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Mondial 2026: « Aucune contribution dans la facture d’électricité »

L’Office national de l’électricité et l’eau potable (ONEE) a affirmé que la facture d’électricité ne comprend aucune nouvelle taxe en guise de contribution à l’organisation de la du Mondial 2026. Les informations relayées par certains réseaux sociaux faisant état de l’application, au niveau de la facture d’électricité, d’une nouvelle taxe payée par l’usager en guise de contribution à l’organisation de la Coupe du Monde 2026 sont fausses et infondées, souligne l’ONEE dans un communiqué, invitant ses clients à s’assurer, par eux-mêmes, de l’inexistence de cette taxe au niveau de leurs factures. Par ailleurs, l’Office confirme que toute mesure de changement ou de révision de la facturation obéit à des procédures et normes réglementaires et fait l’objet de communication officielle auprès de l’opinion publique.

SM Le Roi inaugure les nouveaux ports de pêche et de plaisance de Tanger

Ces deux projets phares sont inscrits dans le cadre du programme intégré de reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville qui mobilise des investissements de l’ordre de 6,2 milliards de dirhams. En effet, le nouveau port de pêche de Tanger, dont la réalisation a nécessité une enveloppe budgétaire de 1.189 millions de dirhams (MDH), offrira un cadre idéal de travail pour les professionnels de la pêche, permettra un meilleur développement de la filière pêche dans la région, et participera à relancer les investissements et à créer davantage de postes d’emploi dans le secteur. Ce nouveau port de pêche comprend 1.167 mètres linéaires d’ouvrages de protection, 2.537 mètres linéaires de quais d’accostage et d’appontement, 11 ha de bassin et 12 ha de terre-pleins. Il abrite tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement du port, notamment des fabriques de glace, des entrepôts frigorifiques, une unité de gestion des contenants normalisés, des magasins pour les armateurs et mareyeurs, des locaux pour les professionnels de la pêche artisanale, de la pêche côtière et de la pêche hauturière, une halle pour les produits de la pêche artisanale, un chantier naval, des ateliers de réparation navale et des bâtiments administratifs. La pièce maitresse du port est la halle aux poissons de la pêche côtière et hauturière. Située au cœur du port, cette halle, construite sur un terrain de près de 5.000 m2, compte un espace d’exposition et de vente réfrigéré, un SAS de réception pour l’identification et le pesage des produits, un SAS d’allotissement et d’expédition, des chambres froides, un comptoir d’agréage du poisson, et un bureau vétérinaire. Cette infrastructure de commercialisation des produits de la mer s’assigne pour objectifs l’amélioration de la qualité, la valorisation du produit, la fluidité et la transparence des transactions commerciales, ainsi que le développement des activités liées à la pêche dans la région. Sa conception est basée sur trois principes fondamentaux visant la préservation de la qualité, à savoir : la séparation du circuit humain et du cheminement des poissons (dissociation des flux), l’adoption du principe du circuit obligatoire et à sens unique dit « principe de la marche en avant », et le contrôle de la température dans les espaces de vente équipés en moyens de réfrigération. Construite selon les normes internationales de qualité les plus exigeantes, cette halle est dotée des technologies qui assurent l’informatisation du processus de vente dans son ensemble. Une informatisation qui permet notamment de maximiser la célérité et la transparence des transactions et qui assure un suivi rigoureux de la traçabilité des produits. A fort impact socio-économique, le nouveau port de pêche de Tanger met, ainsi, à la disposition des professionnels du secteur de la pêche une infrastructure moderne leur permettant d’une part d’améliorer leurs conditions de travail et d’autre part de valoriser leurs produits, des quais dédiés à la pêche hauturière (débarquement des captures et stationnement durant les périodes de repos biologique), et une zone de réparation navale pour les unités de pêche artisanale et côtière. Ladite zone est dotée d’équipements pour la mise à sec et la mise à flot ainsi que d’ateliers spécialisés dans le carénage et les travaux de chaudronnerie, d’électromécanique et d’électronique.Autre projet structurant inauguré ce jour par le Roi est le port de plaisance «Tanja Marina Bay», réalisé pour un investissement global de 635 millions de dirhams (MDH) et offrant d’importantes infrastructures dédiées à l’accueil des plaisanciers désireux de découvrir le charme de la capitale du Détroit. Avec ses 800 anneaux pour bateaux d’une longueur allant de 7 à 90 m, et les 600 anneaux pour bateaux de 7 à 30 m prévus au titre de la deuxième tranche, ce port de plaisance, situé au cœur de la baie, propose ainsi le plus grand nombre d’anneaux au royaume et une multitude de services aux standards internationaux. Espace de loisirs et de détente, cette marina est également dotée d’espaces de restauration et d’animation, de parking couvert d’une capacité de 435 places, d’un club nautique, d’une station de carburant, de commerces et autres équipements et services dédiés aux plaisanciers. Réalisés conformément aux hautes orientations du Roi, ces deux projets d’envergure permettent d’assurer une reconversion optimale de la zone portuaire de Tanger-ville à travers la création d’un lieu de vie dans le respect de la riche histoire de Tanger, l’intégration du port dans la Cité et la promotion d’un développement respectueux de l’environnement.Ces projets, qui redonnent une nouvelle vie au port Tanger-ville, viennent conforter la vocation touristique de la perle du Détroit et insuffler une nouvelle dynamique au secteur de la pêche dans la région. Ils s’ajoutent aux différents projets structurants lancés ces dernières années par le Roi Mohammed VI, aussi bien dans la région que dans le reste du royaume. MAP

Mondial 2026 : Une délégation marocaine à Doha pour soutenir le dossier de candidature du Maroc

Dans le cadre du soutien au dossier de candidature du Maroc pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde 2026, une délégation marocaine a rencontré, samedi soir à Doha, le président de la Fédération qatarie de Football, Cheikh Hamad Ben Khalifa Ben Ahmad Al Thani, son adjoint Saoud Al Mohannadi, le Secrétaire général du Comité Suprême pour les projets et l’Héritage, Hassan Al Dhawadii, et le vice président de l’Académie « Aspire » pour l’excellence sportive Tarek Abdelaziz Al Niama. La délégation marocaine comprenait la secrétaire d’Etat chargée de l’eau, Charafate Afailal, la secrétaire d’Etat chargée du commerce extérieur, Rkia Derham, le membre du bureau exécutif de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Abderahim Souiri et la présidente de la Fédération royale marocaine du sport pour tous, Nezha Bidouane. Vendredi soir, la Fédération internationale de football (FIFA) a annoncé, officiellement, avoir retenu le dossier de candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026, affirmant qu’il a atteint le score requis pour être soumis à son conseil le 13 juin. MAP

Fondation Mohammed V pour la Solidarité: SM le Roi inaugure un Centre de formation et d’insertion des femmes et des jeunes à Tit Mellil dans la province de Mediouna

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a procédé samedi à Tit Mellil (Province de Mediouna), à l’inauguration d’un Centre de formation et d’insertion des femmes et des jeunes, réalisé par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité pour un investissement global de 9 millions de dirhams (MDH). Véritable tremplin vers l’intégration socio-économique des jeunes, particulièrement ceux issus de milieux défavorisés, ce projet structurant ouvre de nouvelles perspectives d’avenir aux personnes bénéficiaires qui pourront, grâce à des formations qualifiantes, intégrer le marché de l’emploi, améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs familles. Ce Centre, dont les travaux de construction ont été lancés par SM le Roi le 8 juin 2017, témoigne de l’intérêt particulier que porte le Souverain à l’épanouissement des femmes et des jeunes et de Sa volonté de les doter d’outils variés pour un meilleur accès au développement. Ce projet solidaire, mis en place dans le cadre d’une approche participative avec les représentants de la société civile, ambitionne d’encadrer les femmes et les jeunes de Tit Mellil, de favoriser leur accès à différents outils et moyens d’intégration sociale et d’insertion professionnelle, outre l’amélioration du niveau scolaire et éducatif des enfants bénéficiaires. Il devra également participer à l’épanouissement et à la socialisation des personnes cibles à travers des activités culturelles et sociales qui encouragent la responsabilisation, la citoyenneté et l’esprit de volontariat, via notamment l’action associative. Edifié sur un terrain domanial de 3.640 m2, le nouveau Centre abrite un pôle formation professionnelle des femmes et des jeunes comportant des ateliers de cuisine-pâtisserie, de coupe-couture, de coiffure-esthétique, de menuiserie aluminium, d’électricité du bâtiment, des salles de formation en réseau informatique et en commerce et gestion d’entreprises, une bibliothèque, ainsi qu’une salle multimédias. Le Centre de formation et d’insertion des femmes et des jeunes comprend également un pôle d’activités scolaires, parascolaires et d’enseignement préscolaire abritant des salles de formation des éducatrices de l’enseignement préscolaire, d’alphabétisation, de soutien scolaire, d’enseignement préscolaire (petite, moyenne et grande section), une salle de repos, une kitchenette, une aire de jeux pour enfants, une salle polyvalente, et un espace associatif. La réalisation de ce Centre est le fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, le Conseil provincial de Mediouna, l’Office de la Formation professionnelle et de la promotion du travail (encadrement technique) et l’Association de soutien du Centre de formation et d’insertion des femmes et des jeunes de Tit Mellil (gestion). Ce nouveau projet solidaire vient ainsi consolider les différentes actions engagées par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dans la région de Casablanca-Settat et qui s’assignent pour principaux objectifs l’amélioration des conditions de vie des citoyens et la valorisation des potentialités des jeunes, véritable richesse de la Nation. MAP

Arrivée en Jordanie du dernier lot de l’aide humanitaire marocaine au peuple palestinien

Le dernier lot de l’aide humanitaire dédiée par le Maroc au peuple palestinien est arrivé, samedi, à bord de deux avions militaires marocains qui ont atterri à l’aéroport militaire de Marqa, à l’est de Amman (Jordanie). L’instance jordanienne de bienfaisance procédera à l’acheminement de ces aides composées de produits alimentaires de base vers la Cijordanie . Auparavant, quatre avions militaires transportant les aides humanitaires du Maroc aux Palestiniens étaient arrivés à l’aéroport militaire de Marqa. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avait présidé, supervisé personnellement et donné le coup d’envoi, mardi dernier à l’aéroport international de Casablanca, de l’opération d’acheminement de l’aide humanitaire destinée au peuple palestinien frère. Cette opération englobe le déploiement d’un hôpital de campagne des Forces Armées Royales (FAR), l’octroi de couvertures et d’un lot de médicaments de première nécessité, ainsi que la fourniture d’une aide alimentaire par la Fondation Mohammed V pour la solidarité. MAP

Hervé Renard  » Le Maroc va affronter ses trois adversaires avec une grande motivation »

Les Lions de l’Atlas affronteront leurs trois adversaires lors de la phase de groupes de la Coupe du monde 2018 avec une grande motivation tout en étant conscients de leurs qualités, a indiqué jeudi soir le sélectionneur national Hervé Renard. Lors d’un point de presse au terme du match amical entre le Maroc et l’Ukraine au stade de Genève qui s’est soldé sur un score nul et vierge, l’entraineur français a assuré que « l’équipe nationale va continuer à se préparer crescendo pour être prête le 15 juin ». Évoquant la performance des coéquipiers de Mehdi Benatia, M. Renard a expliqué qu’ils arrivent pour la plupart après la fin de leur championnat pour un premier match de préparation face à une bonne équipe ukrainienne. « L’important c’est de garder notre façon de travailler. Il s’agit de faire des réglages défensifs et dans le pressing », a-t-il fait observer, tout en relevant que certains joueurs sont « moins prêts que d’autres, mais c’est normal à ce stade ». Placés au groupe B, les Lions de l’Atlas entameront le 15 juin à Saint-Pétersbourg les phases finales du Mondial face à la sélection iranienne. Ils devront livrer cinq jours plus tard leur deuxième match de poule contre le Onze portugais (20 juin) au stade de Loujniki de Moscou, avant de clore, le 25 juin, leur parcours du premier tour à Kaliningrad contre l’Espagne. Hervé Renard avait indiqué, mercredi, qu’il souhaite faire une revue d’effectifs avec quelques réglages avant la double confrontation amicale face à l’Ukraine, puis lundi face à la Slovaquie. Le 9 juin, l’équipe nationale va affronter toujours en amical son homologue estonienne à Tallinn. Le technicien français s’est félicité des conditions de déroulement des préparatifs en Suisse en prévision de la Coupe du monde en Russie. Prié de dire si le jeûne aura un impact sur la performance des joueurs, il a affirmé avoir « laissé des personnes mieux placées que moi s’occuper de ce sujet sensible ». Il s’agit, selon lui, de « voir les meilleures choses à faire pour que la condition des joueurs soit la meilleure possible sur les plans tant physique que spirituel et moral ». MAP

La CNUCED met en avant la stratégie migratoire du Maroc en tant qu’exemple à suivre

L’économiste à la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Lisa Borgatti a mis en avant, jeudi à Rabat, la Stratégie nationale d’immigration et d’asile adoptée par le Maroc, la qualifiant d’exemple à suivre. S’exprimant lors de la cérémonie de présentation du rapport 2018 de la CNUCED sur « Le développement économique en Afrique: Les migrations au service de la transformation structurelle », Mme Borgatti a souligné que dans le cadre du processus préparatoire du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, l’Union africaine (UA) a confié à SM le Roi Mohammed VI le mandat de « Leader de l’Union Africaine sur la Question de la Migration », au vu de l’exemplarité des pratiques que le Maroc a adoptées pour élaborer et appliquer une stratégie migratoire progressive et fondée sur les droits. En régularisant la situation des migrants, le Maroc leur offre une meilleure protection et supprime les obstacles légaux et réglementaires liés à leur accès au marché du travail, a-t-elle noté. Cette stratégie migratoire est considérée comme un exemple à suivre, a-t-elle affirmé, soulignant l’importance d’accorder plus d’intérêt à la main-d’œuvre moins qualifiée, en proposant plus de formations et de partenariats. En outre, la responsable onusienne a indiqué que le pacte mondial permet à l’Afrique de réaffirmer avec force sa volonté de faire entendre son propre discours migratoire sur la scène internationale, qui pourrait être mieux ancré dans le continent si plus de ressources étaient consacrées au financement de campagnes de communication soigneusement conçues, qui soulignent les aspects économiques et commerciaux des migrations. Pour sa part, le directeur des Affaires de la migration au ministère délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger et des Affaires de la Migration, Ahmed Skim a indiqué que la migration africaine de demain sera de plus en plus une migration intra-africaine, conséquence à la fois des restrictions à l’émigration vers l’Europe, mais surtout conséquence du décollage africain, des nouvelles opportunités économiques, mais aussi de l’intégration des valeurs de la mondialisation au niveau du continent africain. Tout en passant en revue les réformes entreprises et les progrès accomplis depuis 2013 en matière de politique migratoire, conduite sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, avec comme but d’assurer une meilleure gestion des flux migratoires et une meilleure intégration des migrants et réfugiés, M. Skim a indiqué que la politique migratoire du Maroc s’inscrit dans un cadre plus large de la réaffirmation de l’arrimage du Royaume au sein de la famille africaine et de sa réintégration au sein de l’UA. Dans ce sens, le responsable a rappelé que SM le Roi a soumis au 30-ème Sommet de l’UA à Addis-Abeba, en janvier dernier, un document constituant l' »Agenda africain pour la migration » visant à faire de la migration « un levier de co-développement, un pilier de la coopération Sud-Sud et un vecteur de solidarité ». Cet agenda africain, guidé par les principes de solidarité et de responsabilité partagée, ancrés dans l’idée d’une interdépendance croissante des peuples et des économies, insiste sur la mise en place d’un Observatoire africain de la migration qui aura pour mission de renforcer l’échange d’informations entre les pays africains et de promouvoir la recherche, afin d’améliorer la gestion des flux migratoires, ainsi que sur la création d’un poste d’envoyé spécial de l’UA chargé de la migration, qui assurera la coordination des politiques de l’Union dans le domaine migratoire, a poursuivi le responsable. Il a, en outre, plaidé en faveur d’une coopération multipartite aux niveaux national, régional et international, pour la gestion et le développement des connaissances dans le domaine de la migration. MAP

M. Bourita souligne à Tunis le rôle essentiel des pays maghrébins dans la résolution de la crise libyenne

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, a souligné, mardi à Tunis, le rôle essentiel des pays maghrébins dans la résolution de la crise libyenne. « Les Libyens doivent trouver aujourd’hui une issue à la crise que traverse leur pays depuis des années (…) Le rôle de tous les pays, en particulier ceux du Maghreb, est essentiel pour accompagner les Libyens dans ce travail », a insisté M. Bourita lors d’une conférence de presse à l’issue d’une entrevue avec son homologue tunisien, Khémaies Jhinaoui, qui s’est déroulée en présence des ambassadeurs du Maroc à Tunis, Mme Latifa Akharbach et en Libye, Mohamed Belaiche, ainsi que du Secrétaire d’Etat tunisien auprès du ministre des Affaires étrangères, Sabri Bach Tobji. Il a souligné que la chose la plus importante actuellement consiste en la mise en œuvre de l’initiative française et la déclaration de Paris, parce que les Libyens doivent œuvrer à surmonter les épreuves qu’ils ont endurées au cours des dernières années. M. Bourita, qui effectue une visite de travail en Tunisie, a indiqué que la Conférence internationale sur la Libye tenue mardi à l’Elysée, sous l’égide de l’ONU, a réuni autour de la même table les quatre principaux acteurs libyens aux côtés des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant que cette rencontre met chaque partie devant ses responsabilités au lieu de la multiplicité des initiatives, qui sont parfois contradictoires. Le ministre a affirmé dans le même contexte que l’accord de Skhirate, intervenu après des mois de dialogue inter-libyen organisé à l’initiative du Maroc, a été mentionné dans la Déclaration finale de la conférence de Paris, rappelant que ce document avait proposé une phase transitoire aboutissant, notamment, à l’organisation des élections et présenté à la communauté internationale et aux Libyens une plate-forme de travail depuis sa signature en 2016. Mettant en exergue l’impératif d’œuvrer pour organiser des élections en Libye, M. Bourita a relevé que le Maroc et la Tunisie partagent les mêmes positions sur cette question. « Si les Libyens acceptent d’organiser des élections, nous ne pouvons que les soutenir et les appuyer », a-t-il dit. Pour sa part, le chef de la diplomatie tunisienne a relevé l’importance de la conférence de Paris, qui a réuni pour la première fois les acteurs libyens, les pays de voisinage de la Libye et l’Union européenne. Il a affirmé que les parties libyennes ont convenu d’établir un agenda pour la tenue d’élections, le 10 décembre prochain, et de préparer les conditions nécessaires pour que ces échéances soient transparentes et crédibles. Dans ce sens, il a rappelé que son pays avait pris l’initiative d’aider les frères libyens à surmonter leurs divergences et à avancer rapidement vers une solution politique. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale a pris part, mardi à Paris, à une Conférence internationale sur la Libye organisée sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et qui a été sanctionnée par une Déclaration engageant les quatre acteurs libyens à travailler ensemble pour que des élections législatives et présidentielle se tiennent le 10 décembre. « Nous nous sommes engagés (…) à oeuvrer de manière constructive avec les Nations-Unies pour organiser (…) des élections dignes de foi et pacifiques et à respecter les résultats des élections lorsqu’elles auront lieu », note la déclaration approuvée oralement par les quatre responsables libyens, en l’occurrence Fayez El Sarraj, Président du Conseil Présidentiel d’Union Nationale, Aguila Saleh, Président de la Chambre des Représentants de Tobrouk, Khaled Mechri, Président du Haut Conseil d’Etat et le Maréchal Khalifa Belqasim Haftar, Commandant en chef de l’Armée nationale libyenne. La déclaration prévoit également de « mettre fin progressivement à l’existence du gouvernement et des institutions parallèles » et le lancement immédiat des travaux en vue de l’unification de la Banque centrale libyenne et la poursuite des efforts menés en vue de l’unification des forces de sécurité. Une vingtaine de pays et quatre organisations internationales (Union européenne, Onu, Union africaine et Ligue arabe) étaient représentés à cette Conférence à laquelle a participé aussi Ghassan Salamé, représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour la Libye. MAP

Chambre des Conseillers: Adoption de deux projets de loi relatifs au régime de sécurité sociale

La Chambre des Conseillers a approuvé, mardi à l’unanimité lors de la séance plénière, deux projets de loi relatifs au régime de sécurité sociale. Le premier texte concerne le projet de loi N° 84-17 modifiant et complétant le dahir portant loi n°1-72-184 du 15 joumada II 1392 (27 juillet 1972) relatif au régime de sécurité sociale. Présentant ces projets au nom du ministre de l’Emploi et de l’Insertion professionnelle, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a souligné que ce texte législatif vise à modifier et à compléter les articles 26,27 et 47 du premier alinéa et l’article 48 du 2-ème alinéa du Dahir formant la loi précitée et portant sur plusieurs modifications adoptées au niveau du conseil administratif de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) en décembre 2004. Ces amendements exigent la déclaration de salaire et des salariés par voie électronique pour les employeurs disposant de plusieurs salariés, et qui seront déterminés selon un texte réglementaire et via le portail « Damancom », a-t-il précisé, notant que cette mesure facilitera l’échange d’information entre la CNSS et les entreprises affiliées et permettra de réduire les coûts et les délais de traitement des dossiers relatifs aux déclarations et à l’exécution des contributions et d’imposer une amende aux entrepreneurs contrevenants. Le texte prévoit, aussi, l’instauration d’un système transparent pour la conservation de l’information et la protection des droits sociaux des assurés, l’amélioration des services prodigués et la réduction des délais de traitement des déclarations, outre la nécessité d’une expertise médicale pour déterminer le taux d’invalidité par un médecin accrédité par la CNSS, afin de renforcer le contrôle médical et de contrer les risques de fraude. La Chambre a, également, approuvé le projet de loi N°90.17 modifiant et complétant le dahir portant loi n°1-72-184 du 15 joumada II 1392 (27 juillet 1972) relatif au régime de sécurité sociale. Ce projet a pour objectif d’améliorer les délais fixés pour le prolongement de dépôt de la demande d’adhésion à l’assurance facultative de 12 mois à 36 à compter de la date de fin de validité de l’assurance obligatoire, ainsi que la préservation du droit à la pension de vieillisse servie aux assurés qui remplissent les conditions d’âge et du nombre de jour déclarés. MAP

Le Business Day sud-africain: Le Maroc en passe de déloger l’Afrique du Sud pour devenir le premier hub africain de l’industrie automobile

L’Afrique du Sud semble en passe de céder son statut de principal hub africain de l’industrie automobile au Maroc, pays où les investissements dans ce secteur stratégique ne cessent de se renforcer, écrit le Business Day, quotidien sud-africain des milieux d’affaires. Les prévisions d’investissements dans le secteur marocain de l’industrie automobile laissent prévoir une hausse de la production, indique le journal, soulignant que le Maroc entend porter sa production à 1 million de véhicules dans les dix années à venir, au moment où l’Afrique du Sud entend atteindre 1,2 millions de véhicules à l’horizon 2035. Le Maroc a réussi à s’imposer comme une base d’exportation non seulement pour les pays d’Afrique du nord mais également pour l’Europe, indique la publication, soulignant que le Royaume ambitionne de devenir une base de production de véhicules pour tout le continent africain. Des constructeurs de renommée internationale se sont déjà installés au Maroc, note le journal, citant Renault, Peugeot et Citroën. Faisant observer que d’autres constructeurs d’autres pays commencent à s’intéresser au marché marocain, le Business Day souligne que l’usine de Renault à Tanger entend augmenter sa production annuelle à 400,000 véhicules, soit le double de la capacité de la plus grande usine en Afrique du Sud. Ce succès s’explique notamment par les mesures prises par le Maroc pour encourager les investissements dans le secteur, indique le quotidien, citant une exonération d’impôt sur les sociétés de cinq ans pour les entreprises automobiles installées dans le Royaume, et une exemption de 25 ans si la majeure partie de la production est exportée. Les autres avantages comprennent des exonérations de TVA, des subventions d’achat de terrains et des remises allant jusqu’à 30 pc sur les coûts d’investissement, poursuit le Business Day. Revenant sur la situation du secteur en Afrique du Sud, le journal cite l’érosion de la compétitivité parmi les handicaps majeurs qui freinent son développement. Le gouvernement doit protéger la compétitivité de l’industrie automobile dans le but de préserver son statut dans le continent africain, indique le journal, rappelant que le gouvernement de Pretoria est en passe de mettre en place un nouveau plan de développement du secteur devant remplacer un programme qui s’étalait sur la période allant de 2013 à 2020. Les discussions sur ce nouveau plan devant s’étendre jusqu’à l’an 2035 sont avancées, indique le journal, relevant que le ministre de l’Industrie Rob Davies devra soumettre au gouvernement un projet dans ce sens avant la fin de 2018. (MAP)

Président de la BAD : Le Maroc joue un rôle « stratégique » dans l’expansion des énergies renouvelables en Afrique

Le Maroc joue un rôle stratégique dans le secteur énergétique et contribue à l’expansion des énergies renouvelables dans le continent africain, souligne le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina. « Le Maroc est l’un des leaders de l’énergie solaire en Afrique et dans le monde entier. Son agence pour l’énergie durable, Masen, réalise un excellent travail dans ce domaine », a indiqué M. Adesina dans une interview accordée à la MAP au lendemain de la clôture des Assemblées annuelles 2018 de la BAD. Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BAD, il a fait part de son souhait de voir le Royaume mettre l’agence Masen au service du développement de l’énergie solaire dans d’autres pays africains. « Le Maroc est l’un des portefeuilles de la BAD les plus larges. Nous investissons beaucoup dans le domaine de l’énergie renouvelable », a affirmé M. Adesina, ajoutant que l’institution financière panafricaine soutient l’extension du projet réussi de la Centrale solaire Noor à Ouarzazate. La BAD a lancé récemment l’initiative « Du désert à l’électricité » qui vise à produire 10.000 mégawatts d’énergie solaire en exploitant l’électricité provenant du soleil dans tout le Sahel, ce qui permettra de connecter 250 millions personnes, a-t-il poursuivi, estimant que le Royaume, à travers Masen, peut accompagner et apporter « une précieuse aide technique » afin d’atteindre les objectifs de ce projet. Par ailleurs, le président de la BAD a salué la Vision de SM le Roi Mohammed VI pour le développement en Afrique et l’orientation du Royaume vers la coopération sud-sud. « Le Maroc apporte son expertise en matière de technologie, d’innovation, du financement du secteur privé et bien d’autres domaines cruciaux pour l’Afrique », a-t-il noté. Dans ce sens, M. Adesina a jeté la lumière sur l’aéronautique, une industrie où le Maroc « s’est hissé au rang de hub mondial », faisant savoir que la BAD soutient ces efforts en investissant notamment dans le port de Tanger Med. Au sujet de l’emploi des jeunes en Afrique, le président de la BAD a souligné la nécessité de transformer cet atout démographique de l’Afrique en dividende économique. « L’Afrique est une terre de grandes richesses et au vaste potentiel non encore exploité. Le continent dispose de 420 millions de jeunes de 15 à 35 ans, un chiffre qui devrait passer à 830 millions à l’horizon 2050 », a-t-il fait observer, notant qu’en collaboration avec ses différents partenaires et ses 54 pays membres, la BAD cherche à réduire les menaces économiques et sociales qui privent les jeunes, femmes et hommes, de nombreuses opportunités, les poussant par milliers sur le chemin de la migration, à travers le désert ou la mer méditerranéenne, au péril de leur vie. Tenues du 21 au 25 mai à Busan (Corée du Sud), les Assemblées annuelles 2018 de la BAD se sont focalisées principalement sur l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique, l’une des cinq priorités stratégiques de l’institution panafricaine. Elles ont constitué une occasion pour les responsables issus des différents pays du contient d’échanger entre eux et avec les responsables sud-coréens sur cette thématique.
MAP

Coupe du Monde Russie 2018 : le ministère de la Jeunesse et des Sports, la FRMF et RAM déploient un dispositif exceptionnel pour le transport des supporters

Le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) et Royal Air Maroc (RAM) mettent en place un programme de vols entre Casablanca, Tanger, Oujda, Marrakech et les villes de Saint-Pétersbourg, Moscou et Kaliningrad à l’occasion de la participation des Lions de l’Atlas à la Coupe du Monde FIFA Russie 2018. Dans un communiqué conjoint, RAM, la FRMF et le ministère de la Jeunesse et des Sports indiquent qu’afin de permettre aux supporters de se rendre en Russie pour encourager l’équipe nationale, Royal Air Maroc mobilisera 13 avions pour permettre à près de 2.500 passagers d’accompagner les Lions de l’Atlas en Russie. Ces vols supplémentaires seront spécialement programmés pour permettre aux supporters d’assister au match et de faire le retour après la fin de la rencontre au prix fixe subventionné de 5.000 DH TTC (aller et retour), précise la même source. L’offre, destinée exclusivement aux détenteurs de billets d’accès aux matchs, sera proposée à la vente à partir de mardi 29 mai 2018 à travers les agences commerciales de la compagnie et via le réseau des agences de voyages. Ce programme vient en complément de l’offre initiale injectée par Royal Air Maroc depuis janvier dernier sur Moscou et Saint-Pétersbourg et qui porte sur près de 3.000 billets avec une forte concentration sur la capitale russe, conclut le communiqué. MAP
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