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L’OMS veut étendre la couverture médicale à un milliard de personnes supplémentaires

Les pays membres de l’Organisation membres de la santé (OMS) ont approuvé un plan ambitieux pour étendre la couverture médicale à un milliard de personnes supplémentaires, dans la période de 2019 à 2023. Ce plan proposé par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, tend également à assurer la protection sanitaire pour un milliard de personnes de plus face aux urgences de santé. Il s’agit aussi d’améliorer la situation d’un autre milliard d’individus sur une dizaine de questions liées à la santé. Devant l’Assemblée mondiale de la santé qui a clos ses travaux samedi, M. Tedros a estimé que le chantier du « triple milliard » sera l’un des piliers du nouveau plan stratégique quinquennal de l’organisation. « Nous ne nous contenterons pas d’un monde dans lequel il y a une différence d’espérance de vie de 33 ans entre certains pays. Nous ne nous contenterons pas d’un monde dans lequel les gens tombent malades parce que l’air qu’ils respirent n’est pas propre », a-t-il fait observer. L’ancien ministre éthiopien de la santé a de même déploré que « des gens se trouvent dans l’obligation de choisir entre la maladie et la pauvreté à cause du coût de la prise en charge ». « La santé est un pont vers la paix, peut changer la vie d’une personne mais aussi transformer les familles, les communautés et les nations », a-t-il dit. Parmi les actions phares mises en œuvre, le patron de l’OMS a cité la réponse apportée à l’actuelle épidémie d’Ebola à Bikoro, en République démocratique du Congo, ainsi que l’établissement au Yémen de plus de 1.000 centres de traitement du choléra qui ont aidé à sauver des dizaines de milliers de vies. Il a en outre rappelé l’envoi à Madagascar de plus d’un million de doses de vaccins et de fonds qui ont permis de maitriser l’épidémie de peste dans ce pays en seulement trois mois. Les délégations des Etats membres ont souligné que l’organisation est appelée à promouvoir davantage son rôle de pilote dans le domaine de la santé publique, évaluer l’impact sur les pays et garantir que la population ait accès aux données dont elle a besoin en la matière. MAP

Oujda: Arrestation de quatre personnes en possession de matériels pouvant porter atteinte à la sécurité

Le service préfectoral de la police judiciaire d’Oujda a arrêté samedi soir, suite à une opération menée conjointement avec les éléments de la Gendarmerie royale et sur la base d’informations précises fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire national, quatre personnes pour possession présumée de matériels et équipements pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens. Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que le suspect principal a été arrêté à Oujda, alors que les trois autres complices ont été interpellés au niveau d’une gare de péage sur l’autoroute, en possession de 200 bombes de gaz lacrymogène et 11 bâtons électriques, ajoutant qu’il a été aussi procédé à la saisie de la voiture utilisée pour le transport et le trafic de ces équipements. Les mis en cause ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire et d’identifier la source de ces équipements et matériels qui constituent un danger pour la sécurité et l’ordre publics, selon la même source. MAP

SM le Roi, Amir Al Mouminine, se recueille sur la tombe de Feu SM le Roi Mohammed V

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan, de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismail, s’est recueilli, samedi, sur la tombe de Feu SM le Roi Mohammed V, à l’occasion du 10è jour du mois sacré du Ramadan, qui coïncide avec l’anniversaire de la disparition du Père de la Nation, que Dieu ait son âme. MAP

SM le Roi, Amir Al Mouminine, préside à Casablanca la troisième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan

SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid et de SA le Prince Moulay Ismail, a présidé, vendredi au Palais royal de Casablanca, la troisième causerie du cycle des causeries religieuses organisées à l’occasion du mois sacré de Ramadan. Cette causerie a été animée par le professeur à l’université Al-Qassimiya de Gujarat en Inde, Muhamad Arshad Bin Ahmad al-Qassimi, sous le thème « Les efforts des musulmans d’Inde au service du Hadith », à la lumière du verset coranique : « Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion, pour pouvoir à leur retour avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde ». Au début de cette causerie, le conférencier a fait remarquer que l’expérience des oulémas indiens dans la préservation du Hadith, en tant que deuxième source de la chariaâ, démontre la capacité de l’Islam à résister aux épreuves du temps et à s’adapter en permanence à son environnement. L’Inde, pays peuplé de 160 millions de Musulmans et berceau de plusieurs civilisations et empires, a vu naître quatre religions, dont l’hindouisme, le bouddhisme et le sikhisme, et a également accueilli à bras ouverts, durant le premier millénaire, quatre autres religions dont le judaïsme, le christianisme et l’islam, a-t-il ajouté. Il a relevé que l’Islam a été bien accueilli en Inde, pays où cohabitent plusieurs ethnies fermées sur elles-mêmes, en raison des valeurs prônées par cette religion qui accorde les mêmes droits aux musulmans et aux adeptes des autres religions, précisant que les musulmans ont ouvert les villes aux individus qui étaient marginalisés et qui n’avaient pas les mêmes droits, ce qui a entrainé l’adhésion d’un grand nombre de personnes de la classe moyenne à la religion musulmane. La pénétration de l’islam en Inde a été également facilitée par la bonne conduite observée par certaines confréries soufies comme le chichtya qui a tenu à faire participer les hindous à la vie des musulmans avant même de se convertir à l’islam, a expliqué le Pr Ahmad al-Qassimi qui a fait remarquer que les oulémas musulmans d’Inde ont réussi à trouver l’harmonie et le bon équilibre entre les différents courants et philosophies ayant traversé le pays depuis le 6 ème siècle de l’hégire. Après l’installation du pouvoir britannique, a-t-il noté, d’aucuns ont cédé aux sirènes de l’occident et succombé aux charmes de sa langue et de ses sciences, alors que d’autres ont refusé le fait accompli en considérant que l’acceptation de langue de l’occident équivaut à la soumission à son pouvoir. A cette époque, a-t-il dit, les musulmans ont fait face à des conditions difficiles et commencé à nourrir des craintes sur l’avenir de leur religion en Inde, avec comme conséquence l’exode de plusieurs oulémas et intellectuels musulmans laissant le champs libre aux missionnaires dans les campagnes et les villes pour appeler les gens à rejoindre la religion chrétienne. La riposte des musulmans à cette situation s’est manifestée par un large mouvement de création d’écoles coraniques pour l’enseignement des sciences de la religion et du hadith en particulier, a affirmé le conférencier, ajoutant que ces écoles, gratuites et ouvertes devant toutes les couches de la société sans aucune discrimination de couleur, de sexe, de religion ou de couche sociale, inculquaient aussi les sciences modernes, ce qui a permis aux enfants des familles pauvres de recevoir un enseignement gratuit. Le Pr al-Qassimi a attiré l’attention sur le fait que le problème de l’enseignement de l’Islam en Inde ne tient pas tant à la prise en charge des frais de scolarité mais au respect du principe de la laïcité prévu par la Constitution du pays, puisque les cursus et les programmes scolaires dans les écoles publiques transgressent ce principe en prenant la défense de la religion majoritaire, sachant que ces écoles accueillent également les enfants de plusieurs religions dont les musulmans. Les musulmans et lauréats de ces écoles, qui considèrent que l’Inde est aussi leur patrie, ne cessent de réclamer la réforme de ces programmes scolaires de façon à préserver le caractère laïc de l’Etat et de l’enseignement public conformément aux dispositions de la Constitution du pays, a-t-il assuré. Le conférencier a souligné qu’en dépit des difficultés rencontrées, les universités et écoles islamiques en Inde sont conscientes de l’importance de leur noble mission, à savoir la vulgarisation de la science et des préceptes de l’islam et l’enseignement des sciences de la chariaâ et de la langue arabe. L’expérience des oulémas en Inde est une grande richesse qui est à la disposition de tous les musulmans, en particulier dans les contrées où les musulmans sont soumis à la discrimination et doivent en conséquence préserver leur identité et leurs valeurs, a-t-il noté. Le Professeur a salué la haute sollicitude dont le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, entoure la religion et les écoles et instituts d’enseignement des sciences religieuses, précisant que les oulémas indiens apprécient à sa juste valeur cet intérêt éminent du Maroc pour la religion. Il a rappelé, dans ce cadre, que feu SM Mohammed V a combattu le colonialisme par la préservation de ces écoles de par leur rôle mobilisateur, et par l’encouragement des Marocains à rester attachés à leur religion, aux préceptes de l’islam et à la tradition du Prophète Sidna Mohammed, que la paix et le salut soient sur Lui. En conclusion, le conférencier a affirmé que l’attachement au hadith en Inde a permis non seulement de pérenniser l’attachement des fidèles à leur religion mais aussi de préserver l’identité islamique et l’existence des musulmans dans ce pays. A la fin de cette causerie, SM le Roi, Amir Al Moumnine, a été salué par les Pr. Abdelkader Cheikh Ali Ibrahim, ministre d’Etat du ministère de la Justice et de la magistrature et président de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, antenne de la Somalie, Youssef Abdurrahman Nzibou, président du conseil supérieur des musulmans du Kenya, Ousseini Ismail Oussi, président du Conseil supérieur des affaires islamiques de la République du Gabon et président de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains, antenne du Gabon, Mamadou Ouri Baldé, secrétaire général de la Ligue nationale de la Tijanya en Guinée Bissau et président de l’antenne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains en Guinée Bissau. SM le Roi a été également salué par les Pr Mohamed Lahlou Ahmed Nour, mufti général de la République du Tchad et membre de l’antenne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains au Tchad, Mohamed Bitchovitch, enseignant des études islamiques à l’université Novi Pazar en Serbie, Abdullah Ben Ali Salem, ancien président du conseil constitutionnel en Mauritanie, Aziz Hassovitch, président de la machyakha islamia en Croatie, Salah Nday, imam et prédicateur et président de l’antenne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains en Centrafrique, Fassidikisso Mahouro, président de l’institution caritative tijanya en Côte d’Ivoire et membre de l’antenne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains en Côte d’Ivoire, Jimou Ahmed Rijima Tovitch, président des imams à Bodjourista à Monténégro, Mouhieddine Janidi Achmaoui, président du conseil des oulémas indonésiens, et Abdelkader Mandela Maliki, président de l’antenne de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains en Afrique du Sud. MAP

Sept soldats marocains parmi les Casques bleus qui seront honorés, à titre posthume, au siège de l’ONU à New York

Sept soldats marocains seront parmi les Casques bleus qui seront honorés à titre posthume, vendredi prochain au siège de l’ONU à New York, par la médaille Dag Hammarskjöld, présentée par le Secrétaire général de cette organisation internationale, Antonio Guterres, lors d’une cérémonie marquant la Journée Internationale des Casques bleus des Nations-Unies. Il s’agit du Lieutenant Hicham El AOUZI, du Caporal Chef Mohamed EL AZZABI, de l’Adjudant Chef M’Bark Azyz, du Caporal Chef Abdeljalil Ezzaitouni, du Caporal Chef Hicham AMAHRIT, du Caporal Chef Zaid KABOUZ et du Sergent Chef Mohamed AIT SAID, qui ont tous perdu la vie en 2017 alors qu’ils servaient dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), a indiqué l’ONU. Lors de cette cérémonie, M. Antonio Guterres déposera une couronne pour honorer ceux qui ont perdu leur vie au service de la paix, et officiera une cérémonie pour présenter, à titre posthume, la médaille Dag Hammarskjöld aux 129 militaires, policiers et civils qui ont perdu leur vie dans les opérations de maintien de la paix au cours de 2017, précise la même source. Le Maroc est le 14ème contributeur en personnel en uniforme aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Il contribue actuellement, avec plus de 1.600 militaires et policiers, aux opérations de paix de l’ONU en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Samedi dernier, les Nations-Unies avaient rendu un vibrant hommage au Maroc pour sa contribution aux efforts de maintien de la paix de l’ONU ainsi qu’aux casques bleus marocains et leurs familles pour leurs importants services et sacrifices pour la paix et la sécurité mondiale. Les Nations-Unies avaient ainsi publié pour l’occasion une collection de photos et de posters dans les six langues officielles, en plus du portugais et du Swahili, sous le titre « Merci le Maroc pour votre contribution et sacrifice ». Les Nations-Unies commémoreront aussi, le mardi 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus, pour rendre hommage aux plus de 96.000 personnel en uniforme de 124 pays contributeurs en soldats et en policiers servant sous le drapeau bleu, aux côtés de plus de 15.000 membres du personnel civil international et national et près de 1.600 Volontaires de l’ONU. M. Guterres se rendra ainsi mardi au Mali pour passer cette journée avec les Casques bleus dans ce pays « afin de témoigner ma solidarité à ceux de nos collègues qui font face à de lourdes pertes et à une instabilité extrême ». Cette année marque également le 70e anniversaire de l’établissement du maintien de la paix des Nations Unies, l’entreprise phare de l’Organisation décrite par M. Guterres comme « un investissement efficace en faveur de la paix, de la sécurité et de la prospérité mondiales ». « En ce soixante-dixième anniversaire », souligne le chef de l’ONU dans un message marquant la Journée, « nous exprimons notre reconnaissance au plus d’un million de femmes et d’hommes qui ont servi sous la bannière des Nations-Unies et sauvé d’innombrables vies. Nous rendons hommage aux plus de 3.700 Casques bleus qui ont fait le sacrifice ultime au cours des sept dernières décennies. Nous saluons enfin les 14 missions qui, aujourd’hui, œuvrent 24 heures sur 24 à protéger les populations et à faire avancer la cause de la paix ». Dans un contexte de conflits de plus en plus complexes et de décès de casques bleus en hausse, le Secrétaire général a salué « l’héritage laissé par ceux qui, dans le monde entier, ont placé leur vie sous le signe du service et du sacrifice » tout en exprimant sa détermination à prendre « des mesures en faveur du maintien de la paix, des mesures qui visent à rendre nos opérations plus sûres et plus efficaces dans les conditions difficiles qui prévalent aujourd’hui ». De son côté, Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, a déclaré à cette occasion : « Nos gardiens de la paix hommes et femmes – civils, policiers et militaires – sauvent des vies tous les jours. Aujourd’hui, nous honorons ceux qui ont sacrifié leur vie au service de la paix ». « Leur service et leur sacrifice nous inspirent à travailler plus fort pour soutenir une paix durable dans certains des endroits les plus complexes et les plus difficiles du monde », a-t-il souligné. « Nous devons la reconnaissance aux hommes et aux femmes courageux qui risquent leur vie tous les jours au service des autres, et nous pleurons avec les familles et les nations de nos collègues tombés », a déclaré, pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU pour l’appui aux missions, Atul Khare. « Mais au-delà de la reconnaissance, nous devons à nos gardiens de la paix tout le soutien que nous pouvons mobiliser pour assurer qu’ils soient bien équipés, bien formés et bien préparés pour remplir leurs missions avec succès », a-t-il insisté. L’Assemblée générale a établi la Journée Internationale des Casques bleus des Nations-Unies en 2002 pour rendre hommage à tous les hommes et les femmes qui servent dans le maintien de la paix, et pour honorer la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie au service de la paix. L’Assemblée a désigné la journée du 29 mai, date à laquelle la première mission de maintien de la paix des Nations-Unies (l’Organisation des Nations Unies pour la surveillance de la Trêve) a commencé ses opérations au Moyen-Orient en 1948. MAP

Plus de 100.000 touristes ont visité Agadir au mois d’avril 2018

L’activité touristique à Agadir a enregistré une croissance de plus 3,21 pc au mois d’avril écoulé par rapport à la même période de 2017, le nombre d’arrivées ayant atteint 100.847 touristes contre 98.683. Selon les statistiques du Conseil régional du tourisme (CRT) d’Agadir Souss-Massa , les Marocains arrivent en tête de la clientèle des différents établissements d’hébergement touristique, soit un total de 36.715 visiteurs. Le marché français arrive en seconde position avec 18.442 touristes contre 15.651 un an auparavant, en progression de 17,83 pc suivi du marché allemand qui a, néanmoins, accusé un net recul de 28,74 pc, avec 8.741 visiteurs. Les arrivées en provenance du Royaume-Uni ont augmenté, par contre, de 2,07 pc pour atteindre 7.932 touristes. En termes de classement par unités d’hébergement, les hôtels classés 4 étoiles viennent en première position avec 22.828 touristes durant le mois d’avril de cette année, suivis des clubs de vacances avec 20.012 et des hôtels classés 5 étoiles avec 17.298 visiteurs. Par ailleurs, selon les données du CRT, le taux d’occupation moyen a progressé de 4 pc, passant à 54 pc contre 51,83 pc pour la même période de l’année dernière. MAP

M. Elalamy : Le Maroc, un des TOP 10 du continent africain en matière de développement du digital

Le Maroc figure dans le TOP 10 du continent africain en matière de développement du digital, a affirmé, vendredi à Paris, le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy. Le Royaume dispose d’une véritable stratégie digitale, a indiqué le ministre qui intervenait à l’ouverture d’un side event organisé par la délégation marocaine dans le cadre du Salon Viva Tech, une grand-messe de l’innovation digitale dans le monde qui a ouvert ses portes, jeudi, dans la capitale française, mettant l’accent sur la dimension africaine de cette stratégie. Il a en outre mis en avant les nombreux atouts du Maroc en tant que porte d’innovation pour l’Afrique digitale, citant entre autres la position géographique stratégique au carrefour entre les différents continents, les accords de libre-échange signés avec près de soixante de pays, les infrastructures (aéroports, ports et autoroutes) de qualité, soulignant que le Royaume est la destination africaine privilégiée grâce à la vision de SM le Roi Mohammed VI relative à ce continent. Le ministre a aussi relevé que l’écosystème startup est en phase de maturité, rappelant la création récemment de l’Agence du développement digital (ADD) qui vise notamment à accompagner les startupers. M. Elalamy a sur un autre registre insisté sur l’importance de participer au salon Viva Tech qui, a-t-il dit, constitue une formidable plateforme de rencontre et d’échanges entre startupers. Initié sous le thème Le Maroc : une porte d’innovation vers l’Afrique digitale, ce side event a été marqué par l’organisation d’une table ronde sur le développement de l’économie numérique au Maroc. A cette occasion, la présidente de la fédération des technologies d’information (APEBI), Saloua Karkri-Belkeziz, a évoqué l’écosystème Startup au Maroc comme un environnement propice pour encourager l’innovation nationale et africaine. Elle a dans ce sens présenté l’action de la fédération sur l’Afrique et sa collaboration avec les startups grâce à une stratégie axée en particulier sur la formation pour l’employabilité. Pour sa part, Mohamed Laklalech, Chief Digital Officer à l’OCP a passé en revue l’expérience d’open innovation de l’office avec une dimension africaine, mettant l’accent sur le rôle de la digitalisation dans le secteur industriel. Il s’est arrêté sur le rôle de l’OCP qui accorde une importance particulière à l’innovation au développement d’un écosystème d’innovation digitale au Maroc et en Afrique. Le Directeur général de la Caisse centrale de garantie Hicham Serghini, Hicham Serghini a exposé les mécanismes de financement de startups, soulignant que plusieurs acteurs sont impliqués dont les sociétés d’amorçage et de capital-risque. Cette rencontre a été aussi marquée par des témoignages de la Directrice de l’association Startup Maroc, Zineb Rharasse sur le rôle des acteurs d’accompagnement, ainsi que de Ali Bensouda, directeur d’Omniup, une startup qui a déjà bénéficié de mesures d’accompagnement. Ce side event a connu aussi la remise par le président du Salon Viva Tech Maurice Lévy du prix de la meilleure startup marocaine à SOS santé est un systéme qui, en cas d’accident, aide à localiser le centre d’urgence le plus proche. Le Salon Viva Tech, qui connaît la participation de milliers de startups de nombreux pays dont 16 en provenance du Royaume, met cette année à l’honneur les startups africaines dont une centaine sont présentes, avec une représentation officielle de plusieurs pays comme le Maroc, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Tunisie ou le Nigeria. Co-organisée par le ministère de l’Industrie, de l’investissement, du commerce, et de l’économie numérique, l’Agence du développement du digital et l’Agence nationale de réglementation des Télécommunications, la participation marocaine, la première du genre, a pour objectifs de présenter l’écosystème tech marocain et de le positionner sur l’échiquier international de l’innovation technologique, auprès des investisseurs et grands donneurs d’ordres mondiaux. Le pavillon Maroc à cette 3ème édition de Viva Tech, qui a été inauguré jeudi par M. Elalamy en présence de l’ambassadeur du Maroc en France, M. Chakib Benmoussa et de nombreuses personnalités, servira de vitrine aux projets des start-up développés dans les domaines du healtech, de l’agritech, du greentech et du govtech, notamment. Les 16 start-ups marocaines qui ont été sélectionnées pour prendre part à ce grand rendez-vous high tech mettront à profit ce Salon pour présenter leurs innovations, échanger avec les intervenants du secteur et établir des relations avec les investisseurs et grands groupes présents. MAP

CMR: plus de 550.000 cartes d’affiliés distribuées dans les 12 régions du Royaume

La Caisse marocaine des retraites (CMR), en étroite collaboration avec les départements ministériels, les établissements publics et les collectivités territoriales, a livré plus de 550.000 cartes d’affiliés au profit des personnels de ces établissements immatriculés au régime des pensions civiles. Cette tournée de distribution, inscrite dans le cadre de la stratégie de digitalisation de la CMR et visant à promouvoir ses services en ligne, a permis de livrer les cartes comprenant les éléments d’identification, notamment le numéro d’affiliation à la Caisse, aux responsables des ressources humaines de ces établissements dans les différentes villes du Maroc pour les distribuer à leurs personnels, indique la CMR dans un communiqué. Cette opération a également été l’occasion pour remettre les codes d’accès au portail CMR, afin de permettre au personnel de ces établissements de consulter à distance leurs situations administratives, de demander une attestation d’affiliation et de souscrire à une retraite complémentaire, précise le communiqué. A cet effet, les responsables des ressources humaines des différents établissements ont mobilisé les moyens nécessaires pour réussir cette opération et délivrer les cartes d’affiliation accompagnées des codes d’accès au Portail CMR. Quant aux affiliés déjà inscrits au portail CMR avant cette opération de distribution de cartes, leurs anciens codes d’accès demeurent toujours valides, conclut la même source. MAP

Le Maroc, un hub de l’industrie aéronautique selon le président de la BAD

Le Maroc est devenu un hub de l’industrie aéronautique à la faveur d’une production industrielle en croissance continue, a souligné mercredi à Busan, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina. « Entre 2012 et 2018, la valeur ajoutée de l’industrie en Afrique a diminué de 702 milliards de dollars à 630 Md$. Cependant, le Maroc se portait bien et sa production industrielle s’est amélioré d’environ 16% durant cette période, faisant du Royaume un hub pour les entreprises de l’industrie aéronautique », a indiqué M. Adesina, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture officielle des Assemblées annuelles 2018 de la BAD. Le président de la BAD a fait savoir que durant la période 2012-2018, la plus forte chute de la valeur ajoutée industrielle a été enregistrée par l’Algérie de 67%, l’Egypte (-64%), le Nigeria (-41%) et l’Afrique du sud (-26%), relevant que cette décélération de la production industrielle est l’une des causes majeures de la hausse du chômage des jeunes en Afrique. « C’est pour cette raison que la BAD envisage d’investir 35 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour accompagner l’industrialisation du continent », a-t-il dit. Selon M. Adesina, « la stratégie d’industrialisation de l’institution panafricaine vise à soutenir l’Afrique afin d’augmenter son PIB industriel de 700 milliards de dollars actuellement à plus de 1.720 milliards de dollar à l’horizon de 2030, ce qui permettrait d’atteindre un PIB de 5.600 milliards de dollars et un PIB/habitant de 3.350 dollars ». « L’Afrique est vraiment bénie. Elle possède 65 % des terres arables non exploitées de la planète, riches de gisements de gaz naturel, de pétrole, de minéraux et de métaux », a relevé le président de la BAD, ajoutant: « L’ironie est que le continent n’exporte que des produits bruts non transformés ce qui expose les économies africaines aux effets de la volatilité des prix mondiaux des produits de base ». A cet égard, M. Adesina a déploré le fait que les agriculteurs africains travaillent dur pour garantir 75% de la production mondiale de cacao, alors que le continent n’en tire que 5% des profits annuels des marchés de chocolat. De même pour l’or où l’Afrique représente 50% de la production mondiale, mais ne reçoit que 4% des revenus de ce métal précieux, a-t-il noté. « La formule de la richesse des nations est claire: les nations riches mettent en valeur leur production, tandis que les pays pauvres exportent simplement des matières premières », a résumé M. Adesina, martelant que « l »Afrique doit s’industrialiser, valoriser ses produits, de l’agriculture aux minéraux, en passant par le pétrole, le gaz et les métaux, et s’éloigner du bas vers le haut des chaînes de valeur mondiales ». Afin de bien mener son processus d’industrialisation, a poursuivi le président de la BAD, le continent africain doit former une main-d’œuvre hautement qualifiée et compétitive au niveau mondial pour l’avenir. « Et le futur est déjà là. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre plus de temps! », a-t-il soutenu, ajoutant que la quatrième révolution industrielle ayant déjà commencé, la nature des emplois évolue très rapidement, ce qui nécessite une préparation des jeunes africains aux emplois du futur et non aux emplois du passé. L’Afrique, a recommandé M. Adesina, « doit accélérer l’enseignement supérieur et la formation professionnelle et technique pour développer les compétences de demain, en misant particulièrement sur la numérisation, les mathématiques, les sciences des matériaux, la biotechnologie, l’ingénierie, l’intelligence artificielle, la robotique et l’informatique quantique ». Tenues sous le thème « accélérer l’industrialisation de l’Afrique », ces Assemblées, qui réunissent les gouverneurs des banques centrales des 54 pays membres régionaux et de 26 pays membres non régionaux de la BAD, constituent un rendez-vous incontournable pour les représentants des gouvernements, des entreprises, de la société civile, des groupes de réflexion, des universités et des médias du continent africain et d’ailleurs, pour débattre des questions clés du développement de l’Afrique. L’accélération de l’industrialisation de l’Afrique est l’une des cinq priorités stratégiques (High 5) de la BAD, les quatre autres étant « Electrifier l’Afrique », « Nourrir l’Afrique », « Intégrer l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le thème retenu cette année traduit la volonté des pays africains à s’engager dans un processus qui favorise la transformation structurelle de leur économie. MAP

M. Bourita : Le régime iranien cherche à prendre pieds en Afrique du nord

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Nasser Bourita, a mis en garde, dans une déclaration, mercredi à FoxNews.com , contre l’activisme de l’Iran en Afrique du nord, où se pays « cherche à prendre pieds ». « M. Bourita a cité une série de preuves récemment dévoilées qui font état de rencontres entre des leaders du Hezbollah, allié de l’Iran, et des chefs du polisario, avec la participation de responsables au sein du Hezbollah en charge des relations extérieures et de la formation militaire et logistique », souligne Ben Evansky, l’auteur de l’article. « Le point de basculement et l’élément le plus important qui a changé la nature de la relation entre le Polisario et le Hezbollah a été l’arrestation à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, le 12 mars 2017, de Kacem Mohamed Tajeddine, un des grands financiers du Hezbollah qui opère en Afrique », poursuit le ministre, dont les propos sont cités par Fox News. Cet individu avait été arrêté sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par les Etats-Unis d’Amérique pour blanchiment d’argent et appartenance à une organisation terroriste. Fox News cite, dans ce cadre, le Secrétaire d’état américain, Mike Pompeo, qui avait affirmé, dans un discours prononcé lundi, que « les Etats Unis vont œuvrer étroitement avec les alliés de Washington dans la région afin de contrer l’activisme et les ingérences du régime iranien ». M. Nasser Bourita a averti qu’ »il est peu probable que ces ingérences cessent », en faisant observer que « l’Islam modéré et du juste milieu prôné par le Maroc, un pays qui adopte une stratégie multi-dimensionnelle en Afrique, basée sur la force de persuasion, et dans le monde arabe, constitue l’un des éléments qui dérangent le régime iranien ». Citant des experts américains, Fox News rappelle que le polisario est une création de la guerre froide, qui a été « abandonné par ses soutiens à l’exception de l’Algérie. Puis entre en jeu le régime iranien qui cherche à exporter la révolution islamiste là où il y a le chaos ». « Le polisario a représenté une opportunité que le régime iranien a voulu exploiter », fait-on observer de même source. Les mêmes experts conviennent dans le même sens que « la République islamique d’Iran a, à travers son histoire, coopter les conflits régionaux qu’elle attise jusqu’à ce qu’ils échappent à tout contrôle ». « La décision du Maroc de rompre ses relations avec l’Iran a été basée sur nos propres évaluations et notre renseignement et pour des considérations liées à la sécurité nationale et en aucun cas suite à des pressions extérieures », a tenu à préciser M. Nasser Bourita à Fox News. MAP

Chefchaouen: Hausse de 28% des arrivées touristiques à fin mars dernier

Les établissements touristiques classés à Chefchaouen ont enregistré 13.452 arrivées à fin mars dernier contre 10.545 durant la même période une année auparavant, soit une hausse de 28%, selon la délégation provinciale du tourisme à Chefchaouen. Ainsi, le nombre de visiteurs internationaux qui se sont rendus à Chefchaouen s’est établi à 11.493 touristes durant les trois premiers mois de 2018 (+37% en glissement annuel), alors que les touristes nationaux ont totalisé 1.959, en régression de 9% par rapport à fin mars 2017, avec une durée moyenne de séjour d’un jour, précise un rapport de la délégation. Les différentes unités hôtelières classées de Chefchaouen ont enregistré, durant cette période, 16.627 nuitées contre 13.722 à fin mars 2017, soit une progression de 21%, avec un taux d’occupation de 32% contre 28%, en glissement annuel. Les Chinois viennent en tête de liste des touristes étrangers qui ont visité la province de Chefchaouen durant cette période (6.148), suivis des Japonais (2.492), des Espagnols (1.032), des Arabes (270), des Français (264), des Américains (165), des Néerlandais (129), des Portugais (104) et des Allemands (100). La même source indique que les établissements touristiques classés 3 étoiles ont accueilli quelque 5.408 touristes, suivis de ceux classés 4 étoiles (4.696), 2 étoiles (1.641) et 1 étoile (1.461). Pour le seul mois de mars, un total de 5.183 touristes ont visité la province de Chefchaouen contre 4.084 en mars 2017, en hausse de 27%, ajoute le rapport, relevant que le nombre de nuitées touristiques s’est établi à 6.410, en progression de 20%, en glissement annuel, avec un taux d’occupation de 37% contre 30% en mars 2017. MAP

La BAD et l’ONUDI renforcent leur coopération pour l’industrialisation de l’Afrique

Un mémorandum d’entente pour promouvoir l’industrialisation de l’Afrique a été signé, lundi à Busan, (Corée du sud), par le Groupe banque africaine de développement (BAD) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Signé par Philippe Scholtès, directeur à l’ONUDI et par Akinwumi Adesina, président de la BAD, en marge des Assemblées annuelles 2018 de la BAD, ce mémorandum d’entente vise à renforcer la coopération entre la Banque et l’instance onusienne sur des activités d’intérêt commun dans des divers domaines, notamment le développement agro-industriel, l’économie circulaire, les parcs agro-industriels, les investissements dans l’innovation et la technologie, le développement des entreprises et le renforcement des capacités, la finance, etc. Ce protocole d’accord est en phase avec les objectifs fixés dans la stratégie « High 5 » de la BAD, l’Agenda 2063 de l’Union africaine, la troisième Décennie du développement industriel pour l’Afrique (IDDA III), le Programme des Nations Unies pour le développement durable et l’Initiative du G20 sur l’industrialisation en Afrique. « La signature du présent protocole d’accord est importante pour la mise en œuvre de notre stratégie pour l’industrialisation de l’Afrique 2016-2025 qui résulte d’un travail de collaboration avec l’ONUDI et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique », a souligné M. Akinwumi Adesina. Il a également fait savoir que « la BAD bénéficie déjà énormément de l’expertise de l’ONUDI pour élaborer des politiques, programmes et outils de connaissances qui aident ses pays membres à s’industrialiser ». De son côté, M. Scholtès a relevé que « la réalisation du potentiel industriel de l’Afrique ne se fera pas par hasard », mais plutôt à travers des partenariats solides, notant que ce mémorandum d’entente va créer de grandes opportunités et faciliter l’opérationnalisation de IDDA III (2016-2025). Les deux organisations ont déjà commencé à travailler ensemble dans le cadre des Programmes de Partenariat Pays (PCP) afin de synchroniser les efforts de développement et de mobilisation des ressources en appui à l’accélération de l’industrialisation des pays membres. La BAD et l’ONUDI, qui coopèrent également en matière d’établissement de zones de transformation des produits de certaines cultures dans un certain nombre de pays africains, ont récemment entrepris une mission conjointe au Maroc dans le cadre de l’application du PCP et continueront d’étudier les opportunités de coopération dans la mise en œuvre de ce PCP au Sénégal et en Éthiopie. Tenues sous le thème « Accélérer l’industrialisation de l’Afrique », les Assemblées annuelles de la BAD, qui se tiennent jusqu’au 25 mai, constituent une occasion pour les responsables issus des différents pays du continent afin d’échanger entre eux et avec les responsables sud-coréens sur cette thématique. MAP
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