La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a validé l’accord de pêche Maroc-UE et n’a pas suivi l’avis de son avocat général qui demandait l’interdiction de la pêche, a affirmé, mardi à Rabat, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch.
La CJUE n’a pas interdit la pêche ce qui fait que les activités de pêche vont se poursuivre d’une manière normale jusqu’à l’arrivée à terme de l’accord, a souligné M. Akhannouch. L’activité de la pêche continuera jusqu’à la fin de la période prévue par l’accord à savoir juillet prochain, a-t-il insisté, notant que le Maroc et l’UE disposent donc d’un délai raisonnable pour entamer les négociations pour l’avenir.
Le ministre a également relevé que la Cour ne « donne aucun rôle au Polisario dans ce dossier » mais demande à ce que les choses soient plus claires à l’avenir en apportant plus de précisions sur les provinces du sud dans le cadre du futur protocole de pêche.
Car, a-t-il expliqué, les coordonnées précisées dans l’actuel accord ne sont pas assez définies pour intégrer les régions du sud d’après l’arrêt.
M. Akhannouch a en outre fait observer que la Cour ne conteste pas la capacité du Maroc, y compris dans les zones du Sud, à négocier un accord de pêche. En somme c’est un jugement similaire à celui relatif à l’accord d’agriculture, a-t-il dit, ajoutant que pour le futur des négociations, il va falloir adapter les outils pour être en phase avec l’arrêt de la cour.
MAP