur agricole l’un des principaux facteurs de création de la richesse nationale, ainsi que de développement socio-économique du Royaume. Ces Assisses visent à rappeler l’urgente nécessité d’intéresser et d’intégrer la jeunesse au développement agricole, reconnaître le rôle que peut jouer une jeunesse « digitale native » en vue d’accélérer le développement agricole et améliorer sa productivité. Rendez-vous annuel incontournable, elles ont également pour objectif de réaffirmer le bien-fondé des partenariats d’acteurs (public, privé, académiques, nationaux et internationaux) pour réussir l’opérationnalisation des modèles de développement intégré, tout en mettant en valeur des exemples de « success stories » faisant état de modèles inclusifs, intégrés et reposant sur des partenariats pour reproduire et accélérer ces solutions
MAP

La France veut renforcer sa coopération avec le Maroc dans le domaine agricole

Le ministre français de l’Agriculture et de l’alimentation, Stéphane Travert, a souligné, lundi à Meknès, l’étroitesse des relations Maroc-France et fait part du souhait de son pays de renforcer davantage la coopération avec le Royaume dans le domaine agricole. La France et le Maroc entretiennent depuis plusieurs années d’intenses relations de coopération dans les différents domaines, notamment en matière de formation et d’enseignement qui sont des vecteurs importants de développement, a affirmé M. Travet à l’occasion de la tenue du forum France-Maroc sur l’agrobusiness, en marge des 10èmes Assises de l’agriculture . Paris et Rabat ont tout à gagner à renforcer encore plus leur coopération dans ces domaines car ils doivent préparer l’avenir, former la jeunesse de demain et mettre en place une politique agroalimentaire de qualité qui respecte l’environnement et les individus et qui puisse contribuer à développer des modèles économiques pertinents et les conditions d’agriculture de demain, a souligné le ministre. M. Travet a en outre insisté sur l’importance de capitaliser sur les relations fortes et solides liant la France et le Maroc et d’aller encore plus loin dans leur coopération dans le domaine agricole. « C’est parce que nos relations sont étroites et ont été bâties sur la confiance et l’amitié depuis plusieurs années que je souhaite aujourd’hui qu’on puisse aller encore plus loin et utiliser cette amitié pour faire en sorte que nos deux pays puissent construire encore pour l’avenir et que nos agricultures soient des fers de lance de nos économies », a-t-il plaidé. Pour sa part, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forets, Aziz Akhannouch, a souligné l’importance de ce forum qui s’inscrit au cœur des objectifs du Plan Maroc Vert, à savoir la transformation et la valorisation des produits agricoles. M. Akhannouch a également fait part de sa satisfaction du niveau de la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine agricole et de la forte participation de la France à la 13ème édition du Salon international de l’agriculture du Maroc qui ouvre ses portes mardi à Meknès. Le Maroc et la France partagent beaucoup de projets et surtout beaucoup d’ambition dans le domaine agricole, a-t-il dit, exprimant la disposition du Maroc de déployer tous les efforts nécessaires pour que cette relation de coopération soit au diapason.
MAP

PMV 2008-2018 : Hausse de plus de 7% du PIB agricole à 125 MMDH

Le Plan Maroc Vert (PMV), qui fête ses dix ans d’existence, a permis une croissance de 7,3% du PIB agricole à 125 milliards de dirhams (MMDH) entre 2008 et 2018, a annoncé, lundi à Meknès, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. « Durant cette dernière décennie, le produit intérieur brut agricole a enregistré une hausse de 7,3% pour atteindre 125 MMDH, soit un rythme de croissance plus élevé que celui du PIB », a dit M. Akhannouch, qui présidait la 10è édition des Assises de l’Agriculture qui coïncide avec le 10è anniversaire du PMV. Ce Plan a également permis au secteur agricole de créer durant la période 2008-2018, plus de 250.000 emplois, dont 50% créés entre 2016 et 2017, a-t-il poursuivi, relevant que trois facteurs, en ligne avec les priorités actuelles du Maroc, ont contribué au succès du PMV. Il s’agit de « la mise en œuvre de la régionalisation avancée » qui a permis l’identification des filières agricoles phares des territoires, de « la transformation des institutions » à travers la création de nouvelles structures (l’Agence pour le développement agricole, Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires et l’Office National du Conseil Agricole), la co-responsabilisation des acteurs privés et publics et le management par la performance, outre la signature de 19 contrats-programmes avec les interprofessions axés sur le principe de la responsabilité partagée, a précisé M. Akhannouch. Quant au troisième facteur, il porte sur « le développement de l’agriculture solidaire », en tant que priorité stratégique du PMV, a noté le ministre, relevant que plus d’un million d’agriculteurs ont eu accès aux crédits de financement, soit 3 fois plus qu’en 2008, un total de 8.000 coopératives a été créé, 215 projets de l’agriculture solidaire ont été achevés avec environ 2,1 MMDH d’une enveloppe totale de 15 MMDH. Il a par ailleurs, fait savoir que grâce à cette dynamique du secteur agricole, le volume global d’investissement annuel dans le secteur agricole a doublé pour atteindre 105 MMDH, avec une superficie plantée de 415.000 ha en 2018. Ces efforts ont aussi permis la stabilisation de la population rurale qui se chiffre à 13,3 millions habitant, soit la même qu’en 2008. Ces réalisations, a-t-il expliqué, ont été soutenues par le machinisme et l’usage des techniques modernes d’irrigation, estimant qu’à fin 2018, la superficie couverte par l’irrigation localisée atteindra 590.000 hectares, soit une augmentation de 7% par rapport aux objectifs fixés dans le PMV 2020. Les retombées positives de ces transformations des systèmes d’irrigation se font d’ores et déjà sentir, avec des économies d’eau réalisées, qui avoisinent 1,6 milliard de mètres cubes chaque année, capables d’irriguer 250.000 ha d’oliviers, a-t-il fait remarquer. M. Akhannouch a en outre, souligné que le PMV a encouragé les agriculteurs à utiliser les machines agricoles, ce qui a permis une hausse à 8,3 de la moyenne de tracteurs pour 1.000 ha, contre une moyenne de 5,2 en 2008. Il a par ailleurs, noté que les exportations agricoles sont un facteur fondamental de la création de richesses et représentent 12% du total des exportations du Maroc, indiquant que depuis le lancement du PMV, ces exportations ont enregistré une croissance de 65%. Les produits nationaux ont ainsi, réussi à accéder à de nouveaux marchés mondiaux, a indiqué M. Akhannouch, citant l’exemple des tomates marocaines en Russie, des agrumes (clémentine) en Inde et Chine. Grâce à cette dynamique du secteur agricole, le volume global d’investissement annuel dans le secteur agricole a doublé pour atteindre 105 MMDH, avec une superficie plantée de 415.000 ha en 2018. Ces efforts ont aussi permis la stabilisation de la population rurale qui se chiffre à 13,3 millions habitant, soit la même qu’en 2008. M. Akhannouch a par ailleurs, indiqué qu' »en dépit d’un difficile début de la campagne agricole 2017-2018, la production céréalière devrait atteindre un niveau exceptionnel de 98,2 millions de quintaux », ajoutant que les filières d’agrumes, d’olives et de fruits rouges ont affiché une hausse respective de leur production de 37%, 38% et 40%, par rapport à la moyenne des trois dernières années. Tenue sous le thème « la jeunesse, principal moteur et bénéficiaire de développement agricole », cette 10è édition des Assises nationales de l’Agriculture coïncide avec le 10è anniversaire du PMV que SM le Roi Mohammed VI avait lancé en 2008, pour faire du secteur agricole l’un des principaux facteurs de création de la richesse nationale, ainsi que de développement socio-économique du Royaume. Ces assisses visent à rappeler l’urgente nécessité d’intéresser et d’intégrer la jeunesse au développement agricole, reconnaître le rôle que peut jouer une jeunesse « digitale native » en vue d’accélérer le développement agricole et améliorer sa productivité. Rendez-vous annuel incontournable, elles ont également pour objectif de réaffirmer le bien-fondé des partenariats d’acteurs (public, privé, académiques, nationaux et internationaux) pour réussir l’opérationnalisation des modèles de développement intégré, tout en mettant en valeur des exemples de « success stories » faisant état de modèles inclusifs, intégrés et reposant sur des partenariats pour reproduire et accélérer ces solutions.
MAP

Signature d’un protocole d’accord relatif à l’aménagement de la plateforme logistique de commercialisation des fruits et légumes au port autonome d’Abidjan

Le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé, lundi à Meknès, un protocole d’accord relatif à l’aménagement, le développement et la gestion de la plateforme logistique de commercialisation des fruits et légumes au port autonome d’Abidjan. L’accord a été signé par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, et le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, en marge des 10èmes assises de l’Agriculture. Le projet de mise en place d’une plateforme logistique au Port Autonome d’Abidjan a pour objectif une meilleure valorisation des flux échangés entre le Maroc et la Côte d’Ivoire ainsi qu’avec les pays de la sous-région. Il a également pour but de servir directement les intérêts des opérateurs économiques Ivoiriens et Marocains, de renforcer leur compétitivité et d’accélérer les échanges commerciaux entre les deux pays. Le projet comporte des investissements portant sur la réalisation d’entrepôts logistiques à température et atmosphère contrôlées ainsi que des espaces d’exposition et de commercialisation. L’aménagement, le développement et la gestion de la plateforme logistique pour la commercialisation des fruits et légumes au Port Autonome d’Abidjan ont été confiés à l’Agence Spéciale Tanger Med « TMSA ».
MAP

M. Akhannouch: Lancement vendredi à Rabat des négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche

Le Maroc et l’Union européenne (UE) entament, vendredi à Rabat, les négociations en vue du renouvellement du protocole de partenariat dans le domaine de la pêche, a annoncé le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Cette annonce a été faite lors d’une rencontre tenue jeudi à Rabat entre le Maroc et l’UE et qui s’est déroulée notamment en présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, de la Secrétaire d’Etat chargée de la Pêche maritime, Mbarka Bouaida et de l’ambassadeur, Chef de la délégation de l’UE au Maroc, Claudia Wiedey. Dans une déclaration à la presse à cette occasion, M. Akhannouch a émis le voeu de voir les négociations entre le Maroc et l’UE aboutir le plus rapidement possible à un nouveau protocole de partenariat dans le domaine de la pêche, relevant que les deux parties s’appuieront lors des négociations sur une expérience réussie de 30 années de coopération dans ce domaine stratégique. « Le Maroc et l’UE vont démarrer une nouvelle phase et j’espère que les négociations vont déboucher sur un accord mutuellement bénéfique qui respecte les engagements des deux parties », a-t-il ajouté. M. Akhannouch s’est également félicité des résultats des précédents protocoles de pêche qui ont permis au Maroc de réaliser d’importants investissements en infrastructures et de soutenir la mise en oeuvre du Plan Halieutis, la nouvelle stratégie de développement du secteur halieutique au Maroc. Pour sa part, M. Bourita a relevé que la coopération entre le Maroc et l’UE dans le domaine de la pêche ne date pas d’hier, le premier accord ayant été conclu en 1988, notant que les deux parties disposent d’une expérience et d’un cumul de 30 ans dans ce domaine fondamental de leur partenariat. “L’ouverture des négociations pour le renouvellement de l’accord de pêche reflète l’adhésion totale de l’UE et de ses Etats membres à la préservation et au renforcement du partenariat globale Maroc-UE”, a-t-il dit. Il a en outre fait observer que les négociations se déroulent cette fois-ci dans un contexte très particulier marqué notamment par des “attaques externes contre ce partenariat et par des manœuvres judiciaires menées par certaines parties pour le dévier de son chemin et de ses objectifs”. Le ministre a souligné à cet égard que le Maroc aborde ces négociations par un référentiel très clair, des positions très précises et par une vision bien définie, insistant sur le fait que le Royaume tient tant à son partenariat avec l’UE qui est “stratégique et fondamental” qu’au “respect de son intégralité territoriale et de son unité nationale qui ne peuvent aucunement faire l’objet de négociations ou de compromis, parce qu’elles constituent un des éléments de l’unanimité du peuple marocain derrière SM le Roi Mohammed VI”. De son côté, Mme Wiedey a indiqué que le partenariat Maroc-UE dans le domaine de la pèche constitue un élément essentiel des relations entre les deux parties d’où l’engagement constant des Etats membres de l’UE à poursuivre leurs efforts communs dans ce domaine. Le nouveau protocole de pêche permettra de déterminer les conditions de ce partenariat qui a pour objectifs de développer une pêche durable dans l’intérêt des deux parties et de renforcer la gouvernance des océans en particulier à travers le renforcement du suivi scientifique, du contrôle et la surveillance des pêches dans la région. Le Chef de la délégation de l’UE à Rabat a dans ce sens fait part de la détermination de l’UE à continuer à soutenir le secteur de la pêche maritime au Maroc via la stratégie « Halieutis » que Bruxelles appuie à hauteur de plus de 120 millions d’euros depuis son lancement. Le renouvellement de l’accord permettra également de poursuivre et de renforcer la coopération dans ce domaine important, de moderniser les instruments actuels pour une meilleure gouvernance du secteur halieutique dans la région et d’assurer la durabilité de la pèche et de la protection du précieux système d’environnement marin, a-t-elle insisté. L’actuel protocole de pêche liant le Maroc et l’UE arrive à échéance le 14 juillet prochain. Le Maroc et l’UE se sont engagés jeudi à entamer les négociations pour son renouvellement dans un esprit positif et constructif et ont formulé le souhait de voir les discussions aboutir à un nouvel accord dans les plus brefs délais. MAP

M. Bourita : Le règlement de la crise syrienne ne peut être que politique

Le règlement de la crise en Syrie ne peut être que politique moyennant le dialogue entre toutes les parties syriennes et conformément à la légalité internationale, sur la base de la résolution onusienne 2252, les décisions de Genève I et les conclusions des réunions d’Astana et de Sotchi, a affirmé, dimanche à Dhahran, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. La position du Maroc vis-à-vis de la crise en Syrie, exprimée récemment dans un communiqué officiel, repose sur quatre fondements, dont, en premier lieu, la condamnation du recours aux armes chimiques contre les civils, a déclaré le ministre à la presse au terme des travaux du 29ème Sommet de la Ligue arabe, ajoutant qu’il s’agit d’une position de principe vu que le Royaume a été l’un des pays qui ont jeté les jalons de la Convention sur l’interdiction des armes chimiques en 1993 et qu’il a ratifiée en 1995. Le Maroc assure actuellement la présidence de la Conférence des Etats parties à ladite convention de même qu’il est membre du conseil exécutif de cette organisation depuis une vingtaine d’années, a soutenu le ministre. Le deuxième fondement de la position marocaine procède de la conviction que le règlement de la crise en Syrie ne peut être que politique, a ajouté M. Bourita, relevant que le dialogue reste la base du dénouement de cette crise et du rétablissement de la stabilité dans ce pays, de sorte à garantir la dignité des Syriens et à renforcer les efforts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. Pour le ministre, les choix militaires ne sauront résoudre les crises politiques, l’historie ayant prouvé que ces choix compliquent la quête de règlements politiques et suscitent une sorte de rancœur et d’humiliation chez les civils. En troisième lieu, la position marocaine est sous-tendue par la situation compliquée dans le monde arabe, a poursuivi M. Bourita, expliquant que la dernière escalade militaire en Syrie s’est faite sans concertation avec les parties principales et a eu lieu la veille d’événements arabes cruciaux, chose qui complique davantage la situation et attente à la crédibilité des réunions arabes. Le quatrième fondement a trait à l’ordre mondial actuel, a indiqué le ministre, faisant observer qu’il n’est pas possible de rechercher des solutions express, même militaires et en dehors des institutions internationales dans certains cas, alors que dans d’autres situations, on insiste sur le recours à ces mêmes institutions et sur la légalité internationale. M. Bourita a, dans ce sens, appelé à faire prévaloir les règlements politiques en recourant aux institutions internationales et respectant la légalité, affirmant que le traitement des différentes questions et crises ne peut changer en fonction des intérêts. MAP

Le Maroc classé troisième aux championnats d’Afrique du Judo

La sélection marocaine de judo (messieurs/dames) a été classée troisième aux championnats d’Afrique par équipe (mixte), au terme de la dernière journée disputée dimanche au palais des sports d’El Menzah. Lors de cette épreuve par équipe mixte (hommes et dames), qui inclue pour la première fois au programme des championnats d’Afriqueet qui sera adoptée lors des prochains jeux olympiques de Tokyo en 2020, la sélection marocaine composée de 17 judokas a remporté 10 médailles (4 en or, 3 argent et 3 bronze). Les médailles d’or ont été l’œuvre de Fatima Zahra Qorchi (-52kg), Issam Bassou (-60 kg), Soumia Iraoui (-57 kg) et Asmae Niang (-70 kg), alors que celles d’argent ont été remportées par Aziza Chakir (-48 Kg), Sofia Belattar (63 kg) et Achraf Moutie (-81 kg). Quant aux médailles de bronze, elles ont été décrochées par Imad Bassou (-66 Kg), Ahmed Meziateb (-73 kg) et Mustapha Abdallaoui (+ 100 kg). Ce Championnat a été remporté par la sélection tunisienne composée de 18 athlètes et qui avait remporté 15 médailles (5 en or, 4 d’argent et 6 de bronze). La sélection algérienne s’est classée 2e avec 16 médailles (4 en or, 3 argent et 9 bronze) lors de cette compétition, organisée du 12 au 15 avril au Palais des sports d’El Menzah. Cette manifestation a enregistré la participation de 176 judokas (107 messieurs et 69 dames), représentant 25 pays.
MAP

M. Aujjar : La moralisation du système judiciaire, une véritable passerelle vers la moralisation de la vie publique

La moralisation du système judiciaire constitue une véritable passerelle vers la moralisation de la vie publique, vu le rôle crucial de la justice dans la protection des droits et des libertés, la stabilité des transactions et la stimulation des investissements pour le développement économique et social, a souligné, jeudi à Rabat, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar. Intervenant lors d’un colloque sur « La moralisation du système judiciaire et son rôle dans la moralisation de la vie publique », organisé par le bureau régional de l’Amicale Hassania des magistrats, en coopération avec la Cour d’appel de Rabat et en partenariat avec le bureau central de l’Amicale Hassania des magistrats, le ministère de la Justice, le barreau de Rabat, l’Ordre national des notaires, l’Ordre national des Adouls et l’Ordre national des huissiers de justice, M. Aujjar a affirmé que la construction d’un État d’institutions et de droit est une voie cumulative, dans laquelle ont contribué les composantes gouvernementale, parlementaire, judiciaire, médiatique et sociale du Royaume, sous la Conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Conscient des dangers de la corruption et de son impact sur les efforts de développement et sur le volume des investissements, le ministère de la Justice travaille actuellement sur un ensemble de mesures et de procédures en vue de moraliser la vie publique, soutenir la transparence et lutter contre la corruption, à travers l’achèvement de l’arsenal juridique national et la consolidation des fondements législatifs et institutionnels pour combattre la corruption et établir les valeurs de transparence dans la gestion des affaires publiques, conformément à la constitution du Royaume et à ses obligations internationales, ainsi qu’aux recommandations de la charte relative à la réforme du système judiciaire, a souligné M. Aujjar. Il a précisé, dans ce cadre, qu’une révision des lois relatives aux professions judiciaires est en cours de réalisation de concert avec les professionnels et les intervenants concernés, selon une approche participative à travers laquelle le ministère souhaite renforcer les mécanismes d’ordre pénal afin d’assurer l’intégrité et la transparence dans l’exercice de ces professions et de consacrer le principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition de comptes. Sur le plan organisationnel, le ministère, convaincu de la nécessité de simplifier les règles pour promouvoir la transparence et l’intégrité dans le travail de l’administration judiciaire, travaille sur plusieurs projets et programmes visant, notamment, la dématérialisation de toutes les démarches et les procédures judiciaires, la prestation de services en ligne (en particulier le registre judiciaire et le registre de commerce), l’activation de la e-performance des documents soumis en ligne et des taxes de justice, ainsi qu’à la préparation d’espaces électroniques réservés aux divers auxiliaires de justice pour l’interaction électronique et l’intégration dans le système évolutif de l’administration judiciaire, a-t-il noté. De son côté, le Président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et premier président de la Cour de Cassation, Mustapha Fares a salué, dans une allocution lue en son nom, les grands efforts déployés par les magistrats, assis et debout, dans l’exercice de leurs fonctions, dans l’optique de moraliser la vie publique, de réparer les injustices, de préserver les libertés et d’appliquer la loi équitablement. De même, il a exhorté la famille de la justice, toutes composantes confondues, à s’auto-immuniser et à dégager les éléments à même de nuire à la place qu’elle occupe, tout en l’incitant à remplir sa mission envers la société en préservant ses valeurs et en luttant contre toute forme de corruption, sans hésitation ni complaisance. M. Fares a également noté que le pouvoir judiciaire, honoré par la Présidence de SM le Roi Mohammed VI de son Conseil supérieur, a déployé de considérables efforts, tout au long de cette année, pour jeter les bases d’une structure organisée, de grandes valeurs et de meilleures pratiques, selon une approche intégrée et une vision de réforme fondée sur l’ouverture, la communication et la moralisation et sur les normes internationales afin d’instiller la confiance chez tout le monde. Pour sa part, le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui a indiqué que la constitution de 2011 prévoit plusieurs dispositions qui constituent un socle pour la moralisation de la vie publique et la lutte contre la corruption, notamment la corrélation entre la responsabilité et la reddition de comptes et la pénalisation de tout dérapage dans la gestion des deniers publics. Dans une allocution lue en son nom, M. Abdennabaoui a affirmé que la question de moralisation concerne l’ensemble des départements, instances et institutions, ajoutant que la moralisation du système judiciaire est à placer à la tête des priorités étant donné l’importance de la justice comme garant de la suprématie de la loi et de l’égalité. A ce propos, il a souligné que le Maroc a engagé des efforts exceptionnels pour la moralisation de la vie publique et la prévention et la lutte contre la corruption, notamment à travers la réforme du système judiciaire et l’instauration d’un pouvoir judiciaire. Quant au président de l’Amicale Hassania des magistrats, Abdelhak Elaiyassi, il a souligné l’importance de la moralisation du système judiciaire comme préalable à la moralisation de la vie publique en général, étant donné les rôles assurés par la Justice. L’ensemble des composantes du système judiciaires sont concernées par la moralisation, chacun à son niveau de responsabilité, a-t-il dit, ajoutant que la constitution de 2011 insiste sur la moralisation de la vie publique à travers plusieurs dispositions ayant trait, notamment, à la bonne gouvernance et à la corrélation entre la responsabilité et la reddition de comptes. Ce colloque a été consacré à différents thèmes relatifs au principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition de comptes, la stratégie de lutte contre la corruption en lien avec la moralisation du système judiciaire et les mécanismes de moralisation entre la Chariaa et la loi.
MAP

À Londres, M. Akhannouch rencontre les dirigeants de la « National Farmers Union », et le président de la BERD

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, M. Aziz Akhannouch a tenu jeudi à Londres une réunion avec les responsables du « National Farmers Union » (NFU), la première organisation syndicale des agriculteurs au Royaume Uni. La rencontre s’est déroulée en présence notamment de l’Ambassadeur du Maroc en Grande-Bretagne Abdesselam Aboudrar et son homologue britannique Thomas Reilly.
Lors des échanges, le ministre a exprimé l’intérêt que présente le modèle du NFU pour le Maroc qui a misé dans le cadre du Plan Maroc Vert sur l’organisation du tissu des professionnels comme levier de développement et de promotion du secteur agricole.
La NFU représente un exemple dans ce sens avec un champs d’actions couvrant, entre autres, l’assistance technique aux agriculteurs à travers la formation et l’échange d’expertise, la réalisation des études stratégiques sur les filières agricoles et l’appui à la promotion commerciale des produits agricoles. A cette occasion, M. Akhannouch a également rappelé les grands efforts entrepris pour la restructuration des interprofessions au Maroc et a exprimé l’importance d’un rapprochement entre la NFU et les organisations professionnelles marocaines afin d’étudier les moyens de développement d’une coopération bilatérale riche, pratique et diversifiée. Auparavant, M. Akhannouch a rencontré dans la capitale britannique le Président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) Suma Chakrabarti. Les discussions ont porté sur plusieurs questions relatives à l’irrigation, agro-industrie et les possibilités d’intervention de cette institution bancaire au niveau de nombreuses filières agricoles. Cette réunion a également abordé plusieurs volets notamment la discussion autour des secteurs pouvant constituer un objet de renforcement de la coopération entre les deux parties. Lors des échanges, M. Akhannouch a rappelé les grandes réalisations accomplies dans le domaine de l’eau grâce au Plan Maroc Vert (PMV) qui a fait de l’irrigation un levier de la résilience de l’agriculture face aux aléas et aux changements climatiques et a mis en place une politique volontariste de maitrise, de rationalisation et de valorisation de l’eau à travers des programmes structurants. Lors de sa visite de travail à Londres, le ministre a également eu des entretiens avec le ministre britannique de l’agriculture Michael Gove sur les perspectives de la coopération agricole entre les deux pays et l’impact du Brexit sur le partenariat agricole maroco-britannique. Les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant au saut qualitatif des échanges entre les deux pays ainsi que leur volonté commune d’explorer les possibilités de valoriser tout le potentiel non encore exploité en termes de coopération et d’échanges dans le secteur. Les deux ministres ont aussi examiné les différents scénarios possibles pour promouvoir le partenariat entre les deux pays ainsi que les moyens de garantir un bon positionnement des produits agricoles marocains en clarifiant les conditions d’écoulement des exportations transitant par l’UE. Ils ont convenu de travailler pour assurer la continuité des accords entre la Grande-Bretagne et le Maroc durant la période transitoire suite au Brexit et ce conformément au projet de texte convenu entre l’UE et le Royaume-Uni lors du conseil européen de mars 2018 et mettre en place les accords adéquats après cette période. Les deux pays travailleront également pour mettre en place des accords d’échanges plus forts pour appuyer et améliorer davantage les liens commerciaux. Les deux ministres se sont dit confiants quant à l’avenir de leur partenariat et à la qualité qui caractérise les échanges entre les deux pays. Ils ont réaffirmé leur détermination à œuvrer pour le renforcement des relations entre les opérateurs en vue de booster les échanges agricoles. MM. Akhannouch et Gove ont aussi partagé leurs visions respectives sur les méthodes à adopter pour plus d’efficacité dans les futures actions communes à entreprendre.
MAP

Les exportations automobiles vers la Méditerranée représentent 13% de l’ensemble des exportations du Maroc entre 2012 et 2016

Les exportations automobiles au sein de la Méditerranée représentent 13% de l’ensemble des exportations du Maroc au cours de la période 2012-2016, montre une récente étude de Coface, qui fait état de l’émergence de nouvelles routes commerciales entre les pays d’Afrique du Nord et les pays d’Est-Med. « Au Maroc, pour la période 2012-2016, les exportations automobiles au sein de la Méditerranée représentent 13% de l’ensemble des exportations du pays, et si elles restent principalement destinées au marché européen, ses partenaires incluent aussi la Turquie et l’Egypte », précise la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur dans un communiqué. En effet, la politique d’intégration dans les chaînes de valeurs mondiales avec le développement et le renforcement des secteurs industriels par le Maroc et la Turquie a contribué à une reconfiguration des exportations automobiles au sein de la Méditerranée, révèle cette étude sur les nouvelles routes du commerce méditerranéen, qui note que la Turquie concentre 13% des exportations automobiles régionales avec une intensification des flux vers les pays d’Euro-Med. En outre, depuis les années 2000, de nouvelles tendances se révèlent dans la structure des exportations des pays du bassin méditerranéen, fait observer l’étude, précisant que les pays de Sud-Med et d’Est-Med commencent à opérer une montée en gamme au détriment des secteurs traditionnels. Relevant que le Maroc et la Tunisie se renforcent dans les exportations liées aux Technologies de l’information et de la communication (TIC), un des secteurs à forte valeur ajoutée, l’étude met en exergue une diversification au Maroc des destinataires des flux au profit de l’Espagne et de l’Italie et au détriment de la France, du Portugal et de Malte. En Tunisie, cette nouvelle spécialisation se traduit par une hausse des exportations en direction de l’Euro-Med (principalement, la France mais aussi l’Espagne) pour atteindre 30% de l’ensemble des exportations vers cette sous-région, ajoute l’étude. Néanmoins, l’étude, qui fait remarquer une certaine perte de vitesse du commerce intra-régional, relève que si le commerce régional a pris de l’importance en Asie, les pays du bassin méditerranéen peinent à obtenir le même résultat au sein de la région, et ce malgré la multiplication des accords multilatéraux et bilatéraux depuis 1995 (accord de Barcelone). Ainsi, la part du commerce intra-méditerranéen tend même à diminuer, passant de 31% des exportations en 2001 à 29% en 2016, fait savoir Coface, ajoutant que du fait de sa taille, la sous-région Euro-Med qui rassemble les pays méditerranéens appartenant à la zone euro concentre une grande partie des flux régionaux (79,4% des flux d’importations et d’exportations) mais elle perd du terrain depuis 15 ans au profit des pays du Sud-Méditerranée (10,1%), de l’Est-Méditerranée (8,4%) et des Balkans (2%). Malgré un effort de coopération accru depuis 20 ans, cette faible intégration commerciale est due principalement à une concurrence entre les pays du Sud et de l’Est spécialisés dans les secteurs agricole et textile, premier argument brandi pour justifier de cet échec mais pas le seul, explique Coface, faisant également état, de la crise de 2009, puis les printemps arabes de 2011, lesquels ont eu un impact négatif sur le taux d’ouverture des pays de la région, en freinant davantage les pays du Sud et del’Est-méditerranéen, à l’exception du Maroc. En parallèle, malgré la volonté affichée de commercer davantage, le nombre de mesures protectionnistes (taxes, mesures anti-dumping, subventions publiques, quotas…) est en constante augmentation : depuis 2012, dans l’ensemble de la Méditerranée, 381mesures protectionnistes nettes ont été mises en place, dont près de la moitié à l’encontre d’autres pays de la région, relève l’étude. Coface est un spécialiste de l’assurance-crédit, la gestion des risques et l’économie mondiale. Les services et solutions du Groupe protègent et aident les entreprises à prendre les décisions de crédit nécessaires pour renforcer leur capacité à vendre sur leurs marchés nationaux et d’exportation.
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M. Akhannouch plaide pour une stricte traçabilité de la commercialisation des fientes de volailles

Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a insisté sur la nécessité d’assurer une stricte traçabilité de la commercialisation des fientes de volailles en prévision de l’Aid Al Adha, et ce à travers la mise en place d’un système permettant le contrôle de l’utilisation de ces fientes depuis la ferme jusqu’au destinataire final afin d’éviter le détournement de leur utilisation dans les aliments servis au bétail. Réuni, mardi à Casablanca, avec l’ensemble des représentants des maillons de la chaîne avicole regroupés au sein de la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA), M. Akhannouch a fait savoir que cette opération sera menée par la FISA en étroite collaboration avec l’Office National de la Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA), ajoutant qu’une large campagne de sensibilisation auprès des éleveurs est prévue pour les appeler à adhérer à ces dispositions. En effet, cette rencontre qui a rassemblé le ministre avec le président et les membres du Conseil d’administration de la FISA en présence de représentants du Département de l’Agriculture, de l’ONSSA ainsi que de représentants de la Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurance (MAMDA), a eu pour objectif de faire le point sur la situation du secteur avicole, ses avancées et les leviers nécessaires pour lever certaines contraintes rencontrées dans la poursuite de sa mise à niveau, indique un communiqué du ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, parvenu mercredi à la MAP. Ainsi les conditions de transport de volaille, les tueries, ou encore l’assurance et l’encadrement du secteur avicole ont été au menu de cette réunion au cours de laquelle les professionnels ont principalement insisté sur les conditions et les circuits de transport de la volaille vivante qui peuvent représenter « un risque sanitaire et un vecteur de propagation dans le cas d’apparition de maladie avicole », souligne le communiqué. En outre, les professionnels du secteur ont aussi insisté sur l’urgence de la mise en place de mesures fermes ciblant les tueries « riachates » que ce soit dans la mise à niveau de l’existant ou dans la limitation des agréments délivrés au niveau local et qui ne prennent pas en charge, en termes d’exigences sanitaire ou normative, la nature de l’activité d’abattage. Des propositions ont été exprimées sur ce volet notamment pour la reconversion de ces tueries en points de vente de viandes de volailles provenant d’abattoirs agréés ou en unités d’abattage de proximité destinés exclusivement au besoin de la ménagère, relève le communiqué. MAP
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